Animaux - Lémuriens - Indriidae -
La famille des Indriidés ou Indridés est une des cinq familles actuelles de primateslémuriformes originaires des zones boisées de Madagascar. Cette famille compte 7 espèces réparties en 3 genres. 5 genres ont aujourd'hui disparu, il y a relativement peu de temps (quelques milliers voire quelques centaines d'années), vraisemblablement sous l'action de l'homme.
Cette famille comprend les indris, les plus gros des [size=16]lémuriens actuels, des animaux diurnes, sans queue ou avec une queue très courte, au pelage noir et blanc, les avahis, des petits lémuriens nocturnes à la fourrure laineuse uniformément brune et à la longue queue, et les sifakas, des lémuriens diurnes de taille moyenne, à la fourrure soyeuse, brun et blanc, eux aussi avec une longue queue.[/size]
[size=16][/size]
Indris - Photo Adam Britt
[size=16][/size]
Avahi - Photo Serge Gomes da Silva
[size=16][/size]
Sifaka - Photo David Dennis
Classification :
- Genre Indri avec une seule espèce:
[size=16][/size]
Indri - Photo Karen Koppock
- Genre Propithecus les sifakas avec trois espèces:
[size=16][/size]
* Propithecus diadema,le sifaka à diadèmes
Photo Tom Junek
[size=16][/size]
* Propithecus tattersalli, le sifaka de Tattersall récemment identifié comme espèce nouvelle.
Photo Jeff Gibbs
[size=16][/size]
* Propithecus verreauxi, le sifaka de Verreaux
Photo JialangGao
- Genre Avahi, les avahis avec cinq espèces:
[size=16][/size]
* Avahi laniger, l'avahi laineux
Photo Alex Dunkel
* Avahi mooreorum
(je n'ai trouvé aucune photo)
[size=16][/size]
* Avahi occidendalis, l'avahi occidental
Photo Alextelford
* Avahi unicolor, l'avahi laineux unicolore récemment reconsidéré comme espèce à part entière. (pas de photo)
* Avahi cleesei Thalmann & Geissmann, 2005, l'Avahi laineux de Cleese ouLémurien laineux de Cleese. (pas de photo non plus)
Animaux - Lémuriens - Les lémurs -
Chez les Romains, le lémure était le spectre d'un individu décédé, un fantôme.Le nom latin de lémur convient effectivement très bien à ce peuple fantôme des forêts de Madagascar.
On regroupe communément sous la dénomination de « [size=16]lémuriens » tous les prosimiens de l'île de Madagascar afin de les différencier des autres prosimiens (loris, galagos et tarsiers), dont ils se distinguent par leur histoire, leur répartition et bon nombre de caractères. Quant au nom de «lémur», il correspond à un genre de la classification, celui des makis, forme sans doute la plus représentative des lémuriens.
Bien avant l’émergence de l’homme, les ancêtres des lémuriens hantaient les forêts vierges. Aujourd’hui, ces prosimiens sont en grand danger d’extinction.[/size]
Qui sont les prosimiens ?
Situons ces [size=16]animaux par rapport aux simiens, sous-ordre des primates qui regroupe tous les singes, dont les plus illustres sont les grands pongidés (gorilles, chimpanzés...), et l'Homme lui-même.
Les prosimiens forment quant à eux le sous-ordre cousin. Êtres essentiellement arboricoles, ce sont, comme leur nom l'indique, des primates moins avancés, développés à partir d'ancêtres représentant l'étape évolutive précédant l'apparition des singes.[/size]
[size=16][/size]
Indri (Indri indri)
Les restes fossiles tendent à prouver que les deux branches se sont séparées très tôt à partir d'une souche prosimienne primitive commune.
Tous les prosimiens ont en commun un certain nombre de caractéristiques, conséquences du passage du mode de vie terrestre primitif au mode de vie arboricole :
- La clavicule: cet os, qui relie le membre antérieur au corps, est particulièrement utile pour les déplacements dans les arbres car il réduit la charge sur les muscles lorsque l'animal est suspendu par les bras. Elle a joué un rôle majeur dans le développement de la brachiation chez les simiens, qui semble être l'une des clés de l'évolution des formes anthropomorphes vers l'hominisation.
[size=16][/size]
Maki vari (Varecia variegata variegata) Image Xiops
- Les mains et les pieds à cinq doigts : le pouce opposable forme une pince. Ils permettent d'agripper fermement les branches.
Les ongles, remplaçant les griffes sur la plupart des doigts, achèvent la préfiguration de la main simienne et humaine.
[size=16][/size]
Mains d'un lémur noir (Eulemur macaco) Image Lemait 13
La nécessité de se déplacer dans un milieu à trois dimensions a également influencé les autres sens.
Les yeux se sont agrandis et déplacés vers l'avant, offrant une vision binoculaire permettant la perception du relief, donc une meilleure estimation des distances lors des sauts de branche en branche.
Réduction de l'odorat, devenu moins essentiel, et qui se manifeste par un raccourcissement du museau au cours de l'évolution.
[size=16][/size]
Regard d'un maki catta, image Belgian Chocolate
Mais la conséquence majeure de tous ces changements est l'augmentation de la taille et des performances du cerveau. Le déplacement dans les arbres, nécessitant dès le départ une excellente coordination motrice et le traitement rapide d'informations visuelles de plus en plus importantes, a fortement contribué à son développement.
[size=16][/size]
Maki catta (Lemur catta) image Swh
La réduction des lobes olfactifs, du fait de la moindre importance de l'odorat, a également libéré de la place pour l'expansion du cortex, siège des capacités intellectuelles.
Les [size=16]lémuriens de Madagascar[/size]
Les [size=16]lémuriens ne se rencontrent qu'à Madagascar et dans quelques îles voisines. Des événements géologiques survenus à la fin de l'ère secondaire ont déterminé leur évolution.[/size]
Sous l'effet de la dérive des continents, Madagascar commença à se séparer de l'Afrique durant la période Jurassique. Quoique peu éloignée, elle en était déjà isolée lorsque les prosimiens primitifs firent leur apparition, au début du Tertiaire. II est possible que des individus aient atteint l'île en dérivant sur des radeaux végétaux.
[size=16][/size]
Image Peter Antula
Dès lors coupés du réservoir de population initial, ils allaient connaître une évolution différenciée, aboutissant aux familles de [size=16]lémuriens que nous connaissons actuellement, qui ont cependant conservé beaucoup de caractères primitifs. Leurs homologues continentaux produisirent les loris, galagos et tarsiers, présents en Afrique et en Asie.[/size]
Les [size=16]Lémuriens aujourd’hui[/size]
Les [size=16]lémuriens ont développé une étonnante diversité de formes, qui se manifeste tant dans la structure physique que dans le mode de vie et le régime alimentaire.[/size]
[size=16][/size]
Lémur à ventre roux (Eulemur rubriventer) image Tim Ellis
Les [size=16]lémuriens se répartissent en 5 familles, réunissant 13 genres et 30 espèces.[/size]
- Les Lémuridés (Lemuridae) comprennent 10 espèces. On y range les genres Lemur, Hapalemur et Varecia. Le plus connu est le maki catta
- Les Daubentonidés (Daubentoniidae) avec une seule espèce, le aye-aye qui reste un cas unique parmi tous les primates de part la conformation de sa main
- Les Mégaladapidés (Megaladapidae) avec 7 espèces qui sont strictement nocturnes. Les lépilémurs passent la journée dans un demi-sommeil, dissimulés dans les arbres
- Les Indridés (Indriidae) avec 5 espèces. Ce sont les plus grands de tous les prosimiens. Outre les indris, on y regroupe les sifakas
- Les Chirogalidés (Cheirogaleidae) avec 7 espèces. Appelés lémurs nains, ce sont les chirogales, les microcèbes et le phaner à fourche
[size=16][/size]
Maki vari roux (Varecia variegata rubra) image Supernova
Madagascar offrait jadis des milieux d'une richesse exceptionnelle. Les [size=16]lémuriensdisposèrent dès le départ d'une grande diversité de sources alimentaires. Dans les forêts malgaches, il est aujourd'hui fréquent de voir se côtoyer plusieurs espèces exploitant le même milieu.[/size]
[size=16][/size]
Lémur noir mâle (Eulemur macaco)
Toutefois, afin de ne pas entrer en compétition alimentaire, ces [size=16]animaux ont développé des régimes et des cycles journaliers diversifiés. Se nourrissant à des heures différentes de la journée ou de la nuit, d'aliments très variés et dans des étages forestiers distincts, ils évitent ainsi de se faire concurrence.[/size]
Alimentation des lémuriens
Si la plupart des [size=16]lémuriens sont végétivores, leur régime alimentaire varie énormément d'une espèce à l'autre.
Parmi les plus surprenants, citons le maki mongos (Lemur mongoz) qui, durant la saison sèche, compose 80 % de ses repas de nectar qu'il lèche sur les fleurs.[/size]
[size=16][/size]
Image Swh
Le phaner à fourche (Phaner furcifer) s'est également spécialisé: environ 90% de sa nourriture est constituée de gomme, qu'il récolte à la surface des troncs et des branches des arbres. Il les complète par quelques insectes et arthropodes.
Autres spécialistes, les hapalémurs ont un régime à base de bambou. Leur survie dépend donc des forêts de bambous, qui sont malheureusement menacées de disparition.
L'un d'eux, l'hapalémur gris d'Alaotran (Hapalemur griseus alaotrensis) est même confiné aux rivages d'un lac du même nom, dans l'est du pays, vivant dans une végétation lacustre de phragmites et de papyrus.
[size=16][/size]
L'Hapalemur griseus est le plus petit des [size=16]lémuriens de bambou. image Swh[/size]
D'une façon générale, les makis (Lemur sp.) ont un régime alimentaire assez flexible, consommant selon les saisons et les lieux, les feuilles et les fruits de plantes très variées.
Les lépilémurs possèdent de petits territoires, mais cela ne leur pose guère de problèmes dans la mesure où ils se nourrissent à 90 % de feuilles, ressource la plus abondante de la forêt vierge.
L'indri (Indri indri) est également phyllophage, mais son statut est plus précaire: il est le plus grand des [size=16]lémuriens, et sa survie ne dépend que de 60 à 80 espèces végétales différentes, plantes côtières et d'altitude qu'il trouve rassemblées dans les reliefs bordant l'océan Indien, à l'est de l'île.[/size]
[size=16][/size]
Indri . image Blegian Chocolate
Le sifaka, ou propithèque de Verreaux, est quant à lui adapté aux environnements de type semi-désertique que l'on rencontre dans le sud de Madagascar; c'est le seul lémurien capable de passer une journée sans boire.
[size=16][/size]
Un sifaka . image Belgian Chocolate
Certaines espèces se sont montrées très adaptables du point de vue alimentaire. Ainsi, lorsque le tamarinier, qui n'existait pas à l'origine sur l'île fut introduit par les marchands arabes, les makis catta de la région de Berenty ont commencé à consommer ses gousses en quantité. Plus récemment, ils ont adopté les bananes, apportées dans la réserve par les touristes.
[size=16][/size]
Image Kabir Bakie
Quant au maki brun (Eulemur fulvus), les chercheurs furent surpris de voir les premiers spécimens mis en captivité manger de la viande. Ils ont depuis été observés dans la nature se gavant de mille-pattes géants (Sphaerotherium sp.), gros comme une balle de golf lorsqu'ils sont enroulés sur eux-mêmes.
Avec l’aye-aye, les [size=16]lémurs nains (à l'exception du phaner à fourche) ont un régime à dominante insectivore.[/size]
[size=16][/size]
Aye-aye
À Madagascar, juillet et août sont des mois d'hiver frais et secs, période plus difficile pour les [size=16]lémuriens.
Les fruits se faisant rares, beaucoup d'espèces réduisent leur activité en conséquence, passant plus de temps à dormir. Le chirogale moyen (Cheirogaleus medius) et le chirogale de Milius (Cheirogaleus major) entrent même en léthargie durant toute la période sèche, d'avril à octobre, cachés dans un arbre creux.
Leur température interne s'abaisse alors et leur organisme vit sur les réserves de graisse emmagasinées sous leur peau et dans leur queue. Il s'agit là d'un comportement totalement inhabituel chez les primates.[/size]
Mode de vie des lémuriens
La vie sociale des [size=16]lémuriens est très variée selon les espèces.[/size]
Les [size=16]lémuriens vivant en groupe sont également très territoriaux ; c’est le cas des makis catta qui vivent selon un système matriarcal.[/size]
Les dominances sexuelles sont beaucoup moins marquées chez l'indri et les sifakas par exemple. En effet, comme l'Homme, ceux-ci tendent beaucoup plus à organiser leur vie sociale autour d'une cellule familiale complète: le père, la mère et leurs petits. L'indri défend lui aussi son territoire, mais au moyen de chants.
[size=16][/size]
Lémur noir femelle
Au réveil, le matin, il monte dans la canopée et salue le jour par des chœurs puissants, pouvant êtres perçus par l'oreille humaine jusqu'à 5 km de distance. Chaque individu surveillant attentivement les voisins, un chant soigneusement minuté commence alors. Le résultat mélodieux constitue en fait un marquage auditif à l'adresse des détenteurs des territoires adjacents, qui savent ainsi où se trouvent les autres et évitent les conflits.
Beaucoup d'autres [size=16]lémuriens nocturnes, tels l'aye-aye et les lémurs nains, sont considérés comme solitaires car ils sont souvent observés seuls. En fait, il semble que les individus géographiquement voisins entretiennent certaines relations sociales, leurs territoires de prospection alimentaire se chevauchant fréquemment. Ils semblent apprécier les contacts réguliers avec leurs semblables, qu'ils rencontrent plusieurs fois par nuit.[/size]
[size=16][/size]
Un lémurien en train de faire une petite sieste . image Lord Biro
Juste avant le début de la période de reproduction, les mâles de [size=16]lémuriens se montrent très actifs. Chez le maki catta, c'est le moment où ils changent de groupe social, peut-être dans l'espoir de s'accoupler avec les femelles « d'à côté ». Certains sifakas de Verreaux mâles pratiquent également ce genre d'échanges, apparemment en fonction de leur statut social au sein du groupé. Même les espèces habituellement solitaires, comme l’aye-aye, sont souvent observées en couple durant cette période.[/size]
La reproduction des lémuriens
Le retour de la saison des amours est marqué par le début des parades. Chez l'indri, elles démarrent en janvier. Ouvrant les bras en signe d'invitation, les couples entament un doux corps à corps, chacun s'enroulant autour du partenaire. La partie peut durer jusqu'à 15 minutes.
Contrairement aux petites espèces comme les chirogales, qui donnent naissance à deux portées de quatre petits entre septembre et mars, l'indri se reproduit lentement. Il n'atteint sa maturité sexuelle qu'à l'âge de trois ans et les femelles ne mettent bas qu'une seule fois tous les deux ou trois ans.
[size=16][/size]
Une femelle maki catta et son petit . image Banoffi
Comparée à des mammifères non primates de taille similaire, la durée de gestation des[size=16]lémuriens est longue.[/size]
Si des jumeaux naissent parfois chez le maki catta, la portée normale ne compte qu'un seul petit. En revanche, les chirogales et microcèbes en ont deux, voire trois, et le maki varié jusqu'à cinq.
Les petits du groupe des [size=16]lémurs nains naissent dans les cavités des arbres, au sein d'un nid de feuilles. Ils sont nus, très peu développés et sont alors les seuls parmi leslémuriens à avoir yeux fermés.[/size]
[size=16][/size]
Genre Hapalemur . image Lemait 13
Le plus souvent, leur mère doit les transporter dans sa bouche, bien qu'ils soient capables de grimper et d'agripper les branches quelques heures après leur venue au monde.
Chez la plupart des autres [size=16]lémuriens, les jeunes s'accrochent sous le ventre de la mère durant quelques semaines, passant ensuite sur son dos. Plusieurs mois peuvent s'écouler, jusqu'à cinq chez l'indri, avant qu'ils soient capables de suivre seuls la troupe.[/size]
[size=16][/size]
Image Belgian Chocolate
De tous les primates, c'est le chirogale mignon qui présente le développement le plus rapide; le jeune est indépendant au terme de 4 mois et pleinement mature vers 7 à 8 mois. Cela reste toutefois très long comparé aux mammifères non primates de taille semblable.
[size=16][/size]
Maki vari roux . Image Lel Butcher
Caractéristiques de trois espèces représentatives :
Maki catta
Gestation : 136 jours Indépendance: 5 mois Plein développement: 12 mois Maturité sexuelle: de 24 à 30 mois Longévité: 15 à 18 ans en captivité, probablement beaucoup moins dans la nature.
Lépilémur mustélin
Gestation: 135 jours Indépendance: 5 mois environ Plein développement: de 10 à 12 mois Maturité sexuelle: 18 mois Longévité: 15 ans en captivité.
Indri
Gestation: 162 jours Indépendance: 8 à 12 mois Plein développement: 2 ans Maturité sexuelle: 3 ans Longévité: plus de 20 ans dans la nature s'il est protégé des chasseurs.
La protection des lémuriens
A Madagascar, 75% de la forêt a disparu depuis l’arrivée de l’homme, il y a 2 500 ans.
De nos jours, la majorité des sols de l'île sont devenus stériles. Sans manteau végétal protecteur ni racines pour la retenir, la terre est emportée par les pluies tropicales, qui provoquent une érosion considérable.
[size=16][/size]
Image Belgian Chocolate
Au milieu de ce tableau désolant, quelques actions positives existent tout de même; un projet visant à replanter certaines régions des hauts plateaux avec des essences forestières autochtones, afin de recréer une forêt semi-naturelle, a été lancé. À long terme, elle pourrait retrouver son aspect originel, quand les plantes et les [size=16]animauxl'auront recolonisée à partir des forêts subsistant aux alentours.[/size]
À Madagascar, les [size=16]lémuriens sont protégés par la loi. Malheureusement, beaucoup sont encore la cible des chasseurs: ils finissent dans les assiettes ou sont vendus dans les villes comme animaux de compagnie.[/size]
[size=16][/size]
Maki catta . image Mahorogers
Le WWE, en liaison avec les autorités malgaches et différents organismes de recherche, a mis en place des actions de protection des [size=16]lémuriens.[/size]
Certes, les choses évoluent vite à Madagascar, mais la population reste en majorité très pauvre.
Ils veulent bien préserver leur forêt pour l'avenir, mais ils sont contraints de la détruire pour nourrir leurs enfants dans l'immédiat.
C'est en apportant une solution à ce problème que l'on pourra donner un espoir de survie aux [size=16]lémuriens.[/size]
[size=16][/size]
Lémur à ventre roux (Eulemur rubriventer). image Tim Ellis
À l'heure où l'on craint pour la survie des [size=16]lémuriens dans leur ensemble, on en identifie encore de nouvelles espèces. Alors que sa forêt, près de Daraina, dans le nord de l'île, était sur le point d'être abattue pour en faire du charbon de bois, une nouvelle espèce de sifaka, dénommée Propithecus tattersalli, était identifiée et sauvée de justesse.
Quant au très discret hapalémur doré (Hapolemur aureus), il avait été remarqué en 1985 dans la forêt de Ranamafana. Des analyses génétiques ont confirmé par la suite sa spécificité.[/size]
Classification
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebrata
Classe: Mammalia
Sous-classe : Placentalia
Ordre: Primates
Sous-ordre: Strepsirrhini
Infra-ordre : Lemuriformes