Envol André Baldr
Envol.
J'ai perlé des rêves en nacre de tes nuits
Ma ligne d'horizon a pêché tes nuages
J'ai murmuré ma soif et bu l'eau de ton puits
J'ai dessiné des mots les doigts sous ton corsage
Je te veux dans le plein de mes bras emportés
Te coucher sur portée aux notes de minuit
Sur le bout de ma langue apprendre ton été
Nager dans tous tes creux jusqu'au [size=16]fond de la nuit[/size]
Le jour s'est infiltré juste entre les persiennes
Comme dessins de sons sur ta peau et la mienne
Nous plaçons les notes pour jouer nos accords
Je tisse une marée en vagues de dentelles
Laissons-nous dériver le vent nous fait la belle
Regarde entre mes vers je te dis plus encore.
André Baldr / Envol.
Tableau de Steve Delamare Il était une fois un brin d’herbe.
Il était totalement désespéré, tantôt congelé par le froid, tantôt inondé par les pluies, ou brûlé par le soleil, et parfois même piétiné par des centaines de grosses chaussures et de bottes.
Dès lors qu’il commençait à être [size=16]heureux, à s’étendre vers le ciel bleu et la chaleur du soleil en écoutant les oiseaux s’interpeller et en sentant la brise le caresser, il était tondu ou aplati et compressé contre la terre.[/size]
Un jour, ne sachant pas ce qu’il faisait, quelqu’un le coupa si court qu’il savait à peine respirer et ne pouvait certainement plus entendre le chant des oiseaux ou sentir la brise.
Mais, on ne sait pas comment, quelques jours plus tard, il remarqua qu’il avait légèrement grandi et qu’il pouvait à nouveau s’étirer et voir le ciel.
Malheureusement, après quelques semaines, le soleil le brûla si fort qu’il perdit sa couleur verte et devint brun et sec. Il pensa que sa fin était proche jusqu’au moment ou la pluie tomba et qu’il put boire goulûment et s’imprégner d’humidité. Bientôt, il regagna en couleur.
Il y avait toujours quelque chose qui semblait arriver pour le blesser, ou pour le mettre en danger ; la gelée et la neige, le soleil brûlant, les gens qui marchaient, couraient ou sautaient sur lui. Il était désespéré, ça ne valait pas le coup de vivre de cette manière.
Un jour un joli [size=16]papillon se posa non loin de lui. Quelque chose de magnifique émanait de ce papillon et le brin d’herbe commença à lui parler pour en arriver à lui raconter son histoire misérable.[/size]
Le [size=16]papillon fort sympathique, commença à lui parler. “Je peux comprendre ce que tu ressens mais je dois dire que je suis assez surpris d’entendre ton histoire. Vois tu, de ma perspective, vu d’en haut, au dessus de toi, je te regarde chaque jour. Je vois que tu es tellement flexible que la pire des tempêtes ne te casse jamais, peu importe ce qu’il t’arrive: être écrasé de façon répétitive, être gelé ou brûlé, tu te relèves toujours, lèves les yeux et t’étends vers le ciel et les nuages. Et quand le vent souffle je peux entendre ta chanson, jolie et légère.[/size]
Le brin d’herbe remercia le [size=16]papillon et resta silencieux pendant longtemps. Puis, il commença à murmurer un chant joyeux car il avait enfin réalisé que toute sa vie était un succès et non un échec.[/size]
Pour porter le paradis en soi même c'est à dire l'amour des autres et de soi, la confiance aux autres et en soi, il faut s'aimer soi- même et cela on ne le peut sans les mots de quelqu'un qui vous aime, qui vous apprécie, qui sait voir ce que vous êtes profondément...
On a tous besoin d'un gentil [size=16]papillon...[/size]
Conte trouvé sur le net
Toi, l'arbre de mes rêves Mokhtar El Amraoui
Toi, l'arbre de mes rêves
Si tu étais un arbre, quel bonheur!
J'aimerais être ton [size=16]oiseau serviteur.[/size]
Je n'irais jamais plus ailleurs,
Moi, aux éternelles ailes de migrateur!
Je raconterais, à tes feuilles et à tes [size=16]fleurs,[/size]
Mille romances joyeuses sans pleurs,
Pour égayer la sève fusant, multicolore,de ton coeur
Qui m'offrirait, sans cesse, de tes fruits, les meilleurs!
En toutes saisons, j'étreindrais goulûment, à toute heure,
Ton tronc élancé et ses enivrantes saveurs!
Si tu étais un arbre, mon coeur,
Tu chasserais, en fée, tous mes malheurs!
© Mokhtar El Amraoui in "Nouveau poèmes"
"Il suffirait pourtant" Auteur inconnu
Il suffirait pourtant
Il y a des moments où une grosse boule
Se forme dans le cœur, au point de l’éclater,
Lorsqu’on a l’impression que l’univers s’écroule,
Qu’on n’apprécie plus rien dans cette obscurité.
Lorsqu’on a l’impression que le monde est injuste
Lorsqu’on se sent spolié de ce qui nous revient
Et lorsque devant nous, l’horizon est triste
Lorsque tout laisse croire que la vie ne vaut rien.
Il suffirait pourtant de choisir un livre
S’asseoir ou s’allonger, bercé par la musique,
S’évader un moment, essayer de survivre
Et rêver un instant, faire l’amnésique
Penser à l'être cher, qui nous tient en éveil,
Et cet antidouleur à nul autre pareil,
Qui ne coûte pas cher et qui nous émerveille
En ces temps moroses, sans charme et sans soleil…
Inconnu
L'âne au fond du puits Auteur Inconnu
L'âne au fond du puits :
Jolie [size=16]histoire ! à méditer ,[/size]
Un très beau texte,
une belle leçon de vie. !!!! ...
Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et ...le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l'âne dans le puits. Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!'
La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais.
Il ne faut jamais abandonner! Secoue-toi et fonce!
Rappelle-toi, les cinq règles simples ! À ne jamais oublier, surtout
dans les moments les plus sombres.
Pour être heureux / heureuse :
-1. Libère ton cœur de la haine.
-2. Libère ton esprit des inquiétudes.
-3. Vis simplement..
-4. Donne plus.
-5. Attends moins.
Auteur Inconnu
Ninnenne