Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: ECOLOGIE - TEMPS+ autres.... Jeu 7 Jan - 14:29
ECOLOGIE - TEMPS
Notre-Dame-des-Landes: Valls en piste pour l'aéroport
L'interview sans ambiguïté de Manuel Valls dans Ouest-France n'en finit pas de créer la polémique. "Il faudra construire Notre-Dame-des-Landes", a martelé le Premier ministre. "Il ne faut jamais céder à l'adversité ni aux menaces. Quand un projet est utile, il faut savoir le mener tranquillement, sans la moindre provocation", a assené le chef du gouvernement lors d'un déplacement à Brest en Bretagne.
Des recours au projet seront encore étudiés en 2015 et pourraient retarder la construction d'ici 2017. Le coût total est estimé à 550 millions d'euros. Un couple d'agriculteurs refuse qu'une future piste de l'aéroport passe sur leurs champs. "Quelle que soit la décision du juge, il y aura appel derrière", promet Marcel Thébault, agriculteur.
Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, s'est dite surprise par les déclarations de Manuel Valls. "Je n'étais pas au courant, je lui laisse l'entière responsabilité. Bon courage", a-t-elle souhaité au Premier ministre.
PLACIDE
C'est amusant que le torero soit autant pour le projet d'aéroport de Zéro !
Un Center Parcs en Chambaran (pour ou contre)
On en parle depuis plusieurs années. Le projet consiste à implanter dans le bois des Avenières, sur les hauteurs de Roybon, un Center Parcs, village de vacancesnouvelle génération. Il en existe déjà 19 en Europe, dont 4 en France. Les Center Parcs sont des structures imaginées et réalisées par le groupe Pierre et Vacances. Il s’agit de villages piétonnierscomposés de cottages en bois, au cœur de la nature, avec un grand centre aquatique et de loisirs dédié particulièrement aux familles.
Le Center Parcs de Chambaran, qui serait déployé sur 200 hectares, prévoit 1 000 cottagesbien intégrés au paysage. Le domaine, créé dans un souci de préservation de la biodiversité locale et de l’environnement, sera ouvert toute l’année et dynamiserait fortement l’économie locale avec à la clé, la création de 700 emplois non délocalisables. Quant aux retombées touristiques pour l’Isère et la région, elles sont évidentes.
Le nom de Chambaran donné à ce nouveau Center Parcs donnerait une grandenotoriété à un territoire injustement méconnu. Le Conseil général de l’Isère et la mairie de Roybon, avec la communauté de communes de Bièvre-Valloire sont parmi les soutiens les plus actifs du projet. En 2007, alors que le président du groupe Pierre & Vacances hésitait encore entre la Saône-et-Loire, la Drôme et l’Isère pour réaliser son 5e village-vacances de France autour de la nature,?André Vallini avait mobilisé le Conseil général pour décrocher cette implantation.
L’ouverture est prévue pour le 1er semestre 2017. Suite à de nombreux recours juridictionnels, le Conseil d’Etat a validé définitivement le permis construire et l’arrêté de défrichement. Les dernières autorisations concernant la loi sur l’eau et les espèces protégées sont en cours d’instruction et devraient être délivrées dans le courant de l’automne 2014.
Par Corine Lacrampe, publié en avril 2014 - Isèremagazine.fr
Ces jours-ci, des manifestants pour, dans le but de gagner de l'argent et des manifestants contre pour protéger la forêt et la nature !
Une caméra dans une région reculée du Groenland ...
Attendez donc jusqu’à la 4ème minute, pour comprendre pourquoi ces images étonnantes sont tellement effrayantes.
Comme nous l’explique la vidéo à la fin, c’est comme si tout le quartier de Manhattan à New-York, s’effondrait subitement pour disparaitre complètement en quelques minutes… C’est le plus important phénomène de vêlage de glace jamais enregistré par une caméra.
La vidéo nous apprend également que la glace a davantage reculé au cours des 10 dernières années qu’elle ne l’a fait pendant les 100 années auparavant. Ça fait véritablement froid dans le dos.
Bridoz
35'000 morses s'échouent en Alaska
Quelque 35'000 morses se sont échoués sur une plage d'Alaska à cause de la fonte des glaces de l'Arctique, conséquence du réchauffement climatique, affirme l'institut américain de géophysique.
La fonte des glaces de l'Arctique a poussé 35'000 morses à s'échouer en [size=18]Alaska.[/size]
Le 27 septembre, les morses ont été observés par voie aérienne près de Point Lay. Quatre jours plus tôt, ils n'étaient que 1500, ont expliqué des experts de l'USGS.
«C'était près de 24 fois plus», a insisté Megan Ferguson, spécialiste de la surveillance aérienne des mammifères marins pour l'agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), qui participait à la conférence.
Elle a souligné qu'il s'agissait d'une estimation visuelle des experts du NOAA et de l'USGS, et que ce chiffre serait affiné.
Megan Ferguson a également noté que davantage d'ours bruns avaient été remarqués au même endroit et qu'en revanche, des baleines grises qui étaient présentes dans les environs jusque dans les années 90, avaient disparu, «signe d'un changement de l'environnement arctique».
Conséquence du réchauffement climatique
D'après Chadwick Jay, chercheur à l'USGS, ce nombre anormal de [size=18]morses échoués «est vraiment une conséquence du réchauffement climatique» et de la «diminution de la couche de glace» dans l'océan Arctique à la fin de l'été.[/size]
D'ordinaire, les animaux vivent sur la banquise et pêchent dans des eaux peu profondes. Mais avec la fonte importante des glaces cet été, les morses se sont retrouvés à des profondeurs trop importantes pour pouvoir se nourrir et ils ont donc cherché refuge sur la terre ferme pour y pêcher plus facilement, a expliqué Chadwick Jay.
Ce phénomène propre aux morses du Pacifique et plus précisément de la Mer des Tchouktches, d'après l'USGS, «ne se produisait pas il y a dix ans», précise l'institut sur son site.
Si les experts ne savent pas encore si ce changement des comportements des morses peut avoir un impact sur leur mortalité, ils estiment que les bébés morses sont plus fragiles sur la terre ferme et que les animaux perdent plus d'énergie à rechercher des proies sur terre que lorsqu'ils sont installés sur la glace.
24 Heures.ch
Inondations à Montpellier
[size=18]Montpellier noyée par une crue soudainepar 6MediaSelection[/size]
La nature plus forte que l'humain !
Orchidées et lémuriens sont menacés d'extinction
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dresse jeudi un état des lieux toujours plus alarmant. Orchidées et lémuriens sont au premier plan.
L'état des lieux est toujours plus alarmant, a affirmé jeudi à Gland (VD) [size=18]l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en présentant sa liste rouge des espèces menacées. Sur plus de 73'000 espèces évaluées, 22'000 sont menacées d'extinction.[/size]
Même le tatou à trois bandes du Brésil, la mascotte de la Coupe du Monde 2014 de la FIFA, dont la population est en déclin constant, est classée comme espèce «vulnérable». Le nombre de spécimens de cette espèce aurait diminué de plus d«un tiers au cours des 10 à 15 dernières années, en raison d«une perte de 50% de son habitat, la fruticée sèche de la Caatinga.
Orchidées en danger
L'évaluation mondiale des orchidées de la sous-famille des Cypripedioideae des zones tempérées de l'hémisphère nord, dont fait partie le fameux Sabot de Vénus, révèle que 79% de ces plantes ornementales prisées sont menacées d'extinction.
Leur disparition est en grande partie due à la destruction de leur habitat et à la cueillette excessive des espèces sauvages pour le commerce local et international, a indiqué l'UICN.
94% des lémuriens menacés d'extinction
La liste rouge confirme que 94% des lémuriens sont menacés d'extinction. Parmi les 101 espèces de lémuriens existantes, 22 sont «en danger critique», dont la plus grande espèce vivante de lémuriens, l'Indri de grande taille (Indri-Indri), et 48 sont «en danger», notamment le plus petit primate du monde, le microcèbe de Mme Berthe (Microcebus berthae). Au total, 20 espèces sont classées comme «vulnérables». Les lémuriens comptent ainsi parmi les groupes de vertébrés les plus menacés de la planète.
Les lémuriens sont principalement menacés d«extinction en raison de la destruction de leur habitat naturel, la forêt tropicale de Madagascar, où l'instabilité politique et la pauvreté croissante ont accéléré l'exploitation illégale du bois. Récemment, la chasse de ces animaux pour se nourrir est également devenue une menace majeure.
Anguille du Japon
L'anguille du Japon (Anguilla japonica), un mets fin traditionnel japonais et le poisson de consommation le plus cher du pays, a été classée «en danger» en raison de la perte de son habitat, de la surpêche, mais aussi des obstacles à la migration, de la pollution et des modifications des courants océaniques. L«Asie de l«Est est la plaque tournante de l'élevage, de la commercialisation et de la consommation de cette espèce.
«Au vu de la situation actuelle, un long chemin reste à parcourir pour atteindre les objectifs de la Convention sur la diversité biologique à l«horizon 2020, date limite fixée par près de 200 gouvernements pour enrayer le déclin de la biodiversité et éviter l«extinction des espèces», a affirmé Jane Smart, directrice du Programme mondial de l'UICN pour les espèces.
«Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de ne pas tenir ce délai», a-t-elle ajouté. La Liste rouge de l«UICN fête son 50e anniversaire cette année.
24 Heures.ch
La marée noire n'a pas fini de faire des ravages
GOLFE DU MEXIQUE
Près de quatre ans après l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par BP dans le Golfe du Mexique, la faune continue à souffrir de la marée noire, les dauphins, les tortues et les thons paraissant particulièrement affectés.
«Quatre ans après, la faune dans le Golfe ressent encore les effets de la marée noire», a souligné Doug Inkley, un responsable scientifique de la grande organisation écologiste américaine «National Wildlife Federation» dans un rapport mardi.
«Les grands dauphins qui se trouvent dans les zones de la marée noire sont encore malades et meurent. Et il y a davantage d'indications que ces maladies et morts sont liées à Deepwater Horizon», a-t-il affirmé.
L'impact de ce désastre est loin d'être fini
«La science nous dit que l'impact de ce désastre est loin d'être fini et quoi que disent BP ou d'autres, le pétrole n'a pas disparu», a avancé encore cet écologiste.«Il y a encore du pétrole sur les fonds du Golfe, du pétrole qui s'échoue sur les plages et qui se trouve toujours dans les marécages.
Je ne suis pas surpris», a poursuivi Doug Inkley, soulignant que 25 ans après l'accident de l'Exxon Valdez en Alaska, des espèces marines comme les orques n'ont pas totalement récupéré des effets de cette marée noire.
500 tortues s'échouent chaque année
Outre l'impact sur les grands dauphins, Doug Inkley a aussi mentionné l'échouage chaque année depuis trois ans de quelque 500 tortues de [size=18]mer visiblement affectées par cette pollution, une très forte augmentation par rapport à la normale.[/size]
«La tortue de Kemp a longtemps été l'emblème de la restauration d'une espèce animale dans le Golfe du Mexique», a de son côté souligné Pamela Plotkin, professeur d'océanographie à l'Université du Texas A&M.
«Proche de l'extinction, ces tortues ont fait un retour spectaculaire ces trente dernières années mais depuis quatre ans leur population stagne», a-t-elle dit, insistant sur la nécessité de surveiller de près cette espèce.
Les thons victimes d'irrégularités cardiaques
Le rapport mentionne également une substance chimique dans le brut de la marée noire de BP qui provoque des irrégularités cardiaques chez les thons rouges et les thons albacore.
Il cite aussi les effets sur certains oiseaux marins.Enfin, les auteurs signalent que le sperme de baleines du Golfe du Mexique ont de plus fortes teneurs, que partout ailleurs dans le monde, de métaux provenant du puits de pétrole de BP.
4,9 millions de barils de brut dans le Golfe
Ces métaux peuvent affecter leur ADN, précisent-ils.Une recherche par des biologistes de l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) publiée fin 2013 avait déjà montré l'impact désastreux de la marée noire sur les grands dauphins au large de la Louisiane, mais BP avait nié toute relation de cause à effet entre la marée noire et les symptômes observés chez ces mammifères.
L'explosion en avril 2010 de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon avait entraîné le déversement de 4,9 millions de barils de brut dans les eaux du Golfe du Mexique, la plus grande marée noire de l'histoire des Etats-Unis.
24 Heures.ch
Pauvres animaux, toujours victimes des humains !
Vigneron condamné pour avoir refusé de traiter ses vignes
Emmanuel Giboulot,
Le viticulteur bio avait tenu tête à la préfecture qui lui imposait de traiter ses ceps avec des pesticides. Il a écopé d'une amende de 500 euros.
Son combat avait soulevé les foules - presque 62.000 signatures sur une [size=18]pétition de soutien et de multiples groupes Facebook pour prendre sa défense -. Unviticulteur bourguignon a été condamné à 500 euros d'amende pour avoir refusé de traiter ses vignes.
L'affaire avait débuté au printemps dernier, quand la découverte de foyers d'une maladie dans les vignes près de Beaune avait conduit le préfet à imposer detraiter tous les vignobles du département contre la cicadelle, l'insecte qui répand la flavescence dorée.[/size]
Le respect des "équilibres biologiques"
Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot s'y était refusé sur les dix hectares qu'il exploite en Côte de Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, pesticide naturel. Car pour lui, tous les traitements vont à l'encontre des "équilibres biologiques". Il comparaissait ce lundi à Dijon, pour avoir refusé de traiter ses ceps. Le procès scandalise les écologistes tandis que l'interprofession bourguignonne, elle, s'inquiète d'une mauvaise publicité.
BFM.TV
Alors, vive les produits chimiques qui polluent la terre et ce qui y pousse !
Taubira lutte contre la pollution !
[size=32]2 personnels de sécurité à vélo [size=32]+ 1 monospace (pour mettre le vélo)[/size] [size=32]+ 1 Peugeot en fermeture [/size] [size=32]+ 1 équipage à moto.[/size]
Cela fait quand même 2 voitures et une moto qui polluent pour une c. en vélo [size=32] A [/size][size=32]part cela, on ne prend pas les gens pour des cons en France .........![/size][/size]
[size=24]Désamorçons Keystone, la méga-bombe au carbone
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[size] Les États-Unis s'apprêtent à prendre LA décision environnementale qui marquera la présidence Obama: autoriser ou non la construction d’un oléoduc monstrueux qui transportera chaque jour jusqu’à 830 000 barils du pétrole le plus sale au monde du Canada jusqu’au sud du Texas.
S’il est validé, le projet d’oléoduc Keystone XL injectera des milliards de dollars dans les poches de quelques entreprises... mais aussi des millions de tonnes de carbone dans l’atmosphère. On dit qu’il s’agit du «détonateur de la plus grande bombe au carbone de la planète». Sa construction a jusqu'ici été reportée grâce à des mobilisations citoyennes courageuses et une décision de justice vient de porter un sérieux coup au projet. Aujourd’hui, si nous agissons vite et en nombre, nous pouvons enfin lui donner l'estocade.
Le secrétaire d’État américain, responsable des relations entre les États-Unis et le reste du monde, a lancé une dernière phase de consultation publique. Il sait que cette décision est un test vital sur la capacité des États-Unis à lutter contre le changement climatique. Faisons de cette consultation un référendum mondial en l'inondant de centaines de milliers de messages de tous les pays du monde appelant John Kerry à refuser le projet Keystone et à sauver la planète.
Aucun signe de vie après l'éruption du Sinabung
Le volcan Sinabung situé sur l'île de [size=16]Sumatra est entré en éruption samedi faisant au moins 15 morts. Les secouristes ne décèlent aucun signe de vie sous les trente centimètres de cendres qui recouvrent la région.[/size]
Les recherches n'avaient toujours pas permis de déceler de signe de vie, dimanche au pied du volcan indonésien Sinabung, après la dévastation provoquée par une nuée ardente qui a englouti 15 personnes. Equipés de tronçonneuses et de masques à oxygène, une centaine de secouristes ont repris les fouilles dimanche matin dans une couche de cendres d'une trentaine de centimètres, qui a totalement recouvert le village de Sukameriah, à 2,7 km du cratère. «Nous ne connaissons pas le nombre des disparus mais les secouristes reprennent les opérations d'évacuation et recherchent d'éventuelles personnes prises au piège», a déclaré Tri Budiarto, un responsable à l'Agence nationale des catastrophes. Les secours ne se sont pas prononcés sur les chances de retrouver des survivants, qui semblent cependant minces tant la zone a été entièrement recouverte samedi par les cendres incandescentes. «Je doute qu'il soit possible de survivre aux nuées ardentes d'hier», a concédé le lieutenant-colonel Asep Sukarna, qui dirige les secours. «Il n'y a aucun signe de vie» La région a été transformée en paysage apocalyptique, où des cadavres au visage enflé et à la langue pendante surgissaient de l'épais manteau grisâtre. Le bilan «risque» de s'alourdir, a averti le porte-parole de l'Agence nationale des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho. «Un corps a été repéré près d'un arbre mais nous ne l'avons pas encore récupéré», a-t-il précisé lors d'une conférence de presse à Jakarta. Dimanche matin, une première équipe de secours est rentrée bredouille, décrivant des scènes de dévastation. «Il n'y a aucun signe de vie. Tous les champs sont détruits. De nombreuses maisons ont été endommagées et celles qui sont encore debout sont recouvertes d'une épaisse couche de cendres», a témoigné Gito, un secouriste qui comme beaucoup d'Indonésiens ne porte qu'un seul nom. «Nous n'avons retrouvé aucun corps mais nous avons ramassé un sac qui appartenait à une des victimes. Un téléphone portable était en train de sonner», a-t-il ajouté. Les recherches pourraient être compliquées par la pluie, très probable en cette saison humide, ce qui pourrait rendre le terrain boueux et obliger un arrêt des opérations, a averti Robert Peranginangin, porte-parole du district de Karo, où se situe le volcan. Zone rouge Le bilan a été porté dimanche à 15 morts, après le décès d'un blessé grave, un jeune homme de 24 ans qui avait accompagné son père sur la tombe d'un défunt de la famille. Deux personnes étaient de plus toujours en soins intensifs dans un hôpital local, souffrant de brûlures graves. L'ensemble des victimes se trouvaient dans la zone rouge déclarée «no man's land» autour du volcan, situé sur l'île de [size=16]Sumatra (nord-ouest). La plupart d'entre elles étaient des touristes locaux. «C'est très dangereux mais beaucoup de touristes ont pénétré clandestinement dans la zone pour prendre des photos», a expliqué M. Budiarto.[/size] Parmi les morts figurent quatre lycéens qui participaient à une excursion, ont précisé les secours. Les autorités ont assuré qu'elles s'affairaient à installer des panneaux supplémentaires à l'entrée de la zone interdite afin de prévenir les visiteurs du danger. Sommeil de 400 ans Le volcan Sinabung était en sommeil depuis 400 ans mais s'est réveillé en 2010 puis en septembre 2013. Relativement calme depuis la mi-janvier, il a soudainement redoublé d'activité samedi matin, crachat des nuées ardentes jusqu'à 2 km d'altitude. Depuis septembre, 30'000 personnes ont été évacuées de la région. Mais certains habitants ont été autorisés à rentrer chez eux vendredi suite à l'accalmie enregistrée. L'Indonésie, située sur la «ceinture de feu» du Pacifique, est le pays comptant le plus de volcans en activité au monde (129). L'éruption récente la plus meurtrière avait été celle du Merapi, sur l'île centrale de Java. Elle avait provoqué la mort de 350 personnes fin 2010. 24 Heures.ch Sumatra est une île indonésienne située sur l'équateur. Son nom vient de Samudra, un royaume musulman du XIIIe siècle dans le nord de l'île. Wikipédia
Aucun signe de vie après l'éruption du Sinabung
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Ile de [size=16]Sumatra, éruption du volcan Sinabung[/size]
Pas évident de s'en sortir !
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Les déchets électroniques vont enfler de 33% d'ici 2017
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[size] Les déchets électriques et [size=16]électroniques générés dans le monde devraient augmenter de 33% d'ici 2017, pour représenter chaque année une montagne de 65,4 millions de tonnes --soit près de 200 fois l'Empire State Building-- selon un rapport chapeauté par l'Onu.[/size]
«D'ici 2017, en une année, tous les réfrigérateurs, téléviseurs, téléphones mobiles, ordinateurs, écrans, jouets [size=16]électroniques et tous les autres produits en fin de vie avec une batterie ou un fil électrique représenteraient une file de camions de 40 tonnes faisant la longueur des trois quarts de l'Equateur», avertit cette étude publiée dimanche.[/size] Soit l'équivalent également «du poids de presque 200 Empire State Building ou de 11 fois la Grande Pyramide de Gizeh», selon l'Initiative pour résoudre le problème des déchets («Solving the E-Waste Problem», StEp), un partenariat d'organisations onusiennes, d'industriels, de gouvernements, d'ONG et de scientifiques.
Les Etats-Unis, le plus grand générateur de déchets En 2012, selon l'état des lieux réalisé et cartographié par le StEp, environ 48,9 millions de tonnes de déchets électriques et [size=16]électroniques (DEE) ont été jetés à travers le monde, soit 19,6 kilos par habitant de la planète.[/size] Parmi les grands pays, les Etats-Unis en sont le plus grand générateur par habitant, avec 29,8 kilos par tête. L'Union Européenne est en moyenne à 19,2 kilos, avec l'Allemagne à 23,2, le Royaume-Uni à 21,8, la [size=16]France à 21,1, l'Espagne à 18,0 ou encore l'Italie à 17,8 kilos.[/size]
La Chine, premier marché de produits électriques et électroniques Le Qatar a le plus gros impact au monde, avec 63 kilos par habitant. Un Indien génère en moyenne 2,25 kilos de DEE, un Brésilien 7,1 et un Chinois 5,4 kilos. En revanche, en volume de déchets électriques et [size=16]électroniques produits, la Chine (7,3 millions de tonnes par an) est numéro 2 derrière les Etats-Unis (9,4 millions).[/size] La Chine était d'ailleurs l'an dernier le premier marché de produits électriques et [size=16]électroniques, avec 11,1 millions de tonnes commercialisés, devant les Etats-Unis avec 10 millions de tonnes.[/size] Ces données excluent les exportations, un produit fabriqué en Chine et vendu en Europe apparaissant ainsi dans les statistiques pour l'Europe, a précisé à l'AFP un des responsables de l'étude, Ruediger Kuehr, de l'Université des Nations Unies. 24 Heures.ch
Un gros ouragan va balayer l'Allemagne
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[size] Le nord de l'Allemagne est en état d'alerte maximum: dans quelques heures, il sera balayé par l'ouragan Xaver, qui devrait être, selon les météorologues, la pire tempête qu'ait connu le pays depuis des décennies, rapporte jeudi le [size=16]Tages-Anzeiger.[/size] L’Écosse était jeudi matin déjà frappée par Xaver, actuellement sur la mer du Nord. Quelque 20'000 personnes ont été privées de courant tout au nord du pays et le chaos régnait sur les routes en raison des vents violents et des fortes pluies. De nombreuses voies ont été fermées ainsi que plusieurs ponts. Les autorités, qui parlent de conditions très difficiles, craignent des inondations ces prochains jours. En [size=16]Allemagne, la région d'Hambourg et les côtes du Schleswig-Holstein ont commencé à se préparer à l'arrivée du monstre. Les écoles ont fermé, les services de liaisons par ferries ont également été arrêtés. Les marchés de Noël de Hambourg, Kiel et Lübeck ont également dû rester fermés. La population a en outre été priée de rester à domicile autant que possible.[/size] Quant à la Deutche Bahn, les CFF allemands, elle a renforcé le personnel dans les gares et dans les services téléphoniques pour renseigner les voyageurs sur les suppressions de train et la situation du trafic. A Hambourg, les RER ont été prolongés et des bus ont été mis en place pour pouvoir embarquer davantage de pendulaires. Vents à 140 km/h Les météorologues prévoient que Xaver va balayer les côtes de la mer du Nord avec des vents de force 12, soit la force maximum sur l'échelle de Beaufort. Des bourrasques de force 11 vont aussi souffler sur l'intérieur du pays. En mer, les rafales devraient atteindre les 140 km/h. La tempête, accompagnée de fortes pluies, devrait encore durer toute la journée de vendredi. Les Pays-Bas sont également en état d'alerte. De nombreux vols ont été annulés jeudi en raison de l'arrivée de l'ouragan. Plus de 80 vols continentaux au départ et à l'arrivée de l'aéroport Schiphol d'Amsterdam ont déjà été supprimés. Au Danemark, on s'attend en plus à d'importantes chutes de neige. La Belgique craint aussi le pire La Belgique est également sur le pied de guerre. Certains spécialistes prédisent des niveaux d'eau jamais atteints depuis trente ans, en raison de la combinaison des vents forts et d'une marée haute. Les communes du littoral ont été invitées à prendre des mesures de précaution en vue d’amortir les effets de ce coup de vent et d’eau. Le niveau de la mer pourrait grimper de plus de 6 mètres, ce qui ne s’est plus vu depuis la tempête de 1953 qui avait fait une dizaine de morts en Belgique. La ville d'Ostende, sur la côte, avait été gravement inondée car la digue avait cédé en plusieurs endroits. Tout le centre-ville s'était retrouvé sous 2 mètres d’eau. 24 Heures.ch
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Antartique : Echec du sommet sur les sanctuaires marins
Les négociations internationales sur la création de sanctuaires marins en Antarctique ont échoué vendredi en Australie, ont annoncé des ONG et des sources diplomatiques. La Chine et la Russie s'y sont opposées.
Les membres, soit 24 Etats et l'Union européenne, de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) étaient réunis cette semaine à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie, pour la troisième fois sans succès depuis 2012.
Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une vaste aire maritime de 1,25 million de km2 en mer de Ross.
La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antartique, côté Océan indien, sur une étendue de 1,6 million de km2, un projet rejeté par la Russie et la Chine alors que toute décision au sein de la CCAMLR doit être votée à l'unanimité.
Moscou fait obstacle
«La communauté internationale s'était rassemblée à Hobart pour protéger des zones essentielles de l'océan Antarctique, un des derniers écosystèmes inviolés de la [size=16]planète, et la Russie a choisi de faire obstacle», a déploré Joshua Reichert, vice-président exécutif de l'organisation américaine de défense de l'environnement Pew Charitable Trusts dont un représentant participait aux négociations.[/size]
Un membre des délégations officielles a en outre indiqué à l'AFP que la Chine n'était pas défavorable à la proposition américaine mais s'était opposée à l'initiative australo-européenne.
«Les pourparlers ont échoué. La Russie et la Chine voulaient des précisions, plus de temps. C'est très décevant», a déclaré ce délégué qui a requis l'anonymat.
Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.
24 Heures.ch
La Grande-Bretagne se prépare à une violente tempête
Le Royaume-Uni se préparait dimanche à affronter sa pire tempête en plus de dix ans, avec des vents attendus de plus de 130 km/h et de possibles inondations, selon l'organisme de prévisions météorologiques, Met Office.
La perturbation devrait aussi affecter le nord-ouest de la France, où Météo-France prévoit également des rafales atteignant 120-130 km sur les côtes, dans la nuit de dimanche puis lundi.
Au Royaume-Uni, le Met Office a prévenu que ces vents violents risquaient d'entraîner des chutes d'arbres, des dégâts sur les bâtiments, des coupures d'électricité et des perturbations dans les transports.De fortes pluies (20-40 mm) devraient s'abattre à partir de dimanche soir, pendant six à neuf heures, et risquent de causer des inondations localisées.
Ces précipitations s'accompagneront lundi de rafales, comprises entre 100 et 130 km/h sur le sud de l'Angleterre et le Pays de Galles, voire plus en certains endroits.Le Met Office a émis une alerte orange (avant-dernier niveau) pour le sud du pays, appelant la population à reporter ses déplacements dans la matinée pour éviter le gros de la tourmente.
Le Premier ministre David Cameron a fait le point sur les mesures en place, lors d'une conférence téléphonique dimanche avec les ministres concernés.L'alerte météo a fait surgir des craintes d'assister à une répétition de la «Grande Tempête» d'octobre 1987, qui avait fait 18 morts côté britannique et quatre côté français.
Mais Martin Young, chef prévisionniste au Met Office, a affirmé qu'il ne «s'attendait pas à ce que les vents lundi soient aussi forts que ceux de la tempête de 1987».«Ce phénomène météo est typique de ce qu'on voit en hiver mais comme il intervient en automne, alors qu'il y a encore des feuilles sur les arbres (offrant plus de prise au vent) et que les sols sont saturés, il présente quelques risques», a commenté l'expert dans un communiqué.
Des vents d'une force comparables à ceux qui sont prévus avaient soufflé au Royaume-Uni en mars 2008, mais en termes de conséquences, cette tempête est plus comparable à celle d'octobre 2002, selon le Met Office.
La tourmente attendue a déjà été surnommée St Jude, patron des causes perdues, dont la fête est lundi.
Le «Great Storm» de 1987, pire tempête qu'ait connu le Royaume-Uni depuis 1703, avait entraîné la chute de quelque 15 millions d'arbres et d'importants dégâts.En prévision de la tempête de lundi, les compagnies d'assurance ont appelé leurs clients à la prudence.
24 Heures.ch
L’eau de pluie contaminée à Fukushima?
11 mars 2013 Entre cette photo du 26 avril 2011 et celle de mars 2013, la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée, tous les réacteurs et piscines de désactivation étant continuellement refroidis. Mais d'énormes travaux sont encore nécessaires pour réduire les rayonnement et les risques, notamment en cas de nouvelle catastrophe naturelle. L'une des premières tâches consistera à retirer le combustible usagé des piscines de stockage. Plus de 3000 travailleurs œuvrent sur le site pour en préparer le démantèlement qui devrait durer près de 40 ans avec des technologies qu'il reste à inventer. Image: Keystone
Typhon Wipha
De l’eau de pluie contaminée sur le site de [size=16]Fukushimas’est peut-être écoulée dans l’océan Pacifique voisin, a indiqué lundi la compagnie exploitante du complexe atomique balayé par le typhon Wipha la semaine passée et qui pourrait subir prochainement le suivant, Francisco.[/size]
Tokyo Electric Power (Tepco) a expliqué que l’eau de pluie avait débordé des zones où sont installés des réservoirs de stockage de liquide radioactif. Ces citernes sont scellées sur une dalle de béton entourée d’une petite digue de 30 cm. Mais lorsqu’il pleut des trombes, l’eau s’accumule dans ces zones au point de dépasser la hauteur des digues et de déborder en emportant avec elle des substances radioactives.
12 sites contaminés
À un endroit, l’eau de pluie a affiché une teneur en strontium 90 de 710 becquerels par litre et est peut-être en partie descendue vers l’océan. À un autre endroit, l’eau de pluie qui est restée à l’intérieur des zones des réservoirs a affiché un niveau de strontium 90 de 12'000 becquerels par litre. Au total, de l’eau a débordé en 12 emplacements, mais les degrés de contamination et quantités restent inconnus.
Tepco et le gouvernement ont convenu que ne pouvait être délibérément rejetée dans la nature que l’eau dont le niveau de radioactivité ne dépassait pas 10 becquerels/litre pour le strontium 90, 15 becquerels/litre pour le césium 134 et 25 bq/l pour le césium 137.
Après avoir indiqué que le typhon meurtrier Wipha qui a arrosé le sud et l’est du [size=16]Japon mi-semaine passée n’avait pas provoqué de dégâts à Fukushima-Daiichi, Tepco a reconnu que plusieurs problèmes s’étaient produits, dont des débordements d’eau contaminée.[/size]
Petit glissement de terrain
Tepco a aussi confirmé qu’avait eu lieu dans l’enceinte de la centrale un petit glissement de terrain, initialement signalé par des travailleurs du site via internet. "Cela n’est pas grave et n’a aucune conséquence sur le chantier en cours", a assuré par téléphone un responsable de Tepco.
La centrale de Fukushima Daiichi regorge d’eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans et demi avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.
De nombreuses avaries ont en outre eu lieu récemment dans ce complexe atomique sinistré par le tsunami du 11 mars 2011, ce qui a forcé Tepco à augmenter les moyens affectés à la gestion de l’eau radioactive et le gouvernement à s’impliquer davantage pour rassurer la communauté internationale inquiète.
Par ailleurs, une mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se trouve actuellement au [size=16]Japon pour étudier les progrès réalisés dans la décontamination de la région alentour que quelque 160.000 personnes ont dû fuir et sont encore incapables de rentrer chez elles.[/size]
Le Matin.ch
Une plateforme pétrolière échouée en Alaska
Les garde-côtes américains espéraient mercredi éviter une marée noire après l'échouage d'une plateforme pétrolière sur les côtes d'une île de l'Alaska le soir de la Saint-Sylvestre.
La plateforme Kulluk, exploitée par le pétrolier anglo-néerlandais Shell, était en cours de remorquage lundi, à destination de Seattle (Etat de Washington, nord-ouest), quand des conditions météorologiques difficiles et une mer agitée ont détaché la plateforme de ses remorqueurs.
Elle s'est échouée le soir de la Saint-Sylvestre sur l'île de Kodiak, à 480 kilomètres au sud-ouest d'Anchorage et à quelques centaines de kilomètres de Prince William Sound, où l'Exxon Valdez s'était échoué en mars 1989, provoquant l'une des pires catastrophes écologiques de l'histoire.
La plateforme transporte plus de 560'000 litres de diesel et plus de 45'000 litres de pétrole, selon la chaîne de télévision locale KTUU.
Aucune fuite n'a été signalée dans l'immédiat mais des contrôles supplémentaires sont en cours, alors que les autorités de l'Etat étudient les options pour sauver la plateforme. Cette dernière était mercredi «droite et stable», selon un communiqué des garde-côtes.
Des vols aériens devaient être réalisés mercredi au-dessus de la plateforme pour évaluer les éventuels dégâts. «Lorsque les conditions le permettront, une équipe sera dépêchée sur la plateforme pour déterminer plus précisément son état», ajoutent les autorités.
«Toutes les personnes impliquées dans le sauvetage ont le même objectif: récupérer la plateforme Kulluk sans dommages et sans blessés ou impact sur l'environnement», a déclaré l'amiral Thomas Ostebo, porte-parole des garde-côtes de l'Alaska.
Dix-huit employés avaient été évacués de la plateforme avant qu'elle ne s'échoue, selon KTUU, et trois personnes ont été légèrement blessées, selon Shell. «Les conditions météorologiques extrêmes et la mer agitée constituent encore un défi», a déclaré Susan Childs, responsable des situations de crise de Shell. «Notre priorité en ce moment est d'assurer la sécurité des équipes de secours et de déterminer les prochaines étapes».
24 Heures.ch
Rouen : quand le béton détruit le patrimoine
L’aqueduc d’une source millénaire de Rouen a été percé et bétonné lors d’un chantier de construction d’un immeuble de standing.
Accident ou oubli ?
L’affaire remonte à la [size=16]fin du mois d’août 2012quand une fois le chantier de démolition de l’institution Rey terminé, les engins de chantier ont commencé à creuser les fondations d’un immeuble de standing. Une foreuse avait alors percé un aqueduc vieux de plusieurs siècles alimenté par une source située quelques dizaines de mètres plus haut.[/size]
Cet aqueduc était pourtant connu et localisé au mètre près depuis des siècles. Une fois la voûte médiévale percée, du béton avait été coulé dans le monument éventré bloquant la circulation de l'eau et inondant le sous sol de la rue Pouchet. Entrepris en bas de la rue Verte de Rouen, dans le quartier de la gare, ces importants travaux de construction avaient été précédés d’une visite des lieux qui avait pour objectif de bien rappeler aux promoteurs du projet immobilier la présence d’un trésor souterrain :[size=16]la source Gaalor.[/size]
Quatre mois après, l’aqueduc est toujours endommagé et l’eau de la source toujours pompée et rejetée dans les égouts. Quant aux travaux de réparation ils doivent en principe être réalisés par Bouygues immobilier. Mais le maître d'oeuvre n’a pas précisé quand… Au grand dam des défenseurs du patrimoine et des pouvoirs publics.
Nicolas Hulot critique le projet de Notre-Dame-des Landes
Alors que de nouveaux heurts ont opposé mercredi matin les forces de l'ordre et des opposants au projet, Nicolas Hulot a confirmé son opposition à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il appelle à la cohérence et espère "qu'il est encore temps de revoir la messe." Le président de la Fondation pour la Nature et l'Homme a été nommé jeudi dernier "envoyé spécial du président François Hollande pour la protection de la planète".
"Je fais un appel à tout le monde à la cohérence. Si on veut être cohérent par rapport à nos objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, si on veut être cohérent par rapport à nos inquiétudes vis-à-vis de la crise écologique, on ne peut pas tout faire comme avant. Il y a des choix à faire en matière d'investissements" a expliqué Nicolas Hulot.
Et il insiste allant au-delà des arguments traditionnels:"Les terres agricoles deviennent en France des terres rares. Nous n'avons pas une souveraineté alimentaire. On a besoin de sanctuariser les terres agricoles pour que la France soit autonome sur le plan alimentaire".
Et le tout nouveau "[size=16]envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète" de préciser qu'il s'exprime "très librement", avant de critiquer "d'anciens investissements, du temps de la planification"et d'espérer après avoir exprimé sa "conviction", qu'il est encore temps de revoir la messe".[/size]
Quand "l'envoyé spécial du président de la République" critique un projet du Premier ministre...
Dans l'ordre de mission publié jeudi dernier par l'Elysée, il est bien précisé que la mission confiée à Nicolas Hulot est "une mission internationale en faveur de la préservation de l'environnement". Mais il est aussi chargé de "promouvoir les idées et les valeurs de la France" et de "relayer les propositions de la société civile (entreprises, associations, collectivités locales) pour mieux préserver notre environnement et favoriser le développement humain."
Il avait d'ailleurs posé lui même, [size=16]dès sa nomination, la question de sa liberté de parole: "J'ai demandé au président, et il me l'a proposé, que ma liberté de parole reste entière".[/size]