les vertus du bleuets!Le bleuet sauvage Le bleuet est une source de vitamine C.
Une portion de 125 ml comble plus de 8 % des besoins en vitamine C chez
l’homme. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de
ses propriétés antioxydantes; elle contribue à la santé des os, des dents et des gencives,
aide à l’absorption du fer et protège contre les infections. Potassium.
Le potassium est le minéral le plus important du bleuet. Dans
l’organisme, il sert à équilibrer le pH du sang et à stimuler la
production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant ainsi la
digestion. De plus, il facilite la contraction des muscles, incluant
ceux du coeur. Le bleuet sauvage pousse un peu partout mais surtout là
où des feux de forêt ont fait rage. Au Québec, un grand nombre de
bleuetières ont prit la place d'anciens peuplements de pins gris. Le
bleuet sauvage pousse selon un cycle de 2 ans, tandis que le bleuet
cultivé pousse selon un cycle de 2 à 3 ans. Il y a cinq espèces de
bleuets qui poussent à l'état sauvage au Canada. Quatre appartiennent au
type nain et l'autre appartient au type géant. Les deux types les plus
retrouvés au Canada sont l'airelle fausse-myrtille et l'airelle à
feuilles étroites. En premier lieu, le bleuet est une fleur blanche et
ensuite, le bleuet est blanc pendant environ deux semaines et devient
ensuite rouge et lorsqu'il est mûr, il devient bleu. C'est de cette
couleur que vient son nom. Les récoltes ont lieu de la mi-juillet à la
fin août. Bien que la grande partie de la production soit transformée,
le pourcentage de bleuets vendus à l'état frais augmente sans cesse. On
utilise surtout les bleuets sauvages comme garniture à tarte et dans la
préparation des muffins
et des crêpes. Flavonoïdes. Les flavonoïdes sont les plus importants
des antioxydants que renferme le bleuet. Ils sont impliqués dans la
neutralisation des radicaux libres du corps, permettant ainsi de
prévenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains
cancers et d’autres troubles liés au vieillissement. Parmi les
flavonoïdes les plus importants du bleuet, on retrouve les
anthocyanines, dont le contenu augmente en fonction du degré de
mûrissement du fruit. Champion des antioxydants Parmi une vingtaine de
fruits, le bleuet se classe bon premier pour sa capacité antioxydante
totale11. Suivent de près les canneberges, les mûres, les framboises et
les fraises. N’hésitez pas à colorer vos assiettes de ce petit fruit
afin d’aider votre organisme à combattre les radicaux libres. Troubles
liés au vieillissement. De plus en plus de recherches démontrent que les
aliments riches en antioxydants, en particulier les fruits et les
légumes, pourraient contribuer à prévenir certains troubles liés au
vieillissement1. À ce propos, des chercheurs ont observé une
amélioration particulièrement importante des troubles d’équilibre et de
coordination chez des rats âgés nourris d’extraits de bleuet2. La
combinaison de flavonoïdes (particulièrement les anthocyanines) et
d’autres composés contenus dans les bleuets offrirait à la fois une
protection antioxydante et anti-inflammatoire3. Comme la vulnérabilité
de l’organisme aux radicaux libres augmente avec l’âge et que
l’inflammation joue un rôle important dans le processus de
vieillissement, il semble donc y avoir des perspectives intéressantes
quant au rôle potentiel du bleuet dans la diminution de la progression
de certaines maladies comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de
Parkinson. Cultivés ou sauvages? Les bleuets sauvages auraient une
capacité antioxydante plus élevée que les bleuets cultivés12. Toutefois,
le bleuet étant en tête de liste des fruits les plus antioxydants, leur
consommation est encouragée, quelle que soit leur variété. Maladies
cardiovasculaires. Des études cliniques et épidémiologiques indiquent
que la consommation de flavonoïdes dans les aliments et les boissons
peut diminuer le risque d’athérosclérose, un facteur de risque des
maladies cardiovasculaires4. Il a été démontré in vitro que les
flavonoïdes des bleuets, tout comme ceux des canneberges, offrent une
protection contre l’oxydation et l’inflammation des vaisseaux sanguins,
deux facteurs impliqués dans l’apparition des maladies
cardiovasculaires5. Toutefois, aucune étude évaluant le potentiel de
protection cardiovasculaire du bleuet chez l’humain n’a été réalisée à
ce jour. Infections du système urinaire. Comme le rôle des flavonoïdes
de la canneberge dans la prévention des infections du système urinaire
est bien établi, certains chercheurs ont voulu savoir si les flavonoïdes
du bleuet avaient des effets semblables. Les auteurs d’une étude
réalisée sur des cultures cellulaires ont constaté qu’une fraction
précise des flavonoïdes du bleuet pouvait empêcher l’adhésion
d’Escherichia Coli, la bactérie responsable des infections du système
urinaire6. Cet effet est moins marqué qu’avec le jus de canneberge, mais
cela ouvre tout de même la porte à de futures études chez l’humain
(voir notre fiche Infection urinaire). Cancer. Des chercheurs ont évalué
l’effet des extraits de bleuet et de myrtille sur la croissance des
tumeurs. Ils ont constaté que ces deux extraits possédaient les
activités antioxydantes les plus élevées parmi six petits fruits, dont
les fraises, les canneberges, les framboises et les baies de sureau7. De
plus, les extraits de bleuet et de myrtille avaient la propriété de
diminuer la formation de nouveaux vaisseaux sanguins in vitro, phénomène
que l’on observe au cours de la formation de tumeurs. Dans une autre
étude, l’extrait de myrtille s’est avéré le plus puissant pour inhiber
la croissance de cellules leucémiques ainsi que de cellules cancéreuses
du côlon, et ce, parmi dix extraits différents de petits fruits8. Ces
études laissent présager que les flavonoïdes du bleuet et de la myrtille
pourraient jouer un rôle protecteur dans l’apparition de certains
cancers. D’après une étude récente, le bleuet agirait même sur les
gènes, en empêchant l’apparition de certaines mutations causant le
cancer9.
Bonne lecture à tous!!! Ninnenne