marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Fées... Elfes... Gnomes et autres Farfadets !!!! Dim 7 Déc - 12:10 | |
| Les Fées - Fées des eaux -Les sirènes font partie des fées aquatiques selon Pierre Dubois. Ici, The Land Baby de John Collier, 1899. Les fées des eaux sont universellement connues, et incluent : les sirènes, [size=16][/size] Œuvre de John William Waterhouse les nixes, [size=16][/size] Les filles du Rhin peuvent être assimilées à des nixes les ondines, [size=16][/size] Ondine, de John William Waterhouse (1872) les Marie Morganes , la Rusalka, Vila, et même Mélusine, Morgane oula Dame du lac à l'origine. [size=16][/size] La Dame du Lac enlevant Lancelot à sa mère Claude Lecouteux cite un grand nombre d'êtres anthropomorphes cachées sous les eaux à guetter le passage d'imprudents pour les dévorer, dans le folklore germanique . Il semblerait que les naïades, les néréides et les sirènes de la mythologie grecque soient aussi à l'origine de la « fée des eaux ». [size=16][/size] Une naïade ou Hylas avec une nymphe, par John William Waterhouse (1893) La folkloriste Françoise Morvan a étudié ces créatures féminines qui, depuis des siècles, hantent les traditions populaires et donnent naissance à des récits étranges, qui ont eux-mêmes servis de source au romantisme européen. [size=16][/size] Néréide sur un taureau marin portant un présent pour les noces de Poséidon et Amphitrite, base d'un groupe sculpté, fin IIe siècle [size=16]av. J.-C., Glyptothèque de Munich.[/size] La mer primordiale étant un élément féminisé, la perception symbolique des rivières, sources et lacs est alors la même, celle d'un élément féminin qui influence la représentation des fées aquatiques comme superbes femmes à la longue chevelure flottante. Les fées des eaux ont toutes été diabolisées par le christianisme médiéval. Les Fées - Fée fata ou fée marraine -Fées marraines autour du berceau de La Belle au bois dormant, scène du Château d’Ussé en Indre-et-Loire. Photo Tango 7174 La fée marraine, parfois appelée marraine la fée ou marraine la bonne fée, est un personnage récurrent des contes : il s'agit d'une fée, parfois munie d'une baguette, qui met sa bienveillance et ses pouvoirs surnaturels au profit exclusif de son ou sa filleule, auprès de qui elle joue un rôle de protecteur ou mentor, comme on peut l'attendre d'unemarraine dans de nombreuses sociétés. Elle se penche sur le berceau du héros nouveau-né pour lui prodiguer des dons : de l'esprit (Riquet à la houppe), grâce, beauté (La Belle au bois dormant), où elle l'assiste et le protège à l'adolescence d'un père abusif (Peau d'âne), d'une marâtre tyrannique et de demi-sœurs cruelles (Cendrillon, Les Fées) ou d'un sort lancé par une méchante fée (la Belle au bois dormant). « La marraine de Cendrillon creusa la citrouille et, n'ayant laissé que l'écorce, la frappa de sa baguette, et la citrouille fut aussitôt changée en un beau carrosse tout doré ».Illustration de Gustave Doré de 1867. Des fées donatrices, une piqûre plongeant l’héroïne dans un sommeil léthargique dont elle ne sort que grâce à la venue d’un prince amoureux ou aux enfants qu’elle en a, ces thèmes familiers de la tradition des contes sont popularisés par Charles Perrault mais se trouvent déjà dans des récits antérieurs. Héritières des Parques, divinités de la mort et du destin dans la mythologie gréco-latine (le mot fée vient du latin fata, signifiant « déesse de la destinée », féminin de fatum, « le destin »), les marraines fées font leur apparition dans les romans du Moyen Âge : - Ogier le Danois reçoit la nuit de sa naissance les dons de trois fées, tout comme Brun de la Montagne - Auberon, dans Huon de Bordeaux, gratifié par deux fées, est condamné par la troisième à rester nain - dans le Jeu de la Feuillée, d’Adam de la Halle, la fée Maglore s’irrite de ne pas trouver comme ses consœurs, Morgue et Arsile, un beau couteau auprès de son assiette et se venge sur ceux qui ont mis la table. Image d'Épinal de la fée marraine de Cendrillon changeant une citrouille en carrosse grâce à sa baguette. Si leur apparition demeure relativement rare dans les contes, leur figure s'est toutefois popularisée grâce au succès des récits de Madame d'Aulnoy, d'autres précieuses, mais surtout de Charles Perrault et ses Contes de ma mère l’Oye, où les fées marraines interviennent dans cinq contes sur onze. Dans trois de ces contes, elles possèdent des pouvoirs surnaturels symbolisés par une baguette « magique » qu’elles utilisent au bénéficie exclusif de leur filleule et protégée. La première des fées marraines de Perrault apparaît dans le conte de Peau d’Âne.
[size=24]Les Fées - Généralités -[/size] Peinture préraphaélite (mouvement artistique né au Royaume-Uni en 1848) représentant une fée. Take the Fair Face of Woman, and Gently Suspending, With Butterflies, Flowers, and Jewels Attending, huile sur toile, Sophie Anderson (1823 - 1903), collection privée, Londres. Une fée est un être imaginaire, généralement décrit comme anthropomorphe et du genre féminin (très rarement masculin), d'une grande beauté, capable de conférer des dons aux nouveau-nés, de voler dans les airs, de lancer des sorts et d'influencer le futur. L'idée que l'Homme se fait des fées varie en fonction des cultures et des pays : revenants, anges déchus, élémentaires ou même humains, minuscules ou de taille humaine, toutes sont étroitement liées aux forces de la nature et au concept de monde parallèle. Ainsi, la Befana, la dame blanche, la sirène, les dryades, la fée Morgane et une grande variété d'êtres et de créatures généralement féminines sont considérés comme des « fées ». Les Anglo-Saxons utilisent le terme de « fairies » pour désigner les fées, mais également toutes les petites créatures anthropomorphes telles que les lutins, les nains et les elfes. La Fée Morgane par Anthony Frederick Sandys (1829 - 1904), 1864 (Birmingham Art Gallery). Issues des croyances populaires et de mythologies anciennes, de la littérature inspirée du folklore et des contes celtiques ainsi que d'anciennes divinités païennes, les fées sont une création de l'Occident médiéval. Elles jouent des rôles très variés, si elles aident, soignent, guident des personnes ou leur fournissent des armes enchantées, d'autres fées sont plus connues pour leurs « tours », leur habitude de danser en cercle et d'enlever des personnes, en particulier les nouveau-nés humains qu'elles remplacent par un changeling (leurre), ou encore celle de déguiser leur apparence et ce qui les entoure. Les fées font partie intégrante des croyances populaires dans des régions comme l'Écosse, l'Irlande, la Bretagne (anciennement l'Armorique), l'Islande et la Scandinavie, où des précautions à tenir envers elles ont été popularisées par le folklore, et sont également connues des folklores allemand, français et wallon. Au XXIe siècle, elles font toujours l'objet de croyances et de tous temps, des personnes ont affirmé les voir, communiquer avec elles ou invoquer leur aide. Deux trolls avec leur changeling Dès le XIIe siècle, deux grandes figures féeriques se distinguent dans la littérature d'Europe de l'Ouest : la fée marraine et la fée amante. Bien connues de la littérature médiévale, les fées disparaissent des récits à l'arrivée de la Renaissance, pour réapparaître sous de nouvelles formes dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, et les contes de fées qui modifient leur taille, leur apparence et leur symbolique. Les petites fées anglo-saxonnes sont popularisées durant l'époque victorienne, notamment par la peinture féerique. Elles sont désormais des personnages incontournables de la littérature fantastique et fantasy et du cinéma, entre autres grâce à Walt Disney qui les a largement popularisées aux États-Unis, à l'intérêt né des romans de Tolkien, et à des films comme Dark Crystal. Elles ont été abondamment étudiées et mises en avant par des spécialistes comme Katharine Mary Briggs, les illustrateurs Cicely Mary Barker, Brian Froud et Alan Lee, et l'elficologue Pierre Dubois à qui l'on doit, en France, la redécouverte du folklore qui leur est lié. La querelle d'Oberon et de Titania. Étude de Joseph Noel Paton (v. 1849) (D'après "Le songe d'une nuit d'été") La notion de « fées » a donné naissance à des mythes, des histoires et des études sur une très longue période . Elles sont majoritairement vues comme des êtres anthropomorphes dotés de pouvoirs magiques, qui interviennent dans la vie des humains . Cependant, l'oubli ou l'assimilation des divers folklores ont créé une confusion entre des créatures aux noms et aux caractéristiques opposées, issues de langues et de traditions distinctes. Les fées sont donc multiformes et de nombreuses classifications ont été établies à leur sujet. Le kelpie, fée Unseelie et métamorphe issue du folklore écossais, personnifiant les dangers de l'eau. The kelpie de Herbert James Draper, 1913. Le nom « fée » désigne des créatures différentes en fonction des pays et des racines linguistiques.
[size=24]Fées, Elfes, Gnomes - Qu'est ce qu'une Fée ?[/size] [size=16]La Fée est un être spirituel résidant dans le Monde Astral, appelé aussi le monde des désirs et des émotions, celui dans lequel agissent les Anges gardiens. C'est dans cet espace supérieur où règnent la Paix, l'Harmonie, la Lumière et l'Amour que vivent les Fées et leurs amis les Anges. C'est de cet endroit que les Fées observent et gèrent la Nature.[/size] [size=16]Il existe dans l'univers différents "Plans cosmiques", appelés aussi "Champs du monde". Il s'agit d'espaces que nous percevons comme des étages superposés, allant du degré vibratoire le plus dense (la matière) vers le plus élevé (Dieu). A l'image d'un building, les univers s'empilent les uns au dessus des autres, ou plutôt s'imbriquent étroitement les uns aux autres.[/size] [size=16]Les 7 plans, par ordre croissant de subtilité vibratoire sont:[/size]
- Le Plan Physique (la terre, notre corps, tous les éléments matériels tridimensionnels);
- Le Plan Ethérique
- Le Plan Astral
- Le Plan Mental
- Le Plan Causal
- Le Plan Boudhique
- Le Plan Atmique ou Divin
A l'occasion, les Fées quittent leur monde de lumière pour descendre dans le plan Etherique, plan moins subtil et donc plus facilement perceptible par les hommes. C'est à ce moment seulement qu'il nous est possible de les apercevoir. Les Elfes quant à eux résident uniquement dans l'Ethérique et se chargent du travail pratique sur le terrain. Ninnenne | |
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