Novembre 2024 | Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|
| | | | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | | Calendrier |
|
|
| 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres | |
| | Auteur | Message |
---|
marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres Lun 20 Fév - 14:06 | |
| 17 conseils pour s’affiner sans frustrationPour perdre de la masse grasse, pas de secret : un déficit calorique est primordial. Mais qui a dit que manger moins et bouger plus étaient forcément synonymes de frustrations ? PasseportSanté vous donne 17 conseils pour vous affiner sans stress.Boire de l’eau avant les repas réduit la sensation de faim C’est facile à appliquer, et ça peut faire la différence sur le long terme ! Boire deux grands verres d’eau un peu avant avant les repas diminue la sensation de faim, et donc le nombre de calories ingérées, selon une étude menée par Brenda Davy de Virginia Tech1. N’hésitez pas à agrémenter votre eau de jus de citron qui a aussi des effets coupe-faim2.
Faire de la marche pour brûler des calories Il est facile de se trouver des moments pour marcher dans la journée. On s’arrange pour se garer plus loin de son lieu de travail ou pour s’arrêter quelques arrêts plus tôt et on finit la route à pieds. Un adulte de 60 kg qui marche une demi-heure d’un pas modéré brûle 60 à 70 calories, et 80 à 90 calories s’il marche d’un pas rapide1. 2 fois par jour, c’est une habitude de vie saine qui ne pourra que faire du bien à la ligne !
Manger un fruit, une assiette de crudités ou une soupe avant le repas Les fruits et légumes présentent l’avantage d’être riches en fibres et faibles en calories. Les fibres – solubles notamment – ont la particularité de former un gel qui épaissit le contenu de l’estomac : la digestion est ralentie et la sensation de faim est réduite1. C’est pourquoi, dans l’optique d’une perte de masse grasse, les fruits et légumes en début de repas sont vos alliés car ils permettent de manger moins au plat principal, et ce sans avoir l’impression de se priver !
Ecouter de la musique pendant le sport pour se dépenser plus Le fait d’écouter de la musique pendant sa séance de sport permettrait de brûler plus de calories. Une étude datant de 2013 a observé 30 étudiantes âgées de 18 à 25 ans réaliser 3 séances de tapis de course pendant une semaine. Celles qui écoutaient de la musique rythmée s’entraînaient plus longtemps que celles qui n’en écoutaient pas ou qui écoutaient une musique lente1. En plus, elles n’étaient pas plus fatiguées que les autres, alors entraînez-vous en musique !
Se muscler dans la vie quotidienne Pour se galber, rien de tel qu’un peu de musculation. Et pour cela, nul besoin d’y consacrer beaucoup de temps. Pendant qu’on cuisine, quand on attend les transports en commun, devant son ordinateur, toutes les occasions sont bonnes pour se muscler sans même en avoir l’air : il suffit de se tenir droit et de contracter certains muscles (fessiers ou abdominaux) de manière répétée. Quant aux jambes, on peut les muscler en se mettant sur la pointe des pieds pendant 15 secondes, plusieurs fois.
Ne pas se priver de collation Si l’on a faim en milieu de matinée ou d’après-midi, on aurait tort de se priver de manger sous prétexte que l’on doit faire attention à ses apports caloriques. On risquerait de développer des obsessions vis-à-vis de la nourriture, alors qu’il existe de nombreuses collations légères et rassasiantes. Les fruits, riches en fibres solubles, satisfont une envie de sucré et coupent la faim, ce qui en fait un en-cas intéressant en attendant le repas suivant.
Faire des gommages de la peau pour réduire la cellulite Les gommages permettent d’éliminer les cellules mortes à la surface de la peau et stimulent la circulation sanguine. Ils rendent la peau lisse et douce et permettent de réduire la cellulite au niveau des fesses et des cuisses1. Qu’on utilise un gant de gommage ou un exfoliant maison, l’important est de ne pas trop appuyer pour ne pas décaper la peau, mais de la frotter délicatement de manière circulaire. On peut réaliser un gommage du corps 1 ou 2 fois par semaine selon la sensibilité de sa peau.
S’autoriser une gourmandise occasionnellement Il serait dangereux de vouloir s’interdire absolument la consommation d’un aliment particulier sous prétexte qu’il est très calorique, surtout si on l’apprécie beaucoup. Si on a très envie d’une gourmandise, on peut s’en accorder un morceau afin de profiter du goût et s’en satisfaire. Si la quantité dépasse le raisonnable, on évite de culpabiliser et on compense sur le repas suivant en mangeant plus léger.
Faire des massages pour atténuer la cellulite Masser les cuisses permet de réduire la cellulite et de tonifier la peau1. Utilisez la technique bien connue du palper-rouler : pincez un pli de peau entre le pouce et les autres doigts, soulevez-le puis faites-le rouler lentement entre vos doigts, de bas en haut.
Manger dans un endroit calme pour augmenter la sensation de satiété Le fait de manger dans un endroit calme permet d’être pleinement conscient de l’action de manger. A l’inverse, si l’on regarde la télé pendant le repas, on risque de manger de manière automatique et rapide sans se rendre compte de ce que l’on avale. On profite donc moins de ce que l’on mange et on risque de ressentir un manque une fois l’assiette terminée. Résultat, on mange davantage !
Tonifier la peau avec des jets d’eau fraîche L’une des principales raisons de la formation de cellulite est une mauvaise circulation sanguine1. Sous la douche, le fait d’alterner entre jets d’eau chaude et jets d’eau froide sur le corps permet de mieux faire circuler le sang. Sous l’effet de l’eau froide (15-20 °C), les artères se resserrent et la circulation du sang est stimulée pour réchauffer le corps2. Il est donc bon d’alterner sous la douche jets d’eau chaude et d’eau froide sur les zones concernées par la cellulite et de terminer par l’eau froide.
Manger dans des assiettes plus petites La taille de nos assiettes influencerait la taille de nos portions alimentaires et nos apports caloriques, selon une étude réalisée en 20121. Ainsi, si l’on veut manger moins sans se sentir frustré, on décide d’utiliser de plus petites assiettes. On n’oublie pas qu’on mange aussi avec les yeux : voir son assiette remplie, même petite, nous donnera l’impression d’avoir plus à manger que si cette même portion se trouvait dans une grande assiette.
Penser aux protéines (mais pas trop) Les protéines sont connues pour rassasier rapidement et allonger le sentiment de satiété. Il est donc important de les intégrer à chaque repas, même au petit-déjeuner, pour éviter le creux de 11 heures ! Pensez donc aux œufs, produits laitiers, viandes, poissons et légumineuses à tous les repas de la journée.
Miser sur les aliments complets On ne se refuse pas de manger des pâtes ou du pain sous prétexte qu’ils feraient grossir. En revanche, on préfère les consommer complets : ils ont un indice glycémique plus faible et sont plus riches en fibres que leurs équivalents raffinés, ils contribuent donc durablement à la sensation de satiété.
Ne pas diaboliser les matières grasses Il est intuitif de vouloir restreindre au maximum les matières grasses lorsque l’on cherche à s’affiner. Pourtant, on aurait tort de s’en priver : en plus d’être essentiels à la santé, les lipides contribuent à renforcer la sensation de satiété après le repas, et donc à réduire le grignotage. En plus, les produits allégés sont loin d’être irréprochables1. N’ayez donc pas peur des lipides, surtout des bons gras comme les oléagineux et autres sources de graisses insaturées comme le poisson et certaines huiles végétales.
Profiter de toutes les occasions pour bouger ! Rester debout et s’occuper constitue déjà une forme d’activité physique. Faire du jardinage, marcher en téléphonant, s’occuper des enfants, jouer avec ses animaux, chaque occasion est bonne pour se lever de son fauteuil de bureau ou son canapé et se dépenser !
passeportSANTE.net Ninnenne | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres Mar 21 Fév - 12:56 | |
| Carences alimentaires : comment les éviter ?On parle de carence nutritionnelle (ou alimentaire) lorsque certains nutriments ou vitamines indispensables à l’équilibre et au développement physique sont insuffisants ou absents de l’alimentation, mal absorbés ou mal assimilés. Comment peut-on éviter d’être en carence ?Les symptômes d’une carence nutritionnelleUne alimentation saine et diversifiée suffit normalement à éviter les carences.Mais la grossesse, le cancer du côlon, des troubles gastro-intestinaux ou encore la prise de certains médicaments peuvent aussi être à l’origine de la carence nutritionnelle.Si les symptômes varient en fonction du nutriment manquant, plusieurs signes doivent vous alerter sur la possibilité d’une carence :
- La fatigue ou le fait de se sentir faible ;
- Un changement d’appétit ;
- Le teint pâle ;
- La perte de cheveux ;
- La constipation ;
- Des troubles cardiaques (palpitations) ;
- La dépression ;
- Le manque de concentration.
Ces symptômes n’apparaissent pas forcément ensemble et peuvent avoir d’autres causes. Il est conseillé de consulter un médecin lorsqu’ils durent trop longtemps ou perturbent le quotidien.Les carences les plus courantesParmi les carences les plus courantes en France, ont retrouve les carences en fer, en magnésium, en vitamine D, en calcium et en zinc.
- Également appelée anémie ferriprive, la carence en fer est très courante puisqu’elle toucherait plus de 30 % de la population mondiale selon l’OMS. Lorsqu’une personne est victime d’une insuffisance en fer, ses globules rouges deviennent plus pâles, plus petits et moins nombreux.
- La carence en magnésium toucherait 23 % des femmes et 18 % des hommes en France. La carence en magnésium provoque stress, fatigue, irritabilité, crampes et spasmes musculaires.
- La carence en vitamine D concerne plus de la moitié de la population. Cette vitamine joue un rôle important sur la santé osseuse et la fixation de calcium adapté à l’organisme, notamment pour le développement des os et des dents.
- La carence en calcium n’est pas si courante qu’on a tendance à le croire. Elle touche essentiellement les femmes ménopausées et les personnes âgées. Elle n’est pas forcément visible à court terme, mais peut, en cas de manque prolongé, provoquer une insuffisance de la masse osseuse, des convulsions et de l’ostéoporose.
- Une légère carence en zinc est quelque chose d’assez fréquent. Elle peut causer de la fatigue, des rhumes à répétition, un manque d’appétit ou encore une dépression. Les alcooliques, les diabétiques, les personnes souffrant de troubles rénaux ou de troubles de l’absorption digestive et les personnes atteintes du VIH ont davantage de risques de souffrir de cette carence.
Comment les éviter ?Le meilleur moyen d’éviter les carences est d’adopter un régime alimentaire varié et sain, capable d’apporter à votre organisme les nutriments dont il a besoin. Si cela n’est vraiment pas possible, vous pouvez avoir recours aux compléments alimentaires, mais choisissez-les de préférence naturels. Quels aliments permettent d’éviter les carences les plus fréquentes ?
- La viande rouge, le jaune d’œuf, les légumes verts feuillus, les palourdes, les huitres, les moules ou encore la spiruline sont les aliments les plus riches en fer.
- On retrouve les plus grandes quantités de magnésium dans les fruits de mer, la peau des graines, les poissons, les mollusques, le cacao, les fruits à coque, les légumes verts à feuilles et les algues.
- La vitamine D se trouve dans les produits laitiers, le saumon, la truite et l’huile de foie de morue. De plus, l’exposition au soleil (quelques minutes par jour) permet à la peau de fabriquer de la vitamine D.
- Les aliments les plus riches en calcium sont les produits laitiers, les poissons, les graines de tournesol ou de sésame, les légumineuses, les noix et les légumes verts.
- On trouve du zinc en grande quantité dans les huitres, la viande rouge et les graines de sésame. On en trouve aussi dans les légumineuses et dans les noix.
[size] Si l'alimentation ne suffit pas, il se peut que le problème vienne d'une difficulté d'absorption ou d'assimilation, parlez-en à votre médecin.Marie DesbonnetpasseportSANTE.net Ninnenne [/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres Mar 21 Fév - 13:01 | |
| Végétarien, vegan, quelles différences ?Quelles sont les différences entre un végétarien et un vegan ? Petit tour d’horizon de ces modes d’alimentation.
Le végétarisme
Le végétarien est une personne qui exclut totalement la viande, les poissons et les fruits de mer de son alimentation. On distingue toutefois différents types de végétarisme :
- Le lacto-ovo-végétarisme : on consomme des produits issus d’animaux comme le lait ou les œufs.
- Le lactovégétarisme : on consomme des produits laitiers, mais pas d’œufs
- Le semi-végétarisme : on consomme du poisson et des fruits de mer.
[size] Et d’un point de vue santé ?Les lacto-ovo-végétariens et lactovégétariens doivent porter une attention particulière aux apports en fer, en zinc et en acides gras oméga-3.En ce qui concerne l’apport en protéines, les lacto-ovo-végétariens se procurent des protéines dans le lait et les produits laitiers, les œufs, les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers.Les végétariens ont en moyenne un taux réduit de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires, un taux plus bas de cholestérol, un indice de masse corporelle plus bas, un risque légèrement plus faible de constipation, de diverticulose colique, de calculs biliaires et d’appendicite (1).[/size] (1) Key TJ, Appleby PN, Rosell MS. Health effects of vegetarian and vegan diets, Proc Nutr Soc, 2006. |
[size] Le véganismeLe vegan va au-delà du régime alimentaire : il refuse l’exploitation animale sous toutes ses formes.En plus de ne manger aucun produit issu d’un animal, il ne porte pas de vêtements en cuir ou en laine, et n’utilise pas de cosmétique contenant des dérivés animaux ou testés sur eux, par exemple. Et d’un point de vue santé ?Les vegans doivent porter une attention particulière aux apports en fer, en zinc, en calcium, en vitamine D, en vitamine B12 et en acides gras oméga-3, car ils risquent les carences.Pour les protéines, les vegans les puisent dans les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, ou les céréales. Les protéines végétales ne sont pas complètes, il est donc nécessaire de faire des combinaisons avec d’autres aliments pour qu’elles le deviennent, par exemple, céréales + légumineuses.Une étude parue en 2014 montre que le véganisme apporterait une protection supplémentaire contre l’obésité, l’hypertension et les maladies inflammatoires par rapport au régime végétarien (1).Consultez aussi notre fiche spéciale régimes végétarien et végétalien.[/size] (1) Le LT1, Sabaté J2. Beyond meatless, the health effects of vegan diets: findings from the Adventist cohorts. Nutrients. mai 2014 |
[size] Crédits photos : shutterstock.compasseportSANTE.net :bonne apres miNinnenne [/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres Mar 21 Fév - 15:04 | |
| Petit-déjeuner : que mettre sur son pain ? Les confitures, encore au goût du jour ?
La caractéristique nutritionnelle des confitures varie selon la nature du ou des fruits qui sont employés, ainsi que du sirop qui sera utilisé pour la cuisson. Malgré tout, la cuisson ôte la plupart des bienfaits nutritionnels des fruits utilisés.
On peut séparer les confitures en trois catégories selon leur valeur énergétique : • Confiture sans saccharose (sucre blanc raffiné) ajouté : 130 à 140 kcal pour 100 g • Confitures allégées en sucre : 170 à 200 kcal pour 100 g selon le fruit • Confiture traditionnelle : 200 à 250 kcal pour 100 g selon le fruit
La confiture est un produit très sucré. Mais est-ce vraiment pour cela qu’elles sont boudées par les nutritionnistes ? Toutes les cellules de l’organisme ont besoin de sucre pour fonctionner, car ce dernier se transforme en énergie. Mais certains sucres sont moins bons que d’autres, notamment si' l'on s'intéresse à l’index glycémique (IG). Cet index permet de classer les aliments en fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent quand on les consomme. Plus leur index est élevé, plus les aliments entraînent une hausse rapide du taux de sucre. Cela provoque aussitôt une forte sécrétion d’insuline, dont rôle est de faire baisser le taux de sucre. Ainsi, un aliment à index glycémique élevé provoque rapidement une baisse du taux de sucre à la suite de l'action de l'insuline. Cette baisse de sucre fait alors augmenter la faim. Les aliments à index glycémique haut, comme la confiture, sont donc plus susceptibles de faire engraisser parce qu'ils ouvrent l'appétit. Faut-il alors éviter les confitures ? La sécrétion d'insuline est encore plus forte lorsque les aliments à IG élevé sont consommés isolément. Mais au cours du petit déjeuner, le pain va ralentir le sucre de la confiture qui l’accompagne, lui conférant une vitesse intermédiaire. Elles ne sont donc pas totalement à bannir. De plus, même si elle présente un faible intérêt nutritionnel, la confiture reste un aliment traditionnel apprécié de tous, en particulier des enfants. Sa consommation n’est donc pas encouragée, mais elle reste acceptable si elle n’excède pas 2 à 3 cuillères à café par jour (environ 80 calories) et si elle est accompagnée d’apports protéiques, qui vont limiter le pic glycémique.
Une purée de fruits frais ou une compote apparaissent comme des recours possibles. Les pâtes à tartiner à éviter ?
Souvent préférées par les enfants, les pâtes à tartiner sont considérées comme trop grasses, trop sucrées et trop caloriques, à tel point que "Nutella", le produit phare, est désormais dans le collimateur du gouvernement français. La plupart des pâtes à tartiner affichent un taux de calories bien supérieur à celui des confitures : 100 g de Nutella apportent ainsi 530 kcal. Pour avoir une idée plus concrète, cela donne une cuillère à café qui équivaut à 80 calories. Un nombre conséquent surtout quand on sait qu’il est difficile de se cantonner à une cuillère lorsqu’on tartine le pain…
Mais le grand nombre de calories qu’elles renferment, n’est pas la seule critique qu’elles essuient. Les pâtes à tartiner sont très riches en sucre à IG élevé, mais aussi en huile de palme, riche en acides gras saturés qui auraient une influence encore mal connue sur les maladies cardiovasculaires1. Elle est utilisée pour conserver l’aspect pâteux et onctueux des pâtes à température ambiante, et n’est que difficilement remplaçable.
Les pâtes à tartiner, un danger ?
Certains nutritionnistes ne tiennent toutefois pas à diaboliser ce type d’aliments. Le seul « danger » d’une consommation importante de ces produits réside dans le fait qu’ils coupent l’appétit pour des aliments nutritionnellement indispensables à la couverture des besoins alimentaires. En d’autres termes, ils apportent à l’organisme des calories « vides », inutiles. Ils peuvent être néanmoins consommés occasionnellement et modérément, sous réserve que tous les besoins soient couverts dans la journée. Le miel, ce bon compromis
Le miel est une substance sucrée fabriquée par les abeilles à l’aide du nectar des fleurs. Composé à plus de 80 % de glucides, c’est un aliment riche en énergie et relativement pur. En fait, on y retrouve principalement deux sucres : le fructose et le glucose, deux sucres simples qui ne nécessitent aucune digestion et qui sont facilement et directement assimilés par le corps.
Ces deux sucres se retrouvent en quantités variables selon la source florale des miels. Les miels plus liquides, comme le miel d’acacia, sont plus riches en fructose, tandis que les miels épais contiennent plus de glucose. Le fructose ne provoque pas (ou peu) de sécrétion d’insuline par le pancréas, et c’est sans doute la raison pour laquelle, le miel élève moins le taux de sucre sanguin chez les diabétiques, que le glucose pur ou le saccharose. Des qualités nutritionnelles certaines Le miel est très riche en glucides, il ne doit donc pas être consommé en grande quantité. Son index glycémique est plus faible que celui des confitures, mais il reste néanmoins élevé. En revanche, contrairement à cette dernière, il renferme des substances antioxydantes majoritairement de la famille des flavonoïdes. Celles-ci protègent nos cellules du stress oxydatif en neutralisant les radicaux libres qui peuvent les endommager1. Ils pourraient donc participer à la prévention des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de certaines maladies neurodégénératives. En règle générale, plus un miel est foncé, plus il contient de flavonoïdes.
Outre le fait qu’il s’agisse d’un produit entièrement naturel n’ayant quasiment pas subi de transformation, le miel a un pouvoir sucrant plus important que le sucre lui-même. Ainsi, pour une même sensation de sucré, il y aura moins de miel et donc moins de calories que s’il s’agissait de sucre ou de confiture. Par contre, contrairement à cette dernière, le miel cause, en plus des caries, de l’érosion sur l’émail, ce qui augmente la sensibilité des dents et le risque de caries2.
Le miel constitue donc une possibilité valable pour compléter le pain, à condition de le consommer avec modération et avec des aliments complémentaires, comme le fromage blanc par exemple. Les purées d'oléagineux : une bonne pioche ?
De plus en plus utilisés au petit déjeuner, les oléagineux sont par définition les aliments dont on extrait de l’huile. Certains sont des graines (tournesol, lin, sésame...), d’autres sont des fruits (noix, amande, noisette, pignon, pistache, arachide, olive, avocat…).
Trop gras pour être consommés ?
Les oléagineux sont certes gras, mais il ne faut pas mettre dans le même panier les acides gras saturés (apportés par la viande et les produits laitiers ) dont l'influence sur les maladies cardiovasculaires est encore mal connue et les acides gras insaturés (que contiennent notamment les oléagineux) indispensables au fonctionnement de notre organisme et indéniablement protecteurs vis-à-vis de ces mêmes maladies. De plus, les lipides doivent occuper 30% de nos apports journaliers, ce qui laisse une bonne place à ce type de produits si on limite sa consommation de fritures, de charcuteries, viennoiseries…
Les oléagineux sont dotés d’une haute valeur nutritionnelle, bien loin des pâtes à tartiner et leurs calories vides. Ils contiennent des taux importants de protéines (entre 10 et 25g pour 100g), surtout pour l’amande et le sésame. Leur teneur en fibres est excellente ce qui leur confère un important pouvoir "coupe-faim". En ce qui concerne les micronutriments, les oléagineux apportent des quantités conséquentes de vitamines B1, B2, E, de calcium, magnésium, phosphore et potassium. Les graines de lin et de tournesol, l’avocat, les amandes et les noisettes contiennent des quantités importantes de vitamine E, agent de retardement du processus de vieillissement, par son action anti-oxydante sur l'ensemble des cellules de l'organisme. Enfin, ils contiennent des phytostérols, composés capables de réduire l’assimilation du cholestérol.
On les retrouve facilement en purée surtout la cacahuète, l’amande, la noisette et le sésame. Chacun d’entre eux ayant alors encore des bienfaits spécifiques : l’amande par exemple est particulièrement riche en calcium. En résumé, on s'aperçoit qu'il y a de nombreuses alternatives aux traditionnelles beurre et confitures. Il n'existe toutefois pas de règles imposées à tous en matière d'alimentation : à chacun de trouver son équilibre alimentaire en respectant son corps et en couvrant ses besoins. Bien que recommandé par les nutritionnistes, le petit-déjeuner est de plus en plus délaissé par les français et par les québécois. Ils sont désormais près de 14% à partir le ventre vide le matin, contre 9% seulement il y a dix ans. Pourtant, les études ont largement démontré l'importance d'une prise énergétique conséquente sur les capacités intellectuelles en début de journée. Il est même l'occasion unique de consommer certains produits vitaux pour l'organisme. Parmi eux, le pain fait toujours figure de référence, bien que talonné par les céréales industrielles. Mais une question demeure souvent sans réponse chez ses partisans : avec quoi peut-on l'accompagner ? Beurre ? Margarine ? Confiture ? Panorama des matières tartinables. Beurre ou margarine ?
Le beurre et la margarine sont deux matières grasses souvent fort appréciées des habitués du petit déjeuner. Leurs impacts sur la santé sont en partie attribuables aux lipides qu’elles contiennent.
La quantité de graisses contenue dans le beurre et la margarine est identique, mais c’est la qualité de ces graisses qui diffère. Le beurre contient des graisses animales amenées par le lait qui sont majoritairement composées d’acides gras saturés (60 à 65 %). Ces derniers influenceraient à la hausse le cholestérol total et le cholestérol LDL, le « mauvais cholestérol » mais auraient également un effet positif sur le cholestérol HDL, « bon cholestérol »4. En clair, cela signifie que les acides gras saturés du beurre auraient deux effets contraires : la mise en danger et la protection. Voilà pourquoi il faut plutôt s’intéresser à l’effet net, ce qui est encore difficile à évaluer. Les margarines quant à elles contiennent des mélanges de graisses végétales et apportent donc des graisses insaturées dont certaines sont reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la prévention des problèmes cardio-vasculaires (oméga-3, oméga-6). Mais elles peuvent apporter des graisses ou huiles partiellement hydrogénées, les acides gras « trans » qui auront l’effet contraire2 ! Bien que de moins en moins de margarines en contiennent, il est important de vérifier leur présence sur les emballages. Par ailleurs, il existe sur le marché de nombreuses margarines fonctionnelles, dans lesquelles on ajoute des ingrédients ou des additifs réputés bénéfiques pour notre organisme, tels les phytostérols qui auraient des effets positifs sur l’abaissement du taux global de cholestérol.
La margarine plutôt que le beurre ?
Sur la base de ces informations, la conclusion paraît claire : la margarine serait davantage recommandable au petit-déjeuner. En réalité, ce n’est pas si simple. Le beurre contient également des vitamines A, tout comme de l’acide butyrique, un acide gras saturé à chaîne courte qu’on ne retrouve dans aucun autre aliment3. Il protégerait contre certains cancers, notamment contre le cancer du côlon, puisque la majorité de l’acide butyrique retrouvé dans l’organisme proviendrait de la fermentation des fibres alimentaires dans le gros intestin4.
La présence des acides gras saturés dans le beurre ne justifie pas sa mise au placard : au sein d’une alimentation équilibrée, avec un maximum de 10% de lipides totaux sous cette forme, le beurre est tout à fait acceptable (à raison de moins de 10g par jour). D’autant plus, que son goût est bien plus apprécié que la margarine… Le consommateur de celle-ci aurait tendance à en étaler une plus grande quantité sur ses tartines ! Il est tout à fait possible aussi de choisir des produits plus légers en matière grasse. Alors, beurre ou margarine, tout est dans le dosage ! |
[size] passeportSANTE.net Ninnenne [/size] | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres | |
| |
| | | | 17 conseils pour s’affiner sans frustration(passeportSANTE.net)+ autres | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |