ON NE SORT PAS INDEMNE...
On ne sort pas indemne des coups de la vie
Et au premier regard il ne faut pas juger
Car on ne peut savoir ce qu’est la maladie
Et ses [size=18]divers effets sur un être touché.[/size]
On ne sort pas indemne d’une dépression.
Ne les méprisez pas car vous ne savez pas
Ce qu’ils ont supporté et toutes les tensions
Qu’ils ont dû surmonter quand vous les voyez là.
On ne sort pas indemne de séparations
Qui vous laissent détruit, complètement meurtri
Avec la solitude pour seul compagnon,
Des soucis pour remplir chaque jour de sa vie.
On ne sort pas indemne de la mort d’un enfant
Et aucun être humain ne devrait vivre ça…
Si la vie continue rien n’est plus comme avant,
Le cœur au ralenti, la douleur toujours là.
On ne sort pas indemne, vous ne savez pas
Le pourquoi de celui qui est sur le trottoir
Pour y vendre son corps ou s’il a plus que là
Où aller pour dormir lorsque descend le soir.
On ne sort pas indemne de vos jugements,
Aisé de critiquer mais personne ne sait
Ce qu’il peut advenir au passage du temps,
Le vécu d’un passé et ce qu’il a défait.
A Saint-Apollinaire, le 10 Octobre 2012.
Brigitisis.centerblog.net
"LA MORT"
J’ai passé une année sans presque la quitter,
A la sentir roder, toujours à nos côtés.
Beaux visages ridés, usés de souffrances
Regards fatigués qui prenaient la distance.
J’ai passé une année parfois à supplier
D’arrêter de jouer avec leurs corps usés,
De gagner le combat contre la maladie
Pour les emporter loin de ce qui n’est plus vie.
J’ai passé une année à les accompagner,
A leur tenir la main pour ne pas les quitter,
Comme si j’avais pu avec tout mon amour
Les retenir encore près de [size=24]moi pour toujours.[/size]
J’ai passé une année, cherchant à deviner
S’il y avait des dates dans son grand [size=24]cahier,
Pour chacun d’entre nous, quelque chose d’écrit…
Le mystère est entier, fait parti de la vie.[/size]
J’ai passé une année et elle m’a tant pris.
Si j’ai beaucoup pleuré, j’ai aussi réfléchi :
On peut l’apprivoiser, ne plus en avoir peur,
Garder les souvenirs au [size=24]fond de notre cœur.[/size]
De cette longue année où des êtres aimés
Sont partis avec elle comme libérés,
Je veux me rappeler qu’elle est juste la fin
De tout ce qui est vie, que c’est notre destin.
A Saint- Apollinaire, le 14 Octobre 2012.
Brigitisis.
le temps passe les souvenirs restent Lagon bleu
Les yeux rougis , tu broyes du noir
Tu sombres dans le désespoir
Noyé dans l'alcool soir après soir
Tu aimes pourtant me voir
Tu essayes de t'en sortir
Mais au [size=18]fond tu aimes souffrir[/size]
Et n'as pas peur de mourir
Tu te permets même d'en rire.
Notre tumultueuse relation
Passionnée, entre [size=18]douceur et frissons[/size]
Où tu t'emportes pour un oui ou un non
Entre mots tendres et jurons
Je me souviens de ta peau, de tes baisers
De tes caresses sur mon corps enflammé
Le temps a passé
Mais non, je n'ai rien oublié.
Rongé par la vie, par un triste passé
Tu attends le messager
Qui lui n'aura aucune pitié
Pour toi le petit être désemparé.
J'écris aujourd'hui un texte que tu ne liras pas
Et pourtant il est pour toi
Je sais que toi aussi, tu penses à moi
Et que tu regrettes de n'être que toi.
Quelques mots écrits au gré du vent
Déposés sur un blog pour quelques passants
Comme pour effacer les maux du temps
Et continuer de l'avant.
[size=18]http://lagonbleu41.skyrock.com/12.html[/size]
J'ai beaucoup aimé ce poème écrit avec le coeur et la tristesse d'une vie brisée à cause de l'alcool...Il ne faut pas aller forcément dans les bars ou vider une bouteille...Non, à la maison, chez soi, un verre ou deux peuvent engendrer des dégats jours après jours...et dans tous les milieux...
Combien de violences verbales, de soirées solitudes, de moments de vie gachés, de séparations, de divorces, de drames humains, d'amours détruits, d'images de l'autre anéanties...Combien de souffrances aussi pour toute une famille...et de conséquences à vie sur tous....
Un sujet grave écrit avec tendresse...
"L'escalier de la vie" Lagon bleu
Monter une marche à la fois
Parfois déraper et en redescendre de trois
Se relever, s'accrocher à la rampe de bois
Croire de toutes ses forces et avoir la foi
Même le [size=16]coeur brisé, imaginer que l'on est roi[/size]
Monter encore et être fier de chacun de nos pas
Les genoux écorchés, le [size=16]coeur fatigué, croire en soi[/size]
Sourire et regarder le haut de cet escalier de bois
Voir toujours plus haut et entendre cette petite voix
Celle qui te guidera et enchaînera tes pas
Chaque épreuve traversée t'aidera à monter cet escalier de bois
Et arrivé au sommet, tu seras fier de toi.
[size=13]lagonbleu41.skyrock.com[/size]
Nous avons tous cet escalier en bois à franchir chaque jour de nos vies...il y a des marches plus faciles à franchir que d'autres, certaines qui nous font reculer, d'autres que nousgrimpons en courant...J'ai aimé ce joli poème trouvé chez "lagonbleu41"...
"Larmes" poème de "Lagon bleue"
Je voudrais être une larme
Couler le long de ton visage.
Petite [size=16]douceur que rien ne désarme[/size]
Qui te caresserait les joues au passage.
Petite larme à la fois tendre et sauvage
Dévalant sur ta peau douce et sucrée.
Je serai tempête et puis naufrage
Afin de goûter au grain de ton épiderme salé.
J'essuyerai au passage tes ennuis, tes inquiétudes
Et je ferai naître sur ton visage, le plus beau des sourires
Larme qui coule est un sentiment avec certitude
Et dans ce cas, larme de joie, de bonheur et de plaisir.
Et lorsque j'aurai coulé assez longtemps
Je viendrai fondre sur ta bouche et ensuite mourir sur tes lèvres.
Je resterai là jusqu'à la fin des temps
Petite larme de joie née d'un moment de complicité et de fièvre.
http://lagonbleu41.skyrock.com
Parce que j'ai aimé ce poème,parce que les larmes parfois sont des amies qui font du bien quand elles inondent le visage...
Elles sont le reflet de nos peines, de nos chagrins et aussi de nos rires et de nos joies...de nos attendrissements...Elles sont la déverse de notre coeur et le visage de nos émotions...
Les laisser s'exprimer, c'est simplement accepter d'être Humain..
"L'homme et la puce" Jean de La Fontaine
Morale :
"Par des voeux importuns nous fatiguons les dieux,
Souvent pour des sujets même indignes des hommes." .
"Capitalisations de nos acquis humains" de Yann.
Envie de partager avec vous ce magnifique [size=18]poème tellement vrai... Yann a trouvé les mots qu'il fallait, le ton qui convenait...
Tant de tristesse ressentie aux changements importants de la société où l'humain n'a plus sa place, face à nos rêves de paix inquiets, devant des religions qui tuent au nom de leur dieu ou servent leurs propres intérêts et ambitions, devant cette montée de violence sous toutes ses formes et dans tous les pays, face à la négation même de ce qui fait la vie sur la terre car ni les mers, ni les rivières, ni les forêts, ni les glaciers, ni les animaux ...ne sont épargnés...[/size]
Oui, le monde est un volcan en ébullition..."un monde naufragé" nous dit avec justesse Yann...un monde pour les actionnaires et dans lequel nous sommes des pantins : travailler pour survivre et payer toujours plus jusqu'à être "privés d'un bien vivre pourtant mérité"...
Pourtant :
"Toutes les richesses du monde ne valent pas un instant de bonheur. Tous les pouvoirs du monde ne valent pas un moment d'amour. Toutes les puissances du monde ne valent pas un éclat de joie."
Alain Merheb
"Les oies sauvages" Poème de Mary Oliver
Tu n'as pas à faire preuve de bonté.
Tu n'as pas à faire pénitence
et parcourir cent kilomètres sur les genoux dans le désert.
Il te suffit de laisser le doux [size=16]animal de ton corps aimer
ce qu'il a envie d'aimer.
Parle moi de désespoir, de ton désespoir, et je te parlerai du mien.
Pendant ce temps, la Terre continue de tourner.
Pendant ce temps, le soleil et les perles limpides de la pluie
traversent les paysages,
balayant les prairies et les arbres enracinés,
les montagnes et les rivières.
Pendant ce temps, là- haut, dans le bleu pur du ciel,
les oies sauvages reviennent, une fois encore, au pays.
Qui que tu sois, quelle que soit la profondeur de ta solitude,
le monde s'offre à ton imagination,
Comme les oies sauvages, il t'appelle de son cri strident
et exaltant;
Sans cesse, il proclame ta place
au sein de la famille des choses de l'univers.[/size]
Mary Oliver (Dream Work)
Ninnenne
Dim 15 Sep - 8:39 par Josiane
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