Des peuples qui mangeaient peu de viande
"La plupart des africains vécurent en tant que chasseurs cueilleurs, de la même manière que les populations de chasseurs-cueilleurs des régions tropicales et subtropicales d’aujourd’hui. Leur régime alimentaire est constitué d’une grande part de plantes disponibles toute l’année, d’insectes et d’œufs, avec des suppléments occasionnels de viande obtenue par la chasse.
La disponibilité immédiate de plantes comestibles, d’insectes et d’œufs toute l’année signifie que les africains des régions tropicales et subtropicales n’ont pas du chasser des animaux pour obtenir de la nourriture. En 1966 s’est tenue une conférence d’anthropologues dans laquelle un consensus fut obtenu pour dire que « la viande était de faible importance nutritionnelle dans le régime des africains (Standford and Bunn, 2001, p.4). En 1999 une conférence similaire eu lieu dans laquelle un consensus se fit établissant que « le régime alimentaire des premiers hominidés était à l’origine constitué de plantes, identique à celui des populations vivant en régions tropicales et subtropicales » (Standford and Bunn, 2001, p.356). De ce fait les africains n’ont pas eu à développer une intelligence nécessaire pour des méthodes de chasse, des outils et des armes pour tuer les grandes mammifères.
Comme les autres peuples qui ont évolué dans des environnements tropicaux et subtropicaux, les Néo-Guinéens et les aborigènes australiens ont réussi à vivre grâce aux aliments végétaux, aux insectes et aux œufs tout au long de l'année.
Lorsque les aborigènes d'Australie ont été étudiés dans le désert de l'Australie occidentale au XXe siècle il a été constaté qu'ils obtenaient 70-80 pour cent de leur nourriture à partir de plantes et le reste à partir d'œufs et d’insectes. Ils n'avaient pas de technique de chasse (Gould, 1969). Il a été estimé que le peuple Gadio, une tribu de Néo-Guinéens, obtenait 96 pour cent de sa nourriture à partir de plantes et seulement 4 pourcent de par la viande (Dornstreich, 1973). La disponibilité d'aliments végétaux pendant toute l'année, de concert avec les insectes et les œufs, indique que les peuples autochtones en Nouvelle-Guinée tropicales et subtropicales et de l'Australie n'ont jamais eu à compter sur la viande pour leur approvisionnement en nourriture et n'ont pas eu de fortes pression de sélection pour développer les capacités cognitives requises pour chasser de grands animaux".
http://www.intelligence-humaine.com/evolution.html
[size=24]La viande en usine
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Aux Etats-Unis, le porc d'elevage industriel est traité de manière déplorable. Les oreilles sont découpées sans anesthesie, les dents arrachées sans anesthesie et la castration sans anesthesie. Il s'en suit de graves tumeures infectieuses.
Je n'ai pas vu de telles images sur les abatoires en France, il semble que les conditions d'higiène soient meilleures, mais guères plus enviables.
Source :
http://video.google.com/videoplay?docid=4093730216074063220
[size=24]Les algues, une source en vitamine B12
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Les algues comestibles ne viennent pas toutes du japon, certaines se trouvent en Amerque du Nord et en Europe.
Voici quelques algues
Dulse, dit aussi Palmaria Palmata
Cette algue se trouve en atlantique et dans la manche. On trouve 60 pour cent de protéines, 257 calories, du fer, potassium, sodium, iode, magnesium, phosphore, manganèses, et les vitamines B2, B6, B12 à 107 pour cent.
Kelp désiqne de nombreuses algues dont il serait interessant de les répertorier. Elles se trouvent en Amerique du nord, dans le pacifique et même dans le milieu sub-arctique. On trouve 15 pour cent de protéines, 221 calories, du magnesium, calcium, sodium, cuivre, zinc, fer, iode, et les vitamines B2, B5, B9, B12 à 107 pour cent et K.
Le laver ou Seaweed se trouve en extreme orient, on l'appelle Nori au Japon et Zicai en Chine. On trouve 77 pour cent de protéines, 221, 67 calories, du cuivre, fer, manganèse, phosphore, zinc, iode, et les vitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, B9, B12 à 732 pour cent.
La spiruline est plus une bactérie qu'une algue, elle provient de la Cyanobactérie dont l'Arthrospira est comestible et la Spirulina toxique. Elle est surtout connue pour son incroyable condensé en vitamine B12, mais sa valeure nutritionnelle est assez médiocre. On trouve 27 calories, 11 pour cent de protéines, du cuivre et de la vitamine B12 à 1458 pour cent.
Les algues doivent être prélevées sur place, modérément pour ne pas épuiser les ressources, mais il ne faut pas les transplanter car alors elles peuvent devenir envahissantes et poser des problèmes pour la flore locale.
[size=24]Indice de vitamines
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J'ai condensé à partir de deux sites la teneur en vitamine des aliments. Il apparait que chez les alimaux les sources de vitamines se concentrent uniquement dans le foie et pour cause, cela provient de ce qu'ils mangent.
Voici les chiffres en pourcentage
Vitamine A
Carotte 93
Pissenlit 56
Oeuf 19
Boeuf (349 concentré dans le foie)
Saumon 5
Vitamine B1
Graine de tournesol 123
Topinambour 17
Boeuf 6
Oeuf 3
Vitamine B2
Algue Nori 214
Amande 78
Boeuf (311 concentré dans le foie)
Oeuf 29
Saumon 9
Vitamine B3
la vitamine B3, il est vrai, est assez présente dans le poisson et certaines viandes, mais on la trouve aussi ailleurs
Saumon 60
Boeuf (foie 169)
Algue Nori 58
Poulet 35
Citrouille 31
Lait 1
Vitamine B5
Algue Nori 69
Oeuf 26
Boeuf 11
Vitamine B6
Ail 95
Algue Nori 73
Saumon 53
Noix 41
Boeuf 10
Vitamine B8
Oeuf 71
Graine de tournesol 26
Poulet 4
Boeuf (foie de boeuf, indice non trouvé)
Vitamine B9
Algue Nori 37
Noix 25
Oeuf 10
Boeuf 2
Vitamine C
Ortie 317
Pissenlit 47
Boeuf 0
Vitamine E
Graine de citrouille 252
Noisette 102
Oeuf 30
Boeuf 3
Vitamine K
Pissenlit 648
Oeuf 4
Boeuf 1
Source
vegecru.com
http://nutriments.monalimentation.org/vitamine-b6-boeuf.html
[size=24]La viande, un aliment médiocre
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Voici, selon une souce scientifique, les references demandées ainsi que le taux en acides aminés dans les aliments. On se rend compte que la viande a autant de carence en Methionine et en Triptophane que les légumineuses, le riz et le blé, et que rien de vaut un oeuf complet qui par ailleurs est la seule ressource équilibrée en methionine. Le blé et le millet, avec 3,8mg et 3,7mg se rapprochent de la dose idéale de 4,2 en methionine.
Nous remarquons aussi que de nombreux aliments, ne serait-ce le riz, dépassent de loin ou de peu la viande. En bleu les taux en dessous de la référence, en blanc les taux égaux ou au dessus de la référence. En vert, que j'ai rajouté, les aliments suppérieurs à la viande.
Source
http://kordonnier.fr/IMG/pdf/1L_C14_acides_amines_indispensables.pdf
Voici un commentaire que j'ai reçu de Yann, je le publie car il approrte une vision différente et intéressante sur le sujet. Je répondrai ensuite.
"Ce tableau n'est pas significatif. D'une part il fait une moyenne viandes et poissons confondus, avec une seule sorte d'oeuf, alors qu'il prend séparément des végétaux et mêmes des parties de végétaux. Si on faisait la moyenne pour les céréales ou les légumineuses, on trouverait presque les mêmes résultats que pour la viande et les œufs, avec un certain avantage statistique pour la viande et les œufs d'ailleurs. En séparant les viandes et les poissons, les oeufs, puis certaines parties spécifique, alors bien sûr là aussi on va pouvoir surligner des choses qui sont plus concentrées en certains éléments, rien de surprenant.
D'autre part il existe de fortes disparité rien que d'une variété à l'autre de blé ou de poule, vache, etc, d'une partie considérée à l'autre : foie, moelle, germe, graine entière, etc., puis en fin de compte d'un paysan et d'une terre à l'autre, ou à l'absence de paysan et de terre d'ailleurs. C'est-à-dire que la moyenne c'est quoi ? La norme, une anomalie donc, ça ne représente rien. Un aliment naturel est par définition hors-norme.
On peut même aller plus loin en disant que c'est aussi la manière de les préparer qui compte, on aura beau trouver une concentration de ceci ou cela dans un aliment, quand la préparation est mal faite et qu'on en absorbe en réalité qu'une partie, voire comme c'est le cas des graines, rien du tout, alors ces mesures sont là encore inutiles. Ou encore comme c'est le cas du soja, on sait que 99% est chimérique donc totalement incompatible avec la vie, et surtout, même naturel fermenté (tofu) ou cru, il contient des anti-nutriments qui peuvent induire une carence protéique, vitaminique et minérale en neutralisant leur absorption à partir du soja ou des autres éléments du repas. Le soja contient aussi des oestrogènes-like, manger un bout de tofu équivaut à prendre plusieurs pillules.
En réalité chacun nécessite une alimentation particulière : certains types digéreront très bien l'orge, d'autre non, etc.
Ensuite, nous ne sommes pas des oiseaux et nous n'avons pas de jabot, nous sommes incapables de dégrader l'enveloppe des graines entières même en mâchant, car elles ne restent que 3h dans l'estomac dans tous les cas, de sorte que les éléments nutritifs restent non-absorbés. C'est très visible quand on donne des grains entiers aux vaches, qui elles aussi n'ont pas de jabot conçut à cet effet, elles gonflent comme des ballons car ça fermente, ça fermente parceque des bactéries viennent faire le boulot que la vache ne peut pas faire. La vache est herbivore. De même nous sommes une espèce frugivore opportuniste et non pas granivore. Nous n'avons ni les dents, ni le système digestif conçu pour digérer des grains, à la limite il est mieux conçu pour digérer occasionnellement de la viande crue et des insectes que des grains entiers qui de toute façon sont conçus pour passer tout droit pour disséminer la plante. Or on sait qu'un primate mange parfois de la viande (sangliers, rongeurs), et beaucoup d'insectes. Donnez-lui des grains, il les postillonnera, naturellement.
Ce que nous savons faire par contre c'est pré-digérer la nourriture par quelque chose d'autre avant de la manger, ce sont toutes les fermentations, et aussi le trempage. Pour les graines, lorsque le trempage est trop court, comme c'est impossible à dégrader le corps produit un excès d'insuline et favorise l'apparition du diabète, le système digestif devient hyper-acide, les fermentations trop longues amènent des infestations, libération de toxines, ballonements... C'est à dire que cela fait la même chose qu'avec la viande prise en excès. Bien sûr tout cela varie en fonction des types de métabolismes possibles,certains aliments conviennent mieux que d'autres selon le type de corps.
Le seul aliment médiocre c'est tout ce qui est "élevé" (rabaissé) industriellement. Si la viande est mauvaise, c'est aussi que l'élevage est ce qu'il existe de plus délicat à faire, cette activité est en réalité la pierre angulaire de l'agriculture naturelle, le rejeter est une erreur monumentale. ::: Avec l'élevage industriel, c'est la chose qui requiert le plus de présence d'esprit et de patience qui rencontre ce qui est nécessite d'être le plus fourbe et avide, le résultat est sans surprise un désastre.
Évidemment l'échec est horrifiant donc ça nous repousse, pourtant il ne faut pas non plus tout rejeter par colère. On ne rejette pas les céréales et autres grains, pourtant elles sont traitées de la même manière voire pire comme chacun sait, avec les chimères. Quand ensuite ces dernières deviennent la nourriture pour l'élevage, alors la viande concentre tous les polluants et nous nous concentrons tous les polluants de la viande... Actuellement l'activité avec le rendement énergétique le plus merdique et hautement empoisonné ce n'est même pas l'élevage productiviste voire les protéines de synthèse ou le soja chimérique, c'est le chalutage en haute mer.
Ensuite il est tout à fait possible d'avoir du blé, riz, orge, patate, etc. à un rendement énergétique plus faible que pour une viande ou un poisson obtenus naturellement. Bien sûr élevés naturellement, les végétaux auront la même rentabilité.
Et puis si on regarde les compléments, notamment les algues, leur rendement énergétique réel est encore plus bas que celui de l'élevage industriel.
Et quid de l’entomophagie qui peut être très sobre aussi.
Pour le pollen on peut en récolter des kilos en secouant les fleurs des typhas".
Merci Yann pour ton intervention. Je n'interdis à personne de manger de la viande, et je le dis dans un de mes billets. Je n'agis pas vraiment sur le coup de la colère mais je m'appuis sur des données scientifiques concrètes. Cependant, il est vrai, le végétarisme demande une bonne connaissance en gestion de l'alimentation et ce n'est pas donné à tout le monde, je ne conseils pas de passer du carnivorisme au végétarisme d'un seul coup, cela s'apprend.
Pour ce qui est de mes convictions, vous remarquerez qu'il y a dans mes liens un site sur l'alimentation végan "vegecru" et un autre sitre sur la viande "monalimentation" j'utilise ces deux sources pour verrifier mes dires.
La viande est un marcher très lucratif et je suis juste un peu herrissé devant les methodes de l'industrie qui considère les animaux comme des objets de marchandise et nous conseillent de manger de la viande une fois par jour or une fois dans la semaine suffit. L'elevage des animaux n'est pas rentable en eau et en blé, il faut 15 kilo de farine pour obtenir 1 kilo de boeuf, et 15 fois plus d'eau pour les animaux d'elevage que pour un champ de blé.
Je ne juge personne, je n'interdis rien, je montre seulement les faits tels que je les vois.
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La viande, un aliment médiocre
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Voici, de source scientifique, la comparaison entre la viande, le poisson, la gélatine, et les autres produits alimentaires. On se rend compte que la viande et le poisson ont moins d'apport en acides aminés que les végétaux, certains rivalisent ou dépassent les taux présents dans la viande.
Source :
http://kordonnier.fr/IMG/pdf/1L_C14_acides_amines_indispensables.pdf
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La viande en usine
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https://www.youtube.com/watch?v=7dLE6VaqNRU&feature=endscreen
90 pour cent de la production de céréales aux Etats unis sont destinée aux animaux d'elevage.
En europe, 60 pour cent de la production de cereales nourrit les animaux d'elevage.
On utilise 56 pour cent de la production mondiale de céréales juste pour l'industrie de la viande, soit 118 milions de tonnes de blé.
Chaque années des milliers de tonnes de viande sont jetés faute d'avoir été vendu.
Si nous mangions un peu moins de viande, une grande partie ce ces céréales nourriraient les sept miliards d'humains que nous sommes.
Selon water food print, il faut 1300 litres d'eau pour obtenir 1 kilo de céréales de blé, tandis qu'il faut 15 550 litres d'eau pour obtenir 1 kilo de viande bovine. Soit 15 fois plus d'eau pour nourrire les animaux d'elevage que pour faire pousser du blé.
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L'oeuf en usine
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A peine sortie de l'oeuf, les poussins sont jettés à grandes cagettes sur des sortes de tapis roulants avec les restes de coquilles. Là ils sont triés à la main, les femelles suivent le trajet et les mâles sont jettés à l'arrière où ils seront tués quelques minutes après leur naissance pour vos Mc chiken. Les poules seront de futures poules pondeuses à outrance pour l'industrie de l'oeuf.
Désolé encore pour ces informations un peu dures, mais tout le monde doit savoir comment fonctionne l'industrie de la viande.
Voilà, je n'interdis personne de manger de la viande, ayez seulement une pensé pour ces animaux et demandez leur pardonLa viande n'est pas indispensable à l'organisme
La viande renferme des protides, du fer et de l'acide Cyanobalamique dit vitamine B12. Les protides sont composés de huits acides aminés soit l'isoleucine, la leucine, la lysine, la methionine, la phénilalamine, la thréonne, le tryptophane et la valine. Nous retrouvons ces mêmes acides aminés dans les végétaux, et parfois en quantité plus élevé que la viande comme la spiruline ou le pollen lactofermenté. De fait, les protéines végétales sont identiques aux protéines animales.
Il est dit que la vitamine B12 contenue dans les végétaux n'est pas assimilé par l'organisme humain tandis qu'elle est synthétisée dans l'organisme animal, dans les plantes que broutent les ruminants. Aussi les végétariens achettent la vitamine B12 en pharmacie, mais cette même vitamine industrielle est donnée aux animaux d'elevage intensive, de fait la vitamine B12 contenue dans la viande est la même que celle achettée en pharmacie.
Pour ce qui est du régime végétarien, certains ne consomment pas le fromage car il contient de la presure de veau. Les oeufs sont une ressource neutre car sans cocq l'oeuf n'est ^pas fécondé et n'a que les nutriments de base.
Les légumineuses ainsi que la viande et le riz ont un taux inférieur de methionine mais un taux supérieur ou égal à la lysine par rapport aux taux de référence. A l'inverse, les cereales hormi le riz et en plus du sésame ont un taux supérieur en lysine et inferieur en méthionine. Il suffit alors de combiner une céréale avec une légumineuse pour obtenir un équilibrage des protides.
La viande est détrônée par le pollen lactofermenté avec 13,4 g (pour 100g) d'isoleucine contre 7,7g dans la viande, 20,1g de leucine contre 6,3 pour la viande, 11,7g de methionine contre 3,3 quand le taux moyen devrait être de 4,2g, 10g de phénilalamine pour 4,6g dans la viande, 13,1g de phreonine pour 4,6g 17g de valine pour 5,8g. L'oeuf, par ailleurs, est absolument équilibré et complet en protides, il contient 5,8g de méthionine pour 3,3g dans la viande, 9g de leucine pour 6,3g dans la viande, 7,4g de valine pour 5,8g dans la viande. La viande n'est donc pas indispensable et elle est même défaillante. En outre la viande contient 1,3g de tryptophane quand le seuil de base est de 1,4g. Pour parer au déséquilibre de la méthionine, la viande devrait être accompagnée de blé, millet, avoine, orge ou sésame.
comparaison des acides aminés dans la viande et les végétaux
Isoleucine, ref 4,2g, viande 7,7g, pomme de terre 7g
Leucine ref 4,8g, viande 6,3g, riz cuit 9g
Lysine ref 4,2, viande 8,1g, lentilles 7,7g
methionine ref 4,2g, viande 3,3g, sésame 5,2g
Phénylalaùine ref 2,8g, viande 4,9g, riz et lentilles 5,5g
Thréonine ref 2,8g, viande 4,6g, riz cuit 4g
Tryptophane ref 1,4, viande 1,3g, pomme de terre 1,5g
Valine ref 4,2, viande 5,8g, riz cuit 7g
[size=24]Végétarisme
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'être humain est omnivore tout comme son confrère l'ours, notre métabolisme biologique n'a pas changé depuis l'êre glacière qui a durée 100 000 ans sur terre et s'est terminé il y a 20 000 ans, ayant obligé les plus résistants à manger de la viande pour survivre. Notre organisme est dépendant de tout ce que l'on trouve dans la viande soit le fer, l'acide cyanocobalamine et les protides.
Pourtant, il semble possible de compenser la viande par d'autres ressources comme les algues, la spiruline par exemple, les plantes dont la chlorela, les lentilles pour le fer ou le soja pour sa teneur en protides.
Le docteur Jean Valnet dans son livre "traitement des maladies par les légumes, les fruits et les céréales" (Maloine S.A. éditeur, 1985) propose des idées interessantes concernant les alternatives à la viande.
Il m'est possible de publier ses écrits en mentionnant l'auteur et l'édition
L'amande douce - (606 calories pour 100 mg "séchée elle pourrait, pour certains, remplacer la viande"
Champignons - Protides, certains en contiènent plus de 30g pour 100, la viande n'en contient que 15 à 20g. Aussi appelle t'on justement les champignons "viandes végétales"
Lentille - fer, protides 23 mg "La lentille est un aliment complet, véritable plat de résistance pour les travailleurs de force"
Soja - "Protides, environs 40 pour cent contre 15 à 20 pour cent dans la viande, lipides 12 à 25 pour cent contre 1 à 4 pour cent dans la viande (...) La caséine du soja s'apparente aux caséines animales"
Vitamine B12 - "Elle est largement répandue dans la nature. On la trouve dans les levures, certains légumes verts, certaines algues, le germe de blé, le riz complet, le malt, le poisson d'eau de mer, les oeufs, le lait, le foie des animaux, le "nuoc-mam" cher aux amateurs de cuisine chinoises"
A titre d'information, voici la compositionds des vitamines pour seulement un oeuf :
Vitamines A, B1, B2, B5, B6, B12, folates 5ug pour 100g, D
Par ailleurs on peut lire sur wickipédia je cite :
La B12 des suppléments et des produits enrichis consommés par les végétaliens est presque toujours fabriquée industriellement à partir de cultures de bactéries. Noter que la vitamine B12 qu'on trouve dans la viande et les produits animaux provient majoritairement de la B12 ajoutée en supplément à la nourriture des animaux d'élevage, et est donc de même origine que la B12 prise par les végétaliens[6].
La plus grande partie de cette production[10] est destinée à l'élevage, comme additif alimentaire et préparations injectables pour les animaux; le reste sert à l'alimentation et à la médecine humaines
Au sujet de la vitamine B12 on peut lire sur http://www.dietobio.com/vegetarisme/fr/vit_b12.html
On a cru que certains aliments végétaux (tempeh, algues, spirulina, légumineuses germées, miso ...) étaient des sources fiables de B12 mais il s'est avéré qu'ils contenaient en fait des analogues de cette vitamine. Ceux-ci sont des composés chimiques semblables à la vitamine B12, mais qui n'en ont pas l'activité. De plus, il semblerait qu'ils empêchent l'absorption de la forme active de la vitamine B12.
[size=24]Protéines animales, protéines végétales
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Extrait d'un manuel associatif "Connaissance de la santé" Les protéines végétales
"En France, nous consommons entre 65 et 70 % de protéines animales et 30 à 35 % de protéines végétales (leclerc 1986)
Mais produire a un coût bien sûr totalement different selon qu'il s'agit de protéines animales bou de protéines végétales. Pour produire de la viande, il faut bien évidemment nourrir le bétail, ce qui se fait avec des protéines végétales.
56 % de la production mondiale des protéines végétales est utilisé pour le bétail (Leclerc, 1986)
Aux Etats-Unis les animaux mangent 70 % des céréales totales consommées. En Europe, ils en mangent environ 60 %. En Inde, seulement 2 % (Durning T.A. ET AL 1992)
Il faut 15 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de boeuf
Il faut 7 kilos de protéines végétales, pour obtenir 1 kilo de protéines de porc
Il faut 5 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de poulet
Il faut 4 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines d'oeuf
(Leclec 1986)
Si l'on voulait satisfaire les 5,8 milliards de personnes sur terre avec un régime alimentaire à l'américaine, ou à l'européenne, il faudrait 2 à 2,5 fois plus dfe céréales que le monde entier n'en produit actuellement. Et toutes les réserves en prétrole seraient épuisés en moins de 50 ans (Duraning T.A. et al 1992)
Rappelons qu'élever des animaux suppose, de nos jours, d'énormes coût energetiques pour les infrastructures d'élevage, d'abatage, de transport, de conservation, de transformation...Une étude a montré que la production de viande, des produits laitiers et des oeufs, s'approprie un tiers de toutes les matières premières utilisés dans ce pays. (Robbins, 1990)
La pluspart des céréales déstinées aux animaux conviennent parfaitement à l'alimentation humaine. En fait, 90 % des céréales produites aujoiurd'hui ,aux Etats-unis sont recyclés vers les animaux de ferme pour produire du lait, des oeufs, de la viande (Pimentel, 1980)
En exluant les vaches laitières, chaque bète américaine consommait en 1971, 7 kg de céréales et de soja pour produire 1 kg de viandecomestible, soit un gaspillage de 118 millions de tonnes, de quoi offrir un bol de céréales pour chaque être humain sur terre ! (Franc Moore Lappé, 1976)
De par cet extrait, nous remarquons le non sens du monde, sachant que les prairies poussent en abondance et nourrissent tous les herbivores de la terre, il y a ainsi autant de céréales pour nourrir le reste de l'humanitéJe ne suis pas végétarienne mais j'ai trouvé cet article intéressent et j'ai voulu le partager!!! Je ne mange pas beaucoup de viande,je préfère le poisson..... Ninnenne blog de partage odeurdelaterre