A toi qui souffres Auteur Inconnu
Peinture de Steve Delamare
A Toi qui souffres
Qui est au bord du gouffre
A Toi qui ne sens plus rien
Si ce n'est ce vide ou ce trop plein
A Toi qui es si seul
Et que personne ne remarque
A Toi qui voudrais hurler
Pour que quelqu'un t'entende
A Toi qui pleures
Toutes les larmes de ton coeur
A Toi qui voudrais exister
Au regard des autres
J'aimerais Te dire :
Fais Silence - Ecarte ta Raison - Descends dans ton [size=18]Coeur :[/size]
Là une petite flamme vit, palpite, prisonnière de sombres [size=18]pensées.[/size]
Une petite flamme qui ne demande qu'à s'épanouir à la [size=18]Vie.[/size]
Ecoute-La - Sens-La - Vois-La - Touche-La - Goûte-La
Laisse ton Corps, Temple de ton Ame, l'accueillir.
Et les chaînes qui L'entravent tomberont.
OUI, la [size=18]VIE est en Toi[/size]
TU es TOI - AIME TOI .
Auteur Inconnu
Très beau message d'espoir pour quelqu'un de blessé...
Je crois en cette petite flamme en chacun de nous...
En route vers la vie..."
Tableau de Steve Delamare
La vie peut être dure,
Elle peut faire des blessures,
Peut amener des fêlures,
Mais quelle belle aventure,
Quand la vie bat en nous,
Qu’elle nous montre sans tabous,
Ses splendeurs, ses bijoux,
Et quand plus rien n’échoue
Il faut toujours y croire,
En nous, garder l’espoir,
Toujours plus en vouloir,
Ne rien laisser déchoir,
Ainsi pourront venir,
Ces milliers de plaisirs,
Tu verras s’accomplir,
Le moindre de tes désirs,
Laisse entrer le bonheur,
Pour réchauffer ton [size=18]coeur,[/size]
Pour soigner tes douleurs,
Et ne plus avoir peur,
La vie peut être belle,
Vois toutes ses étincelles,
Qui brillent et qui t’appellent
Et qui moi m’ensorcellent.,
Oublie ce qui meurtrit,
Va vivre tes envies,
Ose toutes tes folies,
Cours vivre enfin ta vie...
Alexandra Julien,
Extrait du livre des [size=16]pensées positives disponibles en cliquant sur ce lien :[/size]
[url=denied:javascript:;][size=16]http://www.thebookedition.com/livres-alexandra-julien-auteur-40250.html[/url][/size]
UN REVE
[size=16]Paris. Jungle Tour Eiffel © chris morin 2010[/size]
J’ai fait un rêve merveilleux
Où les ruisseaux coulaient joyeux,
L’eau si pure chantait gaiement
En bondissant dans les torrents.
Petits sentiers qui serpentaient
Dans des prairies qui ondulaient,
Leurs herbes bercées par le vent
Sous un soleil resplendissant.
Dans les montagnes enneigées
D’agiles bouquetins sautaient
Saluant l’aigle qui planait
Tout en surveillant sa couvée.
Et dans les villes désertées,
L’homme cruel éliminé,
Les biches et les sangliers
En bons amis cohabitaient.
Et la savane sans danger
Voit ses éléphants repeupler,
Ne craignant plus l’assassinat
Pour leurs défenses des malfrats.
Pas de chasseurs à l’horizon
Juste la mer et les poissons…
Sur la banquise les ours blancs
Ont retrouvé leur vie d’antan.
Sans l’homme pour le massacrer
L’univers s’est réconcilié…
Les lois de la vie sont sacrées…
C’était un rêve éveillé.
Saint-Apollinaire, le 24 Mars 2013.
Brigitisis
Paris. Jungle Concorde © chris morin 2010 J'ai écrit ces deux derniers textes grâce à ce merveilleux site :
[size=16]http://chrismorinphoto.com/index.html[/size]
Qui est Chris Morin?
"« Il était une fois…demain »
Chris Morin À l’aube du XXI ème siècle, à la suite d’un événement de nature inconnue, les hommes ont disparu de notre planète. Peu à peu, la nature a repris ses droits dans les contrées les plus urbaines, pour donner naissance à un monde… transfiguré.
En parcourant les temples d’Angkor, j’ai été fasciné par la façon dont la nature s’était réapproprié les lieux. À l’apogée de leur splendeur, en pleine jungle, ces temples devaient être, toute notion esthétique mise à part, impressionnants comme le sont aujourd’hui les gigantesques édifices de ces multinationales où l’homme affirme sa domination sur la nature. Une nature qu’il contrôle et repousse toujours plus loin, imposant un univers minéral hyper codé, désigné, architecturé et urbanisé, souvent beau et assez prétentieux.
À une époque où l’on se pose beaucoup de questions sur l’écologie, le réchauffement climatique et l’avenir de la planète, et conscient du caractère transitoire et périssable de toute entreprise humaine, je me suis demandé comment tous ces bâtiments « super vitrine » de notre époque rivalisant de démesure pourraient évoluer dans le futur, à l’image d’Angkor.
Angkor, aujourd’hui envahi par les lianes et sublime de poésie avec cette lointaine présence humaine que l’on peut ressentir encore... et demain Dubaï, Shanghai, New York, Rome, « le grand » Paris… Que deviendront ces espaces urbains, ces mégapoles « mégalopoles », ces civilisations aujourd’hui au sommet, mais sans doute voués à disparaître, comme les Mayas ou les Khmers ?...
Il ne s’agit en aucun cas d’une vision pessimiste type fin du monde mais bien au contraire d’un monde que j’imagine assez idyllique : une sorte de jardin d’Eden retrouvé, plein de vie, de couleurs, de formes et de poésie où la hiérarchie des angles droits et des espaces bien dégagés est supplantée par la folie de la nature qui pousse dans les directions les plus improbables.
Le point de départ est une ville que j’ai photographiée, où l’on reconnaît un bâtiment icône, plutôt contemporain, qui symbolise bien cette idée de pouvoir de l’homme sur la nature. Je retravaille ensuite l’image en la recomposant comme un peintre numérique, jouant sur les couleurs, les ombres, les textures, la netteté, la perspective, avec des arbres, des animaux, des végétaux, des épaves industrielles… toutes sortes d’éléments photographiés aux cours de mes pérégrinations qui vont venir nourrir l’univers que j’explore.
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Bon voyage…"[/size]
"Le rêve maternel,
C'est le tiède tapis,
C'est le nid cotonneux
Où les enfants tapis,
Comme de beaux oiseaux
Que balancent les branches,
Dorment leur doux sommeil
Plein de visions blanches!."
Arthur Rimbaud...
Ninnenne