Aquariophilie eau douce - Le poisson combattant -Ce splendide poisson, très populaire auprès des aquariophiles, est un animal spectaculaire, muni de nageoires amples ressemblant à des voiles colorées.
Le combattant du siam est la plus belle espèce parmi ces poissons d’eau douce tropicale.
Ce poisson fait partie des poissons à labyrinthe. Luttes féroces des couples, parades nuptiales, ballets aquatiques, le comportement des poissons à labyrinthe est souvent spectaculaire.
Le combattant du Siam (Betta splendens) doit d’ailleurs sa renommée à son caractère très belliqueux, développé par sélection en Thaïlande, dans le but d’organiser des combats. Mais, il existe également d’autres espèces moins agressives comme le combattant pacifique ou le combattant émeraude.
Caractéristiques des poissons à labyrinthe
Dans la nature, ces poissons vivent dans les eaux douces, boueuses et chaudes de l’Asie du Sud-Est et du continent africain.
Mais, vous pouvez reconstituer un fragment de cette vie en aquarium. Il faut savoir que respirer l’air à la surface de l’eau est indispensable à ce groupe de poissons dont le point commun est un organe auxiliaire nommé le « labyrinthe ».
Cet organe, situé au-dessus des branchies, leur permet de capter l’oxygène de l’air.
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Combattant du Siam en train de respirer. image Daniella Vereeken
Outre les différentes espèces de poissons combattants, on trouve également parmi les poissons à labyrinthe présents en aquariophilie :
Les gouramis : gourami miel (Colisa chuna), gourami nain (Colisa lalia), gourami embrasseur (Helostoma temminkii ) souvent écrit dans les ouvrages ou en magasin sous le nom de Helostoma temminckii.
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Gourami miel. image Vincent.limshowchen
Le genre Macropodus: poisson-paradis, macropode à queue ronde, macropode noir …
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Macropodus sp. image Daniella Vereeken
Le combattant du Siam
Ce combattant féroce, capable de déchiqueter à mort un rival, est aussi un père dévoué qui prend soin de ses œufs.
Les mâles sont très agressifs et se battent souvent à mort. En Asie du Sud-Est, dont ils sont originaires, leurs combats donnent lieu à des paris.
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Combattant du Siam. image Noel.Goodwin
Dans la nature, ce poisson vit dans les mares ou les fossés d’eau calme couverts de plantes aquatiques.
Il peut survivre dans ces eaux parfois polluées, souvent très peu oxygénées, grâce à son organe spécial « le labyrinthe ».
De temps en temps, le combattant monte en surface pour rejeter une bulle d’air et en avaler une autre, renouvelant ainsi l’air contenu dans le labyrinthe.
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Combattant du Siam. image Noel.Goodwin
En père attentionné, le mâle, plus gros que la femelle, construit un nid de bulles. Ces bulles, enrobées d’une substance sécrétée par la bouche, forment en s’agglutinant une sorte de radeau ancré dans les plantes aquatiques.
Lorsque le mâle rencontre une femelle prête à pondre, il parade activement pour l’attirer sous le nid.
Puis, il gobe rapidement les œufs et les dépose dans le nid de bulles où ils auront à la fois humidité et oxygène pour se développer.
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image Daniella Vereeken
L’opération se renouvelle jusqu’à ce que la femelle ait pondu quelques centaines d’œufs. Puis, le mâle chasse ’occupe seul de sa progéniture.
Il consolide le nid, ramasse les œufs puis les larves qui en tombent jusqu’à ce qu’elles se dispersent d’elles-mêmes.
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image Deathwaves
Cette espèce est souvent élevée en aquarium. Il existe de nombreuses variétés, très colorées et aux nageoires démesurées.
On rencontre très rarement Betta splendens dans sa forme naturelle, c’est-à-dire non issue d’une sélection poussée.
La forme naturelle est beaucoup moins agressive que la forme de sélection vendue en magasin.
Un aquarium spécifique est donc préférable car le mâle défend âprement son territoire.
La reproduction est spécifique. Les deux futurs parents sont séparés par une vitre amovible. Le mâle, excité par la proximité de la femelle, construit son nid de bulles. Il ne faut installer ni filtre, ni aérateur.
En aquarium, la femelle demeure dans un état de torpeur pendant que le mâle récupère les œufs. Il est préférable de la retirer de l’aquarium de ponte.
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image Andréia
L’incubation dure environ 24 heures. Il est conseillé de retirer le père dès l’éclosion. Les alevins doivent être nourris avec des infusoires, puis avec des larves d’artémias.
Les principaux aliments proposés sont toutes des proies vivantes : larves d’insectes, tubifex, daphnies, artémias …
Ces aliments doivent être distribués en alternance avec des aliments préparés, frais ou congelés.
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Femelle poisson combattant. image Kasia/flickr
Ce sont des poissons peu actifs et sociables avec les autres espèces. Seuls les mâles territoriaux ne peuvent pas se supporter. Les femelles sont acceptées à proximité, seulement en période de reproduction.
Aménagement de l’aquarium :
Deux ou trois femelles et de nombreuses plantes qui permettent de limiter l’agressivité du mâle unique
50 l pour un couple
Décor composé de racines et de nombreuses plantes
Température de l’eau de 24 à 28°C
Dureté de 10 à 20 °f
pH de 6,8 à 7,5
Combattant pacifique (Betta imbellis)
Les mâles de cette espèce se supportent relativement bien. Ils paradent quand ils se rencontrent mais vont rarement au-delà de cette simple intimidation.
Ce sont des poissons timides qui doivent être mélangés avec d’autres espèces calmes comme le gourami miel (Colisa chuna) ou Barbus oligolepis par exemple.
Le mâle se distingue par sa coloration plus soutenue. De plus, ses nageoires caudales et anales sont plus développées.
La parade amoureuse est beaucoup moins violente que chez le combattant du Siam. Le mâle construit un nid de bulles sous les plantes de surface ou dans une cavité constituée par des racines.
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Betta imbellis. image Daniella Vereeken
Il parade devant la femelle puis l’attire et l’enlace sous le nid. La femelle l’aide à recueillir les œufs pour les coller entre les bulles du nid dès qu’elle sort de la torpeur qui suit l’accouplement.
Aménagement de l’aquarium
- 50 l pour un couple
- Décor composé de racines de tourbières et de plantation dense
- Température de 25 à 30°C
- Dureté de 13 à 16 °f
- pH de 6,8 à 7
Combattant émeraude (Betta smaragdina)
On trouve plus difficilement en magasin cette espèce. Il est vrai qu’il est plus difficile de le maintenir en captivité.
Cette une espèce assez timide qui a besoin d’un aquarium calme avec des colocataires comme le Barbus cerise (Puntius titteya , anciennement Barbus titteya) ou un couple de gourami miel (Colisa chuna).
Le décor doit être principalement composé de plantes du genre Cryptocoryne et de Ricia fluitans.
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Betta smaragdinaVous pouvez placer dans un coin de l’aquarium une demi-noix de coco afin que le mâle puisse s’y installer.
Les mâles sont assez agressifs entre eux et défendent leur territoire.Pour la reproduction, il vaut mieux installer le couple dans un autre aquarium.Aménagement de l’aquarium[/size]
- 50 l pour un couple
- Température de 24 à 28°C
- Dureté de 8 à 15 °f
- pH de 6,5 à 6,8
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Classification combattant du SiamRègne: Animalia
Phylum: Chordata
Sous-phylum: Vertebrata
Super-classe: Osteichthyes
Classe: Actinopterygii
Sous-classe: Neopterygii
Infraclasse: Teleostei
Super-ordre: Acanthopterygii
Ordre: Perciformes
Sous-ordre: Anabantoidei
Famille: Osphronemidae
Sous-famille: Macropodinae
Genre: Betta
Espèce: Betta splendens[/size]
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[size=24]Aquariophilie eau douce - Le gourami nain[/size]
Ce poisson d’eau douce tropicale a la faveur de nombreux aquariophiles. En effet, le gourami nain (Colisa lalia) est une espèce attrayante aux mœurs très paisibles. Ce poisson est originaire de l’Inde et du bassin du Gange.
Le mâle est très coloré alors que la femelle est beige argenté uniforme.
Ce gourami est un timide et recherche volontiers des abris offerts par les plantes. La hauteur d’eau ne dépasse pas 40 cm. Sa qualité a peu d’importance si elle se situe dans la neutralité.
Un éclairage mixte composé de néons, amélioré par quelques rayons de soleil, sera très apprécié.
La température normale est d’environ 25°C et peut monter jusqu’à 28°C.
Le gourami nain s’élève facilement dans un bac communautaire. Il est sociable et plutôt craintif. Par contre, les relations entre mâles peuvent être houleuses. Un couple peut vivre avec quelques cyprinidés.
Le couple évolue ensemble. Le gourami nain apprécie les petites proies vivantes, avec une préférence pour les insectes ailés qu’il vient happer à la surface de l’eau.
Au moment de la reproduction, le mâle construit un petit nid de bulles parmi les plantes flottantes, généralement dans un angle de l’aquarium.
Les parades amoureuses sont nettement moins violentes que celles du combattant, mais l’élevage des alevins n’est pas aussi facile.
Les œufs sont entourés d’un liquide huileux et remontent donc à la surface. L’éclosion s’effectue trois jours plus tard. Les alevins doivent être nourris d’infusoires.
Colisa lalia
Une espèce proche, d’importation relativement récente, Colisa sota ou gourami miel, provient de la même région que le gourami nain.
Le gourami nain ne dépasse pas 5 cm.
Pour aménager le bac, il est conseillé d’y placer des racines de tourbière et des plantes de surface telles que Riccia fluitans et Lemna minor.
Fiche technique
Ordre des Perciformes
Famille des Bélontidés
Syn.lat : Trichogaster lalius, Trichogaster unicolor, Colia cotra
pH : 6 à 7,5
Volume du bac : 60 litres pour un couple
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Aquariophilie eau douce - Le néon -[/size]
Avec le cardinalis ou poisson cardinal, le néon (Paracheirodon innensi) est le tétra le plus connu. C’est le plus populaire de tous les Characidés.
Ce poisson d’eau douce tropicale fait le bonheur des aquariophiles. Découvert en 1936 dans le rio Putumago, dans l’est du Pérou, il est devenu une star de l’aquarium.
Le tétra néon possède une livrée bleue et rouge qui, sous la lumière, renvoie des reflets métalliques. Cette caractéristique contribue à faire de ce poisson l’un des joyaux qui peuplent les bacs d’eau douce.
Le néon dans son habitat naturel
Ce poisson apprécie les zones calmes des rivières ainsi que les étangs et les marais. Dans cette région du Pérou, les eaux encombrées par de nombreux végétaux qui se décomposent, présentent une couleur très sombre.
Aussi, dans ces eaux noires, on ne distingue rien à plus de 20 ou 30 cm. Mais, les vives couleurs du tétra-néon facilitent la reconnaissance entre congénères.
Les reflets bleu-vert de leurs flancs en font de véritables signaux lumineux.
Cet effet est renforcé car les néons vivent en bancs.
Armées de nombreuses et minuscules dents, les néons se nourrissent de préférence d’insectes qui tombent à la surface de l’eau ainsi que de leurs larves.
Si les proies animales manquent, ils consomment des végétaux.
Lors du frai, la femelle pond un peu plus de 100 œufs dans la végétation et à l’abri de la lumière.
Presque entièrement entourée par le mâle, elle se retrouve souvent à la verticale entraînée par les assauts de son partenaire.
Un faible nombre d’œufs atteignent l’éclosion.
Le néon mesure jusqu’à 4 cm.
Le néon en aquarium
En dehors des périodes de reproduction, le néon n’est pas difficile sur la qualité de l’eau. Il préfère cependant une eau filtrée sur de la tourbe avec un pH inférieur à 7.
Un sol sombre et une lumière tamisée par un épais lit de plantes de surface conviennent bien. Des apports d’eau neuve réguliers le maintiennent en pleine santé.
Cette espèce grégaire, parfaitement pacifique, s’accommode très bien de l’aquarium communautaire.
Attention cependant car les espèces de grande taille dévorent le petit néon.
Omnivore, il apprécie des distributions de minuscules proies vivantes : tubifex, petites daphnies, cyclops et enchytrées.
Paracheirodon innesi
Très sociables, les néons aiment vivre en bancs de plusieurs dizaines d’individus. Ils occupent la moitié inférieure de l’aquarium à l’ombre des plantes.
Un bac de 50 litres pour 6 à 8 poissons convient bien.
La température idéale de l’eau est de 20 à 24°C. Evitez les températures trop élevées qui sont fatales, à long terme, à cette espèce.
Pour avoir une chance de réussir la reproduction, isolez un couple dans un bac séparé, dont le fond est recouvert d’un grillage en plastique. Cela évite que les parents dévorent les œufs. La reproduction est cependant difficile.
L’eau doit être extrêmement douce au pH impérativement stabilisé entre 6,5 et 6,6.
Les œufs éclosent au bout de 24 heures. Il faut retirer les parents dès la fin de la fécondation. Les larves peuvent manger de très fines nourritures vivantes.
La longévité d’un néon peut atteindre une dizaine d’années.
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Aquariophilie eau douce - Les Loches -Loches clownsParmi les nombreux poissons que l’on peut trouver en aquarium, la loche est un poisson d’eau douce tropicale.
On compte environ 200 espèces de loches qui font parties de la famille des Cobitidae. Les loches sont principalement répandues dans le Sud-Est asiatique.
L’une des plus belles espèces est la loche naine (Yasuhikotakia (ex Botia) sidthimunki). Très populaire, le kuhli (Pangio kuhlii) ou loche-serpent ressemble à une anguille miniature.
La loche clown (Chromobotia (ex Botia) macracanthus) arbore de jolies couleurs et fait la joie des aquariums communautaires.Portrait des lochesLes loches atteignent une longueur maximale de 30 cm. Cependant, les espèces de nos aquariums dépassent rarement les 5 à 10 cm.
La plupart des loches ont un corps étiré, certaines ressemblant à des silures bien qu’ils ne soient pas apparentés
image Cloned MilkmenLa plupart des loches sont asiatiques et vivent en eau peu oxygénée. Certaines espèces sont capables de survivre à la pollution des eaux en venant respirer de l’air à la surface ou plus exactement en venant l’avaler.
Cet air passe dans l’intestin, où un réseau très riche de capillaires sanguins permet d’oxygéner le sang.
L’air usé est rejeté par l’anus en un chapelet de petites bulles.Il existe quatre espèces de loches en Europe.
Loche franche. Une loche européenne.Toutes les loches ont un corps allongé, cylindrique, comprimé latéralement chez celles qui vivent en eau stagnante et vaseuse ; arrondi chez celles qui fréquentent les eaux vives comme la loche franche, une loche européenne.Leur museau est muni de trois à six paires de barbillons qui servent à détecter les larves et les vers dont elles sont friandes.Ces poissons édentés se nourrissent en raclant le fond.
Misgurnus anquillicaudatus. image BhikkuChez les loches, les écailles sont peu apparentes. Les espèces asiatiques sont souvent rayées de couleurs vives, tandis que les espèces européennes sont plutôt tachetées de vert et de jaune.
image MacCartyCertaines loches s’enterrent dans la vase pour échapper à leurs prédateurs.Parmi les différents genres, les Botia peuvent émettre de sons claquants.Les loches en aquariumOn les place, si possible en petits groupes, dans des aquariums pas trop clairs, contenant de nombreuses cachettes.
On équipe le bassin de coupes en coco et de petits pots d’argile dans lesquels les loches passent la journée.
En effet, ces poissons sont actifs la nuit.
Loche zèbre (Botia striata) -Ils se mettent alors à fouiller le sol pour se nourrir.Ces poissons sont très tolérants quant à la qualité de l’eau mais semblent préférer une eau légèrement acide, et plutôt douce.La température de l’eau ne doit pas descendre en dessous de 24 ou 25°C. Une bonne oxygénation est indispensable.Loche yoyo (Botia almorhae) . image SalihanIl est rare que la reproduction soit une réussite en captivité. Dans leur environnement naturel, les loches pondent des œufs selon un processus différent selon les espèces.La plupart des loches préfèrent la nourriture vivante à la nourriture en flocons, mixte ou végétale.Loche naineC’est le plus petit représentant du genre Botia avec ses 5,5 cm de long en liberté. Elle ne fut décrite pour la première fois qu’en 1959.
Ce petit poisson est originaire de la Thaïlande.
Loche naineCe poisson grégaire et vif évolue jour et nuit dans l’aquarium. Omnivore, il accepte volontiers des proies vivantes aussi bien que des aliments lyophilisés.Il supporte mieux que les autres espèces la pleine lumière. On peut le placer dans un petit bac communautaire dans le quel on dispose un mélange de sable fin et de tourbe. Le décor idéal est composé d’enchevêtrement de racines de tourbière et des noix de coco fendues en leur milieu.La température est comprise entre 26 et 28°C dans une eau douce et faiblement acide.
L’épine mobile présente sous chaque œil peut devenir une arme et provoquer des blessures à d’éventuels rivaux. Lors de la capture, les épines s’accrochent dans l’épuisette. Il faut donc manipuler le poisson avec précaution pour ne pas le blesser.Lors de l’achat, il est impératif de doubler les pochettes en plastique pour éviter toute perforation.
On ne connaît rien de précis sur son mode de reproduction et aucun caractère sexuel externe n’a été identifié.Informations techniques : pH : 6 à 7. Bac de 50 litresLoche serpentCette loche, également appelé kuhli, est originaire d’Asie du Sud-Est et d’Indonésie. Le kulhi mesure entre 8 et 12 cm.
Il évolue dans les rivières peu profondes à fond sablonneux, recouvert de sédiments.Il devient actif le soir. Il se faufile alors très habilement entre les plantes. Le jour, il se dissimule dans le sable. A cet effet, ses yeux sont recouverts d’une membrane protectrice. Chaque œil est surmonté d’une épine.
image Krista 76Il se nourrit volontiers des restes des autres poissons et mange toutes les proies vermiformes. Que ce soit en liberté ou en captivité, le kulhi passe sa vie près du fond. C’est un individualiste.
En aquarium, on le nourrit le soir en lui donnant si possible des aliments vivants ou congelés.
Il refuse généralement les flocons et pastilles.Son corps allongé porte trois paires de barbillons autour de la bouche. Sociable et paisible, il est un hôte privilégié de l’aquarium communautaire.image Krista 76Rare, la reproduction est parfois signalée en aquarium. Les œufs adhèrent aux racines des plantes de surface.
On a remarqué qu’une baisse notoire de la pression atmosphérique augmente les chances de réussite.
Dans son milieu naturel, lors du frai, mâle et femelle nagent l’un près de l’autre à la surface très rapidement puis plongent dans les profondeurs après l’émission des spermatozoïdes et la ponte des œufs.
Le couple laisse le hasard faire son œuvre.
image Kasia/flickrTrès populaire, le kulhi apprécie un sol mou composé de sable fin mélangé avec de la tourbe. Plantes et enchevêtrement de racines de marais lui permettent de se dissimuler la journée.
La lumière doit être tamisée.
Il faut assurer une filtration sur une couche de tourbe pour acidifier légèrement le milieu.Informations techniques : Température de 25 à 30°C. pH : 6. Bac de 50 litresLoche clownCette espèce peut mesurer jusqu’à 15 cm et atteint 30 cm dans la nature. D’un caractère sociable et paisible, il peut être maintenu dans un vaste aquarium communautaire.
Il apprécie la présence d’autres membres de son espèce.
Il est pacifique avec les autres espèces également.
image Rachel andrewCette loche n’est pas territoriale mais défend son abri contre les intrus. Bien qu’il supporte la pleine lumière, il a besoin de nombreuses cachettes pour se dissimuler la journée.
Il est actif de jour et de nuit et aime fouiller le substrat à la recherche des petits vers qu’il adore.
Omnivore, il ne pose aucun problème d’alimentation.
image Eike RDans la mesure où il n’atteint pas sa taille adulte en aquarium, son dimorphisme sexuel reste une énigme.
Sa reproduction est inconnue en captivité. Dans son environnement naturel, ce poisson fraie dans les eaux tumultueuses au cours de la saison des pluies.
Il est originaire de Sumatra, des îles de la Sonde et de Bornéo.
image Sheryl's BoysLa composition de l’eau n’est pas un critère essentiel. Le sol doit être composé d’un mélange de sable fin et de tourbe. Mettez à sa disposition des abris et cachettes.
Pensez à changer l’eau fréquemment.Informations techniques : Température entre 23 et 26°C. pH : 6 à 7. Bac de 200 litresClassificationRègne : Animalia
Embranchement : Chordata
Classe : Actinopterygii
Sous-classe : Neopterygii
Super-ordre : Ostariophysi
Ordre : Cypriniformes
Super-famille Cobitoidea
Famille : CobitidaePrincipales espècesBotia rostrata
Botia almorhae (ex B. lohachata)
Botia dario
Botia histrionica
Botia kubotai
Botia striata
Chromobotia (ex Botia) macracanthus
Pangio kuhlii
Sinibotia (ex Botia) robusta
Syncrossus (ex Botia) beauforti
Syncrossus (ex Botia) berdmorei
Syncrossus (ex Botia) helodes
Syncrossus (ex Botia) hymenophysa
Yasuhikotakia (ex Botia) caudipunctata
Yasuhikotakia (ex Botia) eos
Yasuhikotakia (ex Botia) lecontei
Yasuhikotakia (ex Botia) modesta
Yasuhikotakia (ex Botia) morleti
Yasuhikotakia (ex Botia) nigrolineata
Yasuhikotakia (ex Botia) sidthimunki------------------------------------------------------------------------------------------------ Ninnenne