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| La Terre et son histoire - | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: La Terre et son histoire - Lun 8 Déc - 14:11 | |
| La Terre et son histoire - Joyaux géologiques - L[size=16]a Calcite[/size] [size=16]La calcite, un carbonate de calcium (CaCO3), est un des minéraux les plus répandus sur Terre. Il se présente souvent en cristaux prismatiques transparents. Ce cristal incolore provient de l'Eifel (Allemagne).[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Perles de Roche[/size] [size=16]La calcite peut prendre la forme de cristaux mais aussi de "bulles", comme ici, un agrégat sphéroïdal de couleur jaune trouvé à Montalto di Castro (Italie). C'est également en calcite que sont sculptées stalactites et stalagmites.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Faux rubis[/size] [size=16]La crocoïte est composée de chromate de plomb (PbCrO4). On lui doit son nom en allusion à la couleur du safran (en grec Krokos). La crocoïte se présente sous la forme de longs cristaux rouges, brillants, translucides qui ternissent après une exposition prolongée. Cet agrégat a été découvert à Dundas (Tasmanie).[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Vrai diamant[/size] [size=16]Un diamant alluvionnaire parfaitement cristallisé est posé sur sa gangue habituelle : la kimberlite, une roche, que l'on trouve principalement à Kimberley en Afrique du Sud. Ces roches proviennent de profonds réservoirs de magma.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Améthyste fluorée[/size] [size=16]La fluorine ou fluorite est un fluorure de calcium (CaF2) qui cristallise très souvent sous la forme de cubes ou d'octaèdres. La couleur de ce minéral est extrêmement variable : pur, il est incolore et transparent, mais il peut également être blanc, jaune, rouge, vert, bleu, violet.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Diadème de zinc[/size] [size=16]L'hémimorphite est un silicate de zinc (Zn4Si2O7(OH)2(H2O)) qui cristallise dans le système orthorhombique. c'est-à-dire que la structure est bâtie avec des groupements Si2O7 isolés reliés par les tétraèdres de zinc, Zn(O3OH). On l'appelle aussi calamine.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Bijou plombé[/size] [size=16]La pyromorphite, un phosphate métallique, doit sa forte densité, de 7,04, à la présence de plomb. C'est d'ailleurs un minéral que l'on trouve fréquemment dans les gisements plombifères. Le plus souvent cristallisée en prismes hexagonaux translucides et de couleur variable, la pyromorphite est très recherchée des collectionneurs.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Or radioactif[/size] [size=16]L'uranophane est un minéral plutôt rare qui contient de l'uranium. Il cristallise dans le système monoclinique, un système cristallin dont la maille élémentaire est un prisme incliné à base losange. Ses belles fibres de couleur jaune citron sont réservées à un usage scientifique : le minéral est fluorescent et radioactif.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Joaillerie lourde[/size] [size=16]La vanadinite, ou vanadate de plomb, se présente sous la forme de prismes hexagonaux courts d'une belle couleur rouge. Comme la pyromorphite, la vanadinite doit sa densité élevée, de 6,88, au plomb qui la constitue. On l'exploite notamment pour durcir l'acier.[/size] [size=13][size=16][/size][/size] [size=16]Pépites de cuivre[/size] [size=16]Le cuivre natif est certes un métal, mais c'est aussi un élément chimique et un minéral à l'éclat métallique. Si des "pépites" de cuivre affleurent aujourd'hui, c'est que des fluides riches en cuivre ont précipité, en profondeur, il y a des centaines de millions d'années. Puis ils sont remontés grâce à l'érosion des roches au-dessus.[/size] La Terre et son histoire - Rift Valley - 2 - [size=13][size=16]Rift Valley[/size][/size] [size=13][size=16]Kenya[/size][/size] Le berceau de l’humanité La fracture d'un continent a des conséquences spectaculaires pour les régions concernées: à l'échelle géologique, de nouvelles montagnes et de nouvelles failles se forment, les fleuves modifient leur cours, les lacs se ferment et le tout s'accompagne d'effets climatiques importants. Toute forme de vie doit également s'adapter au changement environnemental. Ce n'est donc peut-être pas un hasard si l'évolution a pris un chemin particulièrement riche de conséquences dans cette vallée à la géologie et au climat si inhabituels. [size=16][/size] Zoom sur les roches de la Rift Valley. (image Very Good with computers) [size=16]Louis Leakey (1903-1972) et sa femme Mary- (1913-1996) découvrirent le premier crâne d'Australopithecus dans la gorge d'Olduvai (Tanzanie), en 1959. Ils trouvèrent aussi les restes des tout premiers hommes, Homo habilis et Homo erectus. En 1978, Marv Leakey découvrit dans la plaine entourant Laetoli en Tanzanie des empreintes de pieds vieilles de 3,5 millions d'années prouvant que ces ancêtres humains se tenaient debout. Le fils du couple Leakey Richard, fit également des découvertes importantes dans le même domaine.[/size] [size=10][size=16][/size][/size] [size=16]Crâne d'Homo habilis. (image Luciana.Luciana)[/size] [size=16]En 1974. les paléontologues Yves Coppens, Don Johanson et Maurice Taïeb trouvèrent certains des plus importants restes d'hominidé jamais découverts : le squelette presque complet d'un Australopithecus afarensis, de 3 millions d'années. Baptisé Lucy, il est celui d'une femme morte novée. La boue volcanique l'avait conservé, ses minéraux remplaçant lentement le calcium des os. La région devint un désert, puis le sol fut emporté par les pluies, qui mirent au jour le squelette des millions d'années plus tard.[/size] [size=10][size=16][/size][/size] [size=16]Reconstitution de Lucy (Musée d'Histoire Naturelle de Las Vegas). (Stephanie Asher)[/size] [size=16]L’Afrique est-elle le berceau de l’humanité ? La controverse fait rage entre les paléontologues.[/size] Bien entendu, les événements naturels qui ont suivi la formation du fossé d'effondrement pourraient être responsables de cette accumulation de découvertes. Les restes de nos ancêtres ont été entièrement et rapidement ensevelis, ce qui, ajouté à la sécheresse du climat, a permis de les préserver parfaitement. [size=16][/size] Crâne d'Homo erectus . (image Ideonexus) Par ailleurs, la Rift Valley était sans doute soumise aux conditions environnementales permettant au singe de se transformer en homme. Les primates existent depuis environ 60 millions d'années, les singes depuis 35 millions d'années. Le climat était alors tellement humide que les forêts tropicales s'étendaient jusqu'en Europe. À l'époque de Lucy, le monde avait totalement changé. Il était devenu globalement plus froid et plus sec. Sur les hauts plateaux et dans les montagnes d'Afrique de l'Est, les forêts étaient encore denses, mais, dans le fond du fossé d'effondrement et dans les régions plus éloignées de l'équateur, les savanes commençaient à s'étendre. [size=16][/size] Vue sur la Rift Valley. (image Trek guy) La marche debout de Lucy et de ses congénères était bien adaptée à ces nouvelles conditions En raison du climat plus sec, la plupart des hominidés se rapprochèrent des lacs. C'est près du lac Turkana que fut découvert le plus vieil Homo rudolfensis, qui tentait là de survivre à une période d'extrême sécheresse, il y a 2,5 millions d'années. Poussé par le manque de nourriture, il fut le premier représentant de l'espèce Homo à fabriquer des outils en pierre à l'aide desquels il fracassait les os et les crânes des cadavres pour atteindre la moelle et le cerveau. Dès lors, les meilleures chances de survie n'appartenaient plus seulement aux plus forts, mais aussi aux plus ingénieux. La Terre et son histoire - Rift Valley - 1 - Rift Valley Kenya Une grande faille semblable à une longue cicatrice s’étire à travers le haut plateau du Kenya : la Rift Valley. La Rift Valley est l'un des plus longs systèmes de failles du monde. Elle fait partie d'un immense complexe de fractures de la croûte terrestre, le grand rift est-africain, qui menace de couper l'Afrique en deux. De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture dont la plus connue est Lucy, l’australopithèque. Caractéristiques de la Rift Valley La Rift Valley constitue la principale branche de ce système de fractures qui s'étend de la Jordanie à l'embouchure du Zambèze, en passant par la mer Morte et la mer Rouge et le long de l'Afrique de l'Est. La largeur moyenne de la vallée est de 50 km, mais, dans le désert Danakil, elle atteint près de 480 km. La Rift Valley, le plus grand fossé d'effondrement du monde, qui s'étire sur plus de 6400 km, naît dans la vallée du Jourdain et traverse la mer Rouge avant de se diviser en rift oriental et rift occidental. [size=16][/size] Image Sam Judson Vue de l'espace, cette suite de fossés d'effondrement évoque une plaie mal cicatrisée marquant profondément l'Est africain. C'est le contraire qui est vrai en fait. La plaie est en train de s'ouvrir. Ses parois escarpées s'élèvent à 900 m au-dessus du fond de la vallée; à certains points, comme l'escarpement de Mau, au Kenya, les bordures culminent à 2 700 m. [size=16][/size] La Rift Valley et la mer Rouge. (Nasa) La plupart des lacs de la Rift Valley sont incroyablement profonds, le Tanganyika atteignant 1 471 m. Formation et évolution de la Rift Valley Le grand rift est-africain se situe à la limite de trois plaques l'arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta voici 100 millions d'années, lorsque les plaques se mirent à diverger. L'écorce terrestre s'étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface. Ils ponctuent aujourd'hui tout le long du rift, et comprennent l'Erte Ale en Éthiopie et l'Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie. [size=16][/size] Ol Doinyo Lengaï. By Cw Anderson Il y a 20 millions d'années environ, une série d'énormes failles s'ouvrirent et la terre s'affaissa entre les trois plaques, donnant naissance à la Rift Valley. Les trois plaques se rencontrent sous le «triangle Afar» en Éthiopie, où la mer Rouge rejoint le golfe d'Aden. [size=16][/size] Golfe d'Aden . (image Dmguz) La Rift Valley sous sa forme actuelle n'est qu'une étape intermédiaire d'un long processus de déchirement continental. Les gouffres profonds de cette « vallée africaine » se forment parce que la croûte terrestre se bombe sous l'effet de forces titanesques. Les géophysiciens ont mis en évidence un bombement de la croûte terrestre de près de 10 km sur les quelque 1000 km séparant les hauts plateaux éthiopiens de la côte somalienne. [size=16][/size] Vue des lacs de la Rift Valley. (Nasa) Le géophysicien allemand Alfred Wegener (1880-1930) fut le premier, en 1912, à soupçonner que les continents se rapprochent et s'éloignent, au fil du temps, faisant disparaître d'anciens océans et en créant de nouveaux. Sa théorie de la dérive des continents est aujourd'hui universellement reconnue sous une forme modifiée. [size=16][/size] Zoom sur une partie de la faille. (image Oxz) Les grands fossés d'effondrement africains semblent être le début d'un processus de séparation dans lequel l'est de l'Afrique se sépare de la péninsule Arabique et du reste du continent. [size=16][/size] Végétation dans la vallée au Kenya. By Trekguy On ignore toutefois si les plaques concernées s'écartent activement ou si elles sont repoussées par du magma remontant de la partie supérieure du manteau. Les mesures confirment en tout cas que la croûte terrestre sous la Rift Valley est particulièrement fine et tendue. Elle est même crevassée en certains endroits de la zone centrale: dans la mer Rouge, le golfe d'Aden et la dépression d'Afar, en bordure sud de la mer Rouge. En ces endroits, le magma remonte directement à la surface de la Terre, élargissant le fossé. De nos jours, les bords de la mer Rouge s'écartent de 16 mm par an, ceux du golfe d'Aden, de 20 mm. La mer Rouge pourrait être le modeste ancêtre d'un futur océan. [size=16][/size] Beautés de la mer Rouge. (image Utnapistim) On pense que les trois plaques finiront par se séparer et que la Corne de l’Afrique se détachera du reste du continent pour former une île. Lacs salés et montagne sacrée des Massaïs Le mont Kenya (5 199 m) et le Kilimandjaro (5 895 m), les plus hautes montagnes volcaniques d'Afrique, se sont formés après le fossé d'effondrement. [size=16][/size] Des Massaïs en train d'allumer un feu. (image Mel & John Kots) Tandis que le Kilimandjaro est couronné de neiges éternelles, le sommet de l'Ol Doinyo Lengai (2 878 m), la montagne sacrée des Massais en Tanzanie, est recouvert d'une couche blanche de carbonate de sodium. [size=16][/size] [size=16]Vue sur le Kilimandjaro. (image Elv)[/size] Le volcan émet en effet une lave extrêmement riche en carbonate de sodium, un sel qui devient tout blanc au bout de quelques jours à l'air libre. [size=16][/size] [size=16]Ol Doinyo Lengaï. (image Anderson)[/size] À 15 km au nord, le sel de sodium s'accumule également sur les rives du lac Natron, le plus spectaculaire d'une série de lacs salés de la Rift Valley. Son eau est chaude, salée et alcaline comme de l'eau de lessive. À certains endroits, des bactéries pourpres le teintent de rouge. [size=16][/size] Vue spatiale du lac Natron. (Nasa) Cet environnement d'apparence hostile abrite pourtant quelques espèces de cichlidés et accueille des centaines de milliers de flamants roses, environ la moitié de la population mondiale. [size=16][/size] [size=16]Flamants roses. (image Dogs New Clothes)[/size] Le rift abrite également des étendues d'eau douce dont la grande profondeur empêche la salinisation en dépit d'une évaporation importante, comme le lac Tanganyika, le plus profond d'Afrique, avec 1 435 m. [size=16][/size] [size=16]Lac Tanganyika. (image World Traveller)[/size] Tout comme son voisin, le lac Malawi, il abrite de nombreuses espèces de poissons qui n'existent nulle part ailleurs sur la planète. La terre et son histoire - Faille de San Andreas - Traversant la région côtière californienne, la faille de San Andreas est l’une des plus célèbres fractures de l’écorce terrestre. Cette grande faille transformante de l’Ouest des Etats-Unis est une zone de dislocation majeure. D'après les sismologues, la faille de San Andreas provoquera dans les prochaines décennies le séisme du siècle: le Big One. Dernièrement, l’Institut de géophysique américain (USGS) a réalisé une étude sur les risques de séismes dans les prochaines années. D’après leurs prévisions, le Big One pourrait avoir lieu d’ici moins de 30 ans. Caractéristiques de la faille de San Andreas Sa structure se présente sous la forme de failles juxtaposées, presque parallèles : faille impériale, faille de San Jacinto, faille de Garlock. Ce réseau complexe se déploie sur une distance de plus de 1 000 km. [size=16][/size] Faille de San Andrea. Faille décrochante, les deux compartiments se déplacent horizontalement dans des sens opposés, San Andreas constitue également une limite de plaques. En fait, cette faille n’est pas une longue fracture de l’écorce terrestre mais se compose de plusieurs segments. Limite des plaques La faille de San Andreas marque la frontière le long de laquelle les plaques nord-américaine et pacifique coulissent horizontalement. La plaque Pacifique tournant, les côtes de Californie glissent lentement vers le nord, devant le reste de l’Amérique du Nord. En l’espace de 20 millions d’années, la plaque Pacifique a bougé de 560 km par rapport à l’Amérique du Nord, soit environ 1 cm par an. [size=16][/size] Photo spatiale montrant la fracture créee par la faille. Le mouvement des plaques semble s’accélérer. En effet, au cours du XXe siècle, la faille s’est déplacée de près de 5 cm par an. Les séismes liés à la faille de San Andreas En attendant le « Big One » apocalyptique, les sismologues estiment qu’annuellement 1% de l’énergie sismique mondiale est libérée dans cette zone des Etats-Unis. [size=16][/size] La Vallée de la Mort en Californie. Basin and Range possède plusieurs failles très actives. image Garu En 1857, un mouvement soudain le long du segment de la faille situé dans la chaîne des Transverse Range qui sépare la Californie centrale à celle du Sud, a entraîné un violent tremblement de terre qui ouvrit une fracture longue de 350 km.
En 1906, la faille provoqua un séisme de 8,3 sur l’échelle de Richter qui dévasta San Francisco. [size=16][/size] Seisme de 1906 à San Francisco. (Library of Congress) Le 18 avril 1906, à 5h12, la plaque Pacifique se déplaça brusquement d’environ 6 m vers le nord. En quelques secondes seulement, cette brusque libération d’énergie, contenue depuis des siècles, provoqua un énorme séisme. [size=16][/size] Image d'archive du séisme de San Francisco en 1906. (Library of Congress) Un autre séisme ébranla San Francisco en 1989 avec pour épicentre Loma Prieta. En 1994, la Californie a connu un nouveau grand tremblement de terre de magnitude 6,7. Il avait touché la ville de Northridge qui est proche de Los Angeles. Ce séisme avait fait 72 morts et 9.000 blessés. Le séisme qui secoua Los Angeles le 17 janvier 1997 est imputable à l’activité majeure de la faille de San Andreas. En décembre 2003, un tremblement de terre d'une magnitude de 6,5 degrés a frappé la côte du centre du "Golden State" . Il a été ressenti de San Francisco à Los Angeles. A Paso Robles, située à 20km à l'est de l'épicentre, le séisme a fait trois victimes. [size=16][/size] Paso Robles après le séisme en 2003. image Hey Paul Les secousses ont aussi été ressenties à San Franciso, à 265km au nord-ouest de l'épicentre, et dans le centre de Los Angeles, à 300km au sud-est. Le phénomène a touché, dans une zone de faille connue, une série de failles parallèles à la grande faille de San Andreas. Le Big One Les sismologues craignent que des tensions ne s’accumulent dans la section sud de la faille. Ces tensions provoqueraient le séisme du siècle, baptisé « Big One ». Ils estiment que ce tremblement de terre gigantesque se produira avant 2032.
C’est le 28 septembre 2004 à Parkfield qu’une secousse de magnitude 6 s’est produite. Parkfield est un village de 37 habitants, coupé en deux par la faille de San Andreas. [size=16][/size] Séisme de Los Angeles en 1994. image Isiphoto Le lundi 17 janvier 1994 à 4h31, une violente secousse sismique a ébranlé Los Angeles. Cette ville a été rappelée à la fatale destinée que les experts lui promettent : disparaître dans les prochaines décennies des effets du Big One. Le séisme était d’une magnitude de 6,6. Il a été ressenti jusqu’à San Diego à 200 km au sud et jusqu’à Las Vegas à 400 km au Nord-Est. Ce séisme a été suivi de plus de 200 répliques. Pourtant, ce n’est pas la faille de San Andreas qui en est la cause mais une plus petite, toute proche, qui en 1971, avait provoqué une secousse de magnitude 7 et tué 65 personnes. De 1857 à 1966, un tremblement de terre de magnitude 6 s’y est produit tous les 22 ans. Dernières prévisions sur les risques d'un tremblement de terre Surveillée de très près, la faille de San Andreas a fait l’objet d’une étude en 2008 par l’Institut de géophysique américain (USGS). Les scientifiques ont regroupé toutes les données assemblées par les différents spécialistes (géologues, sismologues et experts de la géodésie). [size=16][/size] Palm Springs qui se situe sur la faille de San Andreas. Bobasonic Leur rapport indique que la Californie a 99,7% de risques d’être touchée par un tremblement de terre d’une magnitude d’au moins 6,7 avant 2038. Ces prévisions sont donc très proches de celles qui avaient déjà été effectuées ces dernières années. La zone la plus menacée serait la section sud de la faille de San Andreas, dans le comté de Riverside, à l’est de Los Angeles. Malheureusement, cette partie de l’Etat est la plus peuplée. La terre et son histoire - Données techniques de la TerreLa Planète Terre De notre point de vue, la Terre semble être une planète énorme, avec des océans immenses, de grands continents et une atmosphère profonde. Avec les progrès de l'exploration de l'espace, nous avons réalisé que notre Terre est petite, avec une atmosphère très fine et fragile, et une surface qui pourrait à chaque instant être privée de toute trace de vie par une collision avec un astéroïde. Comme les autres planètes du système solaire, la Terre se serait formée au sein d’une masse gazeuse, avec condensation et décantation progressives, sous les effets combinés des forces de gravité et des divers processus de transformation énergétique. Son âge est évalué, par les méthodes radiochronologiques, à 4,55 milliards d’années. Spécificités de la planète Terre La Terre gravite autour du Soleil à 149,6 millions de kilomètres en moyenne. Avec une excentricité orbitale de 0,0167, la différence entre périhélie et aphélie est seulement de 5 millions de kilomètres. [size=18] [/size] La Terre Ceci explique que les changements de saisons, dus à la variation de chaleur du Soleil, ne soient pas extrêmes ; ce phénomène, combiné avec une atmosphère qui agit comme une couverture chauffante, aide à garder des températures stables. [size=18] [/size] Formation de cumulus Toutes les formes de vie sur la planète tournent à la même vitesse orbitale autour du Soleil, à une moyenne de 29,79 kilomètres-seconde. Nous voyageons tous à 108 000 kilomètres-heure. [size=18] [/size] Ouragan Elena La Terre est la plus grande et la plus massive des planètes telluriques. Sa vitesse de rotation élevée (23,9345 heures), combinée à son noyau de fer liquide, lui permet de générer un fort champ magnétique. [size=18] [/size] Formation de nuages de mousson au-dessus de l'Inde centrale La Terre est une planète stratifiée. Elle possède une structure en couches composée d'un noyau, d'un manteau et d'une croûte, semblable aux planètes inférieures du système solaire. Le champ magnétique de la Terre La Terre possède le champ magnétique le plus fort de toutes les planètes inférieures. Il la protège contre les particules chargées du vent solaire. La magnétosphère est la région entourant une planète où le champ magnétique de cette dernière est supérieur à celui du Soleil. La plupart des particules sont déviées autour de la Terre, mais certaines se font piéger dans la magnétosphère, formant des ceintures de particules ionisées et des aurores lumineuses quand ces particules atteignent l'atmosphère. [size=18] [/size] Aurore boréale . Image Lewis R Les pôles électriques nord et sud dérivent d'un degré sur plusieurs années et le centre du champ magnétique semble être éloigné d'environ 400 kilomètres du centre géométrique de la Terre. En plus de la dérive du champ magnétique, les "archives" rocheuses indiquent que la polarité du champ magnétique s'inverse de temps en temps. On comprend très mal ce mécanisme, mais un historique détaillé de ces inversions de polarité a été établi sur les 7 derniers millions d'années. Il révèle que les inversions importantes se produisent approximativement tous les 500 000 ans. Atmosphère L'atmosphère terrestre est unique dans le système solaire, du fait de la quantité d'oxygène (élément vital) qu'elle possède. [size=18] [/size] Photo numérisée de la couche d'ozone. La présence d'un peu de dioxyde de carbone permet à un effet de serre de réchauffer agréablement la planète (un peu plus, et la Terre pourrait devenir aussi chaude que Vénus ; un peu moins, et les températures seraient constamment glaciales). L'atmosphère terrestre est composée à l'heure actuelle d'environ 78 % d'azote, 20 % d'oxygène, 1 % de vapeur d'eau et 1 % d'argon. On trouve d'autres gaz en plus petite quantité, dont 0,03 % de dioxyde de carbone. [size=18] [/size] Un cumulus élevé se forme au-dessus de l'île de Java dans l'après-midi. On considère que les taux de dioxyde de carbone sont restés assez constants au cours de l'histoire récente de la Terre.Un équilibre est ainsi maintenu, la majorité du dioxyde de carbone étant enfermé dans les océans et les roches lithosphériques. Cet équilibre n'a cependant pas toujours existé, et ne continuera pas nécessairement. [size=18] [/size] Une ligne de nuages orageux le long d'un front de température au-dessus de l'océan Atlantique La production d'énergie solaire au début de la formation de la Terre était de 10 à 20 % inférieure à celle d'aujourd'hui. Malgré cela, la surface terrestre initiale était suffisamment chaude pour abriter l'eau à l'état liquide et permettre le développement de la vie. De forts taux de dioxyde de carbone, issus de gaz libérés par la planète, ont produit un important effet de serre. [size=18] [/size] L'île hawaïenne de Oahu. Formation nuageuse lors du réchauffement du sol au cours de la journée Des facteurs autres que l'effet de serre modifient le climat terrestre, comme l'excentricité orbitale, l'inclinaison (obliquité) de l'axe de rotation et la précession de l'axe. Ces variations, sur des échelles de temps allant de 10 000 à 100 000 années, sont responsables, au cours des quelques dernières centaines de millions d'années, des périodes glaciaires, définies par de basses températures du globe ainsi que par de vastes calottes glaciaires continentales et polaires. Une période glaciaire est accélérée par la forte réflection d'énergie solaire issue de vastes calottes glaciaires. [size=18] [/size] Etendue de calotte glaciaire continentale et de banquise au cours de la dernière période glaciaire. Notez le bas niveau de la mer Une modification climatique peut également résulter des activités de l'être humain. De nombreuses activités industrielles ont endommagé la couche d'ozone de la stratosphère qui protège la vie sur Terre du rayonnement ultraviolet. Les volcans La Terre est une planète volcanique, ainsi, mis à part d'importantes éruptions ponctuelles sur les continents, l'activité volcanique est continue le long des dorsales océaniques, créant de ce fait une croûte océanique. [size=18] [/size] Les îles Galapagos se sont formées à partir de la superposition de coulées de lave issues de plusieurs volcans boucliers Les volcans sont en partie responsables du modelage de la surface terrestre et de l'altération de l'atmosphère primitive. Cratères d'impact Une régénération complète de la surface de la Terre a effacé les traces d'impacts de météorites datant de l'intense bombardement du centre du système solaire, il y a plus de 4 milliards d'années. Une grande partie des 200 sites d'impact connus dans le monde se trouvent dans les roches ou les boucliers continentaux les plus anciens, datant de plus de 500 millions d'années. Cependant, des impacts continuent à se produire, en petit nombre, à ce jour. [size=18] Cratère météoritique, en Arizona, formé il y a seulement 50 000 ans,est, en fait, l'un des plus jeunes cratères terrestres En fait, la surface de la Terre devrait plutôt ressembler à celle de la Lune. Photo d'une météorite. Photo Martin Sanders Si ce n'est pas le cas, c'est grâce à l'atmosphère qui empêche la chute sur sa surface de nombreuses météorites, aux phénomènes d'érosion et aux forces tectoniques qui renouvellent en permanence le paysage. La Terre porte néanmoins plus de 200 traces d'impacts récents et, bien sûr, elle reste aujourd'hui une cible. Manicouagan, vestige d'un cratère d'impact dans l'ancien bouclier canadien. Il y a environ 65 millions d'années, on pense qu'un grand corps est tombé sur la Terre dans la péninsule du Yucatan, en Amérique centrale. Ce corps, probablement un astéroïde ou une comète, a peut-être envoyé assez de débris d'impact dans l'atmosphère pour empêcher la photosynthèse végétale. Meteor Crater, Arizona, (Barringer). La datation de l'impact coïncide avec une extinction massive des deux tiers des espèces animales de la planète, dont les dinosaures, ce qui laisse à penser que les gros impacts peuvent entraîner une catastrophe au niveau planétaire. Cest justement parce qu'un impact de ce genre pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour la vie, qu'un programme de contrôle et de suivi a été établi, afin de détecter tout astéroïde qui pourrait entrer en collision avec la Terre. De nombreux astéroïdes croisent déjà l'orbite terrestre ; on les appelle les astéroïdes proches de la Terre (NEA). Le satellite de la Terre La Lune est l’unique satellite naturel de la Terre.On ne sait pas quand la Lune, notre plus proche voisine, fut découverte, mais elle est sûrement connue de l'humanité depuis des milliers d'années. Comparatif entre la Terre et la Lune. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa . La Lune tourne autour de la Terre à une distance moyenne de 384 000 kilomètres. Avec un rayon de 1 738 kilomètres. La Lune est comparable aux plus gros satellites de Jupiter et de Saturne, et elle est plus grande que la planète Pluton. Ninnenne [/size] | |
| | | marileine moderateur
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| Sujet: Re: La Terre et son histoire - Lun 8 Déc - 14:17 | |
| La Terre et son histoire - Rotation - La rotation de la Terre en perte de vitesse C’est l’astronome Edmond Halley qui s’aperçut le premier, au XVII e siècle, que la Terre tournait de moins en moins vite. La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années. Ce ralentissement aboutira t-il à l’arrêt complet ? Effets de la rotation Notre planète n’est pas rigide. Que ce soit le manteau, en interne, ou les océans en externe, ils sont relativement malléables. La Lune déforme à distance notre globe. Les premiers touchés sont les océans. Lorsque la Lune passe au dessus d’une région, l’eau monte, formant une sorte de bourrelet : c’est la marée haute. Lorsqu’elle s’en éloigne, l’eau redescend. [size=18] [/size] La Terre vue par Appolo 17 Selon les fonds, ces différences de niveau peuvent aller de quelques centimètres à une dizaine de mètres. Le manteau et la croûte sont, eux aussi, soumis à des « marées terrestres ». Ainsi, la France monte et descend chaque jour de 30 à 40 cm. Ralentissement de la rotation La grande responsable de ce ralentissement est la Lune. Elle avance moins vite que la Terre. La Lune effectue une rotation sur son axe en 27,3216 jours, ce qui est la durée de sa période orbitale, c'est pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre. Pendant très longtemps, le frottement dû aux forces de marée, à l'intérieur du système Terre-Lune, a ralenti la rotation de la Lune. La rotation terrestre a également ralenti. Des anneaux de croissance, dans le corail fossilisé, indiquent que la période des marées était différente il y a 360 millions d’années, et donc que la période orbitale de la Lune devait également être différente. Emporté par son élan, le bourrelet des marées à tendance à devancer la Lune au lieu d’être parfaitement aligné sur sa trajectoire. Le satellite tire donc en permanence ces masses d’eau en arrière, freinant la totalité du globe. Pour être précis, la Terre ralentit de deux millisecondes par siècle. Donc, tous les 200 millions d’années environ, il lui faut une heure de plus pour boucler un tour complet. De son côté, la Lune s’éloigne de notre planète au rythme de 3,7 centimètres par an. Nous ne perdrons pas notre Lune. Son orbite va continuer à s'allonger, jusqu'à ce que la longueur d'un jour terrestre soit égale à un mois lunaire. Ceci se produira lorsqu'une journée durera 47 jours, et que le système Terre-Lune aura atteint une synchronisation stable. Un arrêt complet ? A force de perdre de la vitesse, la Terre finira t-elle par s’arrêter ? Au rythme du ralentissement actuel, les marées auront dissipé toute l’énergie de rotation de notre planète dans 4,3 milliards d’années. A ce moment là, la planète bleue présentera, du côté du soleil, une face carbonisée, et côté sombre, une face gelée. La vie n’y sera plus possible. Nous avons encore largement le temps. D’ailleurs, dans 4,3 milliards d’années, le Soleil sera en train de s’éteindre. [size=24]La Terre et son histoire - Influence de ses mouvements - L’Univers est en perpétuel mouvement. Tout bouge : les satellites, les planètes, les étoiles et même les galaxies. La Terre parcourt environ un milliard de kilomètres autour du Soleil. Elle tourne sur elle-même et se balance légèrement sur son axe. Tous ces mouvements de notre planète, révolution et rotation, ont une influence sur notre quotidien et bien sûr sur l’évolution de la vie. Rotation de la Terre Le grand mouvement de révolution de la Terre autour du Soleil s’effectue en 365 jours un quart. C’est Nicolas Copernic, en 1543, qui a révolutionné nos connaissances astronomiques en affirmant que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l’inverse. En une année, la Terre parcourt 936 millions de kilomètres à la vitesse de 30 km/s, soit 108 000 km/h. De plus, la Terre tourne sur elle-même : c’est la rotation. Actuellement, une rotation complète dure presque 24 h. Depuis sa formation, la Terre est restée sur la même orbite. Par contre, la rotation a varié. Au début de sa vie, la Terre tournait beaucoup plus vite. Les jours ne duraient qu’une dizaine d’heures. La Lune ralentit la rotation de notre planète. photo jurvetson Il y a 200 millions d’années, une année comportait 400 jours d’un peu moins de 22 heures. Actuellement, ils augmentent de 0,002 secondes par siècle. Cela signifie que nous nous levons chaque matin un peu plus tard. Ce ralentissement est dû en partie à l’influence de la Lune et ses marées. Sans la Lune, la Terre ne serait pas ce qu’elle est et nous n’existerions peut-être pas. Le couple Terre-Lune A cause des effets de marée, la rotation de la Terre est toujours ralentie. La Lune s’éloigne inexorablement de nous. Si la Terre était isolée, sa rotation n’aurait jamais changé. Mais, sa proximité avec la Lune et le Soleil l’a freinée. La Terre et la Lune. Image Bluedharma Imaginez que c’est comme une sorte de « frottement ». Appliquez une barre de fer contre une roue qui tourne. La roue tournera moins vite et finira par se déformer. Quand les astres sont proches les uns des autres, ils se déforment. Cette déformation induit une perte d’énergie et donc une modification des vitesses de rotation et de révolution. Lune en bord de mer. Image ZEDZAP>Nick Les différents points du globe subissent une attraction différente car tous ne sont pas situés à la même distance de la Lune. La Terre est alors déformée car la rotation n’est pas uniforme. C’est pourquoi notre planète est aplatie aux pôles. La Terre n’est pas ronde mais plutôt cabossée. La rotation de la Terre ralentie de manière inexorable, perdant une seconde tous les 600 ans. La Lune influence directement les marées. Image Hamed Saber La Terre risque-t-elle un jour de s’arrêter ? Le jour où la rotation de la Terre sur elle-même aura diminué au point d’être égale à celle de la révolution de la Lune autour de la Terre, il n’y aura plus de ralentissement. Alors la Terre présentera toujours la même face à la Lune. En clair, certains verront toujours la Lune et les autres jamais. Il faudra attendre quelques milliards d’années pour que cette synchronisation entre la Terre et la Lune s’effectue. La Lune sera alors largement éloignée de nous. Cet éloignement aura une influence directe sur la longueur du jour. Un mois sera équivalent à environ 50 jours et les journées comme les nuits seront beaucoup plus longues. Arc-en-ciel en Pennsylvanie. Image Nicholas_T Il ne faut pas oublier que le mois est une unité lunaire. Plus la Lune s’éloigne, plus la durée des mois augmente. Rassurez-vous, contrairement à ce qui se passe dans Cosmos 1999, nous ne perdrons jamais la Lune car la synchronisation s’effectuera avant qu’elle ne sorte de la sphère d’influence de la Terre. Conséquences des mouvements de la Terre L’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre est responsable des écarts de température, c’est-à-dire des saisons. Plus l’axe est incliné, plus ces écarts sont grands. Coucher de Soleil en automne. Image James Jordan Toute modification de cette inclinaison de l’axe de rotation de la Terre aurait pu avoir des répercussions dramatiques sur l’évolution de la vie. Une trop grande amplitude de variations de température n’aurait pas été favorable au développement de la vie. Imaginez ce qui se passerait si l’ensemble du globe connaissait successivement des températures glaciales et des sécheresses. La Lune, en tournant autour de la Terre, a stabilisé l’inclinaison de son axe. Au début de la naissance de notre planète, la Lune apparaissait bien plus grosse qu’aujourd’hui puisqu’elle était plus proche de la Terre. Dans le futur, elle apparaîtra plus petite car plus lointaine et nous ne pourrons plus admirer les superbes éclipses. Pleine Lune en Argentine. Image Irargerich Il a vraiment fallu un enchaînement de circonstances extraordinaire pour que la vie s’épanouisse sur Terre. Si la Terre n’avait pas eu la masse appropriée ; si elle n’avait pas été à la bonne distance du Soleil, lui-même ni trop gros, ni trop petit ; si la Terre n’avait pas été accompagnée de la Lune, la vie ne serait pas née et nous ne serions pas là pour en parler. On peut donc affirmer que l’apparition de la vie n’a tenu qu’à un fil. Cela explique pourquoi les scientifiques restent sceptiques sur l’existence d’autres formes de vie dans l’univers. Nous ne parlons pas bien sûr de formes microscopiques. La vie a pu évoluer sur notre planète grâce à un enchainement favorable des paramètres. Image Paulo Brandao Cependant, il nous faut sans doute imaginer des mondes très différents du nôtre et qui ont pu donner naissance à des espèces également très différentes de celles que nous connaissons. Il nous reste moins de 4 milliards d’années pour mettre en œuvre une technologie qui nous permette de coloniser l’univers. Il nous faudra alors chercher, non pas une autre Terre, mais une nouvelle Terre. Comme l’a si joliment dit Konstantin Tsiolkovski « La Terre est notre berceau, mais on ne reste pas éternellement dans son berceau ». En ce qui nous concerne, ce sera une obligation et non une simple option. La Terre et son histoire - Tectonique des plaques -La tectonique des plaques permet d’expliquer la formation et l’évolution de la croûte terrestre au cours des temps géologiques. Selon cette théorie, les continents et les fonds océaniques sont formés de plaques qui flottent sur l’asthénosphère. Les limites entre chaque plaque sont le lieu de la majorité des volcans et des tremblements de terre. A l’échelle des temps géologiques, la croûte de la Terre ne cesse de bouger. Ses mouvements incessants creusent d’immenses fissures au fond des océans, poussent les continents et soulèvent les grandes chaînes de montagnes. La tectonique des plaques Si on découpe sur une carte l’Afrique, l’Europe et l’Asie, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Australie, il est facile de les regrouper en un seul ensemble. On peut constater par exemple que l’Afrique s’emboîte dans l’Amérique du Sud. L’Afrique de l’ouest et le Brésil ne formaient qu’un seul continent. Certains fossiles vieux de 200 millions d’années se retrouvent sur ces deux continents mais nulle part ailleurs. Les plaques lithosphériques se déplacent à la surface de la Terre depuis plusieurs centaines de millions d’années. A ce jour, elles avancent de 2 à 20 cm par an. L’Atlantique repousse les Amériques vers l’ouest ; l’Arabie se sépare de l’Afrique et l’Inde remonte vers l’Asie, soulevant l’Himalaya. C’est la plaque pacifique qui génère de violents séismes et éruptions volcaniques en Asie de l’Est. Le Kilauea sur la plaque Pacifique. C'est le plus jeune volcan d'Hawaï et l'un des plus actifs au monde. By Steve Navarro Les limites médio océaniques où la croûte océanique est crée sont également le lieu d’une activité volcanique et tectonique sous-marine intense. Les séismes sous-marins provoquent des tsunamis. Configuration de la Terre depuis le Trias La terre au Trias La Terre au Jurassique La Terre au Crétacé La Terre au Paléocène et Eocène La Terre à l'Oligocène et le Miocène La Terre au Pliocène La Terre au Pléistocène La Terre à l'Holocène Les plaques océaniques Les plaques océaniques sont crées au niveau des rides médio océaniques. A ces endroits, la croûte océanique est très fine, quelques kilomètres d’épaisseur. De la lave arrive en permanence à la surface par de grandes fissures longues de milliers de kilomètres. Les fissures, appelées rifts océaniques, se remplissent ainsi de lave, laquelle refroidit en se rapprochant de la zone au contact de l’eau. Bora-Bora. By Rachel the Cat Les laves cristallisent alors sur chaque mur de la fissure, fabriquant ainsi la nouvelle croûte océanique en écartant la croûte la plus ancienne. Cet écartement s’effectue à la vitesse de quelques centimètres par an. Ainsi, l’Europe et l’Amérique du Nord étaient presque jointes il y a 150 millions d’années. Séisme et formation des montagnes La surface du globe étant constante, les plaques fabriquées sont détruites à un autre endroit. Lors d’une collision, la plaque océanique a tendance à passer sous la plaque continentale. Cela forme une zone de subduction. Ces mouvements se traduisent par un tremblement de terre. Les grandes chaînes de montagnes sont une expression très visible du mouvement des plaques. Paysage du Tibet . Midui Glacier. By reurinkjan Tous les types de collisions, que ce soit entre plaques continentales ou plaques océaniques et plaques continentales, concourent à la formation des montagnes. L’Himalaya est un bon exemple de ce processus. La chaîne himalayenne est le résultat de la collision entre la plaque indienne et la plaque asiatique, qui a débuté il y a environ 50 millions d’années et se poursuit à raison de 5 cm par an. Toute la bordure sud de la plaque asiatique est soulevée et forme les hauts plateaux du Tibet. Les plaques terrestres On distingue six grandes plaques continentales qui se joignent sous les océans. Il existe aussi une dizaine de petites plaques dont la plupart sont totalement sous-marines comme la septième grande plaque Pacifique. Les sept grandes plaques: Amérique du Nord L’Amérique du Nord est la sixième plus grande plaque. Elle s’est détachée des plaques de l’Eurasie, de l’Afrique et de l’Amérique du Sud quand le super continent de la Pangée a commencé à se scinder au Jurassique. C’est à ce moment là que l’Atlantique a commencé à s’ouvrir entre l’Afrique et l’Amérique du Sud d’une part, et l’Amérique du Nord et l’Europe d’autre part. Les régions qui formeraient plus tard l’Antarctique, l’Inde et l’Australie commencèrent à s’éloigner du reste de la Pangée. Le climat était chaud, sans calotte polaire et le niveau de la mer était élevé. La superficie globale de cette plaque est de 62 millions de km². La plus grande ville qui s’y trouve est New York. La collision continue de cette plaque avec la plaque pacifique a créée des montagnes assez récentes à l’ouest de l’Amérique du Nord. A l’est, le massif des Appalaches résulte de collisions survenues avant le Paléozoïque. La subduction actuelle des plaques Cocos et Rivera explique l’activité volcanique de la ceinture mexicaine. Amérique du Sud La plus petite plaque lithosphérique est à moitié submergée par l’Atlantique. C’est la plus rapide de toutes les plaques et sa plongée provoque des séismes et des éruptions volcaniques tout le long du massif andin. Sa superficie globale est de 60 millions de km². La plus grande ville qui s’y trouve est Sao Paulo. Eurasie La plaque Eurasie rassemble plus de 75% de la population mondiale avec notamment une forte densité sur le sous-continent indien, en Asie du Sud-est et en Chine. Sa superficie globale est de 90 millions de km². La plus grande ville est Tokyo avec 32,2 millions d’habitants. A l’ouest, la plaque de l’Amérique du Nord s’écarte sous l’effet de l’expansion de l’Atlantique. A l’est, la subduction des plaques du Pacifique et des Philippines engendre une région insulaire volcanique qui englobe le sud du Japon et les Philippines. Au sud, la dérive vers le nord des plaques indienne et australienne crée un point de collision active : Cette collision continue soulève l’Himalaya. Afrique Les traits les plus caractéristiques de cette plaque sont : Le Rift Valley qui s’est ouvert au cours des 30 derniers millions d’années, depuis que le continent a lentement commencé à se fendre. La dorsale médio-atlantique est une longue chaîne de montagnes sous-marines sur la bordure ouest de la plaque africaine. Le Kilimandjaro est le plus haut sommet d’Afrique (5 895 m). Il s’est formé il y a environ 1,8 millions d’années. Pacifique Il y a environ 85 millions d’années, il existait plusieurs plaques dans le Pacifique. Mais, elles ont peu à peu disparu sous les Amériques. La plaque Pacifique dérive d’environ 10 cm par an vers le nord-ouest. Elle est presque encerclée par une chaîne de volcans actifs appelée la ceinture de feu. Les zones qui forment la ceinture de feu sont caractérisées par une grande activité volcanique et sismique. Cette plaque est ponctuée d’îles volcaniques comme Hawaï sur lequel se trouve le Kilauea, l’un des volcans les plus actifs au monde. Elle comporte également le point le plus bas du globe qui se trouve dans la fosse des Mariannes, là où elle glisse sous la plaque des Philippines (fosse du Challenger à 11 033 m de profondeur). Australie L’Australie, la Nouvelle-Guinée et l’Antarctique se sont détachés des autres continents il y a environ 200 millions d’années. L’Australie ne se détacha de l’Antarctique qu’à la fin de l’Eocène (33,7 millions d’années) L’Australie est l’un des continents les plus stables. Antarctique Hormis de hauts sommets montagneux, le continent Antarctique est presque entièrement recouvert par une calotte glaciaire. La chaîne transantarctique comprend deux des trois volcans de l’Antarctique qui sont entrés en éruption depuis 1 900 avec notamment le Mont Erebus. Son sommet recouvert de glace projette tous les jours des bombes volcaniques et des jets de vapeur.La Terre et son histoire - La dérive des continents - Notre planète a subi de nombreuses modifications au cours des ères géologiques. Les continents se sont éloignés puis rapprochés de nombreuses fois avant d'atteindre leur position actuelle. Ce phénomène entre dans le cadre de la théorie dite de la tectonique des plaques. La subdivision du temps L’ensemble des périodes géologiques a été décomposé en 16 périodes. Chacune de ces périodes contient des restes fossilisés caractéristiques. L’ensemble de ces 16 périodes est précédé d’une phase dite azoïque c’est-à-dire dénuée de toute vie. Les 16 périodes ont été regroupées en trois ères distinctes : [/size]
Le Paléozoïque (540-250 millions d’années) du grec « palaios » (ancien) et « zoos » (vie) comprend : Cambrien, Ordovicien, Silurien, Dévonien, Carbonifère, Permien
Le Mésozoïque (250-65 millions d’années) (meso pour moyen) comprend : Trias, Jurassique, Crétacé
Le Cénozoïque (65-aujourd’hui) (ceno pour récent) comprend : Paléocène, Eocène, Oligocène, Miocène, Pliocène, Pléistocène, Holocène
[size] Au Paléozoïque supérieur, et plus précisément à la fin du Permien, les continents s'unirent pour former une masse continentale unique appelée « Pangée », différenciée climatiquement en deux supercontinents , l'un au nord (l’Euramérique ou Laurasie), l'autre au sud (le Gondwana). La réunification des blocs continentaux coïncide avec la disparition de certains groupes d'invertébrés marins, parmi lesquels les trilobites et les graptolithes. Au Mésozoïque, à la période jurassique, les continents commencèrent à s'éloigner l'un de l'autre, et de nouveaux océans se formèrent, dont l'océan Atlantique. Les fossiles viennent confirmer ces mouvements de dérive avec par exemple des fossiles de dinosaures dont des exemplaires se trouvent sur des continents séparés aujourd’hui. On ne pouvait pas comprendre comment ces animaux avaient réussi à traverser les océans pour occuper des îles isolées comme l'Australie, le mystère fut levé lorsqu'on établit qu'à l'époque où vivaient ces dinosaures, les masses continentales étaient réunies : ce groupe de reptiles avait donc pu peupler des zones du globe aussi éloignées aujourd'hui. Note sur les cartes : Sur les cartes en forme de mappemonde, les zones située sur la face « cachée » du globe ont été rabattues. Les lignes en pointillé indiquent les emplacements des côtes de nos continents modernes. Les eaux peu profondes apparaissent en bleu clair, les eaux profondes en bleu foncé. Cambrien Il y a 540 millions d'années. Au cours des ères géologiques passées, la position géographique des continents et des océans a subi de continuelles variations. Sur la carte ci-dessous est reconstituée la disposition des continents durant la période cambrienne, il y a environ 570 millions d'années. Les continents n'existaient pas comme nous les connaissons, mais formaient quatre masses isolées,séparées par des mers profondes, et correspondant à l'Europe, à l'Amérique du Nord, à l'Asie et à un bloc constitué par l'union de ce qui est maintenant l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Australie, l'Antarctique et l'Inde. Carbonifère Il y a 355 millions d'années. Du carbonifère supérieur au Permien inférieur, il y a deux grands continents : L’Euramérique ou Laurasie et le Gondwana. Trois autres parties de terre constituent les prémices de l’Asie. Durant la période carbonifère, l'Europe était unie à l'Amérique du Nord et les continents de l'hémisphère méridional formaient une seule masse séparée des autres continents, tandis que l'Asie était isolée. La soudure de l'Asie et de l'Europe amena plus tard la formation de la chaîne de l'Oural. Permien Il y a 290 millions d'années. A la période permienne, il y a approximativement 290 millions d'années, les continents commencèrent à se rapprocher. Au Permien supérieur, les continents étaient réunis en une masse unique appelée Pangée. Ce grand continent était entaillé à l'est par un golfe océanique (mer primitive) baptisé Téthys. Jurassique Il y a 205 millions d'années. Déjà au début de l'ère mésozoïque, voici à peu près 220 millions d'années, le continent unique, ou Pangée, commença à se disloquer. Au Jurassique moyen, des couloirs maritimes se forment le long des côtes est de l’Afrique. L’océan Atlantique apparaît et l’Amérique du Nord commence à se séparer de l’Europe. Crétacé Il y a 142 millions d’années Au Crétacé inférieur, la mer s’est répandue autour de la pointe sud de l’Afrique. L’Amérique du Nord et du Sud se séparent. Des mers apparaissent au nord et séparent l’Europe et l’Asie. L’Inde s’est détachée du Gondwana et commence son long périple vers le nord. Au Crétacé supérieur, il y a deux blocs continentaux dans l’hémisphère Nord. L’un comprend l’Asie et la partie ouest de l’Amérique du Nord alors que l’autre regroupe l’Europe et la partie est de l’Amérique du Nord. Eocène Il y a 53 millions d'années. Au cours de l'Eocène, après la dislocation du continent unique advenue au Mésozoïque, qui a entraîné l'ouverture de l'océan Atlantique, la disposition des continents est presque semblable à celle d'aujourd'hui. Toutefois, l'Antarctique est encore unie à l'Australie, tandis que l'Inde n'est pas encore venue au contact du continent eurasiatique. Actuellement. Période de l’Holocène La disposition actuelle des continents dérive fondamentalement des évènements survenus au cours de l'ère tertiaire. Le mouvement du bloc africain vers le nord et celui de l'Inde vers le nord-est, ainsi que leur soudure au bloc eurasiatique, ont donné lieu à ces plissements qui ont déterminé la formation des Alpes et de l'Himalaya. Dans le même temps, l'Australie elle aussi s'est déplacée vers le nord, pivotant sur elle-même jusqu'à occuper sa position actuelle. L'océan Atlantique tend encore aujourd'hui à s'élargir, cependant que l'océan Pacifique tend lui, au contraire, à se rétrécir, à cause de l'avancée des deux Amériques et des deux arcs insulaires asiatiques. Ninnenne [/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: La Terre et son histoire - Lun 8 Déc - 14:30 | |
| La Terre et son histoire - voyange au centre de la Terre -Il faut bien reconnaître que si nous connaissons bien aujourd’hui la surface de Mars, nous en savons encore bien peu sur la structure interne de notre planète, la Terre. Bien sûr, nous n’en sommes plus à donner crédit aux aventures rocambolesques de Jules Vernes. Le voyage au centre de la Terre a été relégué dans le domaine de la science-fiction depuis longtemps. Cependant, des zones d’ombre subsistent. Structure du centre de la Terre Il y a à peine 150 ans, les savants étaient persuadés qu’un grand feu central existait au centre de la Terre. Après tout, les volcans ne crachent-ils pas un mélange de fumée et de roches en fusion ? Mais l’invention du sismographe a bouleversé nos connaissances sur les entrailles terrestres. Le sismographe permet au géophysicien d’enregistrer les ondes sismiques. Quand une secousse se produit, des ondes se propagent dans la Terre. Elles se réfléchissent sur ses différentes couches :
La croûte externe
Le manteau intérieur
Le noyau central
Ces ondes se rétractent et ressortent à la surface. L’examen de ces ondes informe donc sur la nature du milieu qu’elles ont traversé. [size=18] [/size] Structure de la Terre La croûte | | le manteau supérieur | | zone de transition | | Manteau inférieur | | Couche D | | Noyau externe metallique liquide | | Noyau externe metallique solide | Les trois zones principales possèdent des caractéristiques chimiques différentes: La croûte terrestre est composée d'une fine couche de roche solide, généralement de 8 kilomètres d'épaisseur sous les océans, mais en moyenne de 45 kilomètres d'épaisseur sous les continents. Le manteau est constitué de roche solide, principalement des silicates de magnésium et de fer. Le manteau supérieur fait partie de la lithosphère de roche rigide, dure et froide qui inclut la croûte. La température et la pression augmentent avec la profondeur. L'asthénosphère atteint une profondeur d'environ 350 kilomètres avant que l'augmentation de la pression ne renforce la résistance des roches. Cette région, qui descend jusqu'à la limite entre le noyau et le manteau, à environ 2 880 kilomètres de profondeur, s'appelle la mésosphère. Le noyau de la Terre est majoritairement composé de fer métallique, avec de moindres quantités de nickel et d'autres éléments. A l'extérieur du noyau, la température et la pression s'équilibrent de telle façon que le fer en fusion est présent sous forme liquide. [size=18] [/size] C'est dans la partie externe du noyau, constituée de fer liquide mobile, que la convection induit le champ magnétique de la Terre La présence de fer liquide dans le noyau est notamment révélée par l'existence d'un fort champ magnétique autour de la Terre. La pression à l'intérieur du noyau (à environ 5 000 kilomètres de profondeur) est si forte que le fer devient solide. Si on connaît bien la composition du noyau terrestre, par contre, on ne sait presque rien de la zone de contact située à 2 900 Km sous nos pieds (CMB core mantle bondary), entre ce noyau liquide et le manteau rocheux (solide). Un continent englouti L’essai nucléaire effectué par la Chine en 1993 a été l’occasion pour les géophysiciens de reconstituer une image tridimensionnelle des profondeurs de la Terre. Cette étude n’a fait que rendre plus épais le mystère. En effet, certains chercheurs ont cru déceler sur cette image des morceaux d’un ancien continent englouti qui flotterait à la surface du noyau. Rappelons qu'un séisme est une secousse qui se manifeste à la surface de la Terre. L'écorce terrestre est constituée de plusieurs plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres. C'est ce qu'on appelle la tectonique des plaques. Mais ce déplacement n'est pas régulier et se fait par à-coups. Les séismes naissent au niveau des zones de contact des plaques. Chaque déplacement provoque un tremblement de terre. Il arrive qu’une plaque plonge sous l’autre et se désagrège dans le manteau. Si l’hypothèse de ce continent englouti était exacte, cela impliquerait que certains fragments ont plongé à 2 900 Km de profondeur. L’autre sujet de controverse est la nature de la graine solide. Certains chercheurs se demandent si la graine ne serait pas, en fait, un énorme cristal de fer. Les progrès de la science ont chamboulé toutes nos vieilles certitudes. De nouvelles hypothèses sont aujourd’hui d’actualité et ne manqueront certainement pas dans le futur de déboucher sur des découvertes passionnantes.
Ninnenne
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: La Terre et son histoire - Lun 8 Déc - 14:36 | |
| La Terre et son histoire - La vie vient elle de l'espace - Mars La vie vient-elle de l’espace ? Des expériences effectuées sur Terre ont montré que les éléments de base de la vie pouvaient y apparaître facilement. Mais, une théorie, la panspermie, affirme que la vie aurait pu venir de l’espace. Depuis 40 ans, des études menées ont montré comment sont apparues il y a quatre milliards d’années, les acides aminés. Ces derniers sont le fondement de la naissance de la vie. Mais, à ce jour, personne n’a réussi à assembler ces éléments pour créer la vie. C’est pourquoi, la théorie de la panspermie, qui donne une origine extraterrestre à la vie s’est développée dans la communauté scientifique. Un bombardement incessant La Terre reçoit à peu près 100 tonnes de matière extraterrestre par jour. Cette matière arrive sous forme de grains de poussières que l’on nomme micrométéorites. Il y a 4 milliards d’années, juste avant que n’apparaisse la vie, le flux des micrométéorites et des météorites était mille fois plus abondant. Or, la composition de certaines météorites a permis d’élaborer certaines hypothèses. Des éléments à la base de la vie Lorsqu’il y a 4,6 milliards d’années, le système solaire s’est formé, une grande quantité de matière non prisonnière du Soleil ou des grandes planètes a continué d’errer dans l’espace, satellisée autour du système planétaire. Ce sont ces objets météoriques que l’on aperçoit sous forme d’étoiles filantes ou de comètes. Nous savons que, parmi les météorites, celles appelées « chondrites carbonées » sont riches en carbone, en eau mais aussi en hydrocarbures ainsi qu’en acides aminés. Ce sont donc tous les éléments nécessaires pour créer la vie. Micrométéorites et météorites La plupart des micrométéorites (inférieur à 0,5 mm) que nous recevons sur Terre proviennent de la poussière des comètes lorsque le trajet de celles-ci coupe l’orbite de la Terre autour du Soleil. Mais, des chercheurs américains ont présenté une autre théorie en 1996. Ils pensent que micrométéorites et météorites qui ont ensemencé la Terre il y a 3,8 milliards d’années sont venues de Mars. [size=16][/size] Exploration de Mars D’après eux, Mars, sous l’impact d’un météore aurait projeté dans l’espace des éléments nécessaires à l’apparition de la vie. La Terre aurait alors capté ces éléments. Pour que cette théorie soit confirmée, il faut prouver que la vie a existé sur Mars même à l’état embryonnaire. La Terre et son histoire - Naissance de la vie - Comment la vie est-elle apparue sur la Terre ? Cette question se posait déjà six siècles avant notre ère. Les penseurs grecs supposaient que la vie suivait un certain processus « évolutif ». Même si les scientifiques remontent toujours plus haut dans le temps, vers les étapes les plus primitives d'une évolution de plusieurs milliards d'années, un problème reste inexpliqué: qu'est-ce qui a déclenché, à un certain moment de l'histoire de la Terre, le processus de combinaison d'éléments inertes (molécules) qui a abouti à la constitution d'organismes vivants? Ainsi continue de se poser, pour les croyants, la question de l'existence d'une volonté extérieure - Dieu - qui expliquerait l'apparition de la vie au-delà du simple hasard. A la naissance de la Terre, la température du sol était trop élevée pour que la vie puisse naître. A sa naissance, notre planète subit en permanence un bombardement de météorites et de comètes. Moins d’un milliard d’années après la naissance de la terre, l’océan foisonnait d’organismes vivants dont les premières algues bleues. La reconstitution de l’apparition de la vie sur Terre est encore incomplète. Cependant, les différentes étapes commencent à être connues. Une atmosphère réductrice En 1924, des chercheurs russes et notamment Alexandre Oparine expliquent comment de simples molécules se sont combinées en composés organiques qui, à leur tour, ont engendré des cellules primitives destinées à former de véritables organismes vivants. Ce biochimiste avança l’idée que la vie était née dans une « atmosphère réductrice », c’est-à-dire dépourvue d’oxygène mais riche en hydrogène. Ses travaux ont montré que l’émergence de la vie s’est produite dans une atmosphère composée principalement de gaz carbonique, de méthane gazeux, d’ammoniac et de vapeur d’eau. Il fallait de plus que cette atmosphère soit riche en carbone (C) car le carbone est l’élément chimique à la base de la vie sur Terre. Les dernières découvertes ont confirmé les théories d’Oparine. Le processus de l'évolution de la vie On sait aujourd’hui que la vie résulte d’une longue évolution de la matière qui se poursuit d’ailleurs toujours. Après la naissance de la Terre, les molécules se sont organisées en macromolécules, celles-ci en cellules et les cellules en organismes. La naissance de la vie s’est effectuée durent un très court laps de temps, soit quelques millions d’années, qui se situent entre il y a 4 milliards d’années et 3,5 milliards d’années. La Terre il y a plus de 4 milliards d'années était bombardée par des comètes et des météorites. [size=18] [/size] La Terre ensemencée par des météorites (Illustration Cosmos/SPL/Chris Butler) Faute d'oxygène dans l'atmosphère, les composés primitifs qui existent alors sur notre planète sont soumis à des quantités considérables de rayons ultraviolets solaires. C'est cette énergie solaire, renforcée par d'énormes orages électriques, qui aurait favorisé la formation de composés organiques. Après des millions d'années, les premiers composés capables de se reproduire seraient apparus: c'est en effet à 3,8 milliards d'années environ que remontent les plus anciens indices de photosynthèse (processus de transformation de l'eau et du gaz carbonique en oxygène et en glucides). Dès lors, l'atmosphère se charge en oxygène, ce qui rend les conditions terrestres de plus en plus favorables à l'expansion de la vie. En 1953, un étudiant américain va confirmer cette théorie en reproduisant en laboratoire les conditions approximatives qui régnaient sur Terre voici 4 milliards d'années. [size=18] [/size] La Terre primitive. La plus ancienne forme de vie connue, à ce jour, est celle de traces ressemblant à des stromatolithes, découvertes dans des roches australiennes. Elles sont datées d’il y a 3,5 à 3,8 milliards d’années. Les stromatolithes sont des colonies bactériennes qui fixent le carbonate dissous dans l'eau de mer et produisent de l'oxygène. Cependant, la formation sur notre planète des molécules complexes est loin d'expliquer entièrement l'apparition de la vie. C'est pourquoi on évoque aujourd'hui l'idée selon laquelle la vie s'est peut-être amorcée dans les espaces interstellaires. Des météorites auraient pu apporter sur la Terre des molécules organiques qui se seraient ensuite organisées en cellules. Les conditions nécessaires à l’apparition de la vie Il y a 4 milliards d'années, le flux des étoiles filantes était 100 000 fois plus important qu'aujourd’hui. Elles ont importé sur la Terre d'énormes quantités d'eau et de matières organiques. Il y a 3,5 milliards d'années, une atmosphère dense, jaunâtre, des plages de sable noir, volcanique, un bombardement continuel de météorites et comètes et une Lune beaucoup plus proche qu'aujourd'hui. [size=18] [/size] Météorite.B Dumez La Terre primitive n’était que volcans crachant lave et gaz brûlants. Il a fallu attendre 800 millions d’années de refroidissement pour que l’eau passe à l’état liquide, condition nécessaire à l’apparition des premiers être vivants. Toutes les conditions étaient rassemblées sur Terre pour que la vie puisse apparaître :
Distance appropriée de la Terre au Soleil
Atmosphère dense composée d’hydrogène, de méthane, d’ammoniac, de vapeur d’eau et de gaz carbonique
Eau liquide à la surface
Accumulation dans cette eau de molécules protégées des ultraviolets
Après l’apparition des « briques » élémentaires de la vie à savoir les acides aminés qui sont les constituants mêmes de la molécule d’ADN, il a fallu une longue évolution pour parvenir jusqu’à des êtres intelligents. [size=18] [/size] Etoiles filantes. G. Hort Hubert Reeves est convaincu que ces conditions ne sont pas exceptionnelles et peuvent être réunies ailleurs dans l’univers. Ce qui revient à penser que la vie a certainement pu apparaître ailleurs que dans notre galaxie. Les premiers êtres vivants Jusqu’à présent, nul ne sait ce qui s’est passé entre les « briques » élémentaires, éléments appelés prébiotiques (ils précèdent la vie organisée) et l’apparition des premières cellules vivantes et de l’ADN. Où et comment trouver ce « premier vivant » qui, par une longue évolution biologique, a donné naissance à tous les organismes vivants actuels ? En 1996, une équipe de chercheurs a décelé, sur une île à l’ouest du Groenland, des traces d’activité biologique qui remontent à 3,85 milliards d’années.
Les roches renferment des hydrocarbures et des acides aminés qui auraient pu provenir d’organismes vivants à l’époque de leur formation. [size=18] Ammonite fossile mise au jour en Antarctique témoigne de l'existence d'une très ancienne activité biologique sur terre (Photo Explorer/Parer Cook) Toutefois, des doutes subsistent et les morceaux étudiés pourraient être plus jeunes que la roche qui les héberge et donc provenir d’une contamination plus récente. On ne sait pas à quoi ressemblait cette première trace vivante. En effet, les stromatolithes actuels sont produits par un type précis de bactéries, les cyanobactéries. On ne pense pas qu’il en était de même à cette époque. Les cyanobactéries actuelles sont des organismes trop complexes pour que l’on puisse envisager qu’il s’agisse des premiers vivants. La vie a dû commencer sous une forme plus simple ; peut-être sous la forme d’une simple molécule capable de se reproduire. La vie existait-elle avant 3,5 milliards d’années ? C’est très probable mais il est difficile de trouver des traces de vie qui remontent aussi loin. Stromatolithes La fossilisation est un phénomène assez rare. D’après les scientifiques, seulement 0,1% de la faune disparue s’est fossilisée. L’espace et la naissance de la vie La vie a pu naître dans l’atmosphère, dans l’espace ou dans les océans. D’après les recherches actuelles, les trois éléments se sont probablement complétés. Les molécules du vivant sont des assemblages d’atomes de carbone et d’atomes d’oxygène, d’hydrogène, d’azote, de phosphore et de soufre. Certains ingrédients sont indispensables à la naissance de la vie. C’est le cas des acides aminés. Ce sont des molécules carbonées qui constituent la base des protéines. C’est également le cas des molécules d’ADN et d’ARN qui renferment toutes les informations génétiques. Hale-Bopp dans le ciel crépusculaire japonais . La Terre, à ses débuts, était bombardée de pluies de météorites. Dès que les molécules naissent dans l’atmosphère, elles tombent en pluie dans l’océan. Ces molécules organiques sont tombées pendant environ 500 millions d’années. Les astrophysiciens ont découvert l’existence de molécules organiques un peu partout dans l’univers. Cela démontre que ces pluies se sont produites sur d’autres planètes. Vue artistique de Titan. Cependant, les premières synthèses auraient pu échouer. Sur Terre, la chaleur et les ultraviolets n’étaient pas trop intenses. Les océans ont protégé les molécules organiques. Si elles étaient restées à l’air libre, elles auraient été détruites. Bien sûr, le Soleil a joué un rôle prédominant. Les premières cellules se sont servies de l’énergie solaire pour produire l’oxygène. L’oxygène a donné de l’ozone dans la haute atmosphère qui a son tour a protégé les cellules des ultraviolets. Donc, même si des pluies ont apporté sur d’autres planètes les mêmes ingrédients, encore fallait-il que les bonnes conditions soient réunies pour que la vie puisse naître. L’eau : élément indispensable à l’épanouissement de la vie La vie est apparue dans les océans mais également les marécages et les lagunes ainsi que grâce aux sources hydrothermales du fond des océans. Plusieurs théories se complètent. Les milieux humides qui s’assèchent et se réhydratent comme les marécages constituent un environnement favorable à l’émergence de la vie. Ils contiennent du quartz et de l’argile dans lesquels les molécules se retrouvent piégées. De ce fait, elles s’associent entre elles et forment des petites chaînes d’acides nucléiques qui sont des formes simplifiées de l’ADN. Il y a plus de 30 ans, on a découvert au fond des océans des sources hydrothermales. L’eau qui s‘en échappe contient de l’hydrogène, de l’azote, du dioxyde de carbone ainsi que des hydrocarbures. Les « fumeurs noirs » regorgent également de minéraux. La vie n’est pas née dans cet environnement mais les sources hydrothermales ont joué un rôle dans l’émergence de la vie. La chimie prébiotique s’est formée ailleurs mais elle a profité des conditions favorables des sources hydrothermales. Actuellement, il reste encore beaucoup de points d’interrogation. Certaines phases de la naissance de la vie sont mieux connues mais nous ne sommes pas encore capables de reconstituer tout le scénario. L’émergence de la vie ailleurs que sur Terre La vie sur Terre repose sur deux éléments indispensables : l’eau et le carbone. Pour envisager que la vie puisse avoir émergé sur d’autres planètes, il faut que soit les mêmes éléments aient été réunis, soit que la vie soit née avec d’autres éléments. Certains scientifiques pensent que l’atome de silicium pourrait remplacer l’atome de carbone. Le méthane pourrait lui remplacer l’eau. C’est pourquoi l’exploration de Titan, la plus grosse Lune de Saturne, est si importante. Titan semble réunir les bons éléments. Vue artistique de Titan. Nasa/Stan Richard La température y est en surface de – 185°C en moyenne. Une température inférieure à 0°C est indispensable pour la formation de molécules base de silicium. L’eau liquide est absente de Titan mais pas le méthane. L’atmosphère est principalement constituée de diazote. Des recherches sont actuellement en cours pour tenter de recréer la vie à partir d'atome de silicium et de méthane. D’ici une dizaine d’années, la NASA enverra une nouvelle sonde sur Titan pour explorer les lacs de méthane liquide. Peut-être y découvrirons-nous des microorganismes ? Tout cela reste bien sûr hypothétique pour le moment. Une autre question n’a toujours pas trouvé de réponse. Une vie basée sur des processus chimiques totalement différents des nôtres est-elle possible ? La Terre et son histoire - Naissance de la Terre - La Naissance de la Terre Big Bang Big Bang, un mot qui exprime une explosion, un cataclysme qui serait à l'origine de la naissance de la Terre mais également de l'ensemble de notre système solaire. La grande diversité des planètes du système solaire s'est mise en place en quelques dizaines de millions d'années il y a 4,55 milliards d'années. L'une des conséquences de cette histoire très ancienne pour la planète Terre est d'abriter encore aujourd'hui des conditions compatibles avec l'existence et le développement de la vie. Mars est la seule autre planète où ces conditions pourraient avoir été momentanément réunies, il y a plus de 4 milliards d'années. L'observation et l'étude des corps du système solaire ainsi que l'analyse en laboratoire des météorites et des roches lunaires et terrestres permettent de reconstituer cette aventure, depuis la naissance du Soleil dans un nuage de gaz et de poussières jusqu'à la Terre actuelle. Le Big Bang Il y a plus de 15 milliards d'années, la matière de l'univers était extrèmement condensée et très chaude. Une gigantesque explosion a provoqué la dissociation de cette matière. On a baptisé cette "explosion" le Big Bang. Cependant, cette image assez poétique est loin de refléter la réalité scientifique. Le Big Bang est une notion abstraite. L'homme a besoin de définir toute chose; de même, il ne conçoit pas son environnement autrement qu'avec un début et une fin. Si la Terre est née, c'est donc qu'il y a eu un commencement. Mais qu'il y avait-il avant ce commencement ? En fait, rien. L'univers ne possédait ni galaxies, ni étoiles et ni atomes. Hubert Reeves, astrophysicien français, décrit cet avant Big Bang "comme une bouille de matière informe." " Cette bouille a été portée à des températures de milliards de milliards de degrés. C'est ce que l'on a appelé le Big Bang." Le montage ci-dessous n'est qu'une vue de l'esprit et non une réalité scientifique. Illustration du Big Bang. dinosoria.com L'émission d'électrons, de protons, de neutrons et de photons qui s'en est suivie a permis la formation des corps célestes. Ce schéma est bien sûr extrèmement simplifié. D'après les astrophysiciens, il a fallu environ 100 millions d'années après le Big Bang pour que l'univers se présente sous la forme que nous connaissons. Galaxie spirale NGC 1232. Dans l'univers, issu du Big bang, on dénombre 200 milliards de galaxies. Notre galaxie, la Voie Lactée, a un diamètre supposé de 100 000 années-lumière (1 année-lumière = 10 000 milliards de kilomètres). Toujours concernant la définition du Big Bang, Hubert Reeves nous en donne une explication logique et moins abstraite: " Le Big Bang peut être défini comme le moment où les notions d'espace et de temps deviennent utilisables. Le Big Bang, en réalité, c'est notre horizon dans le temps et dans l'espace. Si nous le considérons comme l'instant zéro de notre histoire, c'est par commodité. " En fait, nous ne connaissons pas les origines de l'univers. Cela ne signifie d'ailleurs pas que l'univers n'a pas d'origine. Mais, les scientifiques ont besoin de matériaux pour élaborer des théories. Et ce n'est qu'à partir du Big Bang qu'ils peuvent reconstituer notre histoire. Cependant, la théorie du Big Bang n'est pas le produit de l'imagination des scientifiques. Elle est fondée sur un ensemble d'observations et sur un système mathématique (la relativité générale d'Einstein). Hubert Reeves reconnaît que cette théorie comporte ses faiblesses mais que c'est le scénario qui a apporté le plus de prédictions réussies comme le fait par exemple que l'univers est en perpétuel évolution. La naissance du Soleil Le Soleil et ses planètes sont apparus en même temps alors que notre galaxie avait déjà plus de huit milliards d'années. Toutes les mesures effectuées sur la Lune ou des météorites apportent des valeurs identiques soit 4,56 milliards d'années. Tout d'abord, des grains et du gaz se concentrent dans les nuages denses et froids du milieu interstellaire pour former une nébuleuse. Puis cette nébuleuse s'organise par gravité en un disque d'accrétion où la matière, tout en tournant autour du centre du disque, migre aussi vers celui-ci, cela aboutit à la naissance du Soleil. Le Soleil vu dans l'ultraviolet par Soho. Puis, à partir des grains microscopiques de la nébuleuse, se constituent les premiers corps solides, les planétésimaux, embryons des futures planètes rocheuses. Quelque 50 à 100 millions d'années après l'accumulation de gaz et de poussières dans l'espace interstellaire, le système solaire et les planètes qui le composent sont formés. Les 4,4 milliards d'années qui suivent verront l'évolution de ces planètes sous le contrôle thermique et gravitationnel du Soleil. Le Soleil est une étoile moyenne qui n'a rien d'exceptionelle dans la galaxie. Il y a 4,5 milliards d'années, le Soleil était beaucoup plus gros qu'aujourd'hui et il était rouge. Lentement, il s'est contracté, est devenu jaune et sa température intérieure a augmenté. Au bout d'une dizaine de millions d'années, il a commencé à transformer son hydrogène en hélium. C'est ce phénomène de fusion nucléaire qui lui a assuré sa stabilité et sa luminosité. La position unique de la Terre Dans le système solaire, la spécificité de la Terre est d’abriter une multitude d’êtres vivants. Si la vie a pu se développer, elle le doit à la position de la Terre par rapport au Soleil. Le fait que notre planète soit à 150 millions de kilomètres du Soleil lui permet de connaître des températures tempérées. L’origine des Océans L’essentiel de nos ressources en eau proviennent des comètes, corps constitués de glace et de neige, qui bombardaient la Terre à ses débuts. Terre. Quand la Terre s’est refroidie, la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère s’est condensée, tombant en pluies. Ces pluies ont rempli les terres basses. La distance de la Terre par rapport au Soleil lui a permis de conserver ces molécules d'eau à sa surface de manière partiellement liquide. Aujourd’hui, plus de 80% de la Terre est recouverte d’eau. Si la Terre avait été plus proche du Soleil comme Vénus, l'eau liquide n'aurait pu exister. La vie n'aurait donc jamais pu se développer. L'Archeozoïque ( - 4,8 - 3,8 milliards d'années) On ignore à peu près tout de la configuration des terres et mers pendant cette très longue période. La planète est encore largement exposée aux bombardements de météorites. Elle se dote rapidement d'une enveloppe plus légère et rigide sur un manteau visqueux et animé de convections puissantes. Cratère d'impact de Manicouagan vieux de 212 millions d'années Ces forces ont nécessairement provoqué des déformations importantes de la surface des terres émergées - les cratères d'impact des météorites -, et la distribution des masses continentales et des océans a pu changer complètement et à plusieurs reprises sous l'effet des mouvements de la nouvelle croûte. Cratère d'impact de Gosses Bluff en Australie Les roches qui se sont formées au cours de cette période sont les plus vieilles de la planète; elles n'apportent que des indications fragmentaires qu'il n'est pas possible de relier entre elles, car elles témoignent de situations très différentes, à des moments différents. Les plus anciennes roches qu'on ait pu dater proviennent d'Isua, au Groenland; leur âge absolu est de 3,8 milliards d'années. 1- Chaque point brillant de cette galaxie est une étoile, comme notre soleil; il y en a environ 100 milliards d'années. 2- Des étoiles jeunes dans un nuage interstellaire forment des halos de lumière dans le gaz nourricier où elles baignent encore. 3- La formation de notre système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Au centre du disque se forme le Soleil tandis qu'apparaissent les premières planètes dans le gaz et la poussière. 4- Les nuages moléculaires denses et froids (- 260 °C) de la Galaxie sont des pépinières d'étoiles et de molécules organiques. 5- Ces petites planètes, appelées planétésimaux sont les restes des premières planètes. Les grosses planètes comme la Terre résultent de l'accrétion de ces planétésimaux. 6- Toutes les planètes gazeuses, froides et géantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) ont des anneaux. 7- De la collision entre la Terre et un planétésimal naîtra la Lune. 8-9-10- Trois étapes de l'évolution de la surface de la Terre primitive, entre - 4,3 et - 3,7 milliards d'années. 8- Vers - 4,3 milliards d'années, des océans couvrent déjà la majeure partie de la planète. La Lune est encore proche de la Terre et le bombardement extraterrestre reste incessant. Les terres émergées sont pour l'essentiel des îles volcaniques; il n'y a pas de continent et la roche affleure à la surface du sol. L'atmosphère est dense et le soleil filtre difficilement jusqu'au sol. 9- Vers - 4 milliards d'années, la Lune s'est éloignée, le bombardement extraterrestre est moins intense et l'atmosphère moins épaisse. 10- Enfin, dans les océans, les premières algues bleues, apparues vers - 3,8 milliards d'années, fixent le carbonate de calcium, construisent ces champignons de calcaire (les stromatolites) et émettent les premières bulles d'oxygène. Calendrier de la Terre Il y a près de 4,6 milliards d'années: la Terre se forme. Il faudra attendre plusieurs centaines de millions d'années pour qu'elle se refroidisse et que la vie puisse débuter. [/size]
- Il y a 3,8 milliards d'années: la vie est déjà florissante dans les océans
- Il y a 2,5 milliards d'années: formation des grands blocs continentaux
- Il y a 540 millions d'années: apparition des animaux à squelette externe
- Il y a plus de 460 millions d'années: apparition des insectes et des crustacés
- Il y a 460 millions d'années: apparition des poissons
- Il y a plus de 420 millions d'années: les premiers végétaux à sortir de l'eau pour investir les terres sont des mousses
- Il y a 420 millions d'années: un arthropode foule la Terre
- Il y a 370 millions d'années: apparition des premiers vertébrés à pattes; ce sont les tétrapode
- Il y a 320 millions d'années: apparition des premiers reptiles
- De 365 à 295 millions d'années: développement des grandes forêts du Carbonifère
- Il y a 230 millions d'années: apparition des dinosaures
- Il y a 120 millions d'années: apparition des plantes à fleurs
- Il y a 65 millions d'années: les mammifères commencent à conquérir le monde
[size] Controverse sur la formation de la Terre Une équipe internationale de chercheurs a annoncé en novembre 2005 que les continents étaient probablement en place très tôt après la formation de la Terre. Ce sont donc les premiers moments de la création de notre planète qui sont remis en cause. Les chercheurs de l'université du Colorado à Boulder réfutent ainsi les vieilles théories existantes selon lesquelles la Terre était soit désertique, soit recouverte d'océans, lors de sa formation. A sa naissance, la Terre était-elle désertique ou recouverte d'eau ? By eye2eye Les chercheurs aboutissent à cette conclusion après avoir analysé la présence d'un rare élément (hafnium), présent dans le zircon des roches de Jack Hills en Australie, vieilles de 4,4 milliards d'années. Cet élément est un des rares connus à être capable de survivre aux changements qu'a subis la croûte terrestre durant les différentes périodes. Selon les chercheurs, les continents se seraient formés 100 à 500 millions d'années seulement après la création de la planète, il y a 4,6 milliards d'années. Illustration de la Terre reocuverte d'eau. By Cherrylynx Les travaux suggèrent que le zircon se serait formé très tôt, à des températures clémentes pour la formation de la croûte terrestre... et l'apparition de la vie Ces résultats appuient ceux d'une précédente étude conduite par l'auteur principal, Stephen Mojzsis, qui affirmait que l'eau était présente à la surface de la Terre il y a 4,3 milliards d'années. Il est vrai que l’on ignore à peu près tout de la configuration des terres et des mers pendant la très longue période de l’archéozoïque (4,8 à 3,8 milliards d’années avant notre ère). Au début de sa formation, la Terre était encore largement exposée aux bombardements de météorites. Cratère en Arizona. By Tim Pearce, Los Gatos Selon la théorie officielle, la Terre était au départ recouverte d’eau puis vers 4,3 milliards d’années, des océans couvraient la majeure partie de la planète. Il y aurait donc eu une très longue période pendant laquelle aucun continent n’existait. Toujours officiellement, la vie est censée être née dans les océans. [/size] Ninnenne qui en a marre de toujours recommencer par faute de place????? | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: La Terre et son histoire - Lun 8 Déc - 14:38 | |
| La Terre et son histoire - Echelle Géologique - Fossile de trilobite L'éon est la plus grande unité conventionnelle de l'échelle des temps géologiques. C'est en 1759 que Giovanni Arduino distingue trois principaux âges de roches (ères primaire, secondaire et tertiaire). Les géologues ont dû diviser l’histoire de la Terre en se basant sur la succession stratigraphiques des roches et des fossiles. Depuis le 18e siècle, la nomenclature stratigraphique a beaucoup évolué et les premières divisions ont été suivies de subdivisions pour plus de précision. Plusieurs unités sont utilisées : éon, ère, période, époque et étage. Les temps géologiques ne sont en fait qu'un immense calendrier qui divise l'histoire de la Terre. Selon les auteurs, vous pouvez trouver des différences de dénomination ce qui est tout à fait normal. En effet, c'est la commission internationale de stratigraphie (ICS), qui établit une échelle des temps géologiques standardisée. Cette nomenclature est régulièrement révisée car elle nécessite une coordination entre différentes activités (géologie et paléontologie notamment). Un consensus international est également nécessaire. Le texte qui suit a été rédigé en fonction de la dernière version de l'ICS du 31.08.2009. Eons L'éon est l'unité la plus longue. Il existe trois éons:
Eon Archéen ( 4 000 - 2 500 M.A): Big Bang et Naissance de la Terre
Eon Protérozoïque (2 500 M.A - 542 millions d'années): Naissance de la Vie
Eon Phanérozoïque (542 millions d'années à nos jours)
Schématiquement, ces trois éons correspondent à l'apparition de la vie et son développement. L'éon Archéen correspond aux début de l'histoire de la Terre. Le Protérozoïque correspond à l'apparition de la vie et les fossiles sont très rares. Le Phanérozoïque correspond au développement et à la diversification des organismes vivants. [size=18] [/size] Faune d'Ediacara (635-542 millions d'années). Néoprotérozoïque. Eres géologiques Chaque éon est divisé en ères géologiques. Il existe 10 ères: L'Archéen comprend 4 ères
Eoarchéen
Paléoarchéen
Mésoarchéen
Néoarchéen
Le Protérozoïque comprend 3 ères
Paléoprotérozoïque
Mésoprotérozoïque
Néoprotérozoïque
Le Précambrien regroupe l'Archéen et le Protérozoïque. Le Phanérozoïque comprend 3 ères
Paléozoïque
Mésozoïque
Cénozoïque
Les périodes géologiques Chacune de ces ères est divisée en périodes. Par exemple, les dinosaures ont vécu au Mésozoïque (ère) pendant le Trias, le Jurassique et le Crétacé (périodes). Le passage d'une ère à l'autre est liée à la disparition ou l'apparition de grands groupes d'animaux ou de végétaux. L'exemple le plus connu est la disparition des dinosaures à la fin du Mésozoïque qui ont laissé la place aux mammifères qui sont devenus prédominants au début du Cénozoïque. [size=18] [/size] Echelle des temps géologiques . Publication de ICS Périodes du Paléozoïque (542 - 251 millions d'années)
Cambrien
Ordovicien
Silurien
Dévonien
Carbonifère
Permien
Au début du Paléozoïque, la vie n'existait que dans les mers. Les continents sont vides. Ayant duré près de 350 millions d'années, cette ère fut une période très importante pour le monde animal. Parties de la mer, les espèces animales colonisèrent peu à peu la terre ferme, au cours du Dévonien. [size=18] [/size] Empreinte d'un amphibien proche de Seymouria datée du Permien. Les Euryptéridés, qui ressemblent un peu à des scorpions, ont vécu du Silurien au Permien. Ils vivaient dans les eaux marines, puis dans les eaux saumâtres et enfin dans les eaux douces. Ces Arthropodes aquatiques étaient équipés de 6 paires d'appendices. [size=18] [/size] Euryptéride du Silurien Les Arthropodes furent les précurseurs suivis des Acariens puis des Arachnides. Les scorpions et les araignées sont considérés comme les premiers carnivores terrestres. [size=18] [/size] Homotelus bromidensis, un Trilobite de l'Ordovicien Les insectes ailés, les gastéropodes et les premiers vertébrés arrivent à la fin du Dévonien. Au Carbonifère, les amphibiens sont encore très liés au milieu aquatique. La grande innovation du Carbonifère est l'oeuf amniotique qui permet aux premiers reptiles de s'affranchir du milieu aquatique. Au cours du Carbonifère, les mers se retirèrent et le climat devint plus chaud. Des forêts tropicales et de vastes marécages recouvrirent alors en partie les continents émergés. Dans cette végétation luxuriante, la vie se développa de manière remarquable. [size=18] [/size] Fougère du Carbonifère Au Permien, les reptiles deviennent les espèces dominantes avec notamment les reptiles mammaliens. L'un des plus connus est Dimetrodon. [size=18] [/size] Dimétrodon. By Jeff Kubina Mais le Paléozoïque prit fin avec une extinction de masse sans précédent. La grande extinction de la fin du Permien est la plus importante que le monde a jamais connu. Environ 95% des espèces ont disparu. Périodes du Mésozoïque L’ère du Mésozoïque, aussi appelé l’âge des reptiles, fut l’époque où les reptiles terrestres et marins devinrent les maîtres incontestés du monde animal. Cette ère vit également d’immenses changements. Le niveau des mers s’éleva puis s’abaissa et la Pangée, super continent géant, se morcela lentement. Le Mésozoïque prit fin avec la plus célèbre des disparitions de masse, celle des dinosaures, des reptiles marins et des reptiles volants. [size=18] [/size] Pterodactylus Kochi des calcaires de Bavière. Les dinosaures sont apparus au Trias. Des reptiles mammaliens ont survécu à l'extinction de la fin du Permien comme Lystrosaurus, une espèce très abondante au Trias. [size=18] [/size] Lystrosaurus, un reptile mammalien. Crâne du Trias d'Afrique du Sud et reconstitution. By hairymuseummatt D'après les fossiles, il ne semble pas y avoir de grands carnivores terrestres au début du Trias. Les Archosaures se développent sur la terre ferme tandis que dans les airs, les Ptérosaures commencent leur long règne. [size=18] [/size] Herrerasaurus fut l'un des premiers dinosaures carnivores. Il vivait au Trias supérieur. Les tortues font également leur apparition au Trias. Dans les mers, évoluent les Placodontes et les Ichthyosaures. [size=18] [/size] Ichthyosaure. Une importante extinction se produit à la fin du Trias. Les Archosaures et la plupart des reptiles mammaliens disparaissent tandis que le règne des dinosaures commence réellement. Les dinosaures, les reptiles marins et les reptiles volants vont coloniser tous les continents au Jurassique et se diversifier jusqu'au Crétacé. Il y a 65 millions d'années, environ 75% des espèces ont disparu. Ce cataclysme qui se situe à la limite Crétacé-Tertiaire a fait l'objet de nombreuses études. Plusieurs théories ont été avancées mais, à ce jour, aucune ne fait vraiment l'unanimité. Périodes du Cénozoïque
Paléogène
Néogène
Quaternaire
Le Mésozoïque céda la place au Cénozoïque « l’âge des mammifères », l’ère dans laquelle nous vivons aujourd’hui. [size=18] [/size] Hyracotherium ou Eohippus. Un cheval de l'Eocène inférieur nord-américain. By unforth Au cours de l’histoire de la Terre, la plupart des changements se sont produits lentement. Mais, l’extinction de la fin du Crétacé entraîna un bouleversement radical pour les espèces animales qui dominaient alors la Terre. Le règne des dinosaures prit fin après 150 millions d'années de domination. Avec eux, disparurent également les reptiles marins et volants. Les reptiles survivants comme les crocodiliens ne retrouvèrent plus leur position dominante et les mammifères en profitèrent pour remplir les niches écologiques laissées vacantes. [size=18] [/size] Steneosaurus, un crocodile du Jurassique. Les Crocodiliens sont beaucoup moins diversifiés à partir du Cénozoïque Le Tertiaire commence après l’extinction de masse de la fin du Crétacé. Au début du Tertiaire, les mammifères se divisent en 2 lignées :
Les mammifères placentaires
Les mammifères marsupiaux
Après la disparition des dinosaures, toutes les niches écologiques se retrouvent vides. Les grands herbivores et carnivores ont pratiquement disparu. C’est donc un immense champ de possibilités qui s’offre à l’espèce qui saura la saisir. C’est ce que firent les mammifères. [size=18] [/size] Lycopsis longirostris fait partie des Borhyaenidae, une famille de marsupiaux sud-américains prédateurs présents tout au long du tertiaire. By Ghedoghedo. Tout d’abord, les créodontes devinrent les plus grands mammifères carnivores. Ils s’épanouirent pendant plusieurs millions d’années pour disparaître avant la fin du Tertiaire. En Australie, ce sont les marsupiaux prédateurs qui régnaient en maître. Les herbivores évoluèrent plus lentement que les carnivores. Ils acquirent progressivement des incisives et des dents plates pour mâcher. [size=18] [/size] Megaceros. Un cerf géant très répandu en Europe au Quaternaire. Ils durent également développer un système digestif complexe. Enfin, beaucoup se munirent de sabots pour fuir plus rapidement. Au cours du Tertiaire, de nombreuses lignées de mammifères placentaires à sabots apparurent :
Les ancêtres des éléphants
Les ancêtres des tapirs
Les ancêtres des rhinocéros
Les ancêtres des chevaux
Les mammifères ne furent pas les seuls survivants de la grande extinction. Lézards, serpents, tortues et crocodiliens purent se développer. [size=18] [/size] Crâne de Miohippus, un petit cheval de l'Oligocène américain. By unforth On a divisé en deux époques le Quaternaire à cause des bouleversements climatiques.
Le Pléistocène couvre la totalité de l’âge glaciaire
L’Holocène a débuté, il y a environ 11 000 ans alors qu'un réchauffement climatique débute et qui continue d'ailleurs toujours aujourd'hui
Les faunes marines du Cénozoïque présentent des caractéristiques fort semblables à celles d'aujourd'hui. Les Mollusques deviennent les invertébrés marins les plus répandus. [size=18] [/size] Poisson marin tropical de l'Eocène (Italie). Le groupe des Arthropodes s'épanouit avec les crustacés décapodes dont les homards et les crabes. Les poissons téléostéens se répandent et deviennent le groupe dominant. La faune du Pléistocène Parmi les plus célèbres mammifères, on peut citer les mammouths qui surent s’adapter aux pires conditions climatiques. Dans la toundra du Nord, vivait aussi le rhinocéros laineux. Rennes et Mégacéros faisaient de longues migrations. Parmi les prédateurs, les célèbres tigres à dents de sabre se situaient au sommet de la chaîne alimentaire. [size=18] [/size] Smilodon. By Euthman La quasi-totalité de ces animaux disparurent lors de l’extinction du Pléistocène, il y a seulement 10 000 à 12 000 ans. L’holocène pourrait être qualifié d’âge des hommes. Au cours des 10 000 dernières années, les sociétés humaines ont progressivement occupé toute la planète. Nous sommes environ 6 milliards aujourd’hui et notre démographie ne fait qu'augmenter. Les époques A part le Cénozoïque, la plupart des périodes sont divisées en trois catégories: inférieur, moyen et supérieur. Cependant, certaines périodes ont reçu des noms qui correspondent à la localité où ont été reconnues, pour la première fois, les couches stratigraphiques. Le nom peut également se réferrer au nom traditionnel employé pour désigner une roche. Epoques du Cénozoïque
Paléocène
Eocène
Oligocène
Miocène
Pliocène
Pléistocène
Holocène
Les étages Les époques sont également divisées en étages. Le nom de l'étage trouve souvent son origine dans la région ou la ville de découvertes stratigraphiques importantes. Par exemple, au Carbonifère inférieur, l'étage appelé Dinantien doit son nom à la ville de Dinant en Belgique. Le terme est employé en Europe. Le terme international, qui est son équivalent, est Mississippien. Je suis fatiguée!!!! Ninnenne | |
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