"Le renard et le bouc" Jean de La Fontaine
Au XVII siècle, la [size=16]société se concentre autour de la cour du roi. Les écrivains comme La Bruyère ou La Fontaine soulignent les nombreux travers de leurs temps dans leurs œuvres fidèles à l’idéal classique : instruire et plaire.[/size]
Ainsi en 1668, Jean de La Fontaine publie ses Fables, dans celles-ci, des apologues inspirés d’Esope tirent les leçons de cette observation sociale.
La fable 5 du livre III : « Le renard et le bouc » illustre la nécessité de bien examiner les conséquences avant de se lancer dans une aventure.
"L'âne chargé d'éponges et l'âne chargé de sel" La Fontaine
Explications :Son sceptre à la main: Manière burlesque de comparer l’ânier à un petit roi.Marchait comme un courrier: Le plus rapidement possible, à la manière d’un courrier qui doit porter ses dépêches dans un laps de temps aussi court que possible.Portait les bouteilles : marchait avec les précautions de celui qui porte un objet fragile.
Sur l’eau : à la surface de l’eau.
Echappa : se tira de se mauvais pas.
La nagée est un néologisme inventé par La Fontaine et qui ne sera plus employé après lui. Ce terme est construit comme brassée, enjambée,...
Epongier: Encore un néologisme de La Fontaine (comme besacier, par exemple).
Comme un mouton...: L’allusion à Rabelais et aux fameux moutons de Panurge est claire (lire, pour le plaisir, « Le Quart-Livre », chapitre 7 « Continuation du marché entre Panurge et Dindenault » et chapitre 8 - « Comment Panurge feist en [size=16]mer noyer le marchant et les moutons »).[/size]
Col: Ancien mot pour « cou ».
D’autant : familier : beaucoup. Oserais-je risquer « jusqu’à plus soif » ?
Le grison: Mot courant chez La Fontaine pour dire l’âne.
L'embrassait: Le tenait dans ses bras.
http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=33
Ninnenne