marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Beaudelaire+autres.auteurs.... Mer 22 Juil - 12:22 | |
| Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir; Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige; Valse mélancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige, Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal - Charles Baudelaire Le sourire Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup. Il enrichit ceux qui le reçoivent, sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu'un instant mais son souvenir est parfois éternel. Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer. Personne n'est trop pauvre pour ne pas le donner.
Il crée le bonheur au foyer. Il est le signe sensible de l'amitié. Un sourire donne du repos à l'être fatigué. Un sourire rend du courage au plus découragé.
Si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous donne pas le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez lui le vôtre.
Nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres ! BONJOUR BEAU PRINTEMPS
En ce frais matin de Mars dès l'aurore, tu vas te lever avec le soleil. Et le nectar nourricier montera, fera revivre la flore endormie. Les oiseaux chanteurs s'émerveilleront. Les primevères seront déjà en fleurs pour accueillir la fête de ton retour. Tu vas peindre chaque pétale pour voir de corolle en corolle l'irisation des couleurs dans ta fabuleuse palette. Les tulipes, les jacinthes et les narcisses fleuriront, allées, squares et jardins Les roses, les oeillets les chèvrefeuilles embaumeront l'air frais de leurs parfum Certains arbres sont déjà revêtus de la verdure de leurs tendres bourgeons. Le temps Divin de Pâques va revenir, les cloches tinteront à toute volée. Printemps, tu reviens vers nous chaque année. Te souviens-tu de ton tout premier jour ? En cette année de joie tu nous donnais une jolie fleur, notre Evelyne si sage. Le soleil s'est fait de plus en plus chaud. Tu es parti pour que naisse l'été. Pourtant nous savons que tu reviendras et nous te dirons, Bonjour beau Printemps ! _____________________________________ POÈME À L'AUBE DE DEMAIN - Citation :
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- Aujourd'hui, as-tu fait des heureux sur ton chemin?
Aujourd'hui, as-tu trouvé les mots qui font du bien? Le jour s'achève, l'heure est au bilan : qui donc aura pour toi un mot bienveillant maintenant que le sable a presque entièrement traversé le sablier? As-tu su aider au moins une des personnes que tu as croisées? Celui dont l'espoir vacillait se sent-il maintenant courageux devant l'avenir? As-tu rempli ta journée ou l'as-tu gaspillée? As-tu fait germer la bonté, ou susciter la contrariété? Alors que tes paupières s'alourdissent, crois-tu que Dieu dira cette nuit : Tu as mérité de connaître demain parce que tu as fait aujourd'hui? IL FAIT BEAU AUJOURD'HUI - Citation :
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Bien sûr que la vie est remplie de misères, Je n'ai jamais dit le contraire. Je sais que j'en ai eu ma part à éteindre Et que j'ai mille raisons de me plaindre. Contre moi vents et orages se sont unis; Et combien de fois le ciel a été gris! Les épines et les ronces m'ont piqué, À gauche, à droite, et ailleurs aussi. Mais, pour dire toute la vérité, Fait-il assez beau aujourd'hui! À quoi sert de toujours brailler Et de rabâcher les soucis d'hier? À quoi sert de ressasser le passé Et, au printemps, de parler de l'hiver? Un chacun doit avoir ses tribulations Et mettre de l'eau dans son vin. La vie n'est certes constante célébration. Des soucis? Bien sûr, j'ai eu les miens. Mais il faut bien le voir aussi: Il fait diablement beau aujourd'hui! C'est aujourd'hui que je vis, Et non pas il y a un mois. T'en as, t'en as pas, tu donnes et tu prends Selon qu'en décide le moment. Hier, un nuage de chagrin A bien assombri mon chemin. Demain, il pleuvra peut-être À casser les carreaux de fenêtres, Mais faut le dire, puisque c'est ainsi: Fait-il assez beau aujourd'hui! N'ABANDONNEZ PAS - Citation :
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Quand tout va mal, comme c'est parfois le cas. Quand la vie semble dure et pleine de tracas. Quand l'argent manque et que les dettes s'accumulent. Quand vous voulez sourire mais que les larmes perlent. Quand demain semble loin et que le moral est bas. Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas! La vie n'est pas facile si l'on veut réussir, c'est un combat sans fin qui ne fait que grandir. Certains baissent les bras fatigués de lutter, quand en persévérant ils auraient pu gagner. Gardez toujours l'espoir et le succès viendra! Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas! Le but est souvent plus proche qu'on ne le croît. Celui qui capitule apprend toujours après, qu'en s'acharnant encore une dernière fois, il aurait pu se voir couronné de succès. Rien ne s'obtient jamais sans en payer le prix, Le succès ne dépend que de la volonté. C'est le fruit du labeur et de l'assiduité. Persévérez toujours, envers et contre tout. Gardez la tête haute au plus dur du combat. Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas. (Auteur inconnu)
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Lorsque dans la vie rien ne va plus, que les problèmes tourmentent ton esprit Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne pas Lorsque trop d'erreurs ont été commises, que tout ton univers menace de s'écrouler et que, fatigué, tu sens la confiance t abandonner Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne pas Tu sais, la vie est parfois étrange, avec son lot de surprises et d'imprévus, et il ne nous est pas donné de savoir à l'avance combien d'étapes nous devrons franchir, ni combien d'obstacles nous devront surmonter avant d'atteindre le bonheur et la réussite. Combien de gens ont malheureusement cessé de lutter alors qu'il n'aurait peut-être fallu qu'un petit pas de plus pour transformer un échec en réussite ? Et, pourtant, un pas à la fois n'est jamais trop difficile. Tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire pour faire ce petit pas de plus, en affirmant que la vie est une grande et puissante amie qui se tient toujours à tes côtés, prête à te porter secours. Tu verras alors que cette attitude appelleras, du plus profond de toi-même, des forces de vie que tu ne soupçonnais même pas et qui t'aideront à réaliser ce que tu entreprendras.
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[size] [/size] [size] Baldaquins d’ombres [/size] L’ombre d’une glycine au goût de caramel Saupoudre les murets d’une mèche de miel Où baignent des lézards au corps immatériel, Immobiles et froids écuyers du dégel. La dentelle d’un roc à la saveur de sel, Richement découpée au feutre bleu du ciel, Ruisselle en vague d’or sur le feu torrentiel D’une anémone en soie aux robes d’archipel. Passe un souffle de rêve au parfum de lilas, Comme un brin de muguet déguisé en pierrot, Et les myosotis se parent de taffetas. Goutte à goutte le temps distille sa liqueur Dans l’immense alambic où cuit le berlingot D’un jour naissant ainsi dans l’antre du bonheur. Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011 L’ange Et puis après, voici un ange, Un ange en blanc, un ange en bleu, Avec sa bouche et ses deux yeux, Et puis après voici un ange, Avec sa longue robe à manches, Son réseau d’or pour ses cheveux, Et ses ailes pliées en deux, Et puis ainsi voici un ange, Et puis aussi étant dimanche, Voici d’abord que doucement Il marche dans le ciel en long Et puis aussi étant dimanche, Voici qu’avec ses mains il prie Pour les enfants dans les prairies, Et qu’avec ses yeux il regarde Ceux de plus près qu’il faut qu’il garde ; Et tout alors étant en paix Chez les hommes et dans la vie, Au monde ainsi de son souhait, Voici qu’avec sa bouche il rit. Max Elskamp Crépuscule rustique La profondeur du ciel occidental s’est teinte D’un jaune paille mûre et feuillage rouillé, Et, tant que la lueur claire n’est pas éteinte, Le regard qui se lève est tout émerveillé. Les nuances d’or clair semblent toutes nouvelles. Le champ céleste ondule et se creuse en sillons, Comme un chaume, où reluit le safran des javelles Qu’une brise éparpille, et roule en gerbillons. Chargé des meules d’ambre, où luit, par intervalle, Le reflet des rayons amortis du soleil, Le nuage, d’espace en espace, dévale, Traîne, s’enfonce, plonge à l’horizon vermeil. Mais l’ombre, lentement, traverse la campagne, Et glisse, à vol léger, au fond des plaines d’or. Septembre, glorieux, derrière la montagne, A roulé, pour la nuit, le char de Messidor Rêves Je te vois t’accrochant aux rêves. Triste et dur sera ton réveil, car poursuivant de faux soleils, en eux se dessèchera ta sève. En toi tu sais vivre par coeur à force d’imagination. Tristes et dures seront les heures te ramenant à la raison. Tu vas, t’inventant des images, inversant les réalités. Triste et dur sera le voyage qui vient parfois te réveiller. Eh bien, qu’il me soit triste et dur! Encor j’en veux payer le prix, et que mes rêves ne soient finis! Par-delà mes réveils, qu’ils durent Morphée Il est tard et c’est l’heure où les gens raisonnables S’accordent un doux répit en ce monde agité – Convolent en justes noces dans le songe épais Autant l’innocent que le perfide coupable. Mais moi je reste tout proche de ma chandelle Comme du feu rédempteur au fond de la nuit. Je demeure fasciné par ce coeur qui luit Semblable à l’insecte qui se brûle les ailes. Dormir ? Et pourquoi donc ! Mon rêve est un carnet Sur lequel s’échine une plume vagabonde ; Ivre de bondir sur de sinistres rotondes, Elle repose parfois sur les bords du Léthé. Vif, c’est seulement à la faveur du matin Qu’un rayon délicat du Phoebus andrinople Viendra déchirer la pure aurore sinople Et souffler en mes narines son doux parfum. Morphée – je t’attends comme on pleure sa jeunesse, Aussi les vêpres du soir ou la frondaison ; S’il te plaît, pose ta main transie sur mon front Et soulage ma fièvre ô ma douce princesse Prière des vacanciers. Seigneur Notre Dieu, Veille sur ceux qui prennent la route: afin qu’ils arrivent sans encombre au terme de leur voyage. Que ce temps de vacances soit pour nous tous un moment de détente, de repos, de paix! Sois pour nous, Seigneur, l’ami que nous retrouvons sur nos routes, qui nous accompagne et nous guide. Donne-nous le beau temps et le soleil qui refont nos forces et qui nous donnent le goût de vivre. Donne-nous la joie simple et vraie de nous retrouver en famille et entre amis. Donne-nous d’accueillir ceux que nous rencontrerons pour leur donner un peu d’ombre quand le soleil brûle trop, Pour leur ouvrir notre porte quand la pluie et l’orage les surprennent, pour partager notre pain et notre amitié quand ils se trouvent seuls et désemparés. Seigneur, notre Dieu, Toi notre Phare , veille encore sur nous quand nous reprendrons le chemin du retour: Pour vivre ensemble une nouvelle année, nouvelle étape sur la route du salut. Bonne vacances! Ninnenne harmony
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