"Le lièvre et la perdrix" Jean De La Fontaine
TES OMBRES DU PASSE
De la première colère je me souviens
J’aurais dû m’en aller et ne plus revenir,
Ce visage fermé à l’ombre de plus rien
Menait dans un tunnel sans aucun avenir.
Tes premiers poings levés vers [size=16]moi si terrifiée
Je n’aurais jamais dû alors te pardonner,
Il y a bien longtemps, le temps s’est écoulé
Mais dans le sablier tes ombres sont restées.[/size]
Je ne les compte plus ces colères rentrées
Comme un orage vient une soirée d’été.
Je pensais que l’amour pourrait tout arranger
Et qu’il effacerait tes ombres du passé.
Tant de soirées gâchées et de moments ratés…
Tes larmes, tes regrets semblaient les effacer.
Comment peut on alors continuer à aimer
Et à trouver si beau ce visage ombré ?
Tant de fois j’ai pleuré pendant que tu hurlais.
Insultes, mots méchants qui toujours me blessaient…
Mais au fil des années, j’ai cru le mériter
A l’ombre de ta vie, [size=16]moi, je me détruisais.[/size]
Aujourd’hui je le sais, je n’ai pas réussi
A calmer tout ce feu qui brûle dans ton cœur…
J’ai pourtant tout donné de ce qu’était ma vie
Dans l’espoir de te voir apprécier le bonheur.
Tu repousses l’amour même de tes enfants
Et ça tu vois jamais, je ne le comprendrai !
Qu’a-t-il pu se passer il y a si longtemps
Que tu ne saches pas tout simplement aimer…
Certains événements au cours de notre vie
Nous laissent des blessures non cicatrisées,
Des colères rentrées, des choses enfouies,
Des moments mal vécus qui sont à évacuer.
La colère de trop m’enlève mes enfants
Et [size=16]moi je ne vois plus qu’un homme différent
Qui refuse la vie et tous les beaux moments,
Qui repousse l’amour et ne vit que l’instant.[/size]
Saint-Apollinaire, le 18 Juin 2012
Brigitisis.centerblog.net
"Echos" de Loukristie
Par des mots poussiéreux étoilés de mystère,
C’est à vous que j’adresse quelques reliques usées.
Je voudrais qu’à jamais elles vous demeurent chères,
Pour que reste cette histoire aux contours effacés…
Je garde ça et là sous mes paupières closes
Les rires du présent, les absents et les peines…
L’amour s’est accroché à mes rubans moroses,
Faisant de mon horloge cette douce vie qui m’entraîne.
C’est un parfum qui sort des brumes du passé,
Et il ne serait point sans tous vos cœurs ensemble.
Je ne disparais pas…Un souvenir dressé
Dans tous vos mots d’automne telles des feuilles qui tremblent.
Pardon d’être lointaine, de fantômes en détours,
Quand s’éveille sous mes pas un refrain bien plus doux…
Sur ce chemin semé de rêves et d’amour,
Que mes échos mourants parviennent jusqu’à vous…
Loukristie
Ninnenne