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marileine
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marileine


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MessageSujet: Poèmes de différents auteurs + textes...(.Inconnus)   Poèmes de différents auteurs + textes...(.Inconnus) Icon_minitimeVen 15 Aoû - 13:25

Poèmes de différents auteurs + textes...(.Inconnus) E0710611
 
Etre et non paraitre...


 
Etre et non Paraître...
savoir rester humble face à l'immensité de l'univers
que l'on est infiniment petits il faut le reconnaître
qu'il y a toujours plus grand que nous sur cette terre
 
Aux riches bien vêtus on fait des courbettes
Aux pauvres en haillons on fait des grimaces
peut-être que l'âme du pauvre est bien plus honnête
que celle de ce seigneur de la haute classe
 
L'habit ne fait pas le moine, dit l'adage
on ferait bien d'y prendre de la graine
Ce n'est pas le plus beau qui est le plus sage
la vraie grandeur est dans l'âme humaine
 
 
Marie, Mur des bonnes nouvelles
 
[size=16]Poèmes de différents auteurs + textes...(.Inconnus) Mini_90723[/size]


---------------------------------------------------------


Poèmes de différents auteurs + textes...(.Inconnus) Fd34c04c
 
Je me permets...


 
De m'exprimer...
c'est la clé de l'authenticité,


Deme tromper...
c'est un signe d'humilité,


De risquer...
c'est un pas vers la liberté,


De dire non...
c'est un gage de d'affirmation,
 
De m'isoler...
c'est le seuil de l'intériorité,


D'écouter...
c'est l'itinéraire de la vérité,

 
De m'interroger...
c'est l'éclaircie de l'incertitude,


De dire la vérité...
c'est le miroir de la transparence,
 
De m'émouvoir...
c'est l'ouverture à l'émerveillement,

 
De pleurer...
c'est l'éclosion de la sensibilité,

De rire...
c'est l'apanage de la joie,

Dechanter...
c'est le palliatif de la tristesse,
 
De prier...
c'est l'abreuvement à la source


De pardonner...
c'est l'ultime pas vers la libération,

De remercier...
c'est l'amorce vers la gratitude,

De rêver...
c'est l'ascension vers la réalisation.


 
[size=18][size=16](Auteur inconnu)[/size][/size]
[size=18][size=16]---------------------------------------------------------[/size][/size]


La leçon de l'aigle...
 


L'aigle a la plus longue vie de tous les spécimens de son espèce : Il peut vivre jusqu'à 70 ans.


Mais pour atteindre cet âge, l'aigle doit prendre une difficile décision en atteignant 40 ans :


1 - Ses longues serres devenues trop flexibles ne peuvent plus se saisir de la proie qui lui sert de nourriture.

2 - Son long et pointu bec devient trop coudé.

3 - Ses ailes sont devenues trop lourdes en raison de leurs nombreuses anciennes plumes épaissies, et elles rendent son vol difficile.


Alors, l'aigle fait face à un choix difficile : 
mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours... soit 5 longs mois.


Ce processus exige que l'aigle vole jusqu'en haut d'une montagne sur son nid. Là, l'aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu'à ce qu'elle l'érode. Après cela, il attendra la repousse d'une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec.


Ensuite, il tentera d'arracher et d'user ses serres. Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.


Puis encore, l'aigle commencera à plumer ses plumes âgées. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront.


Et enfin, après ces cinq mois de douloureuse patience, l'aigle prendra son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.


Pourquoi le changement est-il parfois nécessaire pour nous aussi ? Souvent, pour survivre, nous devons, nous aussi, commencer un processus de changement. Nous devons alors parfois douloureusement nous débarrasser de veilles habitudes, souvenirs, coutumes. C'est seulement libéré du fardeau du passé que nous pouvons alors profiter du présent et de l'avenir.


C'est la leçon de l'aigle.




Auteur inconnu : (texte de tradition amérindienne)
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Ecoute-Moi...
 
Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement. 

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d'idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L'importance de ce que je vis en moi

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéré

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne m'interromps pas pour me questionner
N'essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu'où je peux et veux aller

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C'est par eux bien souvent que je suis éclairé

Alors maintenant que tu m'as bien écouté
Je t'en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour, je t'écouterai
 
Jacques Salomé
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Parole d'Arbre
 
 
Quelle journée enchanteresse, dit l’arbre en contemplant le ciel. L’air printanier va me faire du bien et éclore mes bourgeons. Mes fleurs ne tarderont pas à attirer les essaims d’abeilles.
 
Quand les abeilles mettront leur butin dans la ruche, auront-elles des égards pour mon tendre nectar ?
Quand les hommes se régaleront de miel, penseront-ils à moi comme je me soucie d’eux ?
 
J’entends les oiseaux. Ils volent et me contemplent, ils savent qu’ici est le bonheur. Ils vont tisser leurs nids de brindilles craquantes entre mes branches inclinées pour mieux les accueillir. Ils y cacheront leurs rendez-vous galants et me confieront les oisillons nouveau-nés.
 
Mais savent-ils, les oisillons, que mes bruissements leur enseigne l’histoire de la vie ?
Et lorsqu’ils iront pépier sur les toits des maisons, leurs enfants entendront-ils mon hymne dans leur jeune gazouillis ?
 
L’été sec et chaud viendra ensuite et je me ferai protecteur. Sous mon arbre cordial viendront s’ébattre les lapins et aussi les amoureux. Ils prononceront les yeux mi-clos des serments que je leur inspirerai.
 
Les lapins diront-ils comme ils préfèrent mon ombrage généreux aux fourrés touffus d’épines ?
Savent-ils, les couples enlacés, que leurs mots deviennent plus profonds lorsque mes murmures font écho à leurs sens ?
 
Puis ils reviendront tous, les hommes et les bêtes, à la saison des récoltes, croquer dans les bienfaits que j’aurai mûris pour eux.
 
Goûteront-ils tout l’amour que j’ai mis dans le jus et la chair de mes fruits ?
Auront-ils foi en mon inébranlable fidélité qui veillera sur eux encore l’an 
prochain ?
 
Les abeilles, les oiseaux, les lapins, les hommes, négligeront sans doute de me remercier. Comme chaque année ils m’abandonneront, solitaire, aux frimas de l’hiver. J’entrerai alors en léthargie, ressassant, mes tristesses en vagues d’amertume.
Mais dès que s’allongeront les rayons du soleil, dès que je sentirai la tiédeur de la terre monter à mes racines, je reprendrai goût à mon existence d’arbre.
 
Car voyez-vous je ne peux, en dépit des humeurs, que chérir passionnément ma vie.
Je l’aime pour ses multiples joies et le bonheur sincère de me savoir utile.
 
Il me faut accepter ses détresses, bien que je rechigne à traverser leur ombre.
Car même s’il m’arrive parfois de l’oublier, c’est moi qui ai choisi de vivre cette vie.
Quelle journée enchanteresse, dit l’arbre en contemplant le ciel. L’air printanier va me faire du bien et éclore mes bourgeons. Mes fleurs ne tarderont pas à attirer les essaims d’abeilles.
 
Quand les abeilles mettront leur butin dans la ruche, auront-elles des égards pour mon tendre nectar ?
Quand les hommes se régaleront de miel, penseront-ils à moi comme je me soucie d’eux ?
 
J’entends les oiseaux. Ils volent et me contemplent, ils savent qu’ici est le bonheur. Ils vont tisser leurs nids de brindilles craquantes entre mes branches inclinées pour mieux les accueillir. Ils y cacheront leurs rendez-vous galants et me confieront les oisillons nouveau-nés.
 
Mais savent-ils, les oisillons, que mes bruissements leur enseigne l’histoire de la vie ?
Et lorsqu’ils iront pépier sur les toits des maisons, leurs enfants entendront-ils mon hymne dans leur jeune gazouillis ?
 
L’été sec et chaud viendra ensuite et je me ferai protecteur. Sous mon arbre cordial viendront s’ébattre les lapins et aussi les amoureux. Ils prononceront les yeux mi-clos des serments que je leur inspirerai.
 
Les lapins diront-ils comme ils préfèrent mon ombrage généreux aux fourrés touffus d’épines ?
Savent-ils, les couples enlacés, que leurs mots deviennent plus profonds lorsque mes murmures font écho à leurs sens ?
 
Puis ils reviendront tous, les hommes et les bêtes, à la saison des récoltes, croquer dans les bienfaits que j’aurai mûris pour eux.
 
Goûteront-ils tout l’amour que j’ai mis dans le jus et la chair de mes fruits ?
Auront-ils foi en mon inébranlable fidélité qui veillera sur eux encore l’an 
prochain ?
 
Les abeilles, les oiseaux, les lapins, les hommes, négligeront sans doute de me remercier. Comme chaque année ils m’abandonneront, solitaire, aux frimas de l’hiver. J’entrerai alors en léthargie, ressassant, mes tristesses en vagues d’amertume.


Mais dès que s’allongeront les rayons du soleil, dès que je sentirai la tiédeur de la terre monter à mes racines, je reprendrai goût à mon existence d’arbre.


 
Car voyez-vous je ne peux, en dépit des humeurs, que chérir passionnément ma vie.
Je l’aime pour ses multiples joies et le bonheur sincère de me savoir utile.


 
Il me faut accepter ses détresses, bien que je rechigne à traverser leur ombre.
Car même s’il m’arrive parfois de l’oublier, c’est moi qui ai choisi de vivre cette vie.
 
(auteur inconnu)
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Ecouter c'est...
 
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps: 

Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre! 

Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué  comment les "dialogues" sont remplis d'expression du genre: 
"C'est comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi. Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif (...).
Écouter, c'est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est comme une promenade avec un ami: marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir avec lui, pour rien, pour lui. 

Écouter, ce n'est pas de chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre. 

Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne. 

Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer. 
Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné: de l'attention, du temps, une présence affectueuse. 


André Gromolard
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Un compagnon sur mesure...
 
Un petit garçon apparut bientôt sous l'affiche «Jeunes chiens à vendre».  «Combien vendez-vous ces jeunes chiens?» demanda-t-il au commerçant.

Le marchand répondit: «Entre 30 et 50 dollars.»  Le petit garçon fouilla dans ses poches et en tira de la petite monnaie.  «J'ai deux dollars trente-sept, dit-il.  Est-ce que je peux les regarder s'il vous plaît?»

Le commerçant sourit et siffla; du chenail ils virent sortir Lady, qui accourut vers eux en passant par le couloir du magasin, suivie de cinq petites boules de poils.  Un des jeunes chiens traînait derrière à une bonne distance.  Aussitôt qu'il le vit, le petit garçon montra du doigt le petit chien qui boitait derrière les autres: «Qu'est-ce qu'il a celui-là?»  Le commerçant lui expliqua que le vétérinaire avait examiné le petit chien et avait découvert une malformation de la hanche.  Il boiterait touours.  Il serait même infirme.  le petit garçon devint tout excité.  «C'est ce petit chien-là que je veux acheter.»
«Non, dit le commerçant, tu ne veux pas acheter ce chien.  Mais si tu le veux vraiment, alors je vais te le donner.»  Le petit garçon devint plutôt irrité.  Il regarda le commerçant droit dans les yeux et dit: «Je ne veux pas que vous me le donniez.  Ce petit chien vaut aussi cher que les autres et je le paierai plein prix.  En fait, je vais vous donner 2,37$ maintenant et 50¢ par mois jusqu'à ce qu'il soit bien à moi.»

Le commerçant répliqua:  «Tu ne veux pas vraiment acheter ce petit chien.  Il ne sera jamais capable de courir, sauter et jouer avec toi comme les autres chiens.»

Sur ce, le petit garçon se pencha, retroussa son pantalon et découvrit une jambe gauche affreusement tordue, soutenue par un appareil orthopédique.  Il regarda le commerçant et dit doucement:  «Eh bien, je ne cours pas très bien moi-même, et le petit chien aura besoin de quelqu'un qui puisse le comprendre!.»
 
Don Clark
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La légende du loup blanc
 
L'histoire remonte à la nuit des temps...


A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.


En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.


Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.


A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.


Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la France.


Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.


Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.


Cette année là, Loup blanc, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.


Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.


Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.


Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.


Il s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.


De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.


Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.


A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.


La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.


L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerait plus.


Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.


Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.


La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.


Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loup blanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.


Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.


Loup blanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.


La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.


La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.


Leur périple fût sans histoire.


Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.


Au printemps de l'année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bas, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.


Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.


La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.


Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.


Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.


La légende dit que la route des loups croisa celle des humains


Qu'il reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que Calypsonne reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.


On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.


Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...


Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera le Chien


(Duterte)
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Les papillons
 
I


De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu’aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ;
- Moi, l’aspect d’un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !


Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l’on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l’oiseau !…


Quand revient l’été superbe,
Je m’en vais au bois tout seul :
Je m’étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d’eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d’amour !


Voici le papillon “faune”,
Noir et jaune ;
Voici le “mars” azuré,
Agitant des étincelles
Sur ses ailes
D’un velours riche et moiré.


Voici le “vulcain” rapide,
Qui vole comme un oiseau :
Son aile noire et splendide
Porte un grand ruban ponceau.
Dieux ! le “soufré”, dans l’espace,
Comme un éclair a relui…
Mais le joyeux “nacré” passe,
Et je ne vois plus que lui !


II


Comme un éventail de soie,
Il déploie
Son manteau semé d’argent ;
Et sa robe bigarrée
Est dorée
D’un or verdâtre et changeant.


Voici le “machaon-zèbre”,
De fauve et de noir rayé ;
Le “deuil”, en habit funèbre,
Et le “miroir” bleu strié ;
Voici l’”argus”, feuille-morte,
Le “morio”, le “grand-bleu”,
Et le “paon-de-jour” qui porte
Sur chaque aile un oeil de feu !


Mais le soir brunit nos plaines ;
Les “phalènes”
Prennent leur essor bruyant,
Et les “sphinx” aux couleurs sombres,
Dans les ombres
Voltigent en tournoyant.


C’est le “grand-paon” à l’oeil rose
Dessiné sur un fond gris,
Qui ne vole qu’à nuit close,
Comme les chauves-souris ;
Le “bombice” du troëne,
Rayé de jaune et de vert,
Et le “papillon du chêne”
Qui ne meurt pas en hiver !…


Voici le “sphinx” à la tête
De squelette,
Peinte en blanc sur un fond noir,
Que le villageois redoute,
Sur sa route,
De voir voltiger le soir.


Je hais aussi les “phalènes”,
Sombres hôtes de la nuit,
Qui voltigent dans nos plaines
De sept heures à minuit ;
Mais vous, papillons que j’aime,
Légers papillons de jour,
Tout en vous est un emblème
De poésie et d’amour !
 
Gérard de Nerval, Odelettes
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 bon week-end  bonne après midi 1   Ninnenne 
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