L'artiste Alexandra Julien
A la fois beau et solitaire,
Il s'inspirait de la misère,
Il mettait l'amour en chaque mot,
Et voulait rendre le [size=18]monde beau,[/size]
Avec la légèreté d'une fleur,
Il faisait valser les douleurs,
Et il aimait tendre la main,
A qui avait trop de chagrin,
Il avait un coeur gros comme ça,
Il me donnait sa joie parfois,
Je la prenais, me réchauffais,
Et contre moi je la serrais,
Il était ivre de [size=18]tendresse,[/size]
Et en ses mots naissait l'ivresse,
Un seul regard aurait suffit,
Pour nous éclairer dans la nuit,
A croire que la lumière fait peur,
Que le bonheur est amateur,
Pour qu'un matin je sois partie,
Fuyant ainsi le paradis.
Alexandra Julien
En illustration, un tableau de l'artiste Steve de La mare
"L'oiseau à qui l'on refusa la parole Pantherspirit
Offre-moi la parole, offre-moi ce bienfait,
Où le verbe s’envole vers les humains sommets
Des ces phrasés magiques rendant grâce à Gaïa,
À son âme éclectique que je frôle ici-bas.
Je chante dans le vide du matin jusqu’au soir,
Et moi je suis avide de conter des histoires,
Des odes bienfaisantes qui loueraient cette terre :
Mes clameurs sont pesantes et drues comme l’hiver.
Mais pauvre créature, quelle est cette tocade ?
Bonne mère [size=16]nature honnit les mascarades[/size]
Que la bouche de l’homme éructe impunément :
Son air ne crache en somme que simples boniments.
Alors fais-moi le don de posséder le rire !
Voilà un joli son dont j’aimerais tant jouir
En regardant la mer applaudir de ses mains,
Pour être le compère allié à son entrain.
Je ne peux accéder à cette autre requête,
Si l’enfant enchanté batifole à tu tête,
Le voilà qui grandit et devient fort méchant :
Son éclat réfléchit la noirceur de ses dents.
Me voici condamné à restreindre ma voix,
Mes ailes sont parées, mais mon bec sera coi.
D’où te vient ce mépris, ce manque de clémence,
Reléguant mes envies plus loin que la malchance ?
Ami, détrompe-toi, oh ce n’est pas cela,
Si sévère tu me vois, c’est par protectorat,
Car ton âme animale ne connait pas l’injure :
Tu es un beau cristal et moi, je te veux pur…
[size=16]http://pantherspirit.centerblog.net/895-l-oiseau-a-qui-l-on-refusa-la-parole[/size]
La parole, un merveilleux don mais qui peut permettre des mots blessants, méchants, des mots souffrance, des mots destructifs...Le rire, si bienfaiteur mais aussi qui peut devenir railleur, moqueur, méprisant et tellement blesser...tu as raison, c'est bien que les oiseaux ne puissent que chanter leur musique à nulle autre pareille!!! Superbe poème!
Sois heureux Poème d'Alexandra Julien
Il paraîtrait qu'il fait plus froid,
Pourtant je sens une grande chaleur,
Serait-ce le [size=18]coeur qui cogne tout bas ?[/size]
Qui me diffuse son ardeur,
Je ferme les yeux je vois le bleu,
Les étoiles sont au fond de moi,
Ce doit être ça être très [size=18]heureux,[/size]
Se satisfaire du calme en soi,
Je t'envoie un [size=18]sourire,[/size]
Qu'il te donne de la joie,
Fais cesser tes soupirs,
Et mets l'amour en toi,
Il suffit de très peu,
Pour être bien avec soi,
Se permettre le mieux,
Et s'ancrer sur sa voie.
Alexandra Julien
En illustration, une [size=18]peinture de Steve Delamare[/size]
Autorisation de rêver Alexandra Julien
S'il fallait abandonner nos rêves,
Nous perdrions la joie de vivre,
Dans la routine faire une trêve,
Pour que le plaisir nous enivre,
Se revêtir de simples étoiles,
Pour que la lumière nous fasse briller,
Que sur la [size=18]nuit se lève le voile,[/size]
Et que le désir nous fasse vibrer,
S'autoriser à s'évader,
C'est se permettre de faire les pas,
Vers ce qu'on a imaginé,
Et que la vie nous permettra,
Ce n'est quand même pas la mer boire,
Que de vouloir se rendre bien,
Ce n'est pas avoir de faux espoirs,
Que d'envoyer balader le chagrin,
Allez vas-y envole toi,
Visualise tes rêves fous,
Ferme les yeux, ressens la joie,
Et cesse donc de vivre à genoux,
La vie est faite pour se déployer,
Il sera trop tard une fois parti,
Pour se dire qu'on aurait dû tenter,
De se construire un paradis.
Alexandra Julien
Encore un magnifique [size=18]poème d'Alexandra Julien...
Si vrai...La vie est finalement si courte...
Brigitisis.centerblog.net[/size]
En illustration un tableau de Mario Dugay
Ninnenne