Retour à soi Alexandra Julien
RETOUR A SOI...
Une pause avec soi,
Ca a du bon parfois,
C'est un temps de silence,
Pour entrer dans la danse,
C'est méditer un peu,
Pour savoir ce que l'on veut,
Et se responsabiliser,
Pour se permettre d'avancer,
Lorsqu'on comble l'envie,
Il arrive qu'on renie,
Le besoin d'amour vrai,
Celui qui satisfait,
Quand on cherche tout le temps,
On bâcle les sentiments,
Pour éviter la solitude,
Alors qu'elle peut être quiétude,
A trop vouloir se voiler la face,
Il arrive que la vie se glace,
Elle qui pourtant n'est que douceur,
Lorsque l'on prend soin de son coeur.
Alexandra Julien
Auteure de plusieurs livres disponibles uniquement en cliquant sur :
[size=16][url=http://brigitisis.centerblog.net/ RETOUR A SOI... Une pause avec soi, %C3%A7a a du bon parfois, c'est un temps de silence, pour entrer dans la danse, c'est m%C3%A9diter un peu, pour savoir ce que l'on veut, et se responsabiliser, pour se permettre d'avancer, lorsqu'on comble l'envie, il arrive qu'on renie, le besoin d'amour vrai, celui qui satisfait, quand on cherche tout le temps, on b%C3%A2cle les sentiments, pour %C3%A9viter la solitude, alors qu'elle peut %C3%AAtre qui%C3%A9tude, %C3%A0 trop vouloir se voiler la face, il arrive que la vie se glace, elle qui pourtant n'est que douceur, lorsque l'on prend soin de son coeur. Alexandra Julien Auteure de plusieurs livres disponibles uniquement en cliquant sur : http:/www.thebookedition.com/livres-alexandra-julien-auteur-40250.html]http://www.thebookedition.com/livres-alexandra-julien-auteur-40250.html[/url][/size]
Le loup, la Mère et l'Enfant Jean de La Fontaine
Le Loup, la Mère et l'Enfant
La Bique allant remplir sa traînante mamelle
Et paître l'herbe nouvelle,
Ferma sa porte au loquet,
Non sans dire à son Biquet :
Gardez-vous sur votre vie
D'ouvrir que l'on ne vous die,
Pour enseigne et mot du guet :
Foin du Loup et de sa race !
Comme elle disait ces mots,
Le Loup de fortune passe ;
Il les recueille à propos,
Et les garde en sa mémoire.
La Bique, comme on peut croire,
N'avait pas vu le glouton.
Dès qu'il la voit partie, il contrefait son ton,
Et d'une voix papelarde
Il demande qu'on ouvre, en disant Foin du Loup,
Et croyant entrer tout d'un coup.
Le Biquet soupçonneux par la fente regarde.
Montrez-moi patte blanche, ou je n'ouvrirai point,
S'écria-t-il d'abord. (Patte blanche est un point
Chez les Loups, comme on sait, rarement en usage.)
Celui-ci, fort surpris d'entendre ce langage,
Comme il était venu s'en retourna [size=16]chez soi.[/size]
Où serait le Biquet s'il eût ajouté foi
Au mot du guet, que de fortune
Notre Loup avait entendu ?
Deux sûretés valent mieux qu'une,
Et le trop en cela ne fut jamais perdu.
Jean de La Fontaine
Fable XVI [size=16]Livre 4 [/size]
LXXIII
O Terre, ma patiente et sombre mère, ta richesse n'est pas infinie.
Tu te fatigues à nourrir tes [size=18]enfants; mais la nourriture est rare.
Les joies que tu nous offres ne sont jamais parfaites.
Les jouets que tu fabriques pour tes enfants sont fragiles.
Tu ne peux satisfaire nos insatiables espoirs; te renierai-je pour cela?
Ton sourire assombri par la douleur est doux à mes yeux.
Ton amour, qui ne connaît pas d'accomplissement, est cher à mon coeur.
Ton sein nous nourris de vie, non d'immortalité; c'est pourquoi tu veilles sur nous.
Depuis des siècles tu composes des harmonies de couleurs et de chants et, cependant, ton paradis n'est encore qu'une triste ébauche.
Tes créations de beauté sont voilées du brouillard des larmes.
Je verserai mes chants dans ton coeur muet et mon amour dans ton amour.
Je t'adorerai par le travail.
J'ai vu la douceur de ton visage et j'aime ta lamentable poussière, ô mère Terre.
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Rabindranath Tagore
Un merveilleux hommage à notre terre plus que jamais à protéger...
Les jugements gratuits Alexandra Julien
Les jugements gratuits
J'ai oublié les mots,
Ceux qui me condamnaient,
Ceux qui ôtaient le beau,
A ce qui me portait,
J'ai ôté les jugements,
Ceux qui faisaient du mal,
Pour écouter ce qui vraiment,
Me permettait d'ouvrir le bal,
Depuis je vis ma vie en [size=18]danse,
Et je tournoie avec la joie,
Je n'ai plus peur des offenses,
Et je me permets d'être enfin moi,[/size]
Les émotions ne sont que vie,
Qui dépassent de loin les rancunes,
Pour envoyer valser l'envie,
Et mettre fin à l'amertume.
Alexandra Julien
Chevaux
Je suis d’un village où j’entends
Les [size=16]chevaux noirs, les chevaux blancs[/size]
Avec leurs yeux arabisants,
Leurs nez peuhls, leurs croupes latines,
Traîner tout le jour des racines
Et des surcharges de froment.
Rien n’est plus beau qu’une jument
Plongeant son masque d’Orient,
Sa belle face métissée
Dans les rivières tempérées !
Catherine Paysan
La beauté, la noblesse, l'intelligence, la puissance, ...Il suffit de les regarder vivre...
Ninnenne