Ecoute...La vie t'appelle... Alexandra julien
La vie appelle mais tu résistes,
Tu tends la main mais tu hésites,
Ces gens qui tournent autour de toi,
Tu as bien peur qu'ils te foudroient,
Alors tu restes dans ton [size=16]monde,[/size]
Et sans toi se danse la ronde,
Si tu osais te joindre à eux,
Tu ne marcherais plus sur des œufs,
Allez vas-y ouvre ta porte,
Car sans les autres la vie est morte,
Sure que tu croiseras des personnes biens,
Lorsque tu prendras le chemin,
A t'enfermer tu trouves ta perte,
Ose donc plutôt la découverte,
La vie est belle ouvre tes ailes,
Et envole-toi vers ses merveilles.
Alexandra Julien
http://www.alexandrajulien-therapeuteaucoeurdesoi.com/
En illustration un tableau de Steve Delamare
Encore un super [size=16]poème d'Alexandra Julien qui parle à mon coeur et qui se termine dans un envol vers l'espoir...[/size]
Ecoute...La vie t'appelle Poème de Alexandra Julien
La vie appelle mais tu résistes,
Tu tends la main mais tu hésites,
Ces gens qui tournent autour de toi,
Tu as bien peur qu'ils te foudroient,
Alors tu restes dans ton [size=18]monde,[/size]
Et sans toi se danse la ronde,
Si tu osais te joindre à eux,
Tu ne marcherais plus sur des œufs,
Allez vas-y ouvre ta porte,
Car sans les autres la vie est morte,
Sûre que tu croiseras des personnes biens,
Lorsque tu prendras le chemin,
A t'enfermer tu trouves ta perte,
Ose donc plutôt la découverte,
La vie est belle ouvre tes ailes,
Et envole-toi vers ses merveilles.
Alexandra Julien
http://www.alexandrajulien-therapeuteaucoeurdesoi.com/
Encore un merveilleux [size=18]poème pour se tourner vers l'espoir et vers la vie...[/size]
Le mal Marié.. Fable de jean de La Fontaine
Illustration de Gustave Dore
Que le bon soit toujours camarade du beau,
Dès demain je chercherai femme ;
Mais comme le divorce entre eux n'est pas nouveau,
Et que peu de beaux corps hôtes d'une [size=16]belle âme[/size]
Assemblent l'un et l'autre point,
Ne trouvez pas mauvais que je ne cherche point.
J'ai vu beaucoup d'Hymens, aucuns d'eux ne me tentent :
Cependant des humains presque les quatre parts
S'exposent hardiment au plus grand des hasards (1) ;
Les quatre parts aussi des humains se repentent.
J'en vais alléguer un (2) qui, s'étant repenti,
Ne put trouver d'autre parti,
Que de renvoyer son Epouse
Querelleuse, avare, et jalouse.
Rien ne la contentait, rien n'était comme il faut :
On se levait trop tard, on se couchait trop tôt,
Puis du blanc, puis du noir, puis encore autre chose ;
Les Valets enrageaient, l'Epoux était à bout ;
Monsieur ne songe à rien, Monsieur dépense tout,
Monsieur court, Monsieur se repose.
Elle en dit tant, que Monsieur, à la fin,
Lassé d'entendre un tel lutin,
Vous la renvoie à la campagne
Chez ses parents. La voilà donc compagne
De certaines Philis (3) qui gardent les dindons
Avec les gardeurs de cochons.
Au bout de quelque temps, qu'on la crut adoucie,
Le Mari la reprend. Eh bien ! qu'avez-vous fait ?
Comment passiez-vous votre vie ?
L'innocence des champs est-elle votre fait ?
Assez, dit-elle ; mais ma peine
Etait de voir les gens plus paresseux qu'ici ;
Ils n'ont des troupeaux nul souci.
Je leur savais bien dire, et m'attirais la haine
De tous ces gens si peu soigneux.
Eh, madame, reprit son époux tout à l'heure,
Si votre esprit est si hargneux
Que le [size=16]monde qui ne demeure[/size]
Qu'un moment avec vous, et ne revient qu'au soir,
Est déjà lassé de vous voir,
Que feront des Valets qui toute la journée
Vous verront contre eux déchaînée ?
Et que pourra faire un Epoux
Que vous voulez qui soit jour et nuit avec vous ?
Retournez au village : adieu. Si de ma vie
Je vous rappelle et qu'il m'en prenne envie,
Puissé-je chez les morts avoir pour mes péchés
Deux [size=16]femmes comme vous sans cesse à mes côtés.[/size]
Jean de La Fontaine
Livre VII fable 2
Source : Esope : Le mari et la femme acariâtre
(1) risques, dangers
(2) je vais citer comme preuve, un des humains...
(3) nom de la pastorale ou de la [size=16]poésie galante. Le burlesque est provoqué par le voisinage du nom cochons .[/size]
Bouquet terminal d'une hampe de Cloza en Porcien - Ardennes
"Les sols sont lisses, propres, sans une herbe. La campagne se découpe en gigantesques carrés. Un pommier, perdu au milieu des champs, habille pour la centième fois son squelette d'un feuillage vert tendre.
Les [size=13]enfants découvrent émerveillés les jeunes animaux nés à la ferme. Un mulot s'enhardit et sort de sa cachette. Une vache rumine paisiblement. C'est le printemps et la campagne toute entière renaît."[/size]
Alain Baraton.
Ninnenne