"Permets- toi" Poème d'Alexandra Julien

Permets-toi d'être bien car on ne vit qu'une fois,

Prends conscience que tes peurs bien souvent ne riment à rien,

Les médias nous enferment dans du noir quotidien,

Tu es plus fort que ça, c'est toi qui dictes ta loi,

Rends tes journées meilleures en assumant tes choix,

Entres plus en action pour trouver ton chemin,

Il n'y a qu'en essayant que lentement on devient,

Tout le [size=18]monde a le droit d'être à l'aise sur sa voie,[/size]

Et si tu n'y crois pas essaye et tu verras,

Que tu peux arriver à un beau quotidien,

Tu es maître de ta vie, choisis donc ton destin,

Pourquoi subir les jours quand tu peux être roi,

Je ne te parle pas de pouvoir mais de plaisir en toi,

À te lever le matin et te dire « je suis bien »,

Heureux d'être vivant, tu deviens musicien,

Jouant les notes du plaisir d'un accord dans la joie.

Alexandra Julien

Ninnenne

le cheval et l'âne Jean de La Fontaine

Illustration de Gustave Doré.

En ce [size=18]monde il se faut l'un l'autre secourir.[/size]

Si ton voisin vient à mourir,

C'est sur toi que le fardeau tombe.

Un Âne accompagnait un Cheval peu courtois,

Celui-ci ne portant que son simple harnois,

Et le pauvre Baudet si chargé qu'il succombe.

Il pria le Cheval de l'aider quelque peu :

Autrement il mourrait devant qu'être (1) à la ville.

La prière, dit-il, n'en est pas incivile : (2)

Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu.

Le Cheval refusa, fit une pétarade ; (3)

Tant qu'il vit sous le faix mourir son camarade,

Et reconnut qu'il avait tort.

Du Baudet, en cette aventure,

On lui fit porter la [size=18]voiture, (4)[/size]

Et la peau par-dessus encor.

Jean de La Fontaine

Livre VI, fable 1

(1) avant d'être

(2) impolie

(3) ruade accompagnée de pets

(4) la charge des charrettes.

La nécessité de l'entr'aide est souvent très présente dans les fables et là particulièrement...

Ninnenne