"Journée de mars"
C'est un vent fou qui se déchaîne
Nous imposant sa volonté
Les arbres semblent pleins de haine
Le vent s'acharne pour les casser.
Les branches sont folles et se balancent
A la [size=18]merci du vent fougueux[/size]
Tout semble n'avoir plus de sens
Sous la fadeur d'un ciel pluvieux.
Journée de mars, tu es bien folle !
Mais quel caractère as tu donc ?
Tantôt la grêle gifle le sol
Puis le soleil entre en passion.
"Aubrylia"
"Etoiles jumelles."
Deux âmes soeurs se sont croisé
Deux âmes soeurs se sont parlé,
Elles sont semblables à deux étoiles
Si brillantes et parfois si pâles.
Souvent de ce [size=16]monde elles s'évadent[/size]
Lorsque leur vie devient trop fade,
grand besoin ont elles de songer,
alors s'unissent pour mieux rêver.
Rêver au bleu, rêver au rose,
Rêver à tant de douces choses,
Rêver enfin en vers, en prose.
Elles sont la source dans le désert
Elles sont la nuit pour la lumière,
Deux vives étoiles dans un ciel noir,
Deux douces étoiles en ciel d'ivoire.
Elles sont les vagues pour la plage
et l'aventure pour le [size=16]voyage,[/size]
Elles sont le soleil en hiver
Et elles sont l'endroit pour l'envers,
Deux vives étoiles dans un ciel noir,
Deux douces étoiles en ciel d'ivoire.
Elles sont la neige pour la montagne
Et les castagnettes pour l'Espagne
Elles sont la [size=16]musique pour la danse,[/size]
deux étoiles d'or en ciel immense.
"Aubrylia"
"Un coeur ivoire."
Douce est la [size=16]vie quand elle me prend dans ses bras[/size]
Le bonheur me caresse et m'enivre de joie.
Chaque minute qui s'écoule n'est que peine en mon coeur
J'aimerais pour toujours qu'enfin s'arrête l'heure.
Mais ce temps que je passe près de toi est délice
Et c'est une toile de rêve et d'amour que je tisse
Et j'espère, et je prie pour que cette joie de vivre,
Jamais ne s'estompe, ne me blesse, ne me prive
car la [size=16]vie est douceur et caresse et refrain[/size]
j'aime vivre, je sourie et mon coeur se sent bien.
"Aubrylia"
"Le coeur s'enflamme."
Et me voilà d'humeur chagrine,
C'est cette envie de vivre à deux
Qui me poignarde et m'assassine
C'est comme si je mourais un peu
Et c'est cet amour incendiaire
Qui chaque instant lance un défi,
Joue de mon [size=18]coeur et l'incinère,[/size]
La flamme amoureuse m'envahit.
Et ainsi mes [size=18]pensées naviguent[/size]
Charchant une plage où rêver
de cet amour si plein d'intrigues
Qui fait pâlir l'obscurité.
"Aubrylia"
"Futur."
J'ai peur du temps qui nous menace,
Peur des machines qui nous remplacent,
Peur de ce monde insatisfait,
De la guerre et de ses méfaits.
Je crains la folie des humains,
Leur rage d'aller toujours plus loin,
Leur insouciance et leur mépris,
Leur besoin de salir la vie.
On remplace l'homme par le robot,
Il est intelligent...mais sot
Il obéit à nos programmes,
Oui, mais le robot n'a pas d'âme
Et il ne ressent ni la peur,
Ni la colère, ni la fatigue.
Dis moi robot, tu es sans coeur,
Robot mystère, comme tu m'intrigues...
"Aubrylia"
"Il ne faut pas"
Il ne faut pas que tu me
blessesJe suis fragile, je suis caresse
J'ai besoin de compréhension
et d'amitié et d'affection,
Derrière mes grands airs de dragon,
je suis sensible, je suis passion.
Tu dis n'avoir point de patience,
Et moi je t'attends en silence
J'attends tes joies et tes sourires,
J'attends tes douceurs, tes délires.
Il ne faut pas que tu me blesses
Je suis fragile, je suis caresse.
quand tu cries, que tu es furieux,
Les larmes inondent dans mes yeux,
Larmes que je ne peux retenir,
Larmes de toi, larmes, soupirs...
J'ai besoin que tu me cajoles
comme l'est Venise par ses gondoles,
J'ai besoin que tu me caresses,
besoin de toi et de [size=18]tendresse.[/size]
Et j'ai cette allure indomptable,
Ce déguisement qui m'accable,
Il ne faut pas que tu me blesses,
Je suis fragile, je suis caresse.
Alors, serre moi dans tes bras,
Sourie et parle moi tout bas,
Dis moi des mots pleins de [size=18]tendresse,[/size]
Je suis fragile, je suis faiblesse.
"Aubrylia"
"Ta véhémence.."
Tu es mon obsession
Et j'aimerais guérir
Et si tu penses à moi
Et si tu te sens seul,
Pourquoi n'es tu pas là ?
Les sentiers se perdent à jamais
Le ciel est infiniment bleu,
La solitude n'esiste pas
Mais la solitude est en moi.
Et chaque matin je me réveille,
Et chacun de mes jours te cherche
Désespérément et si pleinement...
Je suis là à t'attendre
Et à essayer de comprendre...
Mais je m'égare dans mes pensées, loin, si loin,
Dans cet univers où les astres se meuvent
d'une manière douce et tranquille.
Je tente d'assouvir cette faim de toi
Et je me sens pleine d'indolence et de rage à la fois.
Mais en dépit des obstacles
Et de ta longue absence que mon coeur réprouve,
De cet abandon qu'il m'est difficile de concevoir,
Me laissant seule, infiniment seule et pathétique.
Je rode aux abords de ton nid douillet,
Si vide, si triste, si seul,
Un grand trouble m'envahit,
Une émotion vive et soudaine,
celle-là même qui me brûlait lorsque je t'apercevais.
Mais à présent, rien ne saurait amoindrir ma peine
Non, vraiment rien,
Mais ta seule présence et ton regard complice
Réssusciteraient mes passions,
Troublant mon coeur d'une vive ardeur,
Ta véhémence...
"Aubrylia"
"Amour...souffrance."
Je m'enferme dans un silence méprisant
Souffrant d'une attente douloureuse
Et je rêve inlassablement
Qu'il est là, que je suis heureuse.
Et la solitude me torture,
Mon corps est là, plein d'insouciance,
Mon coeur saigne d'un mal trop pur,
Et j'attends seule dans ce silence.
Je veux qu'il vienne et me chérisse,
J'ai besoin d'un amour intense,
je reste là, femme soumise
et je souffre de tant d'offenses.
"Aubrylia"
"Colère de l'âme."
El le dépit me ronge,
Mon corps est en gala
Car si souvent je songe,
Coeur au bord du trépas.
Je cherche ma religion,
Je cherche ma croyance,
Je parle sans raison
Et je rêve en silence...
"Aubrylia"
"Songe d'une ballade en forêt"
Songe d'une ballade en forêt
Le coeur lours de joie, de regrets
Lorsque l'amour se fait tendresse
Lorsque prudence se fait sagesse.
J'ai besoin d'un soleil pour animer ma joie
Et j'ai besoin de pluie pour nettoyer ma vie
Il me faut de la [size=16]neige pour te dire qu'il fait froid[/size]
Des rafales de vent pour balayer l'ennui.
Songe d'une ballade en forêt
Le coeur grisé d'un doux secret
Quand le chagrin est sans défense
Le [size=16]monde n'est plus qu'indifférence.[/size]
J'ai besoin de tes mains pour essuyer mes larmes
Et j'ai besoin de toi pour vivre pleinement
Il me faut ton [size=16]sourire, ingrédient de ton charme[/size]
Et le son de ta voix pour chasser mes tourments.
Songe d'une ballade en forêt
Lorsque ma peine est bien trop vraie,
Le coeur gorgé de désespoir,
Je me sens si triste ce soir...
"Aubrylia"
"Rayon de bonheur"
Je marchais ce jour là, les yeux pleins de lumière,
J'avançais doucement et mon coeur evait chaud,
J'étais bordée d'espoir, mes rêves étaient si beaux
Et le vent s'amusait dans ma robe légère.
Et comme j'aurais aimé t'avoir auprès de [size=16]moi,[/size]
Marcher à tes côtés en te disant je t'aime,
Aller d'un pas [size=16]heureux, inventer des poèmes,[/size]
Des poèmes de douceur écrits rien que pour toi.
Mais je marchais si seule, les yeux pleins de tristesse
Avec au fond du coeur un rayon de bonheur
Car je pensais à toi, à ces prochaines heures
qui nous verraient unis dans une tendre paresse...
"Aubrylia"
"L'ourson blanc"
Je te regarde bel ourson blanc
Et tes grands yeux consolateurs
Ont consolé bien des enfants
Quand dans la [size=16]nuit ils avaient peur[/size]
Jolie peluche, tu es si douce,
Combien de larme as tu séché ?
Chevelures brunes, blondes ou rousses
Tu as si souvent cajolé.
Tu es leur tendre confident
Et ils t'avouent tant de chagrins,
Petit ourson brun, noir ou blanc,
Compagnon de [size=16]jeux, de câlins.[/size]
Ils t'en racontent de histoires
Que tu écoutes si sagement
Et c'est dans tes bras chaque soir
Que commencent leurs rêves d'enfants.
"Aubrylia"
"Le berceau d'osier"
Elle voulait un [size=16]enfant, tant et tellement[/size]
Elle le voulait si fort et l'espérait encore
Elle a tant attendu et têvé chaque nuit
Mais la vie est injuste, car là voilà punie.
Elle aurait tant aimé une grande famille
Elle aurait su apprendre,elle aurait su donner,
et au fond de ses eux, lueur de peine scintille
Et au fond de son coeur moisissent des regrets.
Elle avait préparé la chambre de bébé,
Elle avait acheté un beau berceau d'osier
Les volets de la chambre à jamais seront clos,
Un drap de coton blanc pleure sur le beau berceau...
"Aubrylia"
"Songe de la nuit..."
Le temps paraît démesuré
Et mon [size=16]coeur bat au ralentis[/size]
Passe le temps et les regrets
Et l'horizon est infini.
Tu as su conquérir mon coeur
Mais tout ce temps où tu t'effaces
M'emplit d'une triste langueur,
En moi les souvenirs s'entassent.
Rêve à la mer et son écume,
La lueur du soleil couchant
regarde au loin tomber la brume
Rêve aux bateaux sur l'océan.
au songe d'une nuit charmeuse
Piquée d'étoiles rutilantes
L'obscurité mystérieuse
Rend cette nuit plus fascinante.
"Aubrylia"
"Jolis yeux"
Jolis yeux
Ne pelurez pas,
Jolis yeux,
Regardez [size=18]moi,[/size]
Rien ne me fait plus de peine
Que vos yeux si beaux, si grands
Quand ils pleurent comme la Seine
Et se perdent comme le vent.
Jolis yeux de notre monde
Jolis yeux, vos larmes blondes
M'emplissent d'une peine intèrieure
Dont je ne peux me délivrer
Et les larmes coulent dans mon coeur
Car mes yeux ont bien trop pleuré...
"Aubrylia"
"Baissez les armes..."
Le monde est parfois si cruel
Si souvent la violence fait rage,
La vie pourait être si [size=16]belle ![/size]
Les hommes pouraient être plus sages...
Bien trop souvent le sang s'écoule
Et les yeux pleurent, et les gens crient,
Grenade au millieu de la foule,
C'est l'horreur qui nous envahit.
Pourquoi le mal, pourquoi la guerre ?
Où sont vos chants et vos prières ?
Et de quel droit, hommes guerriers,
Prétendez vous nous délivrer ?
Pourquoi cet [size=16]enfant si petit[/size]
Ne peut il connaître la vie ?
Vous affligez tant de supplices
A notre monde qui se sent mal,
Guerriers, pensez donc à vos fils !
Jetez vos fusils et vos balles.
Hommes guerriers, je vous maudit !
Vous êtes en moi comme un malaise,
Vous êtes ma pire allergie,
Vos meurtres me mettent mal à l'aise...
"Aubrylia"
"Si vieux..."
Ces vieux que l'on délaisse
Ces vieux que l'on ignore,
Leur moral est en baisse,
Leur vie est sans ressort.
Seuls restent leurs souvenirs
Et ils regardent des [size=16]photos,[/size]
Ils sont [size=16]tendresse, ils sont sourire[/size]
Et dans leur coeur il fait si chaud !
Parfois un signe de détresse
Plonge leurs yeux dans le néant,
Ils sont douceur, ils sont faiblesse
Ils sont fragiles comme l'enfant.
Et leurs yeux ont vu tant de choses !
et leurs coeurs ont eu tant de peine !
Offrons leur un bouquet de roses
Et délivrons les de leurs chaînes.
Leurs vies s'achèvent doucement,
Ils sont bien seuls dans ce silence,
Malgré leur âge et leurs tourments,
Leurs larmes coulent, tant leurs yeux pensent...
Et ils avancent dans ce brouillard
Laissant tant d'années derrière eux,
ils sont émouvants ces vieillards
Et je voudrais les voir heureux.
et je veux qu'ils fredonnent encore
Ces ritournelles et mélopées
Qui naguère les berçaient encore
Au beau printemps de tant d'années.
"Aubrylia"
"Amour, blessure..."
L'amour est là, fort et présent
Il est en moi, il me rassure,
L'amour s'enfuit, il est absent,
Il reste en mon coeur, me torture.
A t'on vraiment besoin d'amour ?
Oui, je le crois,
Mieux, j'en suis sûre !
Car il existe depuis toujours,
Chiens aux abois,
Amour, [size=18]blessure...[/size]
L'amour est là, fort et présent,
Il est en moi, il me fait rire,
L'amour s'enfuit, il reste absent,
Il reste en mon coeur, me déchire.
"Aubrylia"
Ninnenne blog de partage
Dim 15 Sep - 8:39 par Josiane
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