marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes divers.... Sam 1 Aoû - 14:56 | |
| LA VIEILLESSE[size=18]*~*~*La vieillesse*~*~*[/size] | Le brouillard tombe sur la vallée Enveloppant les champs, les prés, Un timide soleil essaie de percer Pour la campagne réchauffer
Brouillard d'Automne Comme celui de ma vie Qui peu à peu s'enfuit La Jeunesse a ses Printemps Il nous reste les Automnes
Le vent dénude les arbres Dont les feuilles se détachent Telles celles de mon éphéméride Marquant de chaque jour l'envol. Elles ont des couleurs magnifiques Avant de mourir sur le sol Mes souvenirs aussi défilent Et lentement s'estomperont Puis dans l'oubli disparaîtront.
Passent les jours Passent les nuits Passe le temps Quelque fois long Souvent bien lent. De la vie Plus rien n'attendons
J'ai quatre vingt dix ans Et ne suis pas débile pour autant. J'ai quitté ma maison, ma ville, mes amis, Pour venir dans cette Résidence, ici. Et être près de mes enfants Bien soignée, bien nourrie Je n'ai pas à me plaindre Mal venu serait de geindre.
Les conversations sont limitées Car beaucoup n'aiment pas parler Si ce n'est de leur santé. Nous sommes devenus sans but De la chambre au salon Repas, Télévision Quelques visites occasionnelles Toujours la même ritournelle "Tu as bonne mine, tu vas bien".
Mais au fond de moi Ce coeur qui ne bat plus de joie Cet enthousiasme qui me fuit Ces rêves pour toujours endormis Qui s'en soucie? Pour vous tout cela n'est rien. Alors, poliment je dis "Oui, Oui, merci, tout va bien Votre visite me fait plaisir.
Sur votre montre un coup d'oeil furtif Indique que vous devez repartir Mon coeur soupire Ma tête chavire J'aurais tant de chose à vous dire
Désolé pas le temps Pas le temps de parler Pas le temps d'écouter Ce sera pour la prochaine fois En attendant prends soin de toi
Si vite déjà vous courrez Vers vos occupations retrouvés Allons, je ne suis qu'une égoïste Qui est au bas de votre liste Je ne serai plus longtemps en piste Et tirerai ma révérence Quittant cette jolie Résidence
Je sais que vous faites de votre mieux Pour nous qui sommes devenus vieux Mais n'oubliez pas qu'un geste affectueux Peut nous rendre tellement heureux. |
LE CHEVAL Le cheval
Toi si grand et fort qui jadis vivait librement dans les prairies et les collines que tu arpentais crinière au vent.
Mais soudainement l'homme a mis l'emprise sur toi te volant ta liberté et t'exploitant et aujourd'hui il ne reste plus de traces de tes racines de cet élégant bohème que quelques rêves perdus de ce temps évanouie.
Malgré ta grande force tu obéis même si on te frappe, t'enferme ou te néglige. Et comble du déshonneur on t'envoie à l'abattoir comme un vulgaire objet qui a été utilisé, usé jusqu'à la corde toute une vie durant; pas un centime de respect pour ta grandeur d'âme et de travailleur acharné.
On te doit les érections des bâtiments et des ponts de jadis car tu es le prédécesseur des chevaux à vapeur, sans oublier le défrichement et la culture de la terre qui a nourrie le peuple. Toi la force de chair, je te rends hommage et demandes à Dieu d'éclairer l'humain afin qu'il te respecte davantage et te permette une retraite paisible ou du moins une mort douce.
Tu es beau et élégant et j'admire ta puissance autant que ta grande fragilité.
Hommage à toi!
Line 24 mars 2013 |
LE VIEIL HOMME ET LE TEMPS
Ce jour là, comme tous les vendredis, je fais mes courses au supermarché du quartier.
Et, comme souvent, je suis pressé, filant entre les rayons à l'allure d'un bolide, faisant à peine attention à ce que j'achète.
En entrant, je croise un couple de personnes âgées. Ils semblent un peu ridicules dans leurs costumes du dimanche, se déplaçant avec lenteur, lui tirant un cabas sur roulette, elle s'accrochant désespérément au veston de son mari.
Je les retrouve dans chaque rayon. L'allure que leur impose le grand âge est irritante, j'aimerais passer devant, mais leur caddy bouche toujours le passage.
À plusieurs reprises, je fonce avant qu'ils ne s'engagent, de peur qu'ils ne me passent devant et ne me retardent davantage.
Dans l'urgence, je laisse mon caddy au milieu de l'allée et je fonds sur les packs de bouteilles d'eau, j'en prends un, deux... Je n'ai pas entendu venir le couple paisible qui derrière moi traîne les pieds sans bruit, et je manque de renverser le grand-père qui stoppe net alors que je manœuvre pour porter mes bouteilles dans le caddy.
Je suis confus mais, toujours très pressé, je lance un bref « Ah... excusez-moi, je ne vous avais pas vu ».
Le grand-père lève la tête, me sourit et d'un ton à la fois aristocratique et doux me dit :
« Je vous en prie Monsieur, nous avons tout notre temps ».
« Nous avons tout notre temps »... la phrase résonne dans ma tête.
Je termine mes emplettes à 100 à l'heure, mais arrivé dans la voiture, je reste songeur. Je repense à ce qu'a dit le vieil homme : il doit avoir 80 ans passés et il dit avoir le temps !
Quelle leçon pour tous ceux qui, comme moi, agissent trop souvent comme si leur dernière heure était proche...
Depuis, je l'entends souvent me dire « Nous avons tout notre temps ».
Je me donne le droit d'avoir tout mon temps, car mon temps est à moi et c'est moi qui décide ce que je fais de mon temps et non le temps qui me guide ma conduite.
« C'est au moment où l'on n'en a pas le temps qu'on devrait se détendre. ». ...Sydney Harris En passant de la vie humaine à trépas, Que laisserais-je comme trace de pas ? Le monde ici bas sera-t-il meilleur ? Les hommes auront-ils un peu plus de coeur ?
Se donneront-ils tous enfin la main Pour aider les plus pauvres parmi les humains ? Verra-t-on le vrai sens du mot solidarité ? Si l'un a mal, souffrance pour toute l'humanité.
On serre les coudes pour apporter soulagement À la multitude qui baigne dans les tourments. Les hommes vivront-ils plus de quiétude et de paix ? Leurs désirs moins égoïstes, presque parfaits ?
Y aura-t-il entre les peuples plus de justice, Moins de querelles et moins de préjudices ? Tous les hommes et les femmes de la terre Éteindront-ils à jamais les feux de la guerre ?
Aurais-je laissé à une chaleureuse postérité Qui distribue aux proches joie et félicité ? Sourires, amitié, partage et amour, Plus on donne, plus on reçoit en retour.
Feront-ils partie des courantes attitudes Et seront-ils des hommes la bonne habitude ? Et y aura-t-il pour le Créateur plus de connaissance ? Pour ses dons et sa grâce, plus de reconnaissance ?
Mon frère et ma soeur seront-ils plus heureux Avec leur vie comblée de moments joyeux ? Y aura-t-il dans le monde moins de pauvreté Et de misère, beaucoup plus de générosité ?
La chanson " Quand les hommes vivront d'amour " Deviendra-t-elle réalité de jour en jour ? Voilà ce qu'au monde de laisser est mon rêve Tandis que je vieillis et que ma vie se parachève.
Si chacun avait en tête un tel testament, La terre s'embellirait, car se serait plus charmant. Il ferait merveilleux de vivre en ce monde Où joie, entraide et partage surabondent.
Le quotidien de tous les peuples de la planète Et chaque jour donne occasion de faire la fête, Car entre les personnes plus de fraternité Tous étant frères et soeurs de l'humanité.
Richard Langlois, 2006 *~*~*Si je pouvais revivre ma vie*~*~* | J’aurais moins parlé mais écouté davantage. J’aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J’aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu’un voulait faire un feu dans le foyer. J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n’aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d’été tout simplement parce que mes cheveux venaient justes d’être coiffés. J’aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu de la laisser fondre d’elle même parce qu’entreposée trop longtemps dans l’armoire.
Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là.
Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute le vie.
Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle.
Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. » Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais. | *~*~*UNE LETTRE A MA FEMME *~*~* | Si tu pars avant moi, promets-moi, par un signe, De me dire où tu vas, de me dire ce qu'il y a. Si tu restes toi-même et si tu me vois vivre. Si je suis le premier, pour ne pas te faire peur, Je viendrai me glisser quand tu t'endormiras, Au creux de ta chaleur, n frisson dans un rêve, Tu sauras que c'est moi.
Une lettre à ma femme Pour tout lui expliquer, pour lui dire que je l'aime Autant qu'au premier jour, que je suis toujours là Que je n'ai pas changé, sinon de la fatigue, et quelques illusions qui se sont égarées... Un frisson dans un rêve, si je pars avant toi, Un sourire sur tes lèvres, tu sauras que c'est moi.
Une lettre à ma femme Au hasard d'un voyage pour lui dire qu'il n'y a pas d'histoire à pardonner, Que je n'ai jamais vu d'aussi jolis yeux qu'elle sinon, il y a longtemps, un visage et un nom qui se sont effacés.
Une lettre à ma femme Pour lui dire en deux lignes que c'est la seule au monde Qui m'ait vraiment aimé, qui a su tout comprendre Avant même que j'y pense, y compris mes silences Et quelque illusions qui se sont envolées.
Un frisson dans un rêve, si je pars avant toi, Un sourire sur tes lèvres, tu sauras que c'est moi.
Michel Sardou
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OSERAIS-JE L'HISTOIRE DE LA POMME DE TERRE?/ *~*~*Oserais-je l'histoire de la pomme de terre ?*~*~* Mesdames et chères amies, vous n’êtes pas des pommes de terre… et cependant…
Au risque de paraître un peu "polissonne" je vous fais part de cette mignonne déclinaison de la "patate".
Pour vous convaincre définitivement de ses qualités, je ne peux mieux faire que la comparer à une femme !
J’ai toujours été frappé par l’utilisation fréquente de noms féminins pour en désigner les variétés, comme les Charlottes, les Mona Lisa ou les belles de Fontenay, ou surtout les modes de cuisson.
Mesdames et chères amies, vous n’êtes pas des pommes de terre, et cependant…
Que vous soyez en robe de chambre ou en chemise, Sans pelure ou drapées de Mousseline. Vous restez toujours Duchesse ou Dauphines ! Parfois atteintes de Vapeur, mais rarement soufflées, Vous gardez la ligne allumette et la taille noisette ! Vous êtes délicieuse à croquer, tant que vous n’avez pas germé ! Vous êtes délicieuses à croquer, surtout dorées. Mais meilleures encore quand vous êtes sautées !
Quand de vos maris, j’épluche la conduite, Je découvre qu’avec vous, ils ont a la frite. Ils sortent sans pelure, même s’ils pèlent de froid Pour eux, même si vous n’êtes plus des primeurs, Vous demeurez d’éternelles nouvelles ! Pour vous, ils se laissent arracher les yeux, Friper la peau et meurtrir la chair : Car comme les pommes de terre, Ils ont des yeux, une peau et une chair ! Sans vous, ils sont dans la purée, Sans vous, ils en ont gros sur la patate, Alors que de la société, ils sont le gratin !
Pommes de terre, je vous aime. |
PHILOSOPHIE D ELA VIE ET DE LA RETRAITE/HISTOIRE VECUEPhilosophie de la vie et de la retraite. reçu par courriel auteur inconnu
Une vieille dame de 82 ans, enjouée et fière, toujours bien mise tôt le matin, bien coiffée et maquillée même si elle est presque aveugle, emménageait dans une maison de retraite. La mort récente de son mari l’obligeait à prendre cette décision. Après plusieurs heures d’attente, elle répondit par un sourire quand on l’informa que sa chambre était prête.
La responsable lui décrivit brièvement la chambre. Elle répondit aussitôt avec l’enthousiasme d’un enfant de 8 ans qu’elle aimait la chambre.
Comme la responsable lui suggérait d’attendre d’y arriver avant de se prononcer aussi définitivement, elle répondit :
"Cela n’a rien à voir avec cette chambre. La joie est une chose qu’on décide à l’avance. Que j’aime ou non la chambre ne dépend ni des meubles ni des décorations mais de la façon dont j’organise ma propre pensée. J’ai déjà décidé que je l’aimais.
Le bonheur est une décision que je prend chaque matin. J’ai le choix. Je peux passer la journée au lit à me plaindre des parties de mon corps qui ne fonctionnent plus ou me lever et profiter de celles qui fonctionnent toujours.
Chaque jour sera un cadeau aussi longtemps que je pourrai respirer. Je me concentrerai sur ce que je pourrai accomplir pendant ce nouveau jour malgré l’usure du temps et je me réjouirai de tous les événements positifs que j’ai accumulés tout au long de ma vie de façon à pouvoir profiter de ces souvenirs à ce moment-ci de ma vie.
La vieillesse est comme un compte de banque. On y retire ce qu’on y a accumulé pendant sa vie. C’est pourquoi il faut y accumuler le maximum de petits bonheurs, éviter d’y verser chagrins et peurs, vivre simplement, donner plus, attendre moins." |
MERCI A LA PERSONNE QUI A COMPOSE CE BEAU TEXTE
JE SERAI TOUJOURS LÀ POUR TOI
Quand tu verseras une larme, Quand tu lanceras un cri d'alarme, Quand tu seras fatiguée, Je serai toujours là pour t'encourager.
Quand tu auras besoin d'une oreille pour t'écouter, Quand tu auras besoin d'une main pour te relever, Quand tu auras besoin d'un câlin pour t'apaiser, Je serai toujours là pour te consoler.
Quand la vie te décevra, Quand un grand mur se dressera devant toi, Quand tu auras peur de foncer, Je serai toujours là pour t'aider.
Quand le soleil s'éteindra dans ton âme, Quand tu croiras que la vie perd son charme, Quand les idées noires te désarmeront, Je serai toujours là pour te tendre la main.
Quand, un jour, la chance te souriras, Quand le ciel se dégagera pour toi, Quand ton sourire resplendira, Je serai toujours là pour rire avec toi.
Quand tes rires se changeront en fous rires, Quand une simple fleur te fera sourire, Quand le bonheur emplira ton coeur, Je serai toujours là pour cultiver ce bonheur.
Si tu as besoin de moi, Peu importe l'heure qu'il sera, Peu importe le temps qu'il fera, je serais toujours la pour toi
Si un jour, tu as envie de pleurer Appelle-moi. Je ne te promets pas de te consoler, Mais je peux pleurer avec toi.
Si un jour, tu ne peux plus supporter personne... Appelle-moi. Je te promets d'être là pour toi. . . Et de ne pas t'importuner.
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MES PREMIERS CHEVEUX BLANCS/BEAU TEXTE DE MARCEL BREAULTCe qu’on ressent ou pense | | J’ai vu un jour mes premiers cheveux blancs J’avais voulu ce jour-là, arrêter le temps Ma vie ne serait plus comme avant Qu’avais-je fait de concret jusqu’à présent Ce jour-là je pense avoir compris Que j’aurais pu faire mieux de ma vie Surtout, que j’avais voulu tout changer Au lieu d’aider les autres à mieux consolider J’aurais pu le faire, si j’avais mieux écouté Si j’avais su surtout, cesser de parler J’avais oublié que tous ceux qui avancent Sont souvent ceux qui gardent le silence Que c’est dans le silence que surtout on apprend C’est dans un grand silence que l’on comprend A force d’entendre, un jour on comprend tout On comprend, que le silence nous dit tout Il nous dit aussi, qu’il arrive un moment Ou l’on trouve notre premier cheveu blanc On s’entend, il est peut-être tard maintenant On ne peut rien y faire malheureusement Mais, écrire notre histoire prend souvent du temps Elle est encore plus belle, avec des cheveux blancs Texte Claude Marcel Breault 3 -5-12
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TELLEMENT VRAI..ET CELA FAIT LONGTEMPS QUE J'AI DES CHEVEUX BLANCS.... "AIMER LA VIE"/BEAU TEXTE de Lise THIBAULT | Aimer la vie... |
Aimer la vie... C'est d'abord apprendre À s'aimer soi-même À accepter ses limites, s'y adapter À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie... C'est avoir un rêve Assez puissant pour croire passionnément Assez grand pour qu'il soit envahissant Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire... Croire que nous sommes une Étincelle divine Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage Croire que nous avons une mission Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir... Voir toutes les beautés du monde Au-delà des nuages Voir tous les élans du cœur Avec les yeux de l'âme
C'est créer... À travers le geste, la parole, le regard Créer et recréer son existence Et tendre vers l'espoir Créer la plénitude du moment
C'est communiquer... Abandonner sa solitude première S'ouvrir au regard et aux paroles des autres Reconnaître la puissance d'un groupe Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer... Car la vraie liberté est intérieure Elle brise les chaînes Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière Cette Lumière qui nous fait... Aimer la vie
Lise Thibault Source bonheur de lire | [ltr]
"HOMMAGE AUX AIDE-SOIGNANTES..AUX INFIRMIERES..ETC..... Elle boutonne sa blouse comme chaque matin machinalement Le soleil se lève à peine, elle s’étire un court moment Après s’être laver les mains soigneusement La journée peut alors commencer, maintenant.
Elle frappe à la première porte et dit « [size=16]bonjour » Une voix timide lui répondra peut être en retour Avec un sourire plein de tendresse et de bonté Elle fera son devoir avec compassion et humilité.
Nettoyer, sécher, masser les peaux fragilisées Par la maladie, le poids des années Habiller, soulager et même rassurer Les personnes qui ont besoin d’être aidés.
Elle frappe à la deuxième porte et recommence Un visage s’illumine rien que par sa présence Un baiser sur le front apaisera les craintes passagères Les douleurs à calmer, seront pour l’infirmière.
Frictionner, parfumer, coiffer les visages abîmés Que le temps, au fil des ans, a fini par rider Parler, redonner confiance et dignité Aux personnes que la vie a blessés.
Derrière chaque porte, il y a une personne à part entière Un être humain unique, avec ses joies et ses colères Qu’il osera exprimer si la complicité s’invite naturellement Avec l’habitude de la voir arriver régulièrement.
Frotter, pommader, déshabiller les corps malmenés Par les accidents, les pathologies, l’usure du passé Sourire, écouter, essayer de comprendre simplement Les personnes malades qui recherchent un encouragement.
Elle déboutonne sa blouse, comme chaque soir, machinalement Le soleil se couche à peine, elle baille un moment Après un rapide « bonsoir » aux collègues fatiguées Elle va pouvoir, elle aussi rentrer se reposer.
Aider aux devoirs, coucher les enfants et les embrasser Finir la vaisselle, Faire un dernier tour de l’appartement et tout vérifier Elle finira aussi par aller se coucher.
Elle est AIDE-SOIGNANTE, métier mal reconnu, et pourtant Combien ses gestes quotidiens sont importants, Car tous les trésors du monde n’ont pas la valeur Des sourires qu’elle offre avec son cœur [/size] (Auteur inconnu que je remercie) Je n'ai pu travailler que durant 10 ans, mais c'était en milieu hospitalier et j'ai " côtoyé presque tous les services , bien que faisant les "remplacements" Je n'étais pas aide-soignante , mais Sténo-dactylo, avec un diplôme de Secrétariat médical".. Je tiens à rendre hommage à toutes les personnes travaillant "en milieu hospitalier", (tous services confondus) ou celles qui s'occupent à domicile de personnes âgées, dépendantes ou non, car c'est un vrai SACERDOCE...
Ninnenne blog latanierededilou [/ltr] |
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