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 Poèmes et textes de différents auteurs

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marileine
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marileine


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MessageSujet: Poèmes et textes de différents auteurs   Poèmes et textes de différents auteurs Icon_minitimeSam 3 Oct - 13:49

Poèmes et textes de différents auteurs 848d7916
 
Partir !
 
Aller n'importe où, vers le ciel ou vers la mer, vers la montagne ou vers la plaine !
Partir !
Aller n'importe où, vers le travail, vers la beauté ou vers l'amour !
Mais que ce soit avec une âme pleine de rêves et de lumières,
avec une âme pleine de bonté, de force et de pardon !
S'habiller de courage et d'espoir, et partir, malgré les matins glacés,
les midis de feu, les soirs sans étoiles, raccommoder,
s'il le faut, nos coeurs comme des voiles trouées, arrachées au mât des bateaux, mais partir !
Aller n'importe où et malgré tout ! ... accomplir une oeuvre !
Et que l'oeuvre choisie soit belle, et qu'on y mette tout son coeur, et qu'on lui donne toute sa vie.
 
Cécile Chabot
------------------------------------------------------------------
RÊVER…


Rêver, c’est oublier la réalité
en se donnant un moment de liberté.
Rêver c’est dire non à l’impossible
mais aussi atteindre ce qui est inaccessible
Rêver c’est s’inventer des roses
quand dans la vie il n’y a pas grand-chose.
Rêver c’est se promener dans son jardin secret
aussi sereinement qu’un roitelet.
Rêver c’est se créer un monde à soi
illuminé par un soleil de joie.
Rêver c’est toucher la beauté
mais aussi émouvoir sa sensibilité
Rêver c’est broder un poème
avec la soie d’un je t’aime
sur le ciel de son cœur
pour le donner à toutes les douleurs.
Rêver c’est savoir se mentir
et transfigurer la souffrance en plaisir.
Rêver c’est pénétrer dans un autre univers
où l’on ne voit ni la tristesse ni l’enfer.


Nadjet Taibouni
Algérie

-----------------------------------------------------------------
Un bouquet de Bonheur ...



Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.



Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.



Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.



Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer ?
 




Auteur Inconnu
 
 
[size=16]Poèmes et textes de différents auteurs 2df4d8d1[/size]
--------------------------------------------------------------------------------------------------
La légende du loup blanc
 
L'histoire remonte à la nuit des temps...


A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.


En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.


Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.


A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.


Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la France.


Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.


Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.


Cette année là, Loup blanc, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.


Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.


Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.


Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.


Il s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.


De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.


Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.


A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.


La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.


L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerait plus.


Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.


Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.


La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.


Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loup blanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.


Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.


Loup blanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.


La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.


La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.


Leur périple fût sans histoire.


Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.


Au printemps de l'année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bas, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.


Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.


La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.


Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.


Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.


La légende dit que la route des loups croisa celle des humains


Qu'il reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que Calypsonne reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.


On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.


Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...


Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera le Chien


(Duterte)
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Poèmes et textes de différents auteurs 5c5446eb
 
 
Le conte du petit poney qui ne savait pas s’y prendre avec le bonheur




C’était un petit poney qui, très tôt dans sa vie, avait commencé par maltraiter le bonheur.
 
Ne croyez pas que cela fût facile pour lui, car le bonheur aime les enfants,
il s’approche d’eux sans précaution et tente même de se reposer un peu après de ceux qui sont disposés à lui sourire, ce qui est plus fréquent qu’on ne l’imagine au pays des poneys.
 
Mais ce petit poney avait la détestable habitude de ne pas vivre le présent. Il était toujours en avance sur le temps et se précipitait sur l’instant d’après avec la vitesse de l’éclair. Si bien que le bonheur, qui comme chacun le sait aime être reconnu, apprivoisés, caressé des yeux et du cœur, n’avait aucune chance d’être accueilli par cet enfant poney, qui s’appelait, j’ai oublié de vous dire Ilfoke.
 
Plus tard, devenu un beau poney adolescent, il s’arrangea pour disqualifier chaque instant de bonheur possible en cultivant l’insatisfaction, l’amertume et le ressentiment, et surtout en se donnant des injonctions : « Il faut que je fasse ici, il faut que je fasse cela… »
 
La vie n’était jamais comme elle aurait dû être, les autres ne se comportaient pas avec lui comme ils auraient dû le faire, tout ce qui lui arrivait avait un goût d’insuffisance ou de déjà-connu. Bref le bonheur, dès qu’il apercevait Ilfoke, faisait un grand détour, car il faut que vous sachiez que les bonheurs, quels que soient leur âge ou leur qualité, n’aiment pas la violence ou la dévalorisation.
 
Ainsi, tout au long de sa vie d’adulte, ce poney, qui vivant dans un magnifique élevage de chevaux sur un plateau de haute altitude, entouré de beaucoup d’amour et d’attentions, jouissant d’une très grande liberté, adoptait un ensemble d’attitudes et de comportements qui allaient décourager tout bonheur qui passait par là, aussi persévérant qu’il puisse être. Tout se passait comme si Ilfoke interdisait au bonheur de s’approcher de lui, comme s’il lui disait à l’intérieur : « Je ne te fais pas confiance. »
 
Vous allez certainement me faire remarquer qu’en regardant autour de lui , il avait dû se rendre compte combien les autres étaient différents, sentir dans les écuries, les pâturages ou les longues promenades des poneys mâles ou femelles, ou des tout petits enfants poneys, qu’il savaient recueillir le bonheur, eux.
 
Pas du tout, détrompez-vous. Lui croyait simplement que la chance existe, qu’elle se dépose sur quelques privilégiés, mais que lui, de toute façon, ne pouvait pas compter sur elle. « Moi, je ne compte pas sur la chance comme certains, je compte sur moi seul ! » aimait-il à dire à la cantonade.
 
Il ne savait pas d’ailleurs que, plus tard, sa partenaire et les enfants qu’il avait eux avec elle l’appelaient entre eux « Monsieur Moisseul ». Ainsi Ilfoke ou « Monsieur Moisseul » traversa la vie en cultivant son insatisfaction avec une persévérance à toute épreuve. « Les difficultés, disait-il, je connais, ça ne me gêne pas, j’ai vécu avec elles toute ma vie, ce n’est pas maintenant qu’elles vont me lâcher ! » Il aurait pu modifier sa phrase et dire : « J’ai une grande habilité pour activer et entretenir les difficultés, je crois qu’il m’est difficile de renoncer à cette habilité, à sortir de la plainte, à ne plus croire que je reste un persécuté de la vie. »
 
Il ne savait pas encore qu’il était possible de changer de regard, de s’ouvrir à l’imprévisible des rencontres, d’accueillir le présent comme un présent – au sens du cadeau. Ce qui est souvent le cas du présent quand on sait le recevoir !
 
Non, il ne savait pas encore, mais… ce conte lui est destiné.
 
Peut-être le lira-t-il. Dans la langue des poneys bien sûr !
 
Jacques Salomé
Conte d’errances, conte d’espérance
 
 
[size=13][size=13]Poèmes et textes de différents auteurs S0xztit5[/size][/size]
[size=13]---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------[/size]
Jongler avec la vie...
 
Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles. Vous pouvez les appeler : Travail - Famille - Santé - Amis - Esprit . Vous jonglez avec ces balles. Vous comprendrez vite que le travail est une balle en caoutchouc ; si vous la laissez tomber, elle rebondit. Mais les quatre autres balles, Santé - Famille - Amis - Esprit, sont en verre. Si vous en laissez tomber une elle va, à coup sûr, rester par terre, à vos pieds, se fendre, s'abîmer ou même être brisée, fracassée, détruite. Elle ne sera plus jamais la même.


Vous devez comprendre cela et être vigilant pour maintenir un équilibre entre chaque domaine de votre vie.
 
Comment ?
 
[list="color: rgb(0, 0, 0); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; text-align: center; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]Ne sous-estimez pas votre valeur en vous comparant aux autres. C'est parce que nous sommes tous différents que chacun de nous est spécial.

[*]N'établissez pas vos buts en fonction de ce que les autres jugent important. Il n'y a que vous qui sachiez ce qui est important pour vous.

[*]Ne considérez pas comme acquise les choses les plus proches de votre coeur. Accrochez vous à elles, comme si votre vie en dépendait. Sans elles votre vie n'a pas de sens.

[*]Ne laissez pas votre vie vous glisser entre les doigts, en vivant dans le passé ou le futur. En vivant une journée à la fois, vous vivez TOUS les jours de votre vie.

[*]N'abandonnez pas quand vous avez encore quelque chose à donner. Rien n'est jamais perdu tant que vous essayez.

[*]N'ayez pas peur d'admettre que vous n'êtes pas parfait. c'est le fil fragile de notre imperfection qui nous relie les uns aux autres.

[*]N'ayez pas peur de prendre des risques. C'est en prenant des risques qu'on apprend à être courageux.

[*]Ne fermer pas votre vie à l'amour en disant que c'est imposible à trouver. Donner est la façon la plus rapide de recevoir l'amour. Le moyen le plus rapide de perdre l'amour, c'est de le retenir trop fort et le meilleur moyen de garder l'amour, c'est de lui donner des ailes.

[*]Ne traversez pas la vie en courant si vite que vous en oubliez, non seulement d'où vous venez, mais aussi où vous allez.

[*]N'oubliez pas que le plus grand besoin émotionnel d'une personne est de se sentir apprécié.

[*]N'ayez pas peur d'apprendre. Le savoir n'a pas de poids, c'est un trésor que vous pouvez emmener partout avec vous.

[*]Faites attention à ne gaspiller ni le temps ni les mots. Ni l'un ni l'autre ne peuvent êtres récupérés.


[/list]
La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas.
 
Hier c'est de l'histoire.
 
Demain est un mystère.
 
Aujourd'hui est un cadeau.
 
C'est pour cela qu'on l'appelle le présent ".


Ce texte a été écrit par Brian DYON, PDG de la firme Coca Cola, et présenté lors d'un discours à l'occasion de la remise de diplômes dans une université américaine, le 6 septembre 1991.
 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'Echo
 
Un père et son fils se promenaient en montagne.  Soudain, le fils tombe, se fait mal et crie:  "AAAhhhhhhhhhhh!!!"

A sa grande surprise, il entend une voix qui répète, dans la montagne:
"AAAhhhhhhhhhhh!!!"

Curieux, il demande:  "Qui es-tu?"


Il reçoit pour toute réponse:  "Qui es-tu?"


Agacé par cette réponse, il crie:  "Peureux!"

Et entend: "Peureux!"

Alors il regarde son père et demande:

"Qu'est-ce qui se passe, papa?"

Le père sourit et répond:

"Mon fils, écoute bien, maintenant."

Et il crie vers la montagne: "Je t'admire!"

La voix répond:  "Je t'admire!"


Il crie encore:  "Tu es un champion!"

La voix répond:  "Tu es un champion!"

Le garçon est surpris mais ne comprends toujours pas.

Alors le père explique:

"Les gens le nomment ECHO, mais c'est en fait la VIE. Cela te renvoie tout ce que tu dis ou fais.  Notre vie est simplement le reflet de nos actions.

Si tu veux plus d'amour dans le monde, commence par en avoir plus dans ton coeur.

Si tu veux que ton équipe soit plus performante, commence par être plus performant. Cela marche pour tout dans notre vie. La vie te rendra tout ce que tu lui donneras."

VOTRE VIE N'EST PAS UNE COINCIDENCE.
C'EST LE REFLET DE CE QUE VOUS PENSEZ ET FAITES !




auteur inconnu
----------------------------------------------------------------
Les papillons
 
I


De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu’aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ;
- Moi, l’aspect d’un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !


Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l’on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l’oiseau !…


Quand revient l’été superbe,
Je m’en vais au bois tout seul :
Je m’étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d’eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d’amour !


Voici le papillon “faune”,
Noir et jaune ;
Voici le “mars” azuré,
Agitant des étincelles
Sur ses ailes
D’un velours riche et moiré.


Voici le “vulcain” rapide,
Qui vole comme un oiseau :
Son aile noire et splendide
Porte un grand ruban ponceau.
Dieux ! le “soufré”, dans l’espace,
Comme un éclair a relui…
Mais le joyeux “nacré” passe,
Et je ne vois plus que lui !


II


Comme un éventail de soie,
Il déploie
Son manteau semé d’argent ;
Et sa robe bigarrée
Est dorée
D’un or verdâtre et changeant.


Voici le “machaon-zèbre”,
De fauve et de noir rayé ;
Le “deuil”, en habit funèbre,
Et le “miroir” bleu strié ;
Voici l’”argus”, feuille-morte,
Le “morio”, le “grand-bleu”,
Et le “paon-de-jour” qui porte
Sur chaque aile un oeil de feu !


Mais le soir brunit nos plaines ;
Les “phalènes”
Prennent leur essor bruyant,
Et les “sphinx” aux couleurs sombres,
Dans les ombres
Voltigent en tournoyant.


C’est le “grand-paon” à l’oeil rose
Dessiné sur un fond gris,
Qui ne vole qu’à nuit close,
Comme les chauves-souris ;
Le “bombice” du troëne,
Rayé de jaune et de vert,
Et le “papillon du chêne”
Qui ne meurt pas en hiver !…


Voici le “sphinx” à la tête
De squelette,
Peinte en blanc sur un fond noir,
Que le villageois redoute,
Sur sa route,
De voir voltiger le soir.


Je hais aussi les “phalènes”,
Sombres hôtes de la nuit,
Qui voltigent dans nos plaines
De sept heures à minuit ;
Mais vous, papillons que j’aime,
Légers papillons de jour,
Tout en vous est un emblème
De poésie et d’amour !
 
Gérard de Nerval, Odelettes
---------------------------------------------------------------------
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MessageSujet: Re: Poèmes et textes de différents auteurs   Poèmes et textes de différents auteurs Icon_minitimeSam 3 Oct - 13:49

L'arbre de l'humanité - Conte malgache !
 
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.


Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.


Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.


Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.


Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.


Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.


En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."


Auteur inconnu
 
[size=18]Poèmes et textes de différents auteurs C6gfxfce[/size]
 
Que représente cet arbre, sinon le symbole de nous-mêmes ? À la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes.


Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif. C'est une preuve de bonne santé !


Y avez-vous déjà pensé ? si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...


La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes, la seconde de changer ce que nous souhaitons changer en nous !


Christian Godefroy
 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Poèmes et textes de différents auteurs 71a059b7
 
La leçon de l'Aigle...
 
L'aigle a la plus longue vie de tous les spécimens de son espèce : Il peut vivre jusqu'à 70 ans.


Mais pour atteindre cet âge, l'aigle doit prendre une difficile décision en atteignant 40 ans :


1 - Ses longues serres devenues trop flexibles ne peuvent plus se saisir de la proie qui lui sert de nourriture. 
2 - Son long et pointu bec devient trop coudé. 
3 - Ses ailes sont devenues trop lourdes en raison de leurs nombreuses anciennes plumes épaissies, et elles rendent son vol difficile.


Alors, l'aigle fait face à un choix difficile : 
mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours... soit 5 longs mois.


Ce processus exige que l'aigle vole jusqu'en haut d'une montagne sur son nid. Là, l'aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu'à ce qu'elle l'érode. Après cela, il attendra la repousse d'une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec.


Ensuite, il tentera d'arracher et d'user ses serres. Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.


Puis encore, l'aigle commencera à plumer ses plumes âgées. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront.


Et enfin, après ces cinq mois de douloureuse patience, l'aigle prendra son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.


Pourquoi le changement est-il parfois nécessaire pour nous aussi ? Souvent, pour survivre, nous devons, nous aussi, commencer un processus de changement. Nous devons alors parfois douloureusement nous débarrasser de veilles habitudes, souvenirs, coutumes. C'est seulement libéré du fardeau du passé que nous pouvons alors profiter du présent et de l'avenir.


C'est la leçon de l'aigle.
 


Auteur inconnu : texte de tradition amérindienne
 
 
[size=18]Poèmes et textes de différents auteurs 425e7fa4[/size]
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Ne perdons pas notre temps à soupirer
après des choses glorieuses mais impossibles.
N'attendons pas, dans une molle apathie,
qu'il nous pousse des ailes d'ange.
Ne dédaignons pas d'être humbles chandelles,
car chacun ne peut être une étoile,
mais éclaircissons l'obscurité,
en brillant là où nous sommes.
L'humble lumignon est nécessaire
aussi bien que le superbe soleil,
et l'acte le plus simple est ennobli
lorsqu'il est dignement accompli.
Nous pouvons ne jamais être appelés
à éclairer de lointains lieux assombris.
Donc remplissons notre mission,
en brillant simplement là où nous sommes.
 
Max Hendel
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Parole d'Arbre
 
 
Quelle journée enchanteresse, dit l’arbre en contemplant le ciel. L’air printanier va me faire du bien et éclore mes bourgeons. Mes fleurs ne tarderont pas à attirer les essaims d’abeilles.
 
Quand les abeilles mettront leur butin dans la ruche, auront-elles des égards pour mon tendre nectar ?
Quand les hommes se régaleront de miel, penseront-ils à moi comme je me soucie d’eux ?
 
J’entends les oiseaux. Ils volent et me contemplent, ils savent qu’ici est le bonheur. Ils vont tisser leurs nids de brindilles craquantes entre mes branches inclinées pour mieux les accueillir. Ils y cacheront leurs rendez-vous galants et me confieront les oisillons nouveau-nés.
 
Mais savent-ils, les oisillons, que mes bruissements leur enseigne l’histoire de la vie ?
Et lorsqu’ils iront pépier sur les toits des maisons, leurs enfants entendront-ils mon hymne dans leur jeune gazouillis ?
 
L’été sec et chaud viendra ensuite et je me ferai protecteur. Sous mon arbre cordial viendront s’ébattre les lapins et aussi les amoureux. Ils prononceront les yeux mi-clos des serments que je leur inspirerai.
 
Les lapins diront-ils comme ils préfèrent mon ombrage généreux aux fourrés touffus d’épines ?
Savent-ils, les couples enlacés, que leurs mots deviennent plus profonds lorsque mes murmures font écho à leurs sens ?
 
Puis ils reviendront tous, les hommes et les bêtes, à la saison des récoltes, croquer dans les bienfaits que j’aurai mûris pour eux.
 
Goûteront-ils tout l’amour que j’ai mis dans le jus et la chair de mes fruits ?
Auront-ils foi en mon inébranlable fidélité qui veillera sur eux encore l’an 
prochain ?
 
Les abeilles, les oiseaux, les lapins, les hommes, négligeront sans doute de me remercier. Comme chaque année ils m’abandonneront, solitaire, aux frimas de l’hiver. J’entrerai alors en léthargie, ressassant, mes tristesses en vagues d’amertume.
Mais dès que s’allongeront les rayons du soleil, dès que je sentirai la tiédeur de la terre monter à mes racines, je reprendrai goût à mon existence d’arbre.
 
Car voyez-vous je ne peux, en dépit des humeurs, que chérir passionnément ma vie.
Je l’aime pour ses multiples joies et le bonheur sincère de me savoir utile.
 
Il me faut accepter ses détresses, bien que je rechigne à traverser leur ombre.
Car même s’il m’arrive parfois de l’oublier, c’est moi qui ai choisi de vivre cette vie.
Quelle journée enchanteresse, dit l’arbre en contemplant le ciel. L’air printanier va me faire du bien et éclore mes bourgeons. Mes fleurs ne tarderont pas à attirer les essaims d’abeilles.
 
Quand les abeilles mettront leur butin dans la ruche, auront-elles des égards pour mon tendre nectar ?
Quand les hommes se régaleront de miel, penseront-ils à moi comme je me soucie d’eux ?
 
J’entends les oiseaux. Ils volent et me contemplent, ils savent qu’ici est le bonheur. Ils vont tisser leurs nids de brindilles craquantes entre mes branches inclinées pour mieux les accueillir. Ils y cacheront leurs rendez-vous galants et me confieront les oisillons nouveau-nés.
 
Mais savent-ils, les oisillons, que mes bruissements leur enseigne l’histoire de la vie ?
Et lorsqu’ils iront pépier sur les toits des maisons, leurs enfants entendront-ils mon hymne dans leur jeune gazouillis ?
 
L’été sec et chaud viendra ensuite et je me ferai protecteur. Sous mon arbre cordial viendront s’ébattre les lapins et aussi les amoureux. Ils prononceront les yeux mi-clos des serments que je leur inspirerai.
 
Les lapins diront-ils comme ils préfèrent mon ombrage généreux aux fourrés touffus d’épines ?
Savent-ils, les couples enlacés, que leurs mots deviennent plus profonds lorsque mes murmures font écho à leurs sens ?
 
Puis ils reviendront tous, les hommes et les bêtes, à la saison des récoltes, croquer dans les bienfaits que j’aurai mûris pour eux.
 
Goûteront-ils tout l’amour que j’ai mis dans le jus et la chair de mes fruits ?
Auront-ils foi en mon inébranlable fidélité qui veillera sur eux encore l’an 
prochain ?
 
Les abeilles, les oiseaux, les lapins, les hommes, négligeront sans doute de me remercier. Comme chaque année ils m’abandonneront, solitaire, aux frimas de l’hiver. J’entrerai alors en léthargie, ressassant, mes tristesses en vagues d’amertume.


Mais dès que s’allongeront les rayons du soleil, dès que je sentirai la tiédeur de la terre monter à mes racines, je reprendrai goût à mon existence d’arbre.


 
Car voyez-vous je ne peux, en dépit des humeurs, que chérir passionnément ma vie.
Je l’aime pour ses multiples joies et le bonheur sincère de me savoir utile.


 
Il me faut accepter ses détresses, bien que je rechigne à traverser leur ombre.
Car même s’il m’arrive parfois de l’oublier, c’est moi qui ai choisi de vivre cette vie.
 
(auteur inconnu)
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Le Sapin et le Pommier...


 
Un jour d'automne, un pommier, mécontent de son sort, confia sa déception au pomiculteur. La nature avait été injuste envers lui en lui donnant une apparence toute difforme, alors que le magnifique sapin qui s'élançait à ses côtés faisait l'envie de tous les hommes qui, d'années en années, ne cessaient de le décorer de magnifiques étoiles illuminées.


Le pomiculteur repris alors: "Tu es difformes, c'est vrai. Mais souviens-toi que tu es un arbre greffé dès ton jeune âge et que tu rappelles à l'homme qu'il est lui aussi un peuple déformé par ses fautes et ses faiblesses, mais capable aussi de donner de bons fruits. Tu es émondé, c'est vrai aussi, mais c'est pour que tes fruits n'en soient que plus magnifiques.


Et, parlant de ses fruits, le vieux pomiculteur tira une belle pomme du pommier, sortit son couteau et, d'un trait horizontal, la coupa en deux parties égales. Il montra les deux moitiés au pommier et pointant avc son couteau l'étoile formée au milieu par les pépins, il lui dit: "Tu vois, mon vieux, le sapin a les étoiles qu'on lui ajoute, mais toi c'est au milieu de toi que tu as tes étoiles. C'est dans ton coeur même qu'est ta beauté!"
 


Auteur inconnu
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Le chemin qui nous mène...


 
Le week-end dernier fut particulièrement beau.


Tôt le matin, je décidais d'aller à pied rendre une visite à des amis que je n'avais pas vus depuis longtemps.
 
Je n'ai pas encore fait installer le téléphone dans ma maison de campagne et je ne pouvais pas m'assurer que mes amis étaient chez eux avant de les rejoindre.
 
Tant pis, j'ai chaussé mes tennis et me suis mis en route.
 
Sur le chemin, je n'ai rencontré personne. J'ai pu marcher tranquillement m'enivrant des senteurs de la nature en fleur et appréciant le calme de la campagne baignée de soleil. Je me demandais tout de même si mes amis seraient chez eux.
 
Le chemin était long et j'ai eu le temps d'aborder tranquillement les idées de mon prochain livre : j'ai pensé au titre, j'ai décrit plus précisément le plan, j'ai peaufiné les idées.
 
J'ai également eu l'occasion de faire le vide, de ne pas penser, de vivre ce qui s'offrait à moi: des choses simples comme la chaleur sur ma peau, le plaisir de ressentir l'appétit qui faisait gargouiller mon ventre, la soif, la douleur que je parvenais à surpasser pour avancer…
 
Arrivé à l'entrée du village, je me suis dirigé vers la maison de mes amis. J'ai sonné 3 fois. Personne n'a répondu. J'aurais dû me douter qu'avec un soleil pareil ils étaient eux aussi partis en ballade. Et pourtant… je n'ai pas été déçu un seul instant !
 
J'ai marché jusqu'au port, je me suis assis sur un banc en pierre et j'ai souri en repensant aux kilomètres que j'avais parcourus… pour rien !
 
Vous aussi, vous avez certainement eu l'impression un jour ou l'autre, d'avoir fait des efforts, d'avoir donné sans retour, d'avoir marché vers un but que vous n'étiez pas certain d'atteindre.
 
Mais le but est-il plus important que le chemin parcouru ? Trop souvent, concentrés sur le but, nous oublions de jouir de l'instant et d'apprécier le voyage.


 
(auteur inconnu)
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Le Sac de Sable


 
Juan arrive du Mexique à la frontière séparant le Mexique des États-Unis  en bicyclette.


Il a un gros sac sur ses épaules.


Le douanier l'arrête et lui demande :
- Qu'est-ce que tu as dans ton sac ?
 


Il répond :
- Du sable.
 


Le douanier, incrédule, lui dit :
- On va voir ça… Descends du vélo.
 


Le douanier ouvre le sac et répand le sable qu'il contient sur le sol.
Il fouille dedans sans rien y trouver.
- C'est bon, lui dit-il.
 


Juan ramasse le sable du mieux qu'il peut et repart sur sa bicyclette.


Une semaine plus tard, la même chose se produit.


Le douanier demande à Juan :
- Qu'est-ce que tu as dans ton sac cette fois ?


Juan répond :
- Du sable.


Le douanier, qui n'est toujours pas convaincu, décide de détenir Juan pour  la nuit et d'envoyer un échantillon du sable pour analyse. Le lendemain,  les résultats révèlent qu'il s'agit bien de sable. Il laisse donc Juan  repartir sur son vélo.


Le petit manège se poursuit tous les deux ou trois jours pendant les quelques années qui suivent.


A chaque fois, le douanier fouille le sac de sable. Il envoie régulièrement des échantillons pour analyses de toutes sortes mais toujours sans rien trouver d'autre que du sable.


Finalement, quelques années plus tard, Juan arrête de traverser la frontière en bicyclette avec son sac de sable.


Un beau jour, alors qu'il est en retraite, le douanier prend ses vacances au Mexique et rencontre Juan dans un petit bar sur la plage.


- Hé ! je te reconnais, toi! Tu n'es pas le gars qui traversait la frontière en bicyclette avec un sac de sable ?


Juan reconnaît le douanier et lui répond :
- Oui, c'est moi.


- Qu'est-ce que tu deviens ? lui demande le douanier.


- Je me suis acheté ce petit bar et je vis tranquillement, répond Juan.


Le douanier se décide finalement à lui demander :
- Écoute, je suis à la retraite et je n'ai plus aucun pouvoir. Je voudrais bien savoir une chose. Je n'ai jamais arrêté de penser à ça depuis que je t'ai vu la première fois. Juste entre toi et moi, tu faisais de la contrebande ?…


Juan esquisse un petit sourire et répond :
- Oui, et c'est comme ça que je me suis acheté ce bar.


Le douanier s'approche un peu et demande à voix plus basse :
- Et qu'est-ce que tu passais frauduleusement aux douanes ?


- Des bicyclettes…


 
[size=16]Poèmes et textes de différents auteurs Ds1299121121
[/size]
 
 
La morale de l'histoire


[size=16]- Avoir un regard d'enfant, un regard neuf. Si le douanier avait regardé Juan sans présupposé, sans que le mental intervienne, il aurait sans doute compris le manège. Trop souvent, nous avons des préjugés sur un type de personne ou sur quelqu'un…[/size]

- Avoir la maîtrise de son attention, choisir de la poser où l'on veut et ne pas laisser les autres choisir où elle se porte. Certain homme politique est très doué pour cela avec la complicité des médias. Il n'est pas le seul. On manipule en attirant l'attention sur une chose secondaire pour faire passer les choses plus importantes. C'est la théorie de Milton Freidman qui dit qu'il faut profiter d'une bonne crise pour faire passer les réformes les plus douloureuses, quand les gens ont l'attention captée par des problèmes pressants.


- Le sable ici est aussi le sable du temps, celui qui coule dans le sablier, ce temps que passe Juan à transporter son sable, à transporter le rien qui deviendra quelque chose grâce au temps. Il faut donner du temps pour récolter.
 
(auteur inconnu)
Poèmes et textes de différents auteurs Mini_500_213606
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Poèmes et textes de différents auteurs 7404e55c
 
 
Ecouter c'est...
 
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps: 

Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre! 

Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué  comment les "dialogues" sont remplis d'expression du genre: 
"C'est comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi. Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif (...).
Écouter, c'est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est comme une promenade avec un ami: marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir avec lui, pour rien, pour lui. 

Écouter, ce n'est pas de chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre. 

Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne. 

Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer. 
Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné: de l'attention, du temps, une présence affectueuse. 


André Gromolard
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Un bouquet de Bonheur ...



Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs,
Une graine de paix, d'amour et d'indulgence,
Une autre de charité, d'union et de tolérance.



Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces fleurs en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d'une suave fragrance.



Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d'amour et nous serons des frères,
Un grand brin d'indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.



Un petit brin d'union, et nous serons des alliés,
Un dernier brin de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos coeurs transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer ?




Auteur Inconnu
 
[size=16]Poèmes et textes de différents auteurs 32383055_p[/size]
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Un compagnon sur mesure...
 
Un petit garçon apparut bientôt sous l'affiche «Jeunes chiens à vendre».  «Combien vendez-vous ces jeunes chiens?» demanda-t-il au commerçant.

Le marchand répondit: «Entre 30 et 50 dollars.»  Le petit garçon fouilla dans ses poches et en tira de la petite monnaie.  «J'ai deux dollars trente-sept, dit-il.  Est-ce que je peux les regarder s'il vous plaît?»

Le commerçant sourit et siffla; du chenail ils virent sortir Lady, qui accourut vers eux en passant par le couloir du magasin, suivie de cinq petites boules de poils.  Un des jeunes chiens traînait derrière à une bonne distance.  Aussitôt qu'il le vit, le petit garçon montra du doigt le petit chien qui boitait derrière les autres: «Qu'est-ce qu'il a celui-là?»  Le commerçant lui expliqua que le vétérinaire avait examiné le petit chien et avait découvert une malformation de la hanche.  Il boiterait touours.  Il serait même infirme.  le petit garçon devint tout excité.  «C'est ce petit chien-là que je veux acheter.»
«Non, dit le commerçant, tu ne veux pas acheter ce chien.  Mais si tu le veux vraiment, alors je vais te le donner.»  Le petit garçon devint plutôt irrité.  Il regarda le commerçant droit dans les yeux et dit: «Je ne veux pas que vous me le donniez.  Ce petit chien vaut aussi cher que les autres et je le paierai plein prix.  En fait, je vais vous donner 2,37$ maintenant et 50¢ par mois jusqu'à ce qu'il soit bien à moi.»

Le commerçant répliqua:  «Tu ne veux pas vraiment acheter ce petit chien.  Il ne sera jamais capable de courir, sauter et jouer avec toi comme les autres chiens.»

Sur ce, le petit garçon se pencha, retroussa son pantalon et découvrit une jambe gauche affreusement tordue, soutenue par un appareil orthopédique.  Il regarda le commerçant et dit doucement:  «Eh bien, je ne cours pas très bien moi-même, et le petit chien aura besoin de quelqu'un qui puisse le comprendre!.»
 
Don Clark
 
[size=16]Poèmes et textes de différents auteurs 2yris3tn[/size]
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JOLIE LEGENDE SUR LA FEMME 


Une légende raconte qu'au commencement du monde, 
quand Dieu décida de créer la femme, 
il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme 
et qu'il ne disposait plus de rien. 
Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit.


Il prit la rondeur de la lune, 
les suaves courbes des vagues, 
la tendre adhérence du liseron, 
le tremblant mouvement des feuilles, 
la sveltesse du palmier, 
la teinte délicate des fleurs, 
l'amoureux regard du cerf, 
la joie du rayon du soleil et 
les gouttes des pleurs des nuages, 
l'inconstance du vent et la fidélité du chien, 
la timidité de la tourterelle et la vanité du paon, 
la suavité de la plume du cygne et 
la dureté du diamant, 
la douceur de la colombe et la cruauté du tigre, 
l'ardeur du feu et la froideur de la neige. 
Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l'homme.


Une semaine après l'homme vint et lui dit : 
Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux, 
elle requiert toute mon attention, 
ne me laisse jamais seul, 
bavarde intensément, 
pleure sans motif, 
s'amuse à me faire souffrir 
et je viens te la rendre car 
JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE.


Bien, répondit Dieu et il prit la femme. 
Une semaine après, l'homme revint et lui dit : 
Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi, 
elle chantait et jouait à mon côté, 
elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse, 
elle riait et son rire était musique, 
elle était belle à voir et douce au toucher. 
Rends-la-moi car 
JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE


 
Auteur inconnu
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L'homme aux sept masques...
 
Il était une fois un homme qui avait sept masques. Un pour chaque jour de la semaine.


[size=16]Quand il se levait le matin, il se couvrait immédiatement le visage d'un de ses masques. Ensuite, il s'habillait et sortait.[/size]
 
Il vivait ainsi sa vie sans jamais montrer son vrai visage.
 
Or, un soir, pendant qu'il dormait à poings fermés, un voleur cambriola sa maison et déborda ses sept masques.
 
A son réveil, l'homme se mit à pousser des hurlements. Il cria: “Au voleur! Au voleur!” et courut dans les rues de la ville à la recherche de ses masques.
 
Les gens le voyaient gesticuler, jurer et menacer la terre entière des plus grandes catastrophes s'il ne retrouvait pas son bien. Il passa des jours entiers à essayer de découvrir la cachette de son voleur, mais en vain.
 
Alors, découragé, il s'effondra et pleura à chaudes larmes. Il pleura comme un enfant, car sa peine semblait inconsolable. Les gens tentaient de le réconforter, mais ils n'arrivaient pas à trouver les mots qui auraient pu l'apaiser.
 
Une femme qui passait par là, s'arrêta et lui demanda:
 
-Qu'as-tu ami? Pourquoi pleures-tu ainsi,
 
Il leva la tête et répondit d'une voix étouffée:
 
-On m'a volé tous mes masques et je suis maintenant vulnérable. Mon visage est découvert.
 
-Ce n'est rien, lui dit-elle avec ardeur, regarde-moi, je garde mon visage nu depuis que je suis née.
 
Alors, il la regarda longuement, et il vit qu'elle était très belle.
 
La femme se pencha, lui sourit, et avec sa main essuya ses larmes.
 
Et pour la première fois de sa vie, l'homme sentit la douceur d'une caresse sur son visage.
 
 
V. Tadjo
 
[size=13]Poèmes et textes de différents auteurs 80792[/size]
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