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| Poèmes de différents auteurs | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Poèmes de différents auteurs Dim 19 Juin - 14:38 | |
| [size=16]Les fleurs[/size] Jetant leur fantaisie exquise de couleurs A l'étalage des fleuristes Elles sont tour à tour ou joyeuses ou tristes, Les fleurs !
Joyeuses, elles vont porter les mots frôleurs A l'oreille des biens aimées, Disant : bonheur, espoir, ivresses enflammées, Les fleurs !
Tristes, elles s'en vont mourir, vagues pâleurs, Dans la nuit des tombes glacées, Disant : désespoirs, deuils, soupirs, âmes blessées, Les fleurs !
Joyeuses, elles vont, par groupes enjôleurs, Briller en nos têtes frivoles, Disant : luxe, plaisir, insouciances folles, Les fleurs !
Tristes, avec novembre, elles viennent en pleurs, Dire les chers anniversaires, Les souvenirs aimés et les regrets sincères Les fleurs !
Ainsi, s'associant aux gaîtés, aux douleurs, Selon que le veut notre envie, Elles sont nos témoins et nos sœurs dans la vie, Les fleurs !
(Jacques Clary Jean Normand)
[size=24]Deux jolis poèmes sur la pluie[/size] Après ce beau [size=16]poème de François Coppée[/size] en voici un autre de : Alain 01 Les deux trouvés sur internet tout comme le fond d'écran. [size] Beau [size=16]poème de Alain 01 (Franche Comté)[/size] Et la pluie continue Et la pluie continue à mouiller les carreaux, Inexorablement, sans jamais s’arrêter, À croire que les nuages ont les mêmes sanglots Et qu’au même moment ils se mettent à pleurer.
Ils pleurent sans aucun doute au soleil disparu, Il a dû se cacher pour sangloter aussi, Et si vous écoutez quand la nuit est venue Vous l’entendrez pleurer, et cela fait la pluie.
Il pleure car voyez-vous il a bien du chagrin, De voir ainsi les nuages pleurer de tout leur cœur, Mais les nuages eux pleurent, et ça n’a plus de fin, En voyant le soleil pleurer de son malheur.
Et le soleil qui pleure en voyant les nuages, Et les nuages qui pleurent en voyant le soleil, C’est maintenant la pluie, et vous voyez l’image, Qui se met à pleurer pour comme eux faire pareil.
Et la pluie continue à mouiller les carreaux, Inexorablement, sans jamais s’arrêter, Et la voyant tomber, vous voyez le tableau, Voilà que moi aussi, je me mets à pleurer. Guillaume Apollinaire Le bel [size=18]automne est revenu[/size] À pas menus, menus, Le bel [size=18]automne est revenuDans le brouillard, sans qu'on s'en doute,Il est venu par la grand'routeHabillé d'or et de carmin.Et tout le long de son chemin,Le vent bondit, les pommes roulent,Il pleut des noix, les feuilles croulent.Ne l'avez-vous pas reconnu ?Le bel automne est revenu.[/size] Raymond RICHARD[size=24]En Automne[/size] Quand de la divine enfant de Norvège,Tout tremblant d’amour, j’osai m’approcher,Il tombait alors des flocons de neige.Comme un martinet revole au clocher,Quand je la revis, plein d’ardeurs plus fortes,Il tombait alors des fleurs de pêcher.Ah! je te maudis, exil qui l’emportesEt me veux du coeur l’espoir arracher!Il ne tombe plus que des feuilles mortes. François Coppée, L’Exilée (1877) Ninnenne blog de partage [/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Lun 20 Juin - 11:25 | |
| La grenouille[size=13]La grenouille[/size] [size=13]Une grenouille[/size] [size=13]Qui fait surface[/size] [size=13]Ça crie, ça grouille[/size] [size=13]Et ça agace.[/size] [size=13]Ça se barbouille,[/size] [size=13]Ça se prélasse,[/size] [size=13]Ça tripatouille[/size] [size=13]Dans la rnélasse,[/size] [size=13]Puis ça rêvasse[/size] [size=13]Et ça coasse[/size] [size=13]Comme une contrebasse[/size] [size=13]Qui a la corde lasse, lasse, lasse...[/size] [size=13]Mais pour un héron à échasses,[/size] [size=13]Une grenouille grêle ou grasse[/size] [size=13]Qui se brochette ou se picore,[/size] [size=13]Ce n'est qu'un sandwich à ressorts.[/size] [size=13]Pierre Coran[/size] C'est l'automne [size=16]Dans le silencieux automne[/size] Dans le silencieux automne D’un jour mol et soyeux, Je t’écoute en fermant les yeux, Voisine monotone. Ces gammes de tes doigts hardis, C’était déjà des gammes Quand n’étaient pas encor des dames Mes cousines, jadis ; Et qu’aux toits noirs de la Rafette, Où grince un fer changeant, Les abeilles d’or et d’argent Mettaient l’aurore en fête. Paul-Jean Toulet, Contrerimes Poética.fr
[size=24]Le désert Le désert [/size] J'ai toujours aimé cette immensité S'étalant devant nous à l'infini, Nous enveloppant de cette beauté Tel un vaste tapis, Déroulé sous nos yeux ébahis. C'est par Dieu qu'il fut créé, Pour nous faire rêver et nous rappeler Que nous sommes si petits Au milieu de ce désert sans fin, Quand tout à coup, surgit la nuit ! Sous la sombre voûte étoilée, Pas le moindre bruit Jusqu'au petit matin. Si ce n'est le son étrange, La douce musique des anges Que fait celui du silence Comme une belle symphonie, Nous emportant à l'infini Afin que toujours on pense Et rêve, à ce désert immense. Mais déjà il faut songer au départ Quand soudain, venus de nulle part A l'horizon d'un ciel sans nuage On aperçoit au loin, tel un mirage Des chameaux et leur bel attelage Se suivant un à un, et comme dit l'adage Les chiens aboient, la caravane passe. Sur la piste en suivant leur trace Je m'éloigne emportant dans mon coeur Tous ces souvenirs et toute ces odeurs Qui me rappelleront à jamais Combien ce désert je l'aimais. [email=www..comwww..comwww..comwww..comwww..comwww..comwww..comwww..comwww..comwww..comM*at*rie]M@rie[/email]
[size] L'orque[/size] L'orque[ltr]Vêtue de noir et de blanc,[/ltr] [ltr]Les yeux masqués de rubans,[/ltr] [ltr]Pirate des mers et des océans,[/ltr] [ltr]L’Orque vogue lentement.[/ltr] [ltr]À la conquête de l’onde,[/ltr] [ltr]Secrète et vagabonde,[/ltr] [ltr]Elle Garde dans son monde[/ltr] [ltr]Les trésors des eaux profondes.[/ltr] [ltr]Sous la surface diaphane,[/ltr] [ltr]Divine Diane,[/ltr] [ltr]Quand elle offre aux profanes[/ltr] [ltr]Sa beauté océane,[/ltr] [ltr]Plus rien ne Conte.[/ltr] [ltr][size=24]http://laplumebleue.canalblog.com[/ltr][/size] [size] La biche, le faon et le chasseurLa biche, le faon et le chasseurDans une clairière s'ébattait un jeune faon. Suivi, protégé par la biche sa mère. En le voyant si insouciant. Elle se dit qu'il était temps De l'instruire des dangers sur la terre. Elle le mit en garde contre les chiens. Animaux dont on n'est jamais certain. Puis ce fut le tour du loup. Le plus dangereux d'entre tout : - Sache, lui dit-elle, qu'il n'est pas solitaire, Si tu en vois un, il y en a d'autres derrière ! Il faudra aussi te préserver des humains. - Qu'est-ce les humains, demanda le faon ? Ce sont, lui dit-elle, ceux qui vivent près des chemins Surtout, prends bien garde quand ils viennent. C'est alors qu'apparut à ce moment même Un homme armé d'un arc et d'une flèche Chevauchant un curieux animal. - Voilà, dit-elle, c'est un humain sur son cheval. Mon fils, ne te laisse jamais surprendre Par pareil équipage, fuis sans attendre. Le chasseur, voyant la bonne aubaine, S'approcha de leur domaine. - Fuyons, fuyons vite, cria la biche à son faon ! Mais le petit, fasciné par cette beauté. Restait inconscient du danger. Sauve-toi, suppliait la biche, courons, courons ! Il n'en était plus temps, la flèche était partie. Transperçant son petit.Combien, malgré les mises en garde, Combien de jeunes fous. Se jettent ainsi dans la gueule du loup ? Hommage à Marie de France en s'inspirant de sa fable : Marie de France :[size=16]La Biche, le Faon et le Chasseur.[/size] J'ai laissé la maison paternellej'ai laissé la maison paternelle j'ai laissé la maison paternelle,J'ai abandonné la Russie bleue.Comme très étoiles, les bouleaux sur l'étangRéchauffent la tristesse de ma vieille mère. Comme une grenouille d'or,La lune s'est étalée sur l'eai tranquille ;Les poils blancs, comme la [size=16]fleur des pommiers,[/size] Se sont répandus dans la barbe du père. Je ne reviendrais pas de sitôt,Longtemps chantera, sonnera la bourrasque,Garde la russie bleue,Vieil érable, tu n'as qu'un pied ! Je sais qu'il y aura de la joie en luiPour ceux qui embrassent la pluie des feuilles,Parce que ce vieil érableMe ressemble par la tête. Sergueï Essenine Ninnenne blog de partage
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