marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Tourisme et histoire - Paris - Palais Royal -+ Montmartre Jeu 11 Sep - 14:12 | |
| Tourisme et histoire - Paris - Palais Royal - Du palais Cardinal au Palais Royal I - Le palais Cardinal Devenant ministre en 1624, Richelieu souhaita s’installer à proximité du palais du Louvre. Il se fit construire par Lemercier un hôtel, l’hôtel de Richelieu, qu’il habita de 1629 à 1633. Richelieu acquiert en 1633 les terrains voisins provenant de la démolition de l’enceinte Charles V et fait construire de 1634 à 1639 un palais et un vaste jardin, limité par les rues de Richelieu, des Petits-Champs, des Bons-Enfants et Saint-Honoré : c’est le Palais-Cardinal. II Le Palais-Royal En 1636, Richelieu fait par anticipation donation de son palais à Louis XIII, ce qu’il confirme avant sa mort qui survient au palais en 1642 : il le lègue en effet au roi et à ses héritiers directs, exception faite de la Capitainerie, ou Conciergerie qui deviendra ensuite le palais Brion (emplacement du Théâtre-Français). [size=16] [/size] Façade du Palais Royal En 1643, Anne d’Autriche devenue régente s’installe au palais avec ses deux fils, Louis XIV (5 ans) et Philippe d’Orléans (3 ans). Il devient alors le Palais-Royal. Par la suite, le cardinal Mazarin acquiert l’hôtel Tubeuf (bibliothèque nationale) qui lui permet d’être auprès de la famille royale en n’ayant qu’à traverser le jardin du palais. Il emménagea ensuite pour encore plus de praticité dans le palais lui-même entre l’appartement d’Anne d’Autriche et celui du roi. A cette époque, Louis XIV, quelque peu abandonné, faillit se noyer dans le grand bassin du jardin et eut pour compagne de jeux la fille d’une servante des femmes de chambre de sa mère avec qui il joua au roi et à la reine dans les cuisines du palais. La fronde survint et la famille royale rejoint clandestinement le château de Saint Germain en Laye (janvier 1650). Après une accalmie, de retour au Palais-Royal, les princes de Condé, de Conti et le duc de Longueville y furent arrêtés. Une émeute se déclencha à la suite de rumeurs sur le départ de la famille royale, et dans la nuit du 9 au 10 février 1651, l’invasion du palais ne cessa que lorsque les personnes présentes purent voir le roi, alors âgé de 12 ans, qui dormait paisiblement dans son lit. A la suite de cet incident, la famille royale abandonna le palais royal pour le Louvre, qui était quant à lui pourvu de fossés et autres moyens de défense contre les émeutes. [size=16] [/size] colonnades du Palais Royal En 1652, Le Palais est habité par la reine d’Angleterre en exil, Henriette de France (également fille d’Henri IV), et sa fille, future Madame, Henriette d’Angleterre. Après le mariage de Monsieur avec Henriette d’Angleterre, le couple est autorisé à résider au palais. Après la mort en 1670 d’Henriette, le duc d’Orléans épouse la princesse Palatine qui résidera aussi au Palais-Royal. Les héritiers du cardinal de Richelieu ayant mis en vente le palais Brion, Louis XIV l’acheta pour y installer Mademoiselle de La Vallière qui y donna naissance en 1663 et 1665 à deux garçons issus de sa liaison avec le roi (qui mourront en bas âge). Richelieu avait fait construire dans l’aile sud-est une salle de spectacles, car il avait un goût prononcé pour le théâtre. Louis XIV décida en 1660 que celle-ci, jusqu’alors privée, serait ouverte au public. Une entrée fut aménagée dans l’actuelle rue de Valois. Molière, directeur de la troupe du roi, s’établit au Palais-Royal où il joua presque toutes ses pièces. C’est dans ce théâtre qu’il fut saisi par le malaise qui devait lui être fatal, le 17 février 1673, à l’issue d’une représentation du Malade imaginaire. Par la suite, la salle fut réservée aux opéras de Lully. Cette salle se trouvait vraisemblablement à l’emplacement de l’actuelle salle du Contentieux Des ducs d’Orléans à nos jours III Les ducs d’Orléans En 1692, le roi impose sa fille légitimée, Mlle de Blois, fille de Mme de Montespan, au duc de Chartres, fils de Philippe d’Orléans et de la princesse Palatine. Ces derniers en tirant une grande humiliation, Louis XIV leur donna l’apanage du Palais-Royal. Monsieur, puis son fils, devenu duc d’Orléans en 1701, y organisèrent de nombreuses festivités et y firent de coûteux aménagements. Philippe II d’Orléans, devenu Régent à la mort de Louis XIV en 1715, occupe toujours le Palais où sont organisés des soupers libertins. Son arrière petit fils Philippe Egalité fit construire tout autour des jardins un ensemble de bâtiments abritant des boutiques. Cette transformation souleva le mécontentement des propriétaires des maisons avoisinantes qui n’avaient plus de vue directe sur les jardins. Philipe Egalité fait également construire de 1786 à 1790 le théâtre destiné à remplacer la salle de l’Opéra, brûlée en 1781. Ce théâtre allait devenir le Théâtre-Français. [size=16] [/size] Le jardin du Palais Royal En 1793, Philippe Egalité est décapité et le Palais-Royal devient bien national. Pendant la Révolution, il est au centre des événements pour devenir par la suite un centre très animé de la débauche où se côtoient maisons de jeu et maisons de joie. De 1801 à 1807, le Palais est attribué au Tribunat, une des deux assemblées fixées par la Constitution de l’an VIII, puis au tribunal du Commerce et à la Bourse. A la restauration, Louis XVIII restitue le palais à son cousin, Louis-Philippe, sixième duc d’Orléans et fils aîné de Philippe Egalité. C’est lui qui entreprit les travaux qui devaient donner au palais en 1829 l’aspect qu’il a de nos jours. Il devint en 1830 Louis-Philippe Ier, roi des Français, et quitte le Palais-Royal pour les Tuileries en 1831. 18 ans après, la révolution de février 1848 voit le saccage du palais qui fut en partie incendié. L’Etat en redevint propriétaire. En 1854, Napoléon III s’empare du palais qui devient la résidence de son oncle Jérôme (frère de Napoléon Ier) jusqu’à sa mort en 1860. A la mort du roi Jérôme, son fils, le prince Napoléon résida seul au palais avec sa femme, la princesse Clotilde. [size=16] [/size] La cour du Palais Royal IV - De nos jours En 1986 sous la présidence de François Mitterrand, le ministère de la Culture confie à Daniel Buren la réalisation d’une sculpture de 3000 m² dans la cour d’honneur du Palais Royal : « Les colonnes de Buren ». Tout comme la Tour Eiffel en 1889, le Centre Georges Pompidou en 1977, l’intégration d’une oeuvre contemporaine au patrimoine historique va provoquer une levée de boucliers. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ [size=24]Tourisme et histoire - Paris - Montmartre - Le Sacré Coeur Montmartre La colline de Montmartre est le point culminant de Paris avec ses 130 mètres de hauteur. Elle est occupée par la Basilique du Sacré Coeur construite à partir de 1876. Son dome s'élève à 83 mètres alors que l'église fait une centaine de mètres de longueur. Du parvis de l'édifice on a une très belle vue panoramique de Paris. On peut accèder à la Butte Montmartre grace à un funiculaire original. Juste à coté, l'Eglise Saint Pierre de Montmartre a été construite au milieu du XIIème siècle sur l'emplacement d'un édifice beaucoup plus ancien (sans doute remontant à l'époque Gallo-Romaine). Toujours à coté, la Place du Tertre qui rappelle l'ancien village de Montmartre ainsi d'ailleurs que les petites ruelles avoisinnantes aux noms évocateurs (rue des Saules, Sainte Rustique, ...). Le Quartier de Montmartre est un des endroits les plus touristiques et les plus recherchés de Paris. En été le nombre de touristes, francais et surtout étrangers, qui parcourent la Butte et déjeunent sur la Place du Tertre ou dans les petites rues est considérable. Histoire de la Butte Montmartre Le site de Montmartre Dans cette région, la Seine a creusé une vallée avec de larges boucles surmontées de collines dont celle de Montmartre est la plus haute. Dès les temps préhistoriques, l'homme s'y installe car elle permet de se protéger contre des attaques. De plus la colline possède des gisements de gypse qui sont utilisés pour la construction des maisons et batiments de Paris. Gaulois et Gallo-Romains La Butte Montmartre domine tout le territoire alentour, il est donc normal que le site ait été utilisé dès les temps les plus anciens. A l'époque Celte les Druides y installent un lieu de culte où les Gaulois viennent rendre hommage à leurs divinités. Les Gallo-Romains ne changent pas la fonction du site mais ce sont alors les divinités de Rome qui y sont honorées (Jupiter, Mars, Mercure, ....). Un Temple dédié à Mercure est alors construit au sommet de la Butte, c'est de là que vient le nom de Montmartre (Mons Mercuri). On a retrouvé des bas-reliefs et objets provenant de ce monument ainsi que d'un autre dédié à Mars. La Butte Montmartre Le Martyre de Saint Denis A posteriori on a aussi fait venir le nom de Montmartre de Mont des Martyrs en mémoire du martyre de Saint Denis, le premier Eveque de Paris, de Saint Rustique et de Saint Eleuthère qui ont été décapités ici. A la fin du Vème siècle Sainte Genevieve fait construire une chapelle au sommet de la Butte pour commémorer le Martyre de Saint Denis. Cet évenement est d'ailleurs connu par une biographie de Sainte Geneviève écrite à cette époque.
Moyen-Age : Le Prieuré et l'Abbaye de Montmartre Un Prieuré est créé sur la Butte en 1096. Il devient l'Abbaye Saint Pierre de Montmartre en 1133, l'établissement accueille des femmes (moniales) et est dirigé par des Abbesses. Sa prospérité est assurée par le pélerinage sur le Martyrium de Saint Denis. En 1534 Ignace de Loyola et ses amis fondent à Montmartre un ordre religieux appelé à avoir un grand rayonnement : la Compagnie de Jésus (les Jésuites). En 1590, Henri Roi de Navarre (le futur Henri IV) qui assiège Paris, s'installe dans l'Abbaye d'où il peut superviser les opérations. Ancien Régime Pendant les XVII et XVIIIèmes siècles l'Abbaye est structurellement en proie à des difficultés financières mais c'est finalement la Révolution Francaise qui la supprime. Deux municipalités de Montmartre apparaissent en mars 1790. la partie basse est rapidement annexée à Paris. La partie haute forme un village à part entière, sa population grandit significativement au début du XIXème siècle. En 1860 elle est aussi annexée à Paris, mais la butte Montmartre conserve quand meme son ambiance particulière. La Commune Le village de Montmartre a pris parti en faveur du mouvement Révolutionnaire de laCommune qui s'est développé dans Paris à l'issue de la Guerre Franco-Allemande de 1870-71. La révolutionnaire Louise Michel fait partie des animatrices de la Commune à Montmartre en 1870. La Butte est reprise par les troupes du Gouvernement Thiers le 23 mai 1871. La Basilique du Sacré Coeur est construite pour symboliser l'expiation des fautes de la France aprés la défaite contre l'Allemagne et l'émeute de la Commune. Les Artistes à Montmartre A partir de 1820 des Artistes Peintres s'installent sur colline de Montmartre, plusieurs d'entre eux vont devenir de grands maitres de leur art. De nombreux chefs d'oeuvre représentent des paysages ou des scènes du village de Montmartre. On peut citer ainsi des oeuvres de Horace Vernet, Géricault, Corot, Camille Pissarro, Renoir, Vincent Van Gogh, Maurice Utrillo, Pablo Picasso, Bernard Buffet, etc .... Le XXème siècle Les artistes marquent la vie de Montmartre jusqu'au début du XXème siècle. Ensuite le quartier Montparnasse puis Saint Germain des Prés prennent le relais. Pour autant il en est resté que Montmartre (ainsi la Place du Tertre) est devenu et est resté un des premiers sites touristiques de Paris. Rue des Abbesses La station de Métro Abbesses qui a conservé le style Art Déco du début du XXème siècle. La rue des Abbesses rappelle l'existence d'une Abbaye Bénédictine sur la Butte, elle était dirigée par des Abbesses, certaines issues de grandes familles ont laissé leur nom à des Boulevards autour du site : La Rochefoucauld, La Tour d'Auvergne, Rochechouart. La Place des Abbesses (et sa station de Métro) est un des principaux points de départ pour réaliser l'ascension de la Butte Montmartre. La rue Norvins On monte vers le sommet de la Butte par la rue Ravignan qui permet ensuite d'accèder à la rue Norvins. Le carrefour de cette rue avec la rue des Saules et la rue Saint Rustique est caractèristique et rappelle l'ancien village de Montmartre. La rue Norvins est le domaine des vendeurs de peintures et autres souvenirs sur Paris et Montmartre. Elle débouche ensuite sur la Place du Tertre Place du tertre La Place du Tertre est la place centrale de Montmartre. Elle est désormais le domaine des Peintres et Dessinateurs qui vendent leurs services au nombreux touristes qui circulent : on peut se faire dessiner ou peindre son portrait, en temps réel, à des prix raisonnables. Autre type d'occupant de la Place, les restaurants qui ne désemplissent pas. La clientèle de la Place du Tertre est trés internationale car ce site est un de ceux privilégiés par les Tour-Opérateurs Parisiens. Peintres et Dessinateurs sur la Place du Tertre à Montmartre L'Eglise Saint Pierre La facade de l'église Saint Pierre communique pratiquement avec la Place du Tertre alors que le chevet (cf photo ci-contre) est tout proche de la Basilique du Sacré Coeur. L'église Saint Pierre est l'église de l'Abbaye de Montmartre. Elle a été construite dans la première partie du XIIème siècle sur l'emplacement d'un édifice qui était consacré à Saint Denis. Elle est consacrée, ainsi que l'ensemble de l'Abbaye, par le Pape Eugène III le 21 avril 1147 en présence du Roi Louis VII. Elle a été remaniée au XVème siècle et la facade a été refaite au XVIIIème siècle. L'ensemble de l'église a été restauré au début du XXème siècle. A l'intérieur subsistent des colonnes avec leurs chapiteaux provenant du Temple installé sur la Butte à l'époque Gallo-Romaine. L'église Saint Pierre a seule survécu à la destruction de l'Abbaye et en 1794 une tour est construite au dessus du choeur pour y établir un Télégraphe de Chappe qui servira pendant une cinquantaine d'années à transmettre les nouvelles entre Paris et Lille. Eglise Saint Pierre de Monmartre L'Abbaye Saint Pierre de Montmartre Un Prieuré est créé sur la Butte en 1096 à l'initiative de l'Abbaye Saint Martin des Champs qui relevait elle-meme de l'Abbaye de Cluny en Bourgogne. En 1133 cette Abbaye cède le Prieuré au Roi de France Louis VI, à sa femme Adélaide de Savoie et à leur fils Louis (le futur Louis VII) pour y établir une communauté religieuse de femmes. Ce sont des moniales issues de l'Abbaye Bénédictine Saint Pierre de Reims qui constituent la nouvelle Abbaye, elle-meme dédiée à Saint Pierre. Sur la fin de sa vie, en 1153, la Reine Adélaide rentre à l'Abbaye de Montmartre, elle y meurt et y est inhumée en 1154. L'Abbaye est dirigée par des Abbesses, c'est de là que provient le nom de la rue desAbbesses. Aux XIV et XVèmes siècles, pendant la Guerre de Cent Ans, l'Abbaye est en proie à des difficultés de tous ordres (principalement financières) qui ont failli lui etre fatale puisqu'en 1439 les moniales l'abandonnent. Pour survivre l'Abbaye est obligée de vendre des terrains en bas de la Butte, ainsi commence l'installation des premiers habitants du village de Montmartre, ce sont des laboureurs et des vignerons. L'Abbaye continue à vivre cependant grace à l'important centre de pélerinage autour du Martyrium de Saint Denis (lieu où il est mort) trés fréquenté pendant tout le Moyen-Age. Le Roi Henri II nomme comme Abbesse Catherine de Clermont, une nièce de Diane de Poitiers, qui essaie de revitaliser l'Abbaye, mais en 1559 un incendie détruit une grande partie de ses batiments. Aprés 1610 l'Abbesse Marie de Beauvilliers fait construire de nouveaux batiments dans l'Abbaye d'en bas à mi coteau. La relance du pélerinage sur le Martyrium de Saint Denis ne suffit pas pour financer l'Abbaye, celle-ci endettée abandonne la partie installée sur la Butte. Les batiments de l'Abbaye d'en haut sont désaffectés et des logements sont construits sur son emplacement. Finalement l'Abbaye est dispersée et détruite lors de la Révolution Francaise en 1792, la dernière Abbesse Marie-Louise de Montmorency-Laval monte sur l'échafaud le 24 juillet 1794. La Basilique du Sacré Coeur La basilique du Sacré coeur à Montmartre Sa construction a été décidée à l'issue de la défaite de 1870-71, contre les Prussiens et leurs alliés Allemands, pour expier les fautes de la France et implorer la miséricorde du Sacré Coeur de Jésus. Sa construction est déclarée d'utilité publique par un vote de l'Assemblée Nationale du 24 juillet 1873. La consécration qui était programmée pour la fin de 1914 a été décalée suite à la Première Guerre Mondiale. Elle a eu lieu en grande pompe le 16 Octobre 1919. Elle a été concue par l'Architecte Abadie. Les travaux ont commencé en 1876, vue la configuration du terrain ils se sont avérés plus difficiles que prévus. Le campanile de la basilique L'édifice fait 94 mètres de hauteur au sommet de la flèche au dessus du campanile, il est à la fois imposant et complexe avec ses nombreuses coupoles. Il possède une Crypte qui couvre la superficie de l'église. L'intérieur de celle-ci est doté de nombreuses mosaiques. Funiculaire et panorama sur Paris La Butte Montmartre est le point culminant (hors immeubles) de Paris, elle s'élève 100 mètres au dessus du niveau de la Seine. La pente est assez abrupte aussi un Funiculaire permet aux touristes d'acceder sans effort au sommet de la Butte. En complément un escalier latéral permet aux courageux d'effectuer l'ascension à pieds. De la terrasse de la Basilique, on a une trés belle vue sur Paris. La photo ci dessous est dirigée vers le Sud, on peut y apercevoir de gauche à droite : Beaubourg, les Tours du XIIIème arrondissement, Notre-Dame de Paris et le Panthéon. Rue du Chevalier de la Barre La rue du Chevalier de la Barre honore Jean François Lefebvre Chevalier de la Barre qui a été décapité à l'âge de 19 ans le 1er juillet 1766, à Abbeville pour impiété. Il est devenu un symbole de la libre pensée et de la lutte contre l'obscurantisme encore trés présent au Siècle des Lumières (XVIIIème siècle). Le Chevalier de La Barre, orphelin, est élevé par sa tante, Abbesse de Willancourt qui habite Abbeville. L'enfant fait partie d'une bande dissipée et parfois peu respectueuse de la religion catholique. Le 9 aout 1765, le crucifix du Pont-Neuf d'Abbeville est abimé. L'émotion est utilisée par l'Eveque d'Amiens qui veut faire un exemple. Sans preuve le Chevalier de la Barre est rapidement accusé. En dépit d'interventions, le 4 juin 1766, le Parlement de Paris le juge coupable du crime d'impiété. Le 1er juillet il est décapité et son corps jeté dans les flammes. Il sera rehabilité par la Convention le 15 novembre 1794 (25 Brumaire An II). Artistes et Peintres A partir du début du XIXème siècle le village de Montmartre attire les artistes qui y développent une ambiance décontractée et boheme. Vers 1820, les premiers peintres qui sont venus habiter dans le quartier de Montmartre sont Horace Vernet et Géricault. Le village de Montmartre attire une population libertaire et de nouveaux logements sont construits, ceci s'amplifie quand l'exploitation des carrières de gypse, sur le versant nord de la Butte, est arretée. le Moulin de la Galette - peinture de Van gogh Des peintres qui vont devenir les maitres de leur art s'installent à Montmartre. Renoir peint le Bal du Moulin de la Galette en 1876 (la peinture est au Musée d'Orsay), puis c'est Van Gogh qui peint le Moulin lui-meme en 1886. Pablo Picasso, qui est au début de sa carrière, a lui aussi peint le Moulin de la Galette en 1900, (cette oeuvre est au Musée Guggenheim à New York aux Etats Unis). Peinture de Renoir Au début du XXème siècle, une baraque de la place Emile Goudeau qui s'appelle leBateau-Lavoir sert de logis à des peintres qui, à ce moment, n'avaient pas un sou : Picasso, Van Dongen, Braque, etc... Le bateau-lavoir a été détruit par un incendie en 1970. Peinture de Picasso La Maison Rose Maurice Utrillo a représenté sur un tableau dénommé la Petite Maison Rose cette maison aux murs roses. Cette oeuvre lui a permis de devenir célèbre. Elle se situe au 2 rue de l'Abreuvoir. Cette rue conduisait jadis à l'abreuvoir où s'approvisionnait en eau la population et où l'on faisait boire les chevaux et autres animaux. La Maison Rose est aujourd'hui un restaurant. Le Lapin Agile C'est une maison villageoise rose, couverte de lierre située au 4 de la rue des Saules. Ce petit restaurant se nommait jadis Le Cabaret des Assassins. Son plat de prédilection était le lapin sauté à la casserole. En 1875, le dessinateur caricaturiste André Gill réalisa une enseigne avec un lapin sautant hors de la casserole. Par consonance le lapin à Gill devint ensuite le lapin agile nom que prit le restaurant. En 1903, Aristide Bruant rachete l'établissement et y installe Frédéric Gérard qui y donne une nouvelle vie et le transforme en Cabaret. Le lapin Agile devient le rendez-vous des peintres, écrivains, chansonniers et artistes de toute catégorie. Il est fréquenté par des personnages aussi variés que Apollinaire, Courteline, Carco, Marcel Proust et les peintres Renoir, Utrillo, Braque et Picasso. 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