Poèmes divers....

[size=18]L’oiseau[/size]

Mais lors voici qu’un oiseau chante,
Dans une pauvre cage en bois,
Mais lors voici qu’un oiseau chante
Sur une ville et tous ses toits,

Et qu’il dit qu’on le voit le monde
Et sur la mer la pluie tomber,
Et des voiles s’en aller rondes,
Sur l’eau si loin qu’on peut aller.

Puis voix dans l’air plus haut montée,
Alors voici que l’oiseau dit
Que tout l’hiver s’en est allé
Et qu’on voit l’herbe qui verdit,

Et sur les chemins la poussière
Déjà, et les bêtes aussi,
Et toits fumant dans la lumière
Que l’on dirait qu’il est midi,

Et puis encore sa voix montée,
Que l’air est d’or et resplendit,
Et puis le bleu du ciel touché
Qu’il est ouvert le paradis.

Max Elskamp

LES MOTS D'AMOUR
Edith Piaf (France)

C'est fou c' que j' peux t'aimer
C' que j' peux t'aimer des fois
Des fois, j' voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé
Jamais aimé comme ça
Ça je peux te l'jurer
Si jamais tu partais
Partais et me quittais
Me quittais pour toujours
C'est sûr que j'en mourrais
Que j'en mourrais d'amour
Mon amour, mon amour...

C'est fou c' qu'il me disait
Comme jolis mots d'amour
Et comme il les disait
Mais il ne s'est pas tué
Car malgré mon amour
C'est lui qui m'a quittée
Sans dire un mot
Pourtant des mots
'y en avait tant
'y en avait trop...

C'est fou c' que j' peux t'aimer
C' que j' peux t'aimer des fois
Des fois, je voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé
Jamais aimé comme ça
Ça je peux te l'jurer
Si jamais tu partais
Partais et me quittais
Me quittais pour toujours
C'est sûr que j'en mourrais
Que j'en mourrais d'amour
Mon amour, mon amour...

Et voilà qu'aujourd'hui
Ces mêmes mots d'amour
C'est moi qui les redis
C'est moi qui les redis
Avec autant d'amour
A un autre que lui
Je dis des mots
Parce que des mots
Il y en a tant
Qu'il y en a trop...

C'est fou c' que j' peux t'aimer
C' que j' peux t'aimer des fois
Des fois j' voudrais crier
Car j' n'ai jamais aimé
Jamais aimé comme ça
Ça, je peux te l'jurer
Si jamais tu partais
Partais et me quittais
Me quittais pour toujours
C'est sûr que j'en mourrais
Que j'en mourrais d'amour
Mon amour, mon amour...

Au fond c' n'était pas toi
Comme ce n'est même pas moi
Qui dit ces mots d'amour
Car chaque jour ta voix
Ma voix, ou d'autres voix
C'est la voix de l'amour
Qui dit des mots
Encore des mots
Toujours des mots
Des mots d'amour...

C'est fou c' que j' peux t'aimer
C' que j' peux t'aimer des fois
Si jamais tu partais
C'est sûr que j'en mourrais
C'est fou c' que j' peux t'aimer
C' que j' peux t'aimer...d'amour...

Etincelles de pluie

Je suis la sueur du ciel, la goutte qui déferle.
Je frappe tout sur le sol, rien ne m'effraie.
J'engloutie, je deviens la vague près des quais.
Je trempe les gens de mes larmes, les emperles.

Je suis l'onde j'inonde, je vagabonde le monde.
L'océan même! la mer! la rivière! le lac! la flaque!.
C'est moi qui frappe à ta fenêtre, je suis opaque.
Entre le froid et le beau, moi l'eau j'interviens je sonde.

J'aime pas le soleil, je n'irais pas à son désert.
J'aime la mousson, les immenses lavages.
Si on me cherche, je sais faire des ravages.
Je suis l'averse, j'aillissante comme un geyser.

Je suis la première goutte, les autres s'ajoutent.
Parfois, une légère bruine douce et plutôt fine.
Parfois, une mégère j'explose comme des mines.
Je suis la dernière goutte, je m'estompe de la route.

* La fée des neiges... *

Lorsque tombe la neige, je revois cette image:

Une fée portant un châle parsemé de diamants,

Apparition immaculée, dans ses jupons blancs

Qu'elle secouait vivement en guise de présage...

Alors, virevoltaient doucement de légers flocons,

Duvet de cygnes blancs, descendus des nuages...

Venus de nulle part, magiques, les grands sages

Recouvraient la montagne d'un blanc capuchon...

La fée des neiges, d'un coup de [size=13]baguette magique

Poudrait de cristaux scintillants la terre endeuillée.

Sous ses pas fleurissaient nombreuses, brassées

De perce-neige formant tapis d'étoiles poétiques.

Elle avait sur sa tête posé, un diadème de cristal

Irradiant sa beauté féerique, son teint opalescent

Faisait ressortir ses grands yeux couleur d'océan,

Sa bouche avait la fraîcheur d'une rose hivernale...

Lorsque tombe la neige, m'envahit une nostalgie

De l'enfance, je me surprends encore un instant,

A rêver de cette fée qui maquillait la terre en blanc,

Aux personnages féeriques qui jalonnèrent ma vie...
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ÇA FAIT MAL
Johnny Hallyday (France) - 1964

Ça fait mal
De te voir pleurer
Pour cette fille-là
Ça fait mal
De te voir maltraité

Quand je dis
Elle n'est pas pour toi
A quoi bon, tu ne me crois pas
Ça fait mal
De voir pleurer un copain

Oublie-la, je t'en prie
Renonce à l'aimer
Car elle ment souvent
Tu le sais

Mais quand je dis
Elle n'est pas pour toi
A quoi bon, tu ne me crois pas
Ça fait mal
Quand je te vois pleurer comme ça

Toi, tu l'aimes tant
D'un amour si grand
Que pour elle
Oui, oui, c'est un jeu
Elle te ment toujours
Tu le sais pourtant
Tu le sais
Rien n'est vrai
Dans son amour

Ça fait mal
De te voir ainsi maltraité
Ami, laisse-moi te parler
J'ai beau crier, c'est insensé
Oui, j'ai beau le crier
Oh, toi, tu ne me crois pas
Pourtant un jour tu verras
Mon ami, que j'avais raison
Cette fois-là

L’enfant marchait sans bruit dans la nuit
~~~~~~~La lune semblait éclairé le chemin
~~~~~~~Comme un sentier son destin
~~~~~~~Il s’assit sous un arbre et leva les yeux
~~~~~~~Il aperçu une multitude d’étoiles
~~~~~~~Alors l’enfant sourit
~~~~~~~Amusé par ce spectacle de la nuit
~~~~~~~Au petit matin il se réveilla
~~~~~~~Et la dure réalité le rattrapa
~~~~~~~Son corps ne savait plus le porter
~~~~~~~Il restait alité
~~~~~~~Mais cette nuit il avait voyagé
~~~~~~~Alors il regarda près de lui et vit ses dessins
~~~~~~~Des étoiles qui souriaient
~~~~~~~Il avait durant la nuit accroché des sourires à la nuit
~~~~~~~Alors l’enfant sourit de nouveau
~~~~~~~Avant de repartir sans bruit dans la nuit
.~~~~~~~B. d'EFFETMER ~~~~~~~

~~~~~~~Elle avait des tremolos dans la voix
~~~~~~~Elle savait chantait la vie
~~~~~~~Chanter les haut et les bas
~~~~~~~Elle avait des larmes dans les yeux
~~~~~~~L’éclat de ce qu’elle chantait
~~~~~~~C’était une chanteuse des rues
~~~~~~~Une chanteuse d’autrefois
~~~~~~~Parfois encore il me semble l’entendre
~~~~~~~Au détour d’une ruelle, au détour d’un chemin
~~~~~~~J’entend encore ses tremolos dans sa voix
~~~~~~~Je l’entend raconter les autrefois
~~~~~~~Les jours d’hivers, les jour de pluie
~~~~~~~Le vent, le soleil et le froid
~~~~~~~Elle avait des tremolos dans la voix
~~~~~~~L’éclat de la vie qu’elle savait si bien décrire
~~~~~~~C’était la chanteuse de la rue
~~~~~~~Une chanteuse d’autrefois
~~~~~~~

B. d'EFFETMER ~~~~~~~

LE RÉVEIL

Tu viens juste de te réveiller...

Tes yeux sont encore à moitié fermés

Tu ne peux pas tout à fait te concentrer

Tu reconnais avoir besoin d'un bon café

Tu attends que la cafetière soit à point

Ouf ! Une petite gorgée, ça fait du bien…

Justement ce dont tu avais besoin.

Mais tu sais que tu as besoin d'encore plus....

Quelque chose à lire peut-être…

Le journal du matin ? ? ?

Non... Quelque chose de plus excitant…

Tu le sais dans le fond, ce que ça te prend !

Alors, tu démarres ton ordinateur.......

Tu ne peux t'empêcher de sourire....

Toi aussi, tu es allumé !

Ensuite ta boîte aux lettres ouvre

Tu as du courrier qui t'attend !

OH! Quel sentiment !!....

Quel plaisir tu éprouves juste à ce moment!

Tu le regardes défiler avec plaisir !

Tu le parcours en faisant…

Répondre, supprimer ou transférer

Et tu arrives sur celui que tu attendais

Oh! Quelle joie ! Il est là!

Tu envoies des bisous, des baisers et des fichiers

Et tu réalises que finalement...

la journée a bien commencé !

Ninnenne

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