Vois-tu nous sommes un. Dis-toi cela sans cesse.
Je me regarde dans ton beau front comme dans un miroir.
La flamme que je vois luire dans tes yeux, est la même que je sens briller dans ma poitrine quand tu me parles,
il me semble que c’est ma pensée que tu me dis.
(Victor Hugo)
Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver.
Ce sont les pauvres gens qui espèrent à sa place, exactement comme les saints aiment et expient pour nous.
La tradition de l’humble espérance est entre les mains des pauvres,
ainsi que les vieilles ouvrières gardent le secret de certains points de dentelle que les mécaniques ne parviennent jamais à imiter.
(Georges Bernanos)
Dans ce vaste monde où pourrait-on trouver quelqu’un qui soit noble mais sans orgueil,
amical sans être envieux, beau sans vanité?
Ici se retrouvent la grâce et la puissance musculaire, la force et la gentillesse.
Il sert sans être servile. Il a combattu sans anémosité
rien n’est plus puissant et moins violent, plus rapide et plus patient.
(Ronald Ducan)
sais-tu comme on a le mal de vivre quand vos enfants s’en vont? As-tu imaginé le goût de cette rupture?
Je vais te dire ce qui arrive; on est là comme un con sur le pas de la porte à vous regarder partir,
à se convaincre qu’il faut se réjouir de cet envol nécéssaire; aimer l’insouciance qui vous pousse et nous dépossède de notre propre chair.
la porte refermée, il faut tout réapprendre: à meubler les pièces vides, à ne plus guetter le bruit des pas,
à oublier ces craquements rassurants de l’escalier lorsque vous rentriez tard, et que l’on s’endormait enfin tranquille,
alors qu’il faut désormais chercher le sommeil en vain puisque vous ne rentrerez plus.
Tu vois, ma Julia, pourtant aucun père, aucune mère n’en tire quelconque gloire.
C’est cela aimer et nous n’avons pas d’autre choix , puisque nous vous aimons.
Marc Levy J’ai fermé les yeux,j’ai mis les mains dessus, j’ai taché d’oublier, d’oublier le présent dans le passé.
Tandis que je rêve, les souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse me reviennent un à un, doux et câlins,
riants comme des îles de fleurs sur ce gouffre de pensées noires et confuses qui tourbillonnent dans mon cerveau.
(Victor Hugo)
Quoiqu’il arrive, la vie continue toujours.
Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire.
C’est une personne la vie…Une personne qu’il faut prendre comme partenaire.
Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons.
Parfois, elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir ,
et puis elle t’attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t’écrase les pieds, parfois elle te fait valser.
IL faut entrer dans la vie , comme on entre dans une danse.
Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc.
Valser..valser..valser.
Franchir les épreuves qu’elle t’envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée. (pris sur le net)
Ô ma lumière, ne t’éteins jamais.
Songe que sans toi mon coeur ne serait que douleur et ténèbres.
Aimer, c’est vivre, aimer, c’est voir, aimer c’est être.
Être aimé de toi, c’est posséder tout à la fois,
la volupté comme les hommes et le paradis comme les anges.
(Victor Hugo)
_…Et maintenant que vais-je faire,
de tout ce temps que sera ma vie,
de tous ces gens qui m’indiffèrent
maintenant que tu es parti……
_…Toutes ces nuits, pourquoi pour qui
et ce matin qui revient pour rien,
ce coeur qui bat, pour qui pourquoi,
qui bat trop fort, trop fort…..
_…Et maintenant que vais-je faire
vers quel néant glissera ma vie,
tu m’as laissé la terre entière,
mais la terre sans toi c’est petit….
(chanson de Gilbert Bécaud)
Un léger souffle de vent, que je ne peux sentir derrière ma fenêtre, déchire en dénivellements aériens la chute rectiligne de la pluie.
Quelque part s’éclaircit un coin de ciel, que je ne vois.
J’oublie tout: je demeure sans voir, et sans penser.
La pluie cesse , et il en reste un instant, une poussière de diamants minuscules,
comme çi, de là-haut, on secouait des miettes d’une grande nappe azurée.
(Fernando Pessoa : le livre de l’intranquilité.)
_Une larme c’est le fruit de la détresse,c’est la fleur de la tendresse
_Une larme c’est un amour que l’on n’ ose dire, c’est ce qui remplace un sourire.
_Une larme c’est une partie de soi qui fuit, c’est un regard qui frémit.
_Une larme c’est un enfant qui joue, c’est un bonheur qui se noue.
_Une larme c’est penser à celui ou celle qu’on aime, c’est lui dire je t’aime.
_Une larme c’est la musique d’une chaleur, c’est le rythme de son coeur.
_Une larme c’est un regard à jamais versé, c’est une dispute déjà oubliée.
_Une larme c’est éteindre le feu d’une douleur forte, c’est refermer à deux une mauvaise porte.
_Une larme c’est crier avec les yeux, c’est mourir un peu.
Mais qu’est-ce qu’une vraie larme, sinon la plus dangereuse des armes.
José Durand Petite pomme.
La petite pomme s’ennuie
de n’être pas encore cueillie.
Les autres pommes sont parties,
petite pomme est sans amie.
Comme il faisait froid dans cet automne!
les jours sont courts! il va pleuvoir!
Comme on a peur au verger noir,
quand on est seule et qu’on est pomme.
Prends-moi doucement dans ta main,
mais fais-moi vivre une journée,
bien au chaud sur ta cheminée,
et tu me mangera demain.
(Géo Norge)
le temps irrévocable a fui, l’heure s’achève,
mais toi, quand tu reviens et traverse mes rêves
, tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, tes yeux plus clairs..
A travers le passé, ma mémoire t’embrasse. Me voici.
Tu descends en courant la terrasse odorante,
et tes faibles pas s’embarrassent parmi les fleurs.
Par un après midi de l’automne,
au mirage de ce tremble inconstant que varient les nuages,
Ah! verrai-je encore se farder ton visage d’ombre et de soleil?
(Paul-Jean Toulet.(souvenirs d’automne)
Guy de Maupassant a écrit:
L’intelligence que nous avons le droit d’exiger d’une femme pour l’aimer, n’a rien d’intelligence virile.
C’est plus et c’est moins.
Il faut qu’une femme ait l’esprit ouvert, délicat, sensible, fin, impressionnable.
Elle n’a besoin , ni de puissance, ni d’initiative dans la pensée,
mais il est nécessaire qu’elle ait de la bonté, de l’élégance, de la tendresse, de la coquetteie,
et cette faculté d’assimilation qui la fait pareille, en peu de temps, à celui qui partage sa vie.
Sa plus grande qualité, doit être le tact, ce sens subtil qui est pour l’esprit ce qu’est le toucher pour le corps.
Il lui révèle mille choses menues, les contours, les angles et les formes dans l’ordre intellectuel.
« Aimer, c’est risquer le rejet.
Vivre,c’est risquer de mourir.
Espérer, c’est risquer le désespoir.
Essayer, c’est risquer l’échec.
Risquer est une nécessité.
Seul celui qui ose risquer est vraiment libre.
(Paulo Coelho)
Homme!!
Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d’hiver, l’ombrage ami lorsque brûle le soleil d’été.
Je suis la charpente de ta maidson, la planche de ta table.
Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires.
Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.
Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil.
Ecoute ma prière veux-tu?
Laisse-moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l’éclosion des fleurs.
Laisse-moi vivre pour arrêter les typhons et empécher les vents de sable.
Laisse-moi vivre pour calmer les vents; pousser les nuages et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde.
Laisse-moi vivre pour empêcher les catastrophiques innondations qui tuent.
Je suis la source des ruisseaux.
Je suis la vraie richesse de l’état.
Je contribue à la prospérité du petit village.
J’embellis ton pays par la verdure de mon manteau.
Homme! écoute ma prière.
ne me détruis pas!
(texte d’un sage indochinois)
Françoise sagan a écrit:
Mon passe temps favori est de laisser passer le temps…
avoir le temps…
prendre le temps…
perdre mon temps…
vivre à contre temps.
il était une fois; la confiance, l’eau et le feu qui décidèrent de faire une promenade dans la forêt.
en cours de route, le feu se tourna vers ses deux compagnes et dit:
_ »si je me perds, suivez la fumée parce que là où il y a de la fumée, il y a du feu. »
Ce à quoi l’eau répliqua:
_ »moi si je me perds, cherchez l’humidité, parce que là où c’est humide, il y a de l’eau. »
La confiance les écouta avec sagesse et dit après un long silence:
_ » moi, si je venais à me perdre, ne prenez pas la peine de me chercher, car une fois perdue, il est très peu probable de me retrouver. »
(sagesse maghébine)
Chaque visage est un miracle.
Un enfant noir, à la peau noire, ausx yeux noirs, aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.
un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts, aux cheveux blonds et raides, est un enfant.
L’un et l’autre, le noir et le blanc, ont le même sourire ,
quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour et parle avec tendresse.
Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie; si on leur fait mal.
Il n’existe pas deux visages absolument identiques. Chaque visage est un miracle parce qu’il est unique.
Deux visages peuvent se ressembler, mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.
La vie est justement ce miracle. Ce mouvement permanent et bougeant et qui ne reproduit jamais le même visage.
Vivre ensemble est une aventure où l’amour, l’amitié est une belle rencontre avec ce qui n’est pas moi,
ce qui est toujours différent de moi et qui m’enrichit.
(tahar Ben Jéloun)
Si je t’écris cette lettre , c’est que ce soir je me sens seule sans toi.
Les yeux fixés à la fenêtre je rêve de toi.
Si je t’écris cette lettre , c’est que j’entends mon voisin le musicien qui joue sans fin à la trompette cet air que tu aimes bien.
Si je t’écris cette lettre , c’est que mon coeur se sent gonflé d’amour.
C’est pour te dire qu’au fond de mon être JE T’AIME…JE T’AIME….
.(Marc Aryan)
Rire ; c’est prendre le risque de paraître ridicule.
Pleurer; c’est prendre le risque de paraître sentimentale.
Tendre la main vers l’autre; c’est prendre le risque de s’impliquer.
Faire voir ses sentiments; c’est prendre le risque de montrer son véritable soi.
Etaler ses idées, ses rêves devant la foule; c’est risquer de les perdre.
Aimer ; c’est risquer de ne pas être aimmée en retour.
Vivre; c’est risquer de mourir.
Espérer; c’est risquer le désespoir.
Essayer; c’est risquer l’échec…
Mais les risques doivent être courus
parce que le plus grand risque dans le vie, c’est de ne rien risquer.
La personne qui ne rique rien, ne fait rien, n’a rien, n’est rien.
( William Arthur Ward)
Je vous salue,ô roses, étoiles solennelles.
Roses, roses joyaux vivants de l’infini, bouches, seins, vagues âmes parfumées, larmes,baisers!
grains et pollen de lune, ô doux lotus sur les étangs de l’âme,
je vous salue, étoiles solennelles.
(Fédérico Garcia Lorca)
Ne remets pas à demain ce que tu dois faire aujourd’hui….
Le jardin des roses est aujourd’hui plein de fleurs, mais demain, quand tu voudras cueillir une rose,
il ne pourrra peut-être pas t’en offrir une seule.
(Firdoussi _ poète perse.)
Ninnenne