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| Poèmes et textes de différents auteurs | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Poèmes et textes de différents auteurs Ven 25 Sep - 14:28 | |
| L'eau vive Au cœur de l'hiver, le froid fait geler les rivières et les lacs ; l'eau devient si solide qu'elle peut porter hommes bêtes et véhicules. Quand vient le printemps, la terre et l'eau se réchauffent et a lieu le dégel. Que reste-t-il de la solidité de la glace?
L'eau redevient liquide et fluide, la glace est dure et figée, elles ne sont donc pas identiques mais elles ne sont pas non plus différentes, puisque la glace n'est que de l'eau figée et l'eau de la glace fondue.
Cette métaphore s'applique à notre perception du "réel". Quand nous nous attachons à la réalité des choses, quand nous nous laissons emporter par les jugements entre le désir ou la haine, le plaisir ou la douleur, les profits ou les pertes, la louange et la critique, notre esprit se fige.
Or ce que nous pouvons faire, c'est fondre la glace des concepts et préjugés pour la transformer en l'eau vive de la liberté de tous les possibles . (Khyentsé Rinpoché) ---------------------------------------------------------------------------------------------- Le moment présent... Profitez du moment présent de votre vie, Car ce moment ne reviendra pas. L'avenir peut être meilleur ou pis, Mais maintenant vous êtes là.
Voyez où vous êtes dans le cours de l'existence, Par rapport à l'avenir au passé Puis chaque instant, pleinement, Au jour le jour vivez.
Regardez ce qui se passe ici Écoutez les sons du moment. Respirez le parfum de la vie Et buvez-en l'enchantement.
Faites-le maintenant, Pas plus tard, pas demain, Car ce précieux instant JAMAIS NE REVIENT. Blackjac ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La valeur réelle... Un conférencier commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 20 $. il demande aux gens : - Qui aimerait avoir ce billet ? Les mains commencent à se lever alors il dit : - Je vais donner ce billet de 20$ à quelqu'un de vous mais avant, laissez-moi faire quelque chose avec. Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : - Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ? Les mains continuent à se lever. - Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher. Ensuite il demande : - Qui veut encore avoir ce billet ? Évidemment, les mains continuent de se lever ! - Mes amis, vous venez d'apprendre une lecon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas change, il vaut toujours 20 $. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalite votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! La valeur d'une personne ne tient pas à ce l'on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte. (auteur inconnu) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ce que nous lisons ne sera jamais perdu. Tout mûrit à temps et devient fruit à son heure. Il faut laisser le passé à l'oubli, Et l'avenir a la providence… Quelques mots , quelques fleurs Ce n'est pas le Pérou Mais parfois dans la vie Ca peut changer beaucoup … (auteur inconnu) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L'Oiseau silence L'oiseau silence plane sur la ville Ailes d'obéissance se mouvant dans " l'habile, " Il danse sur le temps aux jours chargés d'attente Où les regards discrets de la paix apparente Guettent dans un secret l'ombre de l'espérance, Attitude sereine saturée d'élégance Quand soucieux de demain, les rires se déchirent Travestis en satin pour ignorer le pire Mais que tendant la main pour cacher leurs blessures, D'aucuns ferment le poing sur des pensées obscures. Et le silence est d'or, Richesse peu connue au coût de sa tenue. Son poids pèse si fort cependant qu'on le porte Et cet oiseau d'amour le sait, qui le transporte. A l'insu de quelque âme qui veille dans le soir, Il brille comme une flamme, danse sans le savoir. Avant de s'évanouir dans des bouches bavardes Il se dilue d'abord, plane encore et s'attarde, S'évapore soudain, mué par un mystère, Rendant sage le sot que l'on ne voyait guère. Laissé à l'inutile il s'éloigne bientôt, S'élevant de la ville, des rumeurs aussitôt Envahissent l'espace, l'écho se tait alors Car le silence dort. Lydia Pavot -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il s'appelait Fleming... C'était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle. Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sorti et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé. "Je veux vous récompenser ", dit le noble. " Vous avez sauvé la vie de mon fils ". " Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait ",répondit le fermier écossais. A ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane. " C'est votre fils? " demanda le noble. "Oui! ",répondit fièrement le fermier. " Je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers ". Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et au final, fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Ste-Marie-de-Londres. Il continua jusqu'à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline. Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie. Qui lui sauva la vie cette fois ?... La pénicilline. Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill. Son fils ? Sir Winston Churchill. Quelqu'un a dit un jour : Tout ce qui s'en va revient. Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent. Aime comme si tu n'avais jamais été blessé. Danse comme si personne ne te regardait. Chante comme si personne ne t'écoutait. Vis comme si le Ciel était sur la Terre. (auteur inconnu) ------------------------------------------------------------------------------------------------------ Aujourd'hui La chose la plus précieuse que tu possèdes est : aujourd'hui. Aujourd'hui est ta priorité, même s'il est coincé entre hier et demain. Aujourd'hui, tu peux être heureux, pas hier ni demain. Hier est passé et demain n'est pas encore là. La vaste majorité de nos misères sont des restes d'hier ou empruntés à demain. Garde ton aujourd'hui propre. Décide dans ton esprit de jouir de ta nourriture, de ton travail, de tes loisirs coûte que coûte aujourd'hui. Aujourd'hui est à toi, c'est à toi qu'il a été donné. Tous les hier sont partis, et tous les demain sont encore à venir. Aujourd'hui est à toi. Prends-en les peines et sois toi-même. Aujourd'hui est à toi. Emploie-le de sorte que sur sa fin, tu puisses dire : j'ai vécu et aimé, aujourd'hui. (auteur inconnu) ------------------------------------------------------------------------------------------ Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé pour l'arrêter comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans des temps qui ne sont point nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient, et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C'est que le présent d'ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu'il nous afflige, et s'il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l'avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance pour un temps où nous n'avons aucune assurance d'arriver. Blaise Pascal ----------------------------------------------------------------------------------------------------- Par hasard... On aime d'abord par hasard Par jeu, par curiosité Pour dans un regard Avoir lu des possibilités. Et puis, comme au fond soi même On s'aime beaucoup, Si quelqu'un nous aime, on l'aime Par conformité de goût. On se rend grâce, on s'invite À partager ses moindres maux On prend l'habitude, vite D'échanger de petits mots. Quand on a longtemps dit les mêmes, On les redit sans y penser. Et alors, mon dieu, l'on aime Parce qu'on a commencé (Paul Geraldy) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il nous arrive tous je pense dans la vie Que le climat autour de nous devienne gris On voudrait faire mille et une choses Sans que notre humeur soit morose Nos amis semblent nous avoir quitté On est seul, on n'a personne à qui parler Même le soleil là-haut ne brille plus Et la lune, elle ne nous éclaire pas non plus On n'a même plus le goût de manger Toutes nos nuits, on les passe à penser On aimerait bien, pouvoir nous asseoir En fermant nos yeux, on voudrait savoir Pourquoi hier il y avait partout du soleil On souriait à la vie, ce n'était pas pareil Pourquoi aujourd'hui on se sent rejeté On ne comprend pas ce qui s'est passé On voudrait pouvoir nous dire qu'hier n'est plus Que nous ne serons plus jamais dupe non plus Au fond on le sait, il ne faut pas rester seul Quand tout va croche sans qu'on le veuille Il nous faut lever la tête, regarder plus haut Et nous répéter que demain il fera plus beau Ce jour-là on ne doit pas en tirer présage Le soleil se cache parfois derrière les nuages Il nous faut être capable de sourire à la vie Et nous dire, que bien des gens nous aiment aussi Claude Marcel Breault ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- LES HABITS DU SAGE.
Un Roi, ayant entendu parler d'un Sage dont l'enseignement était réputé dans la région, l'invita à dîner.
Le jour précédent l'invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l'habit de mendiant qu'il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui.
Il entra, mais n'eut pas même le temps d'arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.
Le Sage ne dit rien mais s'en alla comme il était venu.
Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d'honneur au milieu des convives de haut rang.
Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu'il mit dans ses poches.
Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu'on apportait le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l'intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu'il répandit sur son manteau en disant:
« Tiens, c'est pour toi ».
Le Roi, n'y tenant plus lui lança:
« Serais-tu devenu fou, toi que l'on dit si sage ? »
Après un long silence, le Maître répondit:
« Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l'on m'a donné les restes comme à un chien. Aujourd'hui, j'arrive richement vêtu et on m'honore. C'est donc mon manteau que l'on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »
Sur quoi devons-nous juger autrui ? Sur les apparences ou sur ce qu'il est vraiment ?
Comme ce Roi, nous sommes trop souvent méfiants et victimes des préjugés de notre caste, de notre famille, de notre condition sociale.
Nous fermons notre cour et notre raison avant de connaître la personne en face.
Avant de juger, écoutons ce que les autres ont à nous dire: nous recueillerons peut-être des secrets très utiles... et s'ils n'ont que de mauvaises paroles, nous saurons alors quoi faire pour les éviter ! (auteur inconnu) ----------------------------------------------------------------------------------------------------- | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes et textes de différents auteurs Ven 25 Sep - 14:40 | |
| La Tendresse... C'est un mot gentil une caresse C'est un merci une promesse C'est un petit rien pour faire plaisir C'est un geste tendre un sourire. C'est ce qui rend la vie plus belle C'est ce qui donne au coeur des ailes C'est une partie de l'amour de l'amitié C'est ce qui fait sentir que l'on est aimé. C'est le rappel d'un souvenir commun C'est le sentiment de ne faire qu'un C'est l'essence même de la vie C'est ce qui disperse tue l'ennui. C'est un bonjour un comment va C'est quelqu'un qui s'informe de toi Penser à l'autre et s'oublier Car sans elle on ne saurait aimer. (auteur inconnu) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Leçon de persévérance As-tu déjà observé l'attitude des oiseaux face à l'adversité ? Pendant des jours et des jours, ils font leur nid, recueillant des matériaux parfois ramenés de très loin. Lorsqu'ils ont terminé et sont prêts à déposer les oeufs, il arrive souvent que le nid soit détruit et envoyé au sol par les intempéries, par un humain ou un quelconque animal. Que fait l'oiseau ? Il paralyse et abandonne la tâche ? En aucune façon... Il recommence encore et encore jusqu'à ce que les premiers oeufs apparaissent dans le nid. Parfois, très souvent, avant que naissent les oisillons, un animal, un enfant ou une tempête, détruit une fois de plus le nid, mais cette fois avec son précieux contenu. Cela fait mal de recommencer à zéro, même ainsi, l'oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter et de construire, construisant et chantant. As-tu parfois le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont pas ce que tu avais rêvé ?
As-tu parfois envie de dire "assez", l'effort n'en vaut pas la peine. C'est trop pour moi !
Es-tu fatigué de recommencer, du gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts manqués quand tu étais sur le point d'y arriver ?
La vie frappe ainsi parfois, mais ne te rends jamais. Dis une prière, mets ton espoir en avant et fonce.
Ne te préoccupe pas si dans la bataille, tu reçois une blessure, il faut s'y attendre. Réunis les morceaux de ton espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau. Peu importe ce qui se passe, ne faiblis pas, va de l'avant. La vie est un défi constant mais cela vaut la peine de l'accepter et surtout n'arrête jamais de chanter. (auteur inconnu) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La pensée magique
Arrivé au milieu de ma vie, J'ai cherché à savoir "À quoi ça sert la vie?..." J'ai cherché dans les sports et les voyages, J'ai cherché dans la politique et les performances, J'ai cherché dans les religions et les livres, J'ai cherché dans le travail acharné et le luxe, J'ai cherché de toutes les façons, J'ai même cherché des façons de chercher.
Un beau jour, j'ai trouvé sans chercher. J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres. J'avais cherché l'impossible Pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien à trouver. Ce que je cherchais, on le possède tous à l'intérieur de soi.
Maintenant que je sais que la vie est faite de petits et de grands moments présents Maintenant que je sais qu'il faut se détacher pour aimer plus fort Maintenant que je sais que le passé ne m'apporte rien Maintenant que je sais que le futur me fait parfois souffrir d'angoisse et d'insécurité Maintenant que je sais qu'on n'a pas besoin de voyager dans l'astral pour être heureux sur cette terre Maintenant que je sais que la bonté et la simplicité sont essentielles Et que, pour rendre les autres heureux, je dois l'être d'abord Maintenant que je sais qu'on peut aider les autres surtout par l'exemple et le rayonnement Maintenant que je sais que l'acceptation est un gage de bonheur, et que la nature est mon meilleur "Maître" Maintenant que je sais que la réponse vient du même endroit que la question. Maintenant que je sais que je vis, Alors, maintenant, je vis tout simplement...
Auteur inconnu ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le conte de l'arc-en-ciel des émotions Il était une fois une jeune fille qui n'osait jamais dire ses émotions. A personne, et surtout, surtout pas à ceux qu'elle aimait ! Bien sûr, il n'est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref,plein de choses qui se bousculent dans le corps. Il y a aussi les réactions de l'entourage.. qu'elle imaginait: -Qu'est ce qu'ils vont penser de moi, qu'est ce qu'ils vont dire ? Et puis un jour, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ? Essayez déjà de m'en dire trois pour voir...
Bon, la question n'est pas là, puisque je raconte l'histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions. Un jour qu'elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu'elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d'elle un magnifique arc-en-ciel. Mais ce qu'il y avait d'étonnant dans cet arc-en-ciel, c'est qu'il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C'est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. Et soudain, elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu'elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l'arc en ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son coeur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux.... Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser. L'orange celle de l'abandon, de l'offrande, du don de soi. Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps. Et le vert ? Le vert c'était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu'elle sentait vrai, véritable en elle ! Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l'espoir. Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violence dans le violet, de la menace. C'est important de savoir aussi reconnaître cela en soi. Violence que l'on porte, violence que l'on provoque parfois.. violence qui arrive par des chemins imprévisibles. Le noir. Ah ! Cette couleur noire, là, présente dans l'arc-en-ciel.Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu'il y avait parfois en elle. Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide, d'autres fois plus direct, plus osant ! Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n'existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d'existence. A partir de ce jour-là, la jeune fille, ah! j'oubliais de vous dire son nom : Yanou, sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d'en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l'émotion qui l'habitait. Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d'entendre sa fille lui dire : -Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d'émotions, je les ai toutes quand je danse. J'adore danser. La danse, c'est le chant des émotions... Des fois j'éclate quand toutes mes couleurs, je veux dire mes émotions, se mettent à vivre ensemble.. oh ! là là . Je vais éclater un jour. ! Je ne sais pas si la fille de Yanou éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c'est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel. Jacques Salomé ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Admire ce jour...
Admire ce jour, car il est la vie, La vie même de la vie. Tout est là, dans sa courte durée: Toute la réalité, toute la vérité de l'existence, la félicité de la croissance, la splendeur de l'action, la gloire de la puissance... Car hier n'est qu'un rêve, et demain n'est qu'une vision. Mais aujourd'hui, bien vécu, fait de chaque hier un rêve de bonheur, et de chaque demain une vision d'espoir. [size=16](texte Sanscrit) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Etranges fleurs... L'automne met dans les lilasD'étranges fleurs que nul ne voit,Des fleurs aux tons si transparentsQu'il faut avoir gardé longtempsSon âme de petit enfantPour les voir le long des sentiersEt pour pouvoir les assemblerEn un seul bouquet de clartéComme font, à l'aube, les angesLes mains pleines d'étoiles blanches... Maurice Carême ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- S'il fallait...S'il fallait mettre un nom sur l'amitié, Pour lui donner toute sa grandeur Et pour la décrire avec un maximum de vérité, Il faudrait le choisir avec le coeur.S'il fallait mettre un nom sur l'amitié, Pour refléter le visage du bonheur Et pour y voir briller un sourire de sincérité, Il faudrait le choisir avec chaleur.S'il fallait mettre un nom sur l'amitié, Pour faire naître la tendresse Et pour éveiller un monde de sensibilité, Il faudrait le choisir avec sagesse.S'il fallait mettre un nom sur l'amitié, Pour donner le vrai sens à une amie Et pour se nourrir de sa grande sérénité, Il faudrait lui donner le nom de: Tendresse !(auteur inconnu)-------------------------------------------------------------------------------------------------------------FraternitéPartager Ne plus donner pour donner Pour n'avoir à rembourser Offrir Pour en éprouver seulement du plaisir Offrir C'est devancer les désirs Aimer Pour un peu d'amitié Aimer Juste pour la fraternité Parler Pour gommer les silences Parler c'est écouter sa conscience Écouter Pour commencer à comprendre Écouter C'est déjà vers l'autre, la main tendre Regarder Et de tout s'émerveiller Regarder Simplement sans vouloir tout juger Regarder, écouter et parler Pour de l'humain commencer à l'aimer Offrir un peu de plaisir. Comme un envie, un désir Alors la fraternité, Par tous sera partagé !(auteur inconnu)------------------------------------------------------------------------------------------------Pensez-y à deux fois...Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un oeuf d'aigle et le déposa dans le nid d'une « poule de prairie ».L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie et grandit avec eux.Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture. Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie.Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine. Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie sont censées voler.Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux.Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage.S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées."Quel oiseau splendide !" dit notre aigle à ses voisins."Qu'est-ce que c'est ?""C'est un Aigle, le roi des oiseaux," caqueta sa voisine."Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne seras jamais un aigle."Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois.Il mourut en pensant qu'il était une poule de prairie.Vous est-il arrivé de penser que vous étiez une poule de prairie ?Pensez-y à deux fois... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- DestinFais attention à tes pensées car elles deviendront tes parolesFais attentions à tes paroles car elles deviendront tes actesFais attention à tes actes car ils deviendront tes habitudesFais attention à tes habitudes car elles deviendront ton caractèreFais attention à ton caractère car il est ton destin.Talmud----------------------------------------------------------------------------------------------------------Une porte ouverte
La nuit n'est jamais complète Il y a toujours au bout du chagrin Une porte grande ouverte Qui guide vos pas et vous tend la main. Une fenêtre éclairée, un sourire partagé. Un désir à combler, une faim à satisfaire.
Il y a toujours un rêve qui veille Un coeur généreux qui vous éclaire Une main ouverte, une main tendue. Il y a toujours... Des yeux attentifs plein d’amitié Qui redonnent espoir lorsqu’il n’y est plus ! Toute une vie à partager... (auteur inconnu) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Combien pèse un verre d'eau...Un jour, un conférencier, expliquant la gestion du stress à son auditoire, lève un verre d'eau et demande : Combien pèse ce verre d'eau?Les réponses vont de 20 g jusqu'à 500 g. Le conférencier réplique : Le poids absolu de ce verre n'au aucune importance. Tout dépend de la durée que vous essayez de le tenir.
Si je le tiens une minute, ce n'est pas un problème. Si je le tiens pendant une heure, j'aurai de la douleur dans mon bras droit. Si je le tiens pour toute la journée, vous allez devoir appeler une ambulance. Dans tous les cas, c'est le même poids, mais plus longtemps je le tiens, plus il devient lourd.Il continue : Et c'est le même cas avec la gestion du stress. Si on porte un fardeau tout le temps, tôt ou tard, comme le fardeau devient de plus en plus lourd, on ne sera plus capable de continuer. Comme pour le verre d'eau, vous devez le déposer pour un moment et vous reposer avant de le reprendre.Quand on est frais et dispos, on peut continuer avec son fardeau. Donc, avant de retourner à la maison le soir, déposez votre fardeau de travail. Ne l'apportez pas à la maison, vous pourrez le reprendre demain. Et si vous partez de la maison, ne l'apportez pas avec vous. Vous n'avez pas besoin de ce boulet toute la journée...il sera là au retour et vous aurez l'énergie pour y faire face.Quel que soit le fardeau que vous portiez maintenant, laissez-le pour un moment si vous le pouvez. Relaxez vous. Reprenez le plus tard quand vous serez reposés. Il vous semblera plus léger... La vie est courte. Tâchez d'en profiter!Le conférencier a partagé aussi quelques façons de gérer les fardeaux de la vie : Acceptez que, certains jours, vous êtes le pigeon, et certains jours, vous êtes la statue. Gardez toujours vos paroles douces et tendres, au cas où vous devriez les ravaler ou qu'elles seront les dernières que vous direz. Conduisez prudemment. Il n'y a pas que les voitures qui peuvent être rappelées par leur manufacturier. Si vous ne pouvez pas être gentil, ayez au moins la délicatesse d'être vague. Si vous passez 20$ à quelqu'un et que vous ne le voyez plus jamais, ça en valait probablement la peine. Tout le monde s'en fout que vous dansiez mal. Levez-vous et dansez! Les anniversaires sont bons pour vous. Plus vous en avez, plus vous vivez vieux. Vous n'êtes peut-être qu'une personne dans le monde, mais vous pouvez aussi être le monde pour une personne. Certaines erreurs sont trop amusantes pour n'être faites qu'une seule fois.(auteur inconnu)------------------------------------------------------------------------------------------------Ta Vérité...A des degrés diversNous sommes tous des aveugles,Guidés par des aveugles,Qui guidons des aveugles.Et pourquoi un aveugleNe pourrait-il en guider un autre ?Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,Nous réalisons avec émerveillementQue l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure,Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repèresComme les bruits du monde extérieur.Ne crois pas ce que je te dis.Ne rejette pas ce que je te dis.Ce qui restera sera ta vérité.Bouddha--------------------------------------------------------------------------------------------------L'Arc en cielIl se peint dans le ciel Entre pluie et soleil, Délicate aquarelle Aux nuances pastel.
Dans la magie de l'air, Reliant ciel et terre, Fluide pont de lumière, Symbole d'une prière.
Ephémère vision, Reflet d'une illusion, Il meurt à l'horizon Comme le papillon.
Sur mon coeur qui sourit, Les anges du paradis Ont soufflé,attendris, Une larme de pluie.
(Alphonse Blaise)---------------------------------------------------------------------------------------------------Le jour où je me suis aimé pour vraiLe jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle ... Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle... Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle... Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle... Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle... Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans , j’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle... Simplicité.J’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert... l'Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle... Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux. Tout ceci est Savoir vivre !Charles Chaplin ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Merci à la vie.
[size=18]Merci à la vie qui m'a tant donné. Elle m'a donné deux yeux et quand je les ouvre Je distingue parfaitement le noir du blanc Et là-haut dans le ciel, un fond étoilé Et parmi les multitudes, l'homme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné. Elle m'a donné d'entendre, oreilles grandes ouvertes Enregistrer nuit et jour grillons et canaris, Marteaux, turbines, aboiements, orages, Et la voix si tendre de mon bien-aimé.
[/size] Merci à la vie qui m'a tant donné. Elle m'a donné la voix et des lettres Avec lesquelles je pense les mots, et je dis Mère, ami, frère, lumière qui éclaire Le chemin de l'âme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné. Elle m'a donné de marcher de mes pieds fatigués Et j'ai ainsi parcouru villes et marécages, Plages et déserts, montagnes et plaines Jusqu'à ta maison, ta rue, ta cour.
Merci à la vie qui m'a tant donné. Elle m'a donné un coeur qui devient débordant Quand je vois le fruit du cerveau humain ; Quand je vois la distance qu'il y a entre le bien et le mal Quand je vois le fond de tes yeux clairs.
Merci à la vie qui m'a tant donné. Elle m'a donné le rire, elle m'a donné les pleurs. Ainsi, je distingue le bonheur du désespoir Ces deux éléments qui forment mon chant, Et votre chant qui est le même chant, Et le chant de tous, qui est encore mon chant.
Violeta Parra(Chili)----------------------------------------------------------------------------------------------------J'aime beaucoup lire les poèmes et textes "d'inconnu",en les lisant,on semble les connaître!!!! mais c'est mon avis!!! Ninnenne blog de partage
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