hérisson
Cet automne, faites une place au hérisson dans votre jardin !
Dès les premiers jours de froid, la petite faune du jardin est particulièrement vulnérable. Sa survie dépend en grande partie de l’accumulation de réserves de nourriture faite durant l’automne mais aussi de l’installation de son terrier. En octobre, il n’est pas rare de croiser la route d’un hérisson en retard, encore en quête d’un refuge.
Ce petit mammifère, comme beaucoup d’autres espèces, hiberne. Il passe donc les cinq mois de l’année les plus froids à dormir sous un tas de feuilles mortes, roulé en boule, en attendant des jours meilleurs. Mais tous les hérissons n’ont pas amassé assez de réserves pour passer l'hiver. Ils ont parfois besoin d'un coup de pouce humain pour survivre !
Pour aider le petit mammifère, prévoyez dans un coin de votre jardin des tas de feuilles mortes et de branchages où ils pourront confectionner leur nid en attendant le printemps. Le hérisson se chargera gratuitement de débarrasser votre jardin des nuisibles dont il est très friand. L’animal opère la nuit en se promenant dans les allées, se nourrissant de limaces, d’escargots et de nombreux insectes !
Avec son armure couverte de pointes, ce guerrier permet ainsi aux jardiniers de protéger leur parterre ou leur potager de manière naturelle et écologique ! Données cartographiques Conditions d'utilisation
insectes
Ces insectes aussi enterrent leurs morts Au royaume des insectes, même les membres de la famille royale se font croque-morts afin de protéger leur colonie.
Les fourmis, ainsi que d'autres insectes, se servent souvent de leur mâchoires pour se débarrasser des cadavres de leur colonie.
Si vous pensiez que les pompes funèbres étaient une particularité du monde des hommes, revoyez votre copie. Les fourmis, les abeilles et les termites s'occupent toutes de leurs défunts, soit en les retirant de leur colonie ou en les enterrant. Dans la mesure où ces insectes sociaux font partie de sociétés densément peuplées confrontées à de nombreux agents pathogènes, l'évacuation des corps des défunts constitue une forme de médecine préventive. L'élimination d'éléments à risque susceptibles de les infecter, tels que des cadavres, leur permet de protéger leur santé.
LES FOURMIS
Dans les fourmilières adultes, les fourmis ouvrières font office de croque-morts : elles retirent les corps des défunts et les transportent vers une pile de déchets située plus loin ou dans une chambre spécifique du nid. Chez certaines espèces, les dépouilles seront même enterrées. Selon une nouvelle étude publiée dans BMC Evolutionary Biology, dans les fourmilières tout juste constituées n'ayant pas encore d'ouvrières, les reines des fourmis noires des jardins inhument la cofondatrice de la fourmilière si celle-ci vient à mourir. Selon Chris Pull, biologiste de l'évolution à l'université de Londres Royal Holloway, la reine survivante grignote alors la dépouille en morceaux, qu'elle enterre ensuite.
« En règle générale, lorsque l'on pense aux reines des fourmis, on pense à ces monarques qui vivent dans les profondeurs de la fourmilière, protégées par leurs ouvrières. Elles ne sont impliquées d'aucune manière dans les tâches dangereuses de la fourmilière », explique le biologiste. « Notre étude révèle qu'elles en sont en réalité capables. » Selon les résultats de l'étude de Pull et de ses coauteurs, en se débarrassant des dépouilles, la reine survivante réduit par sept ses risques de mourir, augmentant ainsi les chances de survie de sa nouvelle fourmilière.
LES ABEILLES
Au sein des colonies d'abeilles mellifères, les individus morts ou malades sont rapidement évacués. Après avoir effleuré de ses antennes le défunt, une abeille croque-mort saisit ses membres à l'aide de ses mâchoires et les dépose à l'extérieur. Non seulement l'espèce se débarrasse des morts de sa colonie plus vite que d'autres débris, mais les abeilles mellifères évacueraient les cadavres décédés il y a une heure plus rapidement que ceux fraîchement tués, selon une étude parue en 1983 dans la revue Animal Behavior. Ce petit groupe d'ouvrières spécialisées est composé en grande partie d'ouvrières d'un certain âge qui représentent un modeste sous-ensemble de la colonie (entre 1 et 2 % de la population).
LES TERMITES
Si la plupart des insectes sociaux sortent les défunts du nid, chez les termites, les cadavres sont enterrés à l'intérieur du nid. Comme chez d'autres insectes sociaux, une altération post-mortem de leur composition chimique permet aux termites d'identifier rapidement la mort d'un membre de la colonie. La termite de l'espèce Reticulitermes flavipes s'occupe d'une dépouille dans les minutes qui suivent le décès. Comme chez les abeilles, les croque-morts touchent le corps à l'aide de leurs antennes, puis l'emportent avec leurs machoires. D'après une étude publiée en 2013 dans la revue Scientific Reports, les termites de cette espèce se comportaient différemment selon que le défunt soit l'un des leurs ou qu'il appartienne à une espèce apparentée.
Que le corps de la même espèce provienne de leur propre colonie ou d'une autre, il était amené en « chambre froide » à des fins de recyclage des nutriments et pour des raisons d'hygiène. Cependant, si la dépouille était celle d'un membre de l'espèce Reticulitermes virginicus, elle était enterrée sur place par des ouvrières et un groupe important de soldats montaient la garde. Les termites étaient dix fois plus nombreuses lorsqu'elles participaient aux funérailles de cette espèce apparentée qu'à celles de leur espèce. Selon les chercheurs, le temps, l'énergie et le travail supplémentaires étaient justifiés par des agents pathogènes externes.
mama
Ce chimpanzé est si vieux et malade qu'il refuse de manger jusqu'à ce que son vieil ami revienne
Mama est un chimpanzé femelle de 59 ans. En fin de vie et prête à mourir, elle avait cessé de manger et de boire de l'eau. Celle qui était pourtant la femelle dominante de la colonie dans ce zoo des Pays-Bas n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle avait connu la gloire et la célébrité, mais elle était maintenant bien seule face à la vieillesse.
Tous les chimpanzés avaient fait leurs adieux. Puis, Jan van Hooff a voulu faire ses adieux à Mama à son tour. L'homme a vu Mama pour la première fois en 1972. Il était le cofondateur de la colonie qui a rendu Mama heureuse toutes ces années.
Au début, Mama n'a pas reconnu son vieil ami Jan van Hooff. Quand il s'est mis à lui parler, Mama s'est rappelé de sa voix si rassurante et amicale. Mama a alors réagi avec émotion et excitation! Elle s'est souvenu de cette belle amitié et ça l'a fait sourire. Jan van Hooff a réussi à faire ses adieux juste avant que Mama rende son dernier souffle en mai dernier.
Mama ne sera jamais oubliée.
marileine blog de partage