Les Romains, après avoir conquis en 52 av JC la tribu des Parisii installée sur l'île de la Cité, s'étendent peu à peu sur la rive gauche de la Seine sur l'actuelle montagne Ste-Geneviève qui tire son nom de celle qui galvanisa les habitants de Paris lors des invasions barbares. Les Romains y construisent des Thermes, un Forum, un Théâtre, un Amphithéâtre, un Aqueduc ainsi que des axes routiers (actuelle rue St-Jacques). On peut encore découvrir aujourd'hui des vestiges de cette époque en visitant le Musée de Cluny où se trouvent les anciennes thermes romaines.
[size=18]Au XIIème siècle l'Université de Paris installée à l'origine au Cloitre Notre-Dame s'établit sur la rive gauche et depuis ce quartier est marqué par une forte tradition universitaire. En 1253 Robert de Sorbon fonde un collège pour les pauvres qui accédera à, travers le temps, à une réputation internationale : la Sorbonne. Le rayonnement de l'Université va attirer des étudiants en grand nombre à tel point que celle-ci deviendra tout au long de son histoire un enjeu de pouvoir.
Le quartier est ainsi dénommé car on y parle le latin qui sera jusqu'en 1793 une langue officielle. La tradition universitaire est encore vivante dans ce quartier, siège de la contestation estudiantine lors des événements de mai 1968.[/size]
On peut y découvrir des monuments somptueux tels que le Panthéon qui domine, du haut de la montagne Ste-Geneviève, le tout Paris. Les touristes viennent flâner dans ce quartier très animé avec ses nombreux cafés, restaurants, cinémas et librairies.
Le musée de Cluny
Le musée de Cluny consacrant le Moyen-Age est construit sur un sites qui abritait les Thermes romaines de l'époque gallo-romaine. Malheureusement les thermes furent détruites par les Barbares au IIIème siècle.
Les bénédictins de Cluny achetèrent le terrain pour y bâtir un hôtel abbatial en 1330. Jacques d'Amboise fait construire de 1485 à 1498 l'édifice que nous connaissons aujourd'hui. L'hôtel servit de demeure aux abbés et au XVIIème siècle aux nonces du Pape.
Au XIXème siècle après avoir connu quelques détériorations durant la Révolution, l'Hôtel de Cluny est transformé en musée. L'édifice est l'un des rares vestiges du Moyen-Age qui subsiste à Paris. Le musée renferme un nombre important d'objets et d'oeuvres d'art du Moyen-Age.
La Sorbonne
Robert de Sorbon, devenu confesseur de St Louis, fonde en 1253 un collège pour les étudiants en théologie peu fortunés. Le pape donne son approbation à cet établissement qui deviendra l'Université de Paris. La vie des étudiants à l'époque était rythmée par les cours de dialectique, d'astronomie, de grammaire, de rhétorique ainsi que par les cours d'arithmétique. La discipline imposée aux étudiants (jusqu'à 10,000) était très sévère, lever matinal et étude jusqu'au soir. De l'ancien collège il ne reste plus aucun vestige en dehors du tracé de la chapelle que l'on peut voir dans l'actuelle cour de la Sorbonne.
[size=10] Le cardinal de Richelieu est élu proviseur de la Sorbonne en août 1622 et décide de reconstruire les bâtiments. Les travaux sont confiés à Jacques Le Mercier et la première pierre est posée le 28 mars 1627. La chapelle de la Sorbonne est construite à partir de 1635 et on peut y admirer le tombeau de Richelieu, mort en 1642, sculpté par Girardon. La chapelle est le seul édifice qu'il nous reste de cette époque. En effet, toujours pour des raisons de place, la Sorbonne fut reconstruite en 1883 par Nénot. Des amphithéâtres, des salles d'examen, des laboratoires, une bibliothèque comprenant près de 2 millions d'ouvrages ainsi qu'une tour d'astronomie sont construits pour répondre aux besoins des étudiants de plus en plus nombreux.[/size]
[size=10] La réputation internationale de la Sorbonne qui a toujours été l'un des collèges les plus importants d'Europe s'inscrit donc dans une longue tradition universitaire.[/size]
Le Panthéon
Louis XV décide la construction d'une église dédiée à Ste-Geneviève après un vœu de guérison et il confie à l'architecte Soufflot le soin d'élaborer les plans de ce magnifique édifice. La construction commence en 1757 mais Soufflot meurt avant l'expiration des travaux en 1789.
[size=10] L'édifice en forme de croix grecque et surmonté d'un dôme avec une lanterne est long de 130 m, large de 82 m et haut de 83 m. La somptuosité de ce monument et son style néoclassique (colonnes corinthiennes du péristyle rappelant le Panthéon de Rome) témoignent de l'architecture de l'époque dans son désir de grandeur.
L'église Ste-Geneviève fut transformée durant la Révolution en un temple dédié aux grands de l'Etat comme en témoigne l'inscription sur le fronton dont le bas relief représente la Patrie distribuant des couronnes de lauriers à ses grands hommes: "Aux grands hommes la patrie reconnaissante". [/size]
[size=10] Mirabeau sera le premier grand homme inhumé au Panthéon qui accueillera les cendres de Voltaire et de Rousseau. L'édifice retrouvera un temps sa vocation originale pour devenir définitivement un temple en 1885 lors des obsèques de Victor Hugo. Pierre et Marie Curie sont les derniers à avoir été inhumés dans ce lieu hautement symbolique.[/size]
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tourisme et histoire - Le quartier de La Bastille - Paris[size=16] [/size]
Sa construction fut décidée au XIVème siècle pour défendre la partie orientale de Paris contre les Anglais. La construction débuta entre les années 1367 et 1371. C’est sur les plans du prévôt Hugues Aubriot que cette dernière fut construite. La main d’oeuvre se faisant cruellement sentir, Aubriot envoya les archers « recruter » tous les oisifs de la capitale pour les enrôler de force sur le chantier.
Devant le mécontentement général, Aubriot fut disgracié et devint le premier « hôte » de ce bâtiment.
Le château était composé de huit tours dont les murs avaient six pieds d’épaisseur un pied étant égal à 33 cm. Elles étaient reliées entre elles par des murs de neuf pieds d’épaisseur. Un large fossé, que l’eau de la Seine remplissait en hiver, entourait la forteresse.
Note : Cette forteresse était située légèrement à l’est de la place actuelle, un pavage spécial à l’angle du boulevard Henri IV, des rues St Antoine et Jacques Coeur indique l’emplacement de certaines des tours.
On retrouve le même marquage dans la station de la ligne 5 ainsi que quelques pierres d’un ancien bastion encastrées dans le mur de la station. Au 5 place de la Bastille se trouve une plaque sur laquelle est gravé le plan exact du château.
[size=16] [/size]
Le château devient une prison d’état
Bien que quelques détenus aient séjourné à la Bastille, ce n’est qu’à partir du XVIIème siècle sous Richelieu qu’elle devint prison d’état. L’internement se faisait par lettres de cachet sur ordre du Roi et non par jugement. On enfermait les criminels d’Etat, traîtres ou espions, les écrivains qui déplaisaient au Pouvoir, des fils de famille débauchés. Des aristocrates tels que le marquis de Sade, qui en sortit peu de temps avant le 14 juillet 1789, des écrivains comme Voltaire y séjournèrent.
Ce dernier accusé d’avoir écrit un pamphlet contre les filles du Roi est y resta près d’un an, en 1717. A sa sortie il reçu du Régent une pension de mille écus qui lui donna l’occasion de faire un bon mot : « Je remercie Votre Altesse Royale de ce qu’elle veut bien se charger de ma nourriture, mais je la prie de ne plus se charger de mon logement ».
Autre prisonnier célèbre Henri Masers dit de Latude (1725-1805), connu surtout pour ses très nombreux pamphlets. Il y a passé 28 ans de sa vie pour avoir tenté de faire chanter la marquise de Pompadour, lui avoir envoyé un colis explosif. Il se plaignait que la poularde servie à la Bastille n’était pas assez truffée ou exigeait des robes de chambre doublées de fourrure !
Le plus célèbre et néanmoins mystérieux prisonnier fut le masque de fer. Qui était-il ? Un frère jumeau de Louis XIV comme l’affirmait Voltaire, le comte Mattioli, le prêtre Eustache Dauger ou l’ancien page du Roi Eustache de Cavoye, le mystère subsiste... On possède deux extraits du journal de Dujonca, major de la Bastille sur lequel on peut lire : « Du jeudi 18 septembre 1698, à trois heures de l’après-midi, Monsieur de Saint-Mars, gouverneur de la Bastille, venant de son gouvernement des îles Sainte-Marguerite, à amené avec lui dans sa litière un prisonnier qu’il avait à Pignerol, lequel est toujours masqué et dont le nom ne se dit pas. »
Cinq ans plus tard : « Du lundi 19 novembre 1703, le prisonnier inconnu, toujours masqué d’un velours noir qu’il gardait depuis longtemps, s’est trouvé un peu mal hier en sortant de la messe. Il est mort aujourd’hui sur les dix heures du soir, sans avoir eu une grande maladie. »
D’une façon générale, les prisonniers étaient bien traités, ils pouvaient faire venir leurs meubles, donner des dîners.. Certains prisonniers pouvaient même aller se promener en ville à condition de réintégrer leur prison le soir ! Les repas servis étaient parfois somptueux, et coûtaient très cher à l’Etat, c’est pourquoi Necker projetait de fermer la Bastille.
En 1788 le lieutenant du Roi, du Pujet préconisait la fermeture de la forteresse et évaluait à 140 000 livres l’économie qui serait ainsi réalisée. Le roi payait des sommes considérables pour l’entretien du personnel : traitement du gouverneur, officiers, soldats, porte-clefs, médecin, aumônier... Beaucoup de personnel pour peu de détenus : 19 à l’arrivée de Louis XVI, 9 le 1er janvier 1789 et 7 le 14 juillet de cette même année !
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
[size=24]Tourisme et histoire - Le quartier de La Bastille - Paris
[/size]
[size=16][/size]
La Prise de la Bastille
Lorsque débute la Révolution, la Bastille n’est plus la forteresse terrifiante de jadis, mais reste le symbole de l’arbitraire royal. C’est ce symbole que le peuple de Paris allait abattre ce 14 juillet 1789 !
Bien des jours avant, la colère grondait, c’était la disette, il y avait des rumeurs de complot, des troupes se regroupaient autour de Paris, et enfin le renvoi de Necker qui mit le feu aux poudres.
Le 13 juillet des boulangeries furent pillées, une milice forte de 48 000 hommes se crée, le tocsin sonne... Paris veut se défendre, mais pour cela il faut des armes ! Des armes, il y en a, à l’Hôtel de Ville, aux Invalides... On y court, mais il n’y en a que quelques milliers de fusils et quelques canons
L’aube du 14 juillet se lève et Labarthe, un fourrier des armées, crie à la foule : « il y a des armes à la Bastille » Une immense clameur s’en suit -A la Bastille ! A la Bastille !
C’est ainsi que la foule des parisiens prennent le chemin du Faubourg Saint- Antoine, la foule grossit au fur et à mesure... Personne ne pense à « prendre la Bastille », seules les armes et les munitions sont visées !
La suite des évènements ne sera qu’une longue suite de malentendus, d’incompréhension, et dans la confusion la plus extrême, le gouverneur de la Bastille, le marquis de Launay, tire sur la foule pour défendre une vieille forteresse pratiquement vide de prisonniers, vouée depuis des années à la démolition !
La suite fut bien sûr, la fureur et le massacre, la tête de Launay et de quelques autres furent promenées dans Paris, les sept prisonniers libérés portés en triomphe, la journée du 14 juillet s’achève dans le sang...
A Versailles, Louis XVI qui n’avait rien pris à la chasse inscrivait sur son journal intime : « 14 juillet : rien ».
Le roi s’endort paisiblement lorsque le duc de La Rochefoucault-Liancourt le réveille et s’engage alors l’échange célèbre : - Sire la Bastille est prise, le gouverneur a été assassiné, on porte sa tête au bout d’une pique - Mais, c’est une révolte ? - Non, Sire, c’est une révolution !
Dés le 16 Juillet la démolition de la Bastille est ordonnée. C’est un entrepreneur en bâtiments Palloy qui emploiera 800 ouvriers pour abattre « le bastion de la tyrannie » Les pierres ont servi à construire le pont de la Concorde. Avec les pierres restantes, le « patriote Palloy » fit aussi des modèles réduits de la forteresse, des encriers, des souvenirs qu’il vendit aux quatre coins de la France.
Le 16 juin 1792, l’Assemblée Législative décrète que sur le terrain de la prison sera établi un espace appelé Place de la liberté, et qu’au milieu de cette place serait érigée une colonne surmontée de la statue de la Liberté.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
[size=24]Tourisme et histoire - Le quartier de La Bastille - Paris[/size]
La colonne de Juillet
Le 14 juillet 1792, la première pierre de cette colonne proposée par Palloy, fut posée, mais le projet esthétiquement controversé en resta là ! En 1793,une fontaine représentant la nature fut installée au centre de la place.
L’éléphant
En 1808, Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de l’Empire décida de faire ériger une fontaine gigantesque à l’emplacement de la forteresse. En 1810, il décida « il sera élevé à la Bastille une fontaine sous la forme d’un éléphant de bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; Cet éléphant sera chargé d’une tour à la manière des Anciens, et l’eau jaillira de sa trompe » . Il mesurait 24 m de haut, un escalier à vis était situé dans une de ses pattes afin d’accèder à la tour.
Les architectes Percier et Fontaine se mirent au travail, mais seul le soubassement fut érigé réellement, une maquette grandeur nature en plâtre fut érigée en 1813... Après la chute de l’Empereur, des années passèrent, l’éléphant s’effritait, mais il était toujours là en 1831, gardé par un brave homme nommé Levasseur, logeant dans une des pattes de l’animal ! Mais le pachyderme de plus en plus délabré ne se visitait plus guère, seuls les gamins du quartier en faisaient leur terrain de jeu et où se réfugie Gavroche ! Il faut se rappeler du très beau texte de Victor Hugo dans « les Misérables »(Quatrième partie - Livre sixième - Le petit Gavroche - Où Gavroche tire parti de Napoléon le Grand )
La carcasse ne fut démontée qu’en juillet 1846. Des ruines de l’animal s’échappèrent des hordes de rats qui terrorisèrent le quartier durant des semaines !
L’éléphant de la Bastille
La colonne
Reprenant le décret de 1792,Louis Philippe décréta en 1833 qu’une colonne serait érigée au centre de la place en l’honneur des révolutionnaires morts lors des Trois Glorieuses : « une colonne reposant sur un piédestal dont les quatre faces seraient ornées d’inscriptions rappelant le grand évènement qu’il s’agissait de transmettre à la postérité »
Les travaux furent confiés aux architectes Alavoine et Duc. Les tambours de bronze furent coulés aux forges de Fourchambault puis ajustés et posés sur place. Le chapiteau de 11 tonnes coulé d’une seule pièce aux forges du Roule. Au cours de son transport, les 12 chevaux traînant le chariot refusèrent d’aller plus loin que le boulevard de Ménilmontant. La foule nombreuse qui avait suivi le parcours prit la décision de dételer les chevaux et de pousser le chariot jusqu’à la Bastille ! C’est donc à bras d’hommes qu’il arriva sur la place ! C’est le 28 avril 1840 que l’édifice fut inauguré.
La place de la Bastille sous Louis Philippe
Lithographie de Benoist
L’ensemble repose sur un massif circulaire en marbre blanc entouré d’une grille, percé d’une porte qui mène à la galerie funéraire où sont disposés les deux grands sarcophages de 13 mètres sur deux, contenant les restes des Martyrs des Trois Glorieuses et de la Révolution de 1848, mais pas seulement ces corps. Dans la hâte, au moment de l’exhumation des dépouilles des révolutionnaires, on leur adjoignit par erreur, des momies égyptiennes rapportées 50 ans plus tôt par les savants qui avaient suivi Bonaparte lors de la campagne d’Egypte.
Ces momies se dégradaient dans une salle de la Bibliothèque Nationale, et avaient été enfouies dans le jardin attenant, à l’endroit même où après les révoltes de juillet 1830, les corps des émeutiers furent ensevelis. C’est ainsi que mêlées aux Révolutionnaires, des momies Egyptiennes reposent sous la Bastille !
Colonne de Juillet de nos jours
Le piédestal est décoré de bas-reliefs sur lesquels figurent les dates du 27,28,29 juillet. Le fût de la colonne haut de 23 mètres de haut est formé de 21 tambours cylindriques et porte en lettres d’or les noms des 615 combattants de juillet.
Au sommet, le chapiteau de bronze serti d’une élégante balustrade porte la boule de laquelle s’envole le Génie de la Liberté. Celui-ci représente « la Liberté qui s’envole en brisant des fers et semant la lumière » Il est nu, le pied gauche posé sur la sphère, la jambe droite levée, les ailes déployées, une étoile sur le front. La main gauche soutient les chaînes brisées du Despotisme, alors que sa main droite brandit le flambeau de la Civilisation.
Sous la colonne, une avenue d’eau de près de 2 kilomètres de long, couverte de voûtes de pierre relie en sous sol le bassin de l’Arsenal au canal Saint Martin.
Génie de la Bastille
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tourisme et histoire - Le quartier de La Bastille - ParisLe canal Saint Martin A partir du Bassin de la Villette le Canal du même nom devient le Canal Saint Martin qui passe sous terre au niveau du Square Frédéric Lemaître. Il passe sous la Bastille et resurgît au port de Paris l’Arsenal. C’est à Napoléon 1er que revient l’idée du canal Saint Martin. Les travaux commencèrent et en 1808, l’eau du canal de l’Ourcq se déversa dans la fontaine des Innocents. L’eau potable alimentait Paris. Son financement est assez cocasse : c’est une taxe sur le vin payée par les Parisiens qui leur permit de boire de l’eau pure ! Les guerres et les difficultés économiques firent que les véritables travaux du canal Saint Martin ne commencèrent qu’en 1822, et l’inauguration eut lieu le 4 novembre 1825. Entrée du canal place de la Bastille Il s’étire alors sur quatre kilomètres et demi, avec une dénivellation de 25 mètres. Son plan est parfois plus élevé que la chaussée. Avec ses 9 écluses, le canal ne pouvait être franchi que par des ponts tournants, des passerelles, ce qui faisait obstacle à la circulation. Au Second Empire des aménagements considérables menés par le baron Haussmann et ses architectes, comme Belgrand et Davioud, transformèrent l’aspect du canal. Des travaux gigantesques abaissèrent son niveau de 6 mètres, un tronçon fut recouvert, ce qui donnera naissance au boulevard Richard-Lenoir, puis l’ouverture de la voûte du Temple donna naissance au boulevard Jules Ferry. Canal Saint-Martin En 1960, il fut question de transformer le canal Saint Martin en autoroute urbaine. Heureusement ce projet ne fut pas retenu ! Aujourd’hui ce patrimoine historique est en pleine réhabilitation. Pour la petite histoire, si vous vous promenez au bord de ce canal vous pourrez voir le fameux « Hôtel du Nord » où a été tourné le film du même nom avec Arletty et Louis Jouvet. (photo ci-dessous). Devant être démoli et face à de nombreuses protestations ce site a été classé monument historique par les autorités de tutelle. Façade de l’Hôtel du Nord ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La suite un autre jour sinon pas assez de place!!!
Ninnenne