Joli [size=16]poème de PAUL VERLAINE[/size]
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" Voici des fruits, des [size=16]fleurs, des feuilles et des branches[/size]
Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. "
Paul Verlaine
LE MOMENT PRÉSENT (Beau texte pour FRIZOU).
Profitez du moment présent de votre vie, Car ce moment ne reviendra pas. L'avenir peut être meilleur ou pis, Mais maintenant vous êtes là. Voyez où vous êtes dans le cours de l'existence, Par rapport à l'avenir au passé Puis chaque instant, pleinement, Au jour le jour vivez. Regardez ce qui se passe ici Écoutez les sons du moment. Respirez le parfum de la vie Et buvez-en l'enchantement. Faites-le maintenant, Pas plus tard, pas demain, Car ce précieux instant JAMAIS NE REVIENT |
La vie est ...
La vie est une multitude de montagnes à gravir.
La vie est faite d'embuches,
de soucis, de tracas,
mais aussi de joie, de bonheur.
Au fil des années, chacun avance
sur son propre chemin,
chemin remplit de surprises,
bonnes ou mauvaises.
Dans tous les cas,
il faut continuer à avancer.
Parfois la route est large, bien dégagée,
parfois, le sentier est étroit, sinueux, inquiétant.
Parfois on avance sur un parcours plat,
quelquefois sur une piste en côte raide.
On est [size=16]heureux de voir le sommet[/size]
de la montagne se rapprocher,
enfin, je suis arrivée !
Et là, déception, il faut descendre ce versant
et après une grande plaine,
reprendre l'ascension d'une autre montagne...
Qui peut-être, plus douce,
moins austère que la précédente,
mais aussi, plus pénible, plus angoissante...
Et ainsi va la vie,
de plaines, en montagnes,
de côtes en descentes,
et ce jusqu'à notre dernier jour.
Alors, essayons d'embéllir les côtés gris,
de profiter un maximum des jours gais et joyeux,
pour faire de notre vie, une vraie vie.
Gardons l'espoir jusqu'au bout,
en espérant des jours meilleurs.
Tout dans une vie ne pas être rose.
La vie est belle, elle mérite d'être vécue !!
Vivez votre vie du mieux que vous pouvez
et surtout gardez l'espoir.
Pour toutes les Mamies
Le coeur d'une grand-mère Un coeur de Mémé, ça veut du bonheur,du bonheur pour tous ses enfants.Un coeur de Mémé, ça a toujours peur,ça tremble pour petits et grands,ça se laisse grignoter par le vie et les événements. Un coeur de Mémé, ça se donne sans compter;c'est toujours un coeur de maman. Un coeur de Mémé, ça n'aime pas la solitude.C'est hospitalier, comme dans les béatitudes.ça aime les visites." Ne partez pas, vous avez le temps. "" Encore un biscuit. " " Restez encore un instant "ça voudrait une bise;Mais les jeunes en ont-ils le temps ? Un coeur de Mémé, ça ne vieillit pas.ça veut s'accrocher. C'est parfois bien las !Un coeur de Mémé, c'est plein de finesse;ça sait deviner : ça voit la trisresse;ça sait regarder, sans oser rien dire.C'est plein de bonté, ça vit de tourments. Un coeur de Mémé, ça se dit :" Je ne voudrais pas partir. "Rester pour aimer.Même vieux, ça ne veut pas mourir.Demain oui, peut-être.Mais non, non pas aujourd'hui.ça veut être là pour les fêtes.Voir grands et petits; consoler; encourager. Un coeur de Mémé, c'est disponible,pas pressé. ça ne pense qu'à donner. ça a de l'expérience. ça doit rester longtemps, pour donner confiancedans la vie à ses petits-enfants. De GUY GILBERT ( prêtre des loubars )Mes plus belles pensées : pages 164 - 165
L'été de Victor Hugo
C'est une fête en vérité,
Fête où vient le chardon, ce rustre ;
Dans le grand palais de l'été
Les astres allument le lustre.
On fait les foins. Bientôt les blés.
Le faucheur dort sous la cépée ;
Et tous les souffles sont mêlés
D'une senteur d'herbe coupée.
Victor Hugo,
[size=16]L’Été[/size]
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
Théodore de Banville (1823-1891)
[size=24]La blouse d'écolier Poème de mon ami Pierrot
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La blouse d'écolier
Je suis tachée, couverte d'encre
Des coups de plumes sur les manches
Décousue et déchirée
Trouée à la récré.
Ce n'est pas en calcul mais plutôt en dessin
Qu'ils me salissent le plus de leurs petites mains
Essuyant la [size=16]peinture me prenant pour un chiffon[/size]
Et mon nylon, ma toile, devient un vieux torchon.
Chez un jeune premier je sens la réflexion
Quand l'écolier travaille son imagination
Il me pince le bras et gratte son mon col
Puis de son problème cherche la solution.
C'est à l'heure du goûter que je souffre le plus
Chocolat, confiture s'imprègnent dans mon tissu
Je connais également le bitume de la cour
Les piliers du préau et leur couleur rouille.
Après tant de douleurs mais aussi de plaisir
C'est en fin de semaine quon me fait ma toilette
Dans un panier j'attends parmi d'autres lingettes
Pour tourner en machine et en sortir plus nette.
La mère me rafistole et coud mes déchérirures
Me remet les boutons que l'on m'a arraché
Lundi sera encore une autre aventure
Dans la classe de l'école je mène une vie dure.
Mais pourquoi je reste sur la chaise ?...
Ce n'est pas les vacances ?...
M'aurait-on oubliée, peut-être remplacée ?...
L'enfant est bien parti et il ne m'a pas prise.
Au bout de quelques jours on me met au placard
Je reste dans le noir et dans le désespoir
J'apprends par un manteau que pour moi c'est fini
La blouse à l'école n'est plus obligatoire.
Pierrot
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Joli [size=16]poème trouvé sur internet[/size]
La confiance.La confiance, c'est marcher les yeux fermésEt ne pas avoir peur de celui qui vous tient la main.C'est pleurer sur l'épaule d'un ami, sans pudeur.La confiance c'est aimer sans retenue,Et accepter aussi qu'on vous aimesParce que vous êtes différents.La confiance c'est partager un secretSans craindre d'être trahi.c'est croire sans explication...Et suivre sans hésitation.La confiance, c'est aimer le coeur ouvert,Les yeux fermés,C'est la lumière dans l'obscurité.[/size]
[size=24] OH ! PETUNIAS
La [size=24]nature est un temple aux amours enfantines
Ses fleurs un paradis aux couleurs divines
OH ! Pétunias, tes flammes en bleu de velours
Caressent mes yeux qui te chérissent toujours
Ces yeux t’aiment d’amour tendre
Comme le bleu de nuit qui met mon cœur en cendres
Ces cendres au doux parfum qui flagelle mon cœur
Ce cœur en palpite dans son feu du bonheur
Emporté par l’amour de ce charme infini
Celui qui règne en ce magique royaume en bleu[/size][/size]
de viePour toutes les mamans
Maman, quand tu es en colère,
je t'aime de travers
Maman, quand tu t'en vas,
je t'aime couci-couça
maman, quand tu es de bonne humeur,
je t'aime de tout mon coeur
maman, quand tu me cajoles,
je t'aime sans parole
maman, quand je te lis ce poème,
comprends-tu combien je t'aime ?
(Marie Aubinais, dans les les belles histoires pomme d'Api)
La violette est dans le pré.
Dans la clairière, la jonquille;
Sous l'arbre en espoir de famille
On entend le merle chanter
Du mois d'avril au mois de mai.
Pierre Menanteau (1895-1992 )
LAPINS
Les petits lapins, dans les bois,
Folâtrent sur l'herbe arrosée
Et, comme le vin d'Arbois,
Ils boivent la douce rosée.
Gris foncé, gris clair, soupe au lait,
Ces vagabonds, dont se dégage
Comme une odeur de serpolet,
Tiennent à peu près ce langage :
" Nous sommes les petits lapins,
Gens étrangers à l'écriture,
Et chaussés des seuls escarpins
Que nous a donné la [size=16]nature.[/size]
Nous sommes les petits lapins,
C'est le poil qui forme nos bottes,
et, n'ayant pas de calepins,
Nous ne prenons jamais de notes.
Et dans la bonne odeur des pins
Qu'on voit ombrageant ces clairières
Nous sommes les petits lapins
Assis sur leurs petits derrières. "
Théodore de Banville
La vache dans tous ses états
Un jour ou l'autre qui n'a dit,
pris de colère ou de dépit
ou pour toute raison qui fâche :
" la sale vache ! "
ou " peau de vache ! "
ou " vieille vache ! "
Et tant et plus, tutti quanti.
Des attributs à l'infini...
Or un matin,v'là que surgit
" la vache folle ". Bel inédit !
Sitôt les continents s'affolent
et dans le [size=16]monde il n'est qu'un cri :[/size]
" La vache folle ! "
Pourrait-il en être autrement ?
De folie tout boeuf est exempt.
Taureau châtré ? mâle pourtant !
Ainsi jamais n'entendez dire :
" Rôti de vache " ça fait trop rire !
Quel menu pourrait le souffrir ?
Le " boeuf bourguignon " c'est certain,
ne peut se mettre au féminin...
Dès lors que la fierté virile
est bien ancrée dans nos assiettes,
la vache, ici, n'est point en fête...
Mais tant de " vaches ", en nous, défilent...
Esther Granek, Synthèses, 2009
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