Poème Fête des Mères
La Fête des Mères.
Maman, de toutes les fêtes
Qui pour une journée
Deviennent la vedette
Du calendrier,
Celle que je préfère
C’est la Fête des mères.
Déjà, parce que cette fête magique
A la bonne idée de toujours tomber
Quelque soit l’année un dimanche de Juin
C’est comme qui dirait, une petite avance
Sur les grandes vacances, une autre raison
De ma préférence ce sont les cadeaux.
Car là, pas de blabla qu'ils soient petits ou gros.
On ne recule pas devant la dépense.
Pour faire ton bonheur
Rien n’est trop beau.
Voilà les raisons de ma prédilection.
Aurais-je oublié un point essentiel ?
Mais pour t’embrasser Maman la plus belle.
Jamais une année n'aura assez de journées .
Pour contenir tous mes baisers car dans ma petite tête
Ma maman d’amour pour moi tous les jours.
C’est ton jour de fête.
Bonne fête ma maman que j'aime tant.
Auteur inconnu.
Des milliers d'étoiles dans le ciel,
Des milliers d'oiseaux dans les arbres,
Des milliers de fleurs au jardin,
Des milliers d'abeilles sur les fleurs,
Des milliers de coquillages sur les plages,
Des milliers de poissons dans les mers,
Et seulement, seulement une maman.
( André Bay )
Poème pour Chat
Le Chat
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu’on soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.
C’est l’esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il Dieu
Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement
Charles Baudelaire.
Poème pour Chat
Berceuse.
Dors, mignon chat blanc, dors,
Reste à ronronner, reste couché
Et ferme un peu tes yeux semés d'or,
Les souris montrent leurs nez aux trous du plancher.
Dors, mignon chat blanc, mignon chat gris,
Avec ton ruban de soie au cou;
Les souris vont venir, les jolies souris
Que tu griffes à petits coups.
Les souris aux yeux vifs d'émeraude
Vont danser la ronde dans le buffet,
Dors mignon chat blanc : les souris rôdent
En minuscules pantoufles de fées.
Elles vont s'attabler autour
De la bonne assiette au gâteau;
Dors, mignon chat blanc à patte de velours,
Et ne t'éveille pas trop tôt.
Tristan Klingsor.
Poème sur les Roses
Roses de Juin.
Roses de juin, vous les plus belles,
Avec vos cœurs de soleil transpercés,
Roses violentes et tranquilles, et telles
Qu'un vol léger d'oiseaux sur les branches posés,
Roses de juin et de juillet, droites et neuves,
Bouches, baisers qui tout à coup s'émeuvent
Ou s'apaisent, au va-et-vient du vent,
Caresse d'ombre et d'or, sur le jardin mouvant;
Roses d'ardeur muette et de volonté douce,
Roses de volupté en vos gaines de mousse,
Vous qui passez les jours du plein été
A vous aimer, dans la clarté,
Roses vives, fraîches, magnifiques, toutes nos roses
Oh ! que pareils à vous nos multiples désirs,
Dans la chère fatigue ou le tremblant plaisir
S'entr'aiment, s'exaltent et se reposent !
Emile Verhaeren.
Poème sur les Enfants
Berceuse.
Enfant, rose,
Fleur éclose,
Fleur éclose au soleil de mes vingt ans;
Ton sourire
Que j'admire,
Ton sourire est plus frais qu'un jour de printemps !
De ta mère,
Pour me plaire,
Montre-moi les yeux si doux !
Ma fillette
Joliette,
Ma fillette, endors-toi sur mes genoux !
Dieu te donne, Mignonne,
Dieu te donne un bonheur fait de longs jours !
Dors ma fille,
Si gentille,
Dors en paix, mon bel ange, endors-toi mes amours !
Dors !
Gustave Chouquet.
Poème pour Chien
La bonne chienne.
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir :
L’opaque obscurité les enclot dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l’écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d’escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
Maurice Rollinat.
Poème sur la Mer
L'Homme et la Mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Charles Baudelaire
[size=24]Poème sur les Enfants
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[size=16]L'Enfant[/size]
[size=16]Un enfant ! ah ! ce nom couvre l'œil d'un nuage
Un être qui serait elle et moi, notre image,
Notre céleste amour de terre se levant,
Notre union visible en un amour vivant.
Nos figures, nos voix, nos âmes, nos pensées,
Dans un élan de vie en un corps condensées,
Nous disant à tout heure en jouant devant nous ,
Vous vous mêlez en moi; regardez je suis vous[/size]
[size=16]Je suis le doux foyer où votre double flamme
Sous ses rayons de vie a pu créer une âme,
Ah ! ce rêve que Dieu pouvait seul inventer,
Sur la terre l'amour pouvait seul l'apporter.
Alphonse de Lamartine.[/size]
[size=16] Ninnenne blog de partage
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