marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Tourisme et histoire - Paris - Mystères et rites religieux + balade à Montmartre Mar 16 Sep - 12:38 | |
| Tourisme et histoire - Paris - Mystères et rites religieux -Paris naît de l’installation de la tribu celtique des Parisii venue de Germanie dans une île de la Seine. Avant leur arrivée, ce lieu était nommé Lucoticia qui deviendra Lutèce. Entouré de forêts et de marécages, ce village, Lutèce, tombe en 52 avant J.-C. aux mains des Romains. Il s’étend sur la rive gauche et prend l’aspect d’une ville gallo-romaine.
Le christianisme apparaît vers le milieu du IIIe s.
Lors de l’invasion des Huns d’Attila, la population veut fuir, mais sainte Geneviève l’en empêche. Lutèce s’appelle alors Paris. L’élément religieux joue un rôle essentiel dans le développement topographique de Paris, les monastères donnant naissance à des bourgs ensuite intégrés dans le réseau des voies : bourgs Saint-Germain-des-Prés, Sainte-Geneviève, Saint-Victor et Saint-Marcel, Saint-Germain-l’Auxerrois et du Temple. Le centre religieux reste cependant l’île de la Cité, avec la cathédrale Notre-Dame, reconstruite à partir de 1163. De fait, Paris a incontestablement deux histoires. Celle que l'on apprend dans les manuels ou les guides touristiques et l'autre, aussi vieille que la ville et toute de ténèbres, celle des événements insolites, des sortilèges et des messes noires. Le culte d’Isis Les amateurs de l’Egypte ancienne connaissent bien Isis qui joue un rôle très important dans le culte des morts en surveillant les cérémonies de momification. Plus tard, Isis a été considérée comme la protectrice des navigateurs. Elle est représentée sous l’aspect d’une femme portant sur la tête le hiéroglyphe de son nom qui signifie « siège » et par extension « trône royal ».
Isis et Horus. Image Gerry Vandermaesen Les touristes curieux seront donc étonnés de trouver dans une cour de la rue du Cherche-Midi, un sphinx verdâtre à tête de femme. C’est l’un des vestiges du culte d’Isis pratiqué à Paris. Un des sphinx de la fontaine du Châtelet. Image Happy A En fait, la présence de cultes d’origine égyptienne est attestée par de nombreux monuments de Paris. La mystérieuse Dame noire de l'île de la Cité a fait naître une autre hypothèse sur les origines initiatiques de Paris. Cette déesse ne serait autre qu'Isis, figure pratiquement universelle de la Grande Mère, dont les noms et les attributs diffèrent d'ailleurs selon temps et lieux et dont le culte aurait été apporté jusqu'à l'emplacement de Paris par les navigateurs phéniciens. Image Netieret men-Nefer Le nom de la capitale viendrait de cette grande figure du panthéon égyptien et, par extension, universelle. « Paris » découlerait de Bar-Isis (la barque d'Isis), parce que la première représentation de la Dame noire serait arrivée sur un navire remontant la Seine jusqu'à l'île de la Cité. Cela expliquerait, de plus, pourquoi le blason de la ville porte un bateau dans ses armes. On a pu mettre en doute cette théorie «L'on ne peut raisonnablement douter, écrit pourtant l'Encyclopédie, qu'il n'y eut à Paris ou dans son voisinage un fameux temple dédié à la grande déesse des Égyptiens. Les anciennes chartes de Sainte-Geneviève et de Saint-Germain-des-Prés en font mention elles disent que Clovis et Childebert, leurs fondateurs, leur ont assigné les dépouilles d'Isis et de son temple... »
L'Egyptien de la fontaine de la rue de Sèvres. image Happy A Il est souvent signifié, dans les chroniques les plus anciennes de la capitale, qu'Isis, maîtresse de la doctrine ésotérique et de tous les arts de la magie, a été vénérée à Paris soit d'abord dans l'île de la Cité même, à l'emplacement de Notre-Dame, soit sur les lieux où fut édifiée par la suite l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le moine Abbon, de ce cloître, considère Isis comme la première protectrice des Parisiens dans un poème écrit au lXe siècle sur le siège de la ville par les Normands. D'ailleurs, le maître d'oeuvre de la cathédrale n'omettra point par la suite de la représenter en bonne place, au portail Sainte-Anne, sous les traits d'une femme portant le thyrse. La Vierge, autre Grande Mère mythique, n'aurait donc fait que remplacer la magicienne de la vallée du Nil. Animal mythique apparenté au dragon sur une porte de Parisdans la rue de Rennes. image Claudecf Il se pourrait aussi que les cultes isiaques aient été apportés bien après la fondation de la ville dans le sillage des armées romaines, qui véhiculèrent dans leurs bagages, comme on le sait, nombre de croyances et de rites en provenance de tout le Bassin méditerranéen. Quoi qu'il en soit, cette vénération pour Isis se retrouve périodiquement d'un siècle à l'autre tout au long de l'histoire insolite de la capitale. En 1643, on arrêta deux sorcières en train de pratiquer nuitamment des envoûtements dans le cimetière Saint-Sulpice, à l'aide d'une figurine représentant la déesse pourvue de tous ses attributs occultes. En 1720, il existait une chapelle mortuaire au cimetière des Innocents, dans laquelle se réunissaient les sectateurs d'un culte isiaque pratiquant la nécromancie. Après 1850, sans doute à cause du décryptage des hiéroglyphes par Champollion et des nombreuses campagnes de fouilles organisées dans la vallée du Nil, une véritable mode d'égyptologie sacrée s'empara de l'occultisme parisien. Paris : un lieu sacré ? Plusieurs historiens ont écrit que l'île de la Cité avait été spécifiquement choisie par les druides gaulois comme emplacement privilégié de célébration de leurs cultes. L'exhumation, entre autres, de plusieurs représentations du dieu Cernunnos vient à l'appui de cette thèse. On sait que les prêtres du celtisme déterminaient les lieux sacrés en fonction d'une géographie secrète qui tenait grand compte de certaines lois telluriques, aujourd'hui perdues. Il est tentant de penser que l'emplacement du futur Paris a ainsi fait l'objet d'une sorte de triangulation magique lui assurant gloire et pérennité. Par la suite, le christianisme réduisit les croyances druidiques à la clandestinité. Elles survécurent cependant sous forme de sorcellerie et de rites dont certains ont traversé les siècles jusqu'à nous. Il y a aujourd'hui dans la capitale près d'une dizaine d'associations religieuses celtisantes qui ne sont pas toutes fantaisistes. Deux ou trois d'entre elles célèbrent à Vincennes ou dans le bois de Meudon les grandes fêtes annuelles du calendrier druidique, dans la plus stricte tradition de la Gaule antique. Le diable à Paris A Paris, le Satan traditionnel, avec ses cornes et ses pieds fourchus, n’apparaît pas avant le XIe siècle. Afin de combattre l’influence des anciens rites et de la faire disparaître, le christianisme a tenté d’en assimiler les éléments principaux chaque fois qu’ils pouvaient s’accorder avec ses propres conceptions.
Il a bâti ses églises sur les vieux temples. Il a également transformé Esus, Pan ou Cerrunnos en une seule image, celle du Diable.
image Prescott
Le Diable est d’ailleurs partout présent à Paris et notamment sur la Cathédrale de Notre-Dame. La légende raconte que les chanoines commandèrent la ferronnerie à un artisan du nom de Biscornet.
Le travail était colossal et le serrurier se rendit dans une officine d’un suppôt de Satan. Il signa un pacte avec le sang de son index et le Diable l’assura de son assistance.
La veille du jour où il devait rendre son œuvre, il tomba en syncope. Pourtant, tous purent admirer les ferronneries grandioses qu’il n’avait pas façonné. Satan avait œuvré pour lui.
Travail de serrurerie des portes de Notre-Dame. image Claudecf
Gargouilles et diables sculptés ornent les murs de la cathédrale. Ces monstres païens deviennent l’incarnation du Diable. Au Moyen-Âge, ces créatures cauchemardesques sont là pour effrayer et non comme ornement.
Gargouille de Notre Dame de Paris. image pierre pouliquin
C’est en Egypte que la métempsycose est née. Selon cette croyance, l’homme et l’animal se confondent. A la mort, l’esprit quitte le corps et redevient libre. Il peut alors entrer dans un nouvel être, quel qu’il soit.
Cette croyance n’avait aucun rapport avec les notions de bien ou de mal. Il a fallu environ deux siècles pour que la mythologie païenne s’émancipe de l’enfer.
Image Bdesveaux
Cependant, une foule de croyances ont subsisté. Ces rites sont, pour beaucoup, à l’origine de l’histoire mystérieuse de Paris. Il y a eu véritablement un règne du Satan parisien. Ce passé n’est d’ailleurs pas révolu puisque Paris compte le plus grand nombre de sorciers, pythonisses ou thaumaturges.
En ce qui concerne la sorcellerie celtique proprement dite, on sera étonné d'apprendre que, pour être fort discrète, et donc très peu connue, elle a traversé les siècles jusqu'à nos jours. Aujourd'hui, il existe toujours un groupement ésotérique de la capitale qui affirme être en possession du savoir druidique depuis les premières décennies de notre ère. A dates fixes, ses membres, par ailleurs gens en place et hauts responsables, se réunissent dans la crypte de Notre-Dame, où l'on a jadis adoré les dieux celtes.
De plus, de nos jours, il y a plusieurs groupements initiatiques à Paris qui se réclament de la magicienne (Isis), qui fut peut-être la déesse tutélaire de la ville. --------------------------------------------------------------------------------------
[size=24]Tourisme et Histoire - Paris - Balade à Montmartre Ruelles et escaliers de Montmartre
[size=18][/size] Théâtre de l'Atelier
Sur la place Charles Dullin, ce sont les pièces des plus grands auteurs qui ont été créées au théâtre de l'Atelier de Jean Anouilh, Marcel Aymé, Françoise Sagan, René de Obaldia à Friedrich Durrenmatt... Aujourd'hui encore le théâtre maintient une grande qualité dans le choix de ses auteurs et de ses comédiens. [size=18][/size] La librairie des Abbesses
Passage obligé de tous les Montmartrois amateurs de livres, la Librairie des Abbesses, toute de rouge revêtue, est née de la volonté et de l'enthousiasme de Marie-Rose Guarniéri. Une librairie indépendante qui fait bouger la création littéraire.[size=18]
Le Bateau Lavoir
Résidence d'artistes depuis le début du XXe siècle, peintres et écrivains s'y retrouvaient, Le bateau Lavoir vit naître le cubisme et d'illustres peintres y travaillèrent comme Henri Matisse, Georges Braque, Fernand Léger ou Constantin Brancusi. Après la seconde guerre mondiale, les artistes lui préférèrent la Ruche à Montparnasse. Une partie de l'édifice est aujourd'hui inscrite aux monuments historiques.
[/size] Les Deux Moulins
Les Deux Moulins c'est un petit café de quartier devenu mondialement célèbre pour avoir servi de décors en 2001 au film "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain". Depuis le café a retrouvé ses habitudes et sa quiétude, Montmartrois et touristes s'y côtoient dans une ambiance bon enfant.
La boutique des Anges
Les anges ont leur adresse à Paris, la boutique leur est entièrement consacrée... bijoux, accessoires de maison, lampes, bibelots, carterie, librairie, bougies et même créations artisanales.
L'Elysée Montmartre
Depuis deux siècles, l'Elysée Montmartre propose aux noctambules les plus belles fêtes parisiennes dans sa salle de bal à l'atmosphère magique. De bals masqués en combats de boxe, aujourd'hui l'établissement accueille des concerts de rock et son bal du samedi soir, programmé tous les 15 jours, est devenu un rendez-vous immanquable.
La Halle Saint Pierre
Dédiée à l'art brut, populaire et contemporain, la Halle Saint-Pierre, un édifice au style Baltard, abrite un musée, une galerie, une librairie, un auditorium et un café. Ses expositions temporaires et manifestations culturelles mettent en lumière les formes les plus inattendues de la création.
La Case de l'Oncle Paul
La Case de l'Oncle Paul propose toute une multitude de guirlandes à composer soi-même. Mais pas n'importe quelles guirlandes, des guirlandes faites de boules de toutes les couleurs, spécialement fabriquées en Asie. Le tout donne un concept store de quartier original, plein de peps et de bonne humeur.
Le Moulin de la Galette
Dernier vestige de cette époque lointaine où la Butte comptait 14 moulins à moudre le blé, et où les meuniers vendaient la galette, petit pain de seigle accompagné d'un verre de lait, le Moulin de la Galette rappelle également Renoir qui y a peint le célèbre tableau "Bal du Moulin de la Galette". Aujourd'hui devenu restaurant, le Moulin propose de dîner dans un cadre chaleureux et contemporain.
La rue Lepic
Il flotte une atmosphère de village dans la rue Lepic. Particulièrement commerçante, c'est sans doute la rue la plus parisienne et la plus typique des rues de Montmartre.
Le Moulin Rouge
Cabaret mythique du boulevard de Clichy, le Moulin rouge agite les nuits parisiennes depuis 1889. Si le cancan de La Goulue, Jane Avril ou Nini patte en l'air encanailla les lieux et fut immortalisé par le peintre Toulouse-Lautrec, le Moulin rouge d'aujourd'hui renoue avec la grande tradition de la revue de Music-Hall, au programme : plumes, strass et paillettes.
Boutique Vintage
Design, verre, céramique, luminaire, objets insolites, c'est tout l'univers des années 1950 et 1970 que l'on retrouve dans cette boutique de la rue Yvonne le Tac.
Musée de l'Erotisme
Nombreux sont les artistes à avoir été inspirés par l'érotisme, et c'est au pied de Montmartre, à Pigalle, quartier à la réputation sulfureuse, que le musée de l'érotisme leur rend hommage. Ouvert en 1998, le musée regroupe des expositions permanentes sur l'art sacré, populaire et contemporain ainsi que sur l'histoire des maisons closes.
Le Vrai Paris
Au cœur des Abbesses, la brasserie-rôtisserie Le Vrai Paris est une adresse bien connue des habitués du quartier à toute heure de la journée, pour un brunch, un déjeuner sur le pouce, un apéro entre amis ou un copieux dîner.
Sofkipeut
Chez Sofkipeut, on voudrait tout acheter, de grandes besaces pour hommes, des pochettes ultra féminines, des accessoires colorés et des tissus jolis, gais et élégants. Les modèles de la créatrice Sophie de Saulieu sont nés de sa volonté de créer des sacs originaux, uniques, personnalisés, aussi pratiques que gais.Tout est terminé sur Paris!! Ninnenne
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