"Prends soin de tes rêves" Alexandra Julien
Qu'as-tu fais de tes rêves ?
Ceux pour lesquels tu tenais debout,
Dis-toi que ce n'est qu'une trêve,
Que demain tu iras jusqu'au bout,
En attendant repose toi,
Tu as sans doute besoin de temps,
Mais ne t'éloigne pas de ta voie,
Et vis pleinement l'instant présent,
Respire la vie qui est autour,
Remplis ton [size=18]coeur de ton espoir,[/size]
Fais le cogner comme un tambour,
Pour que doucement s'éloigne le noir,
Remplace le par la couleur,
Et rempli toi de douce lumière,
Ressens simplement le bonheur,
Qui vient remplacer la misère,
Tu vois il suffit de très peu,
C'est juste une philosophie de vie,
Tu peux de suite devenir [size=18]heureux,[/size]
Et t'offrir ton petit paradis,
Ton monde à toi où tu seras bien,
Tu peux enfin t'y ressourcer,
Il suffira de trois fois rien,
Pour que tu t'y sentes apaisé.
Alexandra Julien
Espère, crois, vis Alexandra Julien
Si tu es à genou,
Regarde au [size=16]fond de toi,[/size]
Tu verras un bijou,
Que l'on appelle "la foi",
Elle sème la confiance,
Quand tu ne crois plus en rien,
Elle redonne l’espérance,
A qui perd son chemin,
Elle porte la lumière,
Et te montre la route,
Grâce à elle tu espères,
Et s'éloignent les doutes,
C'est une question de choix,
Alors saisis ta chance,
Garde confiance en toi,
Vis ta vie comme on [size=16]danse,[/size]
Dis toi que tout est juste,
Invite la légèreté,
Relève donc le buste,
T'as des graines à semer,
Celles qui feront que demain,
Verront le jour tes envies,
Ne sois pas incertain,
Et prends soin de ta vie.
Alexandra Julien
Le geai paré des plumes du paon Jean de La Fontaine
Illustration de Gustave Doré Un paon muait : un geai prit son plumage;
Puis après se l'accommoda;
Puis parmi d'autres paons tout fier se panada,
Croyant être un beau personnage.
Quelqu'un le reconnut : il se vit bafoué,
Berné, sifflé, moqué, joué,
Et par Messieurs les paons plumé d'étrange sorte;
Même vers ses pareils s'étant réfugié,
II fut par eux mis à la porte.
Il est assez de geais à deux pieds comme lui,
Qui se parent souvent des dépouilles d'autrui,
Et que l'on nomme plagiaires.
Je m'en tais, et ne veux leur causer nul ennui:
Ce ne sont pas là mes affaires.
Jean de La Fontaine, Fable IX, [size=16]Livre IV.[/size]
"Quand on voit marcher quelqu'un lentement et précieusement, pour se faire admirer, comme un paon qui fait la roue, on dit aujourd'hui qu'il se pavane (du latin pavo, pavonis : paon) ; mais autrefois au lieu de : se pavaner, on disait se panader (verbe formé directement sur le mot français : paon). Ainsi fait le geai de La Fontaine sous son plumage emprunté : il sera berné par ses congénères, c'est-à-dire quelque peu malmené, comme on faisait par le jeu au Moyen âge et encore au XVIIe siècle à ceux qu'on mettait sur une berne ou couverture tendue et qu'on jetait en l'air à plusieurs reprises."
Ninnenne