Les mots...
Ces mots que l'on voudrait entendre, que l'on voudrait dire, que l'on n'entend pas ou mal, ou pas comme il faudrait, pas au bon moment...
Ces mots qui trottent, qui s'échappent, que l'on perd...
Ces mots qui veulent dire tant de choses et jamais les mêmes quand bien même on les emploie pareil...
Ces mots tendres, ces mots doux, ces mots que l'on s'envoie comme des balles quand on a mal et qu'il faut blesser l'autre car ce n'est pas normal de souffrir seul...
Ces mots, ces babillements d'enfant, ces chevrotements de vieux...
Ces mots, nous accompagnent tout au long de notre vie.
Mots parlés, mots pensés, mots caressés, mots aimés, ils sont tout ce que nous sommes et je les aime pour tout ce qu'ils disent....
Accee Nort
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le chevalier au baril
C’était un chevalier qui avait bataillé dans tous les coins du royaume. Lorsqu’un jour, dans une escarmouche, une arbalète avait failli mettre fin à ses jours, en un éclair, il entrevit le Paradis, mais bien lointain et tout à fait hors de portée, et l’Enfer à la gueule brûlante, prête à l’engloutir. En effet, depuis bien longtemps, il s’était transformé en tueur, pillant et violant sans scrupules.
Rempli tout à coup de bonnes intentions, il dépose ses gants et son épée et se rend auprès d’un moine réputé pour sa sainteté.
« Mon père, je voudrais recevoir le pardon de mes fautes ! Je ferai la pénitence que vous m’indiquerez, aucune ne me fait peur ! »
« Et bien », répondit l’ermite, « allez simplement me remplir d’eau ce petit baril et rapportez-le moi. »
« Vous vous moquez ! C’est une pénitence d’enfant ! », gronde le chevalier, prêt à frapper le moine.
Mais la vision de l’Enfer lui revient en mémoire. Aussi prend-il le baril et se dirige-t-il vers la rivière toute proche. Stupéfaction : le baril plongé dans le courant refuse de se remplir !
« C’est un sortilège ! Mais j’en viendrai à bout ! »
Il se dirige vers une source qui se jette dans le cours d’eau : le baril refuse de se remplir. Furieux, il gravit en courant la colline et se précipite vers le puits du village. Peine perdue !
Un an plus tard, le vieux moine voit arriver à la porte de son ermitage un homme pauvre, un baril vide dans ses bras.
« Mon père », dit le chevalier ( car c’était lui ), « j’ai couru tous les fleuves et toutes les sources du pays. Je n’ai pas pu remplir votre baril. Maintenant c’est sûr, vous ne me pardonnerez pas tous mes péchés. Hélas ! Mes péchés que j’ai commis, que je les regrette ! »
Et des pleurs coulent de ses yeux, sur son visage creusé. Mais voici qu’une larme tombe dans le baril. D’un seul coup, celui-ci se remplit alors à ras bord et déborde de la plus belle eau pure que terre ait jamais vue.
Une seule larme de repentir …
Texte adapté d’une légende du Moyen-Age
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Force et courage...
Il faut de la force pour exprimer son opinion
Il faut du courage pour l’assumer jusqu’au bout
Il faut de la force pour prendre une décision
Il faut parfois du courage pour en accepter les conséquences
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour accepter de s’être trompé
Il faut de la force pour affronter le danger
Il faut du courage pour accepter ses limites
Il faut de la force pour choisir
Il faut du courage pour renoncer
Il faut de la force pour accepter les épreuves
Il faut du courage pour en rire
Il faut de la force pour dénoncer
Il faut du courage pour se taire
Il faut de la force pour gagner sa vie
Il faut du courage pour affronter la misère
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour ne pas renoncer
Il faut de la force pour dire non
Il faut du courage pour être capable
d’affirmer son opinion sans violence
Il faut de la force pour affronter les autres
Il faut du courage pour s’affronter soi-même
Il faut de la force pour réussir
Il faut du courage pour se surpasser
Il faut de la force pour calmer la peine d’un ami
Il faut du courage pour endurer sa propre souffrance
Il faut de la force pour endurer l’injustice
Il faut du courage pour l’arrêter
Il faut de la force pour aimer
Il faut du courage pour s’en aller
Il faut de la force pour vivre
Il faut du courage pour survivre
Auteur inconnu
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Partager...
Quand nous partageons notre joie,
Il y a deux fois plus de plaisir;
Quand nous partageons le succès,
Nous allons bien au-delà de ce que nous avons fait.
Quand nous partageons les problèmes,
C'est une moitié de la peine;
Quand nous partageons les larmes,
Un arc en ciel apparait après la pluie.
Quand nous partageons les rêves,
Ils deviennent plus réels;
Quand nous partageons des secrets,
C'est notre coeur que nous révélons.
Si nous partageons un sourire,
c'est notre amour qui se révèle;
Si nous partageons une étreinte,
C'est notre amour qui grandit.
Si nous partageons avec quelqu'un
Sur lequel on peut compter,
Cette personne est toujours
De la famille ou un ami.
et ce qui nous rapproche
Et nous rend attentionné,
Ce n'est pas ce que nous avons,
Mais les choses que nous partageons.
(auteur inconnu)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
N'ABANDONNEZ PAS
- Citation :
- Citation :
Quand tout va mal, comme c'est parfois le cas.
Quand la vie semble dure et pleine de tracas.
Quand l'argent manque et que les dettes s'accumulent.
Quand vous voulez sourire mais que les larmes perlent.
Quand demain semble loin et que le moral est bas.
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas!
La vie n'est pas facile si l'on veut réussir,
c'est un combat sans fin qui ne fait que grandir.
Certains baissent les bras fatigués de lutter,
quand en persévérant ils auraient pu gagner.
Gardez toujours l'espoir et le succès viendra!
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas!
Le but est souvent plus proche qu'on ne le croît.
Celui qui capitule apprend toujours après,
qu'en s'acharnant encore une dernière fois,
il aurait pu se voir couronné de succès.
Rien ne s'obtient jamais sans en payer le prix,
Le succès ne dépend que de la volonté.
C'est le fruit du labeur et de l'assiduité.
Persévérez toujours, envers et contre tout.
Gardez la tête haute au plus dur du combat.
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas.
(Auteur inconnu)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le boulanger et le fermier...
Le boulanger d'une petite ville achetait son beurre à un fermier de la localité. Un jour en rentrant chez lui, le boulanger pesa le beurre qui venait de lui être vendu, et se rendit compte alors que le fermier avait réduit la quantité de beurre tout en exigeant le même prix. Il accusa le fermier de fraude, lui intenta un procès, et tous deux se retrouvèrent devant le juge.
Celui-ci demanda au fermier :
- Pour peser votre beurre, avez-vous des poids à mesurer ?
- Ah non, Monsieur…Mais comment faites-vous alors pour mesurer le beurre que vous vendez ?
Le fermier répondit :
- Et bien, lorsque le boulanger a commencé à acheter son beurre chez moi, j'ai pensé qu'il était juste que j'achète mon pain chez lui. Depuis ce jour, j'utilise son pain d'un demi-kilo comme mesure pour le beurre que je vends…
Moralité… : la faute que nous voyons chez l'autre pourrait bien être le reflet de la nôtre…
(auteur inconnu)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le funambule
Il était une fois un funambule célèbre. Tout le monde reconnaissait sa stupéfiante habileté : personne ne se souvenait l’avoir jamais vu vaciller ou tomber.
Un jour, le cirque dans lequel le funambule travaillait se trouva dans de sérieuses difficultés financières.
Afin d’attirer plus de monde, le directeur proposa au funambule de tendre plus haut le câble et d’allonger la distance du parcours.
Les employés du cirque avaient placé toute leur confiance dans leur funambule et étaient persuadés d’obtenir un succès retentissant. Se tournant vers ses collègues de travail, le funambule leur demanda : « Etes-vous sûrs que je réussirai ? »
Tous répondirent : « Nous avons confiance en toi et nous sommes absolument sûrs que tu réussiras. »
La prestation du funambule fut un grand succès. Chaque jour les gens faisaient la queue devant le guichet pour venir assister à cet extraordinaire spectacle de courage et d’adresse.
Après une année de réussite, le directeur voulut donner au cirque une renommée encore plus grande. Il proposa au funambule une prestation exceptionnelle afin d’attirer encore plus de monde. Il s’agissait de tendre un câble d’acier entre les deux bords d’une cascade vertigineuse, d’inviter toute la population ainsi que les journalistes et la télévision à cette exhibition sans précédent. Tous les membres du cirque renouvelèrent leur confiance au funambule qui accepta ce défi sans hésiter.
Le voilà tout prêt à se lancer sur le mince câble pour une traversée très dangereuse. Mais, auparavant, il demanda une dernière fois à tous ses compagnons s’ils étaient sincères quand ils l’assuraient de leur confiance illimitée.
« Oui », crièrent-ils tous, sans exception.
Le funambule partit et l’entreprise réussit parfaitement dans l’enthousiasme délirant de tous les spectateurs.
Tout à coup, le funambule leva la main et demanda la parole :
« Votre confiance en moi m’est très agréable », dit-il.
« Bien sûr ! » s’écria, au nom de tous, un membre du cirque.
« Alors, je voudrais vous proposer un exploit encore plus extraordinaire ! »
« Magnifique ! Dis-nous de quoi il s’agit. Notre confiance en toi est illimitée : nous accepterons n’importe quelle proposition de ta part ! »
« Je propose donc de refaire sur ce fil un aller et un retour en poussant une brouette. Et comme votre confiance en mon habileté est sans limite, je demande que l’un d’entre vous monte dans la brouette pour faire la traversée avec moi. »
Personne ne voulut monter.
(auteur inconnu)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------
Etre Jeune...
La jeunesse n’est pas une période de la vie,
Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité,
Du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :
On devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
Sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
Et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande, comme l’enfant insatiable : Et après ?
Il défie les évènements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-mêmes.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeunes tant que vous serez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
D’après le général MAC ARTHUR (1945)
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le défi
En ce temps-là, Dieu habitait sur terre.
Un drôle de bonhomme, un fermier, arriva et dit à Dieu :
"Écoute, mon vieux, tu as peut-être créé l'univers mais tu n'es pas fermier. Je vais t'apprendre un peu."
"Dis-moi !, fit Dieu (tout en souriant discrètement dans sa barbe).
"Donne-moi un an, dit le fermier, et fais comme je te dis. Tu vas voir : finie la pauvreté !"
Pendant un an, Dieu accorda au fermier tout ce qu'il voulait.
Plus de tempête, plus de foudre, plus aucun danger pour le bétail.
C'était le grand confort. Le blé poussait dru.
Si le fermier voulait du soleil, il faisait soleil ; s'il voulait de la pluie, il pleuvait autant qu'il voulait.
Cette année-là, tout arriva à point.
Le blé poussait tellement haut que le fermier alla trouver Dieu et lui dit :
"Regarde, mon vieux. Encore dix ans comme ça et il y en aura assez pour nourrir tout le monde sans que personne ne travaille !".
Mais lorsqu'on fit la récolte, il n'y avait rien à l'intérieur des grains de blé. Des cosses vides. De l'air. Le blé, qui avait poussé si haut, ne contenait rien.
Surpris, le fermier demanda à Dieu ce qui s'était passé.
"Parce qu'il n'y avait ni défi, ni conflit, ni friction, parce que tu as évité tout ce qui était mauvais, le blé, qui avait poussé si haut, ne contenait rien.
Il faut toujours se battre un peu.
Il faut la nuit entre les jours. La tempête, la foudre, le tonnerre, il en faut.
Ils secouent l'âme du blé."
(auteur inconnu)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
je sais dormir quand le vent souffle la nuit.
Un fermier, très mécontent du travail effectué par l'un de ses serviteurs s'en fut à la foire chercher un remplaçant. Il y rencontra un jeune homme, un peu gauche à l'air simple.
- Alors jeune homme, lui dit le fermier, quel est votre nom ?Jean, Monsieur.Et que faites-vous dans la vie ?
-Je travaille comme valet de ferme.
-Quelles sont vos aptitudes ?
-Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, je sais dormir quand le vent souffle la nuit.
-Pardon ?
-Oui, je sais dormir quand le vent souffle la nuit.
-Ma foi jeune homme, répondit le fermier, cela n'est guère une réponse ;
La plupart de mes gens font cela très bien.
Le fermier continua donc ses recherches, mais ne trouva personne. Plusieurs fois, il revit Jean et chaque fois celui-ci lui donnait la même réponse étrange : «Je sais dormir quand le vent souffle la nuit».
Tard dans l'après-midi, le fermier prit sa décision. Trouvant que les yeux de Jean reflétaient l'honnêteté, il lui dit ceci : «Vous êtes certainement un drôle de numéro comme valet de ferme, mais je vous embauche. Nous verrons de quoi vous êtes capable.»
Jean travailla plusieurs semaines sans que l'on remarqua son travail. Ce qui n'est pas étonnant en soi car le travail bien fait passe souvent inaperçu. C'est seulement quand quelque chose ne tourne pas rond que l'on y prête attention.
Puis une nuit, le vent commença à chasser devant lui d'énormes nuages. Il prit sa force dans les collines, traversa la forêt avec beaucoup de fracas, martela les bâtiments et donna contre les meules de foin, hurlant dans les cheminées.
Lorsque le fermier entendit le vent, il se dressa sur son lit ; il connaissait bien ce vent là. Déjà plusieurs fois, celui-ci lui avait arraché les portes des étables, dispersé son foin et renversé ses poulaillers. Il appela Jean qui dormait au grenier. Il hurla plus fort que le vent, mais personne ne lui répondit. Enfin, à grandes enjambées il monta le secouer. «Jean ! Jean ! Lève-toi. La tempête va tout emporter.» Rien à faire, Jean dormait profondément. Il sortit seul dans la tourmente s'attendant déjà au pire.
Et bien non, au contraire ; il vit les portes de l'étable solidement barricadées, les chevaux liés, en sûreté, les fenêtres bloquées et le bétail sagement couché dans la crèche. Il trouva également les meules de foin bien arrimées par des bâches attachées par des grosses cordes fixées sur des pieux enfoncés profondément en terre. La porcherie était intacte et les poulaillers en place malgré la tempête qui sévissait avec rage.
Alors il éclata de rire. Il venait enfin de comprendre les paroles de Jean.
Le Maître nous a donné suffisamment de conseils nous permettant d'entrer dans son repos. Donc, heureux l'homme qui peut dire : "J'ai appris à dormir quand le vent souffle la nuit."
[size=18](auteur inconnu)[/size]
[size=18][size=18][/size][/size]
Ninnenne blog de partage