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| POEMES SUR LES VENDANGES+Roses et autres | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: POEMES SUR LES VENDANGES+Roses et autres Mer 4 Nov - 13:48 | |
| POEMES SUR LES VENDANGESLes Vendanges [size=18]Les Vendanges[/size] Quand le raisin est mûr, par un ciel clair et doux, Dès l'aube, à mi-coteau, rit une foule étrange C'est qu'alors dans la vigne, et non plus dans la grange, Maîtres et serviteurs, joyeux, s'assemblent tous.
A votre huis, clos encor, je heurte. Dormez-vous ? Le matin vous éveille, élevant sa voix d'ange Mon compère, chacun, en ce temps-ci, vendange. Nous avons une vigne eh bien ! Vendangeons-nous ?
Mon livre est cette vigne, où, présent de l'automne, La grappe d'or attend, pour couler dans la tonne, Que le pressoir noueux crie enfin avec bruit.
J'invite mes voisins, convoqués sans trompettes, A s'armer promptement de paniers, de serpettes. Qu'ils tournent le feuillet sous le pampre est le fruit.
Aloysius Bertrand. [size=18][/size] Le Beaujolais nouveauA la gloire du Beaujolais nouveau Les fruits mûrs tomberont coupés d'un geste agile Dans les jarlots de bois bien propres au terroir Les grains s'écraseront sous le choc du pressoir Et le sang jaillira dans les cuves d'argile Le jus fermentant dans l'ombre du tonneau Dans son déchaînement bouillonnera de rage Dansera, bondira, mènera grand tapage Forgeant dans ses clameurs, l'âme du vin nouveau
[size=18] [/size] Il a tous les reflets d'une naissante aurore Le discret velouté des trèfles incarnats Le rire du soleil l'irise de grenats Quand dans le verre il roule en un glouglou sonore. Il est toute allégresse, il est toute fraîcheur La pivoine, l'iris, et la rose mourante La pêche, l'abricot, la groseille odorante Se fondent pour créer sa typique saveur. Il se rit des flacons habillés de poussière Des sommeils prolongés dans la nuit d'un caveau C'est un vin jeune et franc, gardant, tel un joyau La sève des sarments et les sucs de la terre. R. Mauger-Kauffmann. [size=18][/size] La vigne et la maisonLa vigne et la maison Ecoute le cri des vendanges Qui monte du pressoir voisin ; Vois les sentiers rocheux des granges Rougis par le sang du raisin. Regarde au pied du toit qui croule : Voilà, près du figuier séché, Le cep vivace qui s’enroule A l’angle du mur ébréché. Autrefois, ses pampres sans nombre S’entrelaçaient autour du puits ; Père et mère goûtaient son ombre ; Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits. Il grimpait jusqu’à la fenêtre ; Il s’arrondissait en arceau ; Il semble encor nous reconnaître Comme un [size=18]chien gardien d’un berceau,[/size] Sur cette mousse des allées Où rougit son pampre vermeil, Un bouquet de feuilles gelées Nous abrite encor du soleil. Alphonse de Lamartine.
[size=18][/size] VendangesVendanges Les choses qui chantent dans la tête Alors que la mémoire est absente, Ecoutez, c’est notre sang qui chante… O musique lointaine et discrète ! Ecoutez ! c’est notre sang qui pleure Alors que notre âme s’est enfuie, D’une voix jusqu’alors inouïe Et qui va se taire tout à l’heure. Frère du sang de la vigne rose, Frère du vin de la veine noire, O vin, ô sang, c’est l’apothéose ! Chantez, pleurez ! Chassez la mémoire Et chassez l’âme, et jusqu’aux ténèbres Magnétisez nos pauvres vertèbres, Paul Verlaine. [size=18][/size] Les VendangesLes Vendanges Hier on cueillait à l'arbre une dernière pêche, Et ce matin, voici, dans l'aube épaisse et fraîche, L'automne qui blanchit sur les coteaux voisins. Un fin givre a ridé la pourpre des raisins. Là-bas, voyez·vous poindre, au bout de la montée, Les ceps aux feuilles d'or, dans la brume argentée L'horizon s'éclaircit en de vagues rougeurs, Et le soleil levant conduit les vendangeurs. Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ; Chacun, dans le sillon que le maître désigne, Serpe en main, sous le cep a posé son panier. Honte à qui reste en route et finit le dernier ! Les rires, les clameurs stimulent sa paresse ! Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse ! Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas, Plus d'un rouge corsage entre les échalas ; Voici qu'un lièvre part, on a vu ses oreilles ; La grive au cri perçant fuit et rase les treilles. Malgré les rires fous, les chants à pleine voix, Tout panier est déjà vidé plus d'une fois, Et bien des chars ployant sous l'heureuse vendange, Escortés des enfants, sont partis pour la grange. Au pas lent des taureaux les voilà revenus, Rapportant tout l'essaim des marmots aux pieds nus. On descend, et la troupe à grand bruit s'éparpille, Va des chars aux paniers, revient,saute et grappille, Prés des ceps oubliés se livre des combats. Qu'il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats, Préludant par des pleurs à de folles risées, Tout empourprés du jus des grappes écrasées .
Victor De Laprade.
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: POEMES SUR LES VENDANGES+Roses et autres Mer 4 Nov - 14:01 | |
| POEMES SUR LES ROSESUn bouquet de roses m'a été offert [size=16][size=18]Un Bouquet de Roses m'a dit[/size][/size] [size=16][size=18] Un bouquet de roses m'a été offert. Je suis si heureuse de ce cadeau de la nature. Il me vient d'un ami, presqu'un frère Et, ce doux message il me murmure.[/size] Apprends à recevoir autant qu'à offrir C'est ainsi que l'énergie de la Vie circule. Un nuage qui virevolte et s'étire Pour ouater les idées qui dans la tête se bousculent. Accueille le vent tiède qui caresse la peau. Tends la main qui atténuera peut-être un chagrin. Remercie pour la pluie bienfaisante et le soleil si chaud. Médite dans le silence de ton jardin.[/size] Oui! Ce bouquet de roses m'a dit de garder contact Avec la course du soleil et à la lune qui brille Avec la vague qui danse en contournant l'obstacle Avec les aurores boréales et l'étoile qui scintille. Si je ne fais qu'un avec la Nature. Si j'ai autant de patience que le brin d'herbe qui pousse. Cette belle dame m'enseignera dans un doux murmure. Que tout vient à point. A son heure et sans secousses. Un bouquet de roses m'a dit: Respire mon odeur de bonheur. Je me suis soudain sentie envahie. Par des frissons de joie venant du fond de mon coeur! Jovette Mimeault. [size=18][size=18][/size] Le blason de la rose poème[size=18]Le blason de la rose[/size] Aux uns plaît l'azur d'une fleur Aux autres une autre couleur : L'un du lis, de la violette, L'autre blasonne de l'œillet Les beautés ou d'autre fleurette L'odeur ou le teint vermeillet : A moi sur toute fleur déclose Plaît l'odeur de la belle rose.
J'aime à chanter de cette fleur Le teint vermeil et la valeur, Dont Vénus se pare et l'aurore, De cette fleur qui a le nom D'une que j'aime et que j'honore, Et dont l'honneur ne sent moins bon : J'aime sur toute fleur déclose A chanter l'honneur de la rose.
La rose est des fleurs tout l'honneur, Qui en grâce et divine odeur Toutes les belles fleurs surpasse, Et qui ne doit au soir flétrir Comme une autre fleur qui se passe, Mais en honneur toujours fleurir : J'aime sur toute fleur déclose A chanter l'honneur de la rose.
Elle ne défend à aucun Ni sa vue ni son parfum, Mais si de façon indiscrète On la voulait prendre ou toucher, C'est lors que sa pointure aigrette Montre qu'on n'en doit approcher : J'aime sur toute fleur déclose A chanter l'honneur de la rose.
Jean de la Taille.[size=18][/size] La vie d'une rose Poème La vie d'une rose Par un beau matin, Pimpante et ravie, J'ai reçu la vie Dans le vert satin.
De ma beauté que j'étais fière ! Pour mieux répandre ma senteur, Je balançais ma tige altière; Déjà le zéphir tenteur Murmurait : ô ma belle rose, Ils seront bien longs tes beaux jours Si tu n'écoutes les amours Qui vont t'admirer fraîche éclose.
A zéphir je restai rebelle; Deux amoureux passant par là Alors me trouvèrent si belle Qu'entre leurs baisers me voilà; Puis au sein de la bien-aimée Je devins un gage d'espoir, Et rose - moi - j'étais le soir Par son haleine parfumée.
Lorsque s'éveilla la Cigale, Lorsque le Rossignol chanta, Dans sa chambrette virginale L'enfant rêveuse m'emporta. Puis elle s'endormit joyeuse Mais durant cette nuit d'été, Hélas ! ma fragile beauté S'éparpilla sur l'oublieuse;
Et vers le matin A l'aube ravie S'effeuilla ma vie, Dans le blanc satin.
Jules Ruelle.[size=18][/size] Beau rosier du paradis poème Ô beau rosier du paradis, Beau rosier aux milliers de roses, Qui dans les parfums resplendis, Et dans la lumière reposes; Ô beau rosier du jardin clos, Beau rosier aux roses altières, Qui sur l'herbe étends les réseaux Que font tes ombres familières; Au tour de qui, toutes tremblantes, De l'Occident à l'Orient, Ces humbles et douces servantes Glissent et tournent lentement, Jusques à l'heure solennelle Où la nuit, à pas clandestins, Étendant ses voiles sur elles, Les confond toutes dans son sein.
Charles Van Lerberghe. [size=18][/size] Les Roses et toutes les fleursLes Roses et toutes les fleurs Toutes les fleurs, certes, je les adore. Les pâles lys aux saluts langoureux. Les lys fluets dont le satin se dore. Dans leur calice d'ors poudreux. Et les bluets bleus, Dont l'azur décore Les blés onduleux, Et les liserons qu'entrouvre l'aurore De ses doigts frileux. Mais surtout, surtout, je suis amoureux, Cependant que de folles gloses S'emplissent les jardins heureux, Des lilas lilas Et des roses roses. Toutes les fleurs, certes, je les adore . Les cyclamens aux fragiles bouquets, Les mimosas dont le buisson se dore, Et les chers jasmins si coquets, Et les doux genêts, Dont la brise odore, Et les fins muguets, Les muguets d'argent, Si frais quand l'aurore Mouille les bosquets. Mais surtout, surtout je suis amoureux, Cependant que de folles gloses S'emplissent les jardins heureux, Des lilas lilas Et des roses roses. Toutes les fleurs, certes, je les adore. Toutes les fleurs dont fleurit ta beauté, Les clairs soucis dont la lumière dore Tes cheveux aux blondeurs de thé, L'iris velouté Qui te prête encore Sa gracilité, Et l'œillet qui met ta joue et l'aurore En rivalité . Mais surtout, surtout je suis amoureux, Dans tes chères lèvres décloses Et dans les cernes de tes yeux, Des lilas lilas Et des roses roses.
Edmond Rostand.[size=18][/size] Le prince RosierLe Prince Rosier
A quelque temps de là, Florinde, lassée de la cour et n'ayant rien qui l'y arrêtât, obtint de sa mère la permission de se retirer à une maison de campagne ; c'était un lieu agréable et propre à amuser une personne libre des soins de l'amour. Un jour qu'elle s'y promenait dans un parterre, elle aperçut un rosier plus vert et plus fleuri que les autres qui, courbant ses petites branches à son approche, semblait lui donner de l'approbation à sa manière. Une action si nouvelle dans un rosier surprit la Princesse ; ce prodige qui se faisait en sa faveur lui plut ; c'était une espèce d'hommage dont elle fut touchée ; elle fit plusieurs tours dans le parterre ; le rosier se courba autant de fois qu'elle passa ; elle voulut cueillir une rose qui lui semblait fort vermeille et elle se piqua vivement. Catherine Bernard. [/size] [size] Rose de Mai Rose de Mai C'est la pauvre mignonne Rose de Mai Gardant ses cochons jolis dans la rosée, Gomme des roses de chair au Pré Charmé. Au château des enchanteurs, par la croisée Prince Charmant la regarde énamouré, Et rêve d'en faire sa frêle épousée.
Elle trop naïve a laissé déchirer Sa robe aux ronces, et le Prince des fées S'éprend curieux du corsage ajouré. Le vent fol souffle des baisers par bouffées; Insouciante au bord frais des ruisselets, Elle cueille des iris et des nymphées.
Elle a miré dans l'eau son corps fuselé, Mais elle était si belle en l'aube mouillée Qu'elle a cru voir quelque reine de Thulé Et s'est enfuie au bois tout émerveillée, Quittant le Prince et les cochons rosés, Pendant que le vent la couvrait de baisers En étouffant de rire sous les feuillées.
Tristan Klingsor. [size=18][/size] Les Roses de l'AmitiéLes RosesL’air était pur, la nuit régnait sans voiles ; Elle riait du dépit de l’amour : Il aime l’ombre, et le feu des étoiles, En scintillant, formait un nouveau jour.Tout s’y trompait.L’oiseau, dans le bocage, Prenait minuit pour l’heure des concerts ; Et les zéphyrs, surpris de ce ramage, Plus mollement le portaient dans les airs.Tandis qu’aux champs quelques jeunes abeilles Volaient encore en tourbillons légers, Le printemps en silence épanchait ses corbeilles Et de ses doux présents embaumait nos vergers.Ô ma mère ! On eût dit qu’une fête aux campagnes, Dans cette belle nuit, se célébrait tout bas ; On eût dit que de loin mes plus chères compagnes Murmuraient des chansons pour attirer mes pas.J’écoutais, j’entendais couler, parmi les roses, Le ruisseau qui, baignant leurs couronnes écloses, Oppose un voile humide aux brûlantes chaleurs ; Et moi, cherchant le frais sur la mousse et les fleurs,Je m’endormis.Ne grondez pas, ma mère ! Dans notre enclos qui pouvait pénétrer ? Moutons et chiens, tout venait de rentrer. Et j’avais vu Daphnis passer avec son père.Au bruit de l’eau, je sentis le sommeil Envelopper mon âme et mes yeux d’un nuage, Et lentement s’évanouir l’image Que je tremblais de revoir au réveil :Je m’endormis.Mais l’image enhardie Au bruit de l’eau se glissa dans mon coeur. Le chant des bois, leur vague mélodie, En la berçant, fait rêver la pudeur.En vain pour m’éveiller mes compagnes chéries, En me tendant leurs bras entrelacés, Auraient fait de mon nom retentir les prairies ; J’aurais dit : » Non ! Je dors, je veux dormir ! Dansez ! « Calme, les yeux fermés, je me sentais sourire ; Des songes prêts à fuir je retenais l’essor ; Mais las de voltiger, ma mère, j’en soupire, Ils disparurent tous ; un seul me trouble encor,Un seul. Je vis Daphnis franchissant la clairière ; Son ombre s’approcha de mon sein palpitant : C’était une ombre, et j’avais peur pourtant, Mais le sommeil enchaînait ma paupière.Doucement, doucement, il m’appela deux fois ; J’allais crier, j’étais tremblante ; Je sentis sur ma bouche une rose brûlante, Et la frayeur m’ôta la voix.Depuis ce temps, ne grondez pas, ma mère, Daphnis, qui chaque soir passait avec son père, Daphnis me suit partout pensif et curieux : Ô ma mère ! Il a vu mon rêve dans mes yeux ! Marceline Desbordes-Valmore. Le mariage des roses Le mariage des roses
Mignonne, sais tu comment, S'épousent les roses ? Ah ! cet hymen est charmant ! Quelles tendres choses Elles disent en ouvrant Leurs paupières closes ! Mignonne, sais tu comment S'épousent les roses ?
Elles disent : Aimons-nous ! Si courte est la vie ! Ayons les baisers plus doux, L'âme plus ravie ! Pendant que l'homme, à genoux, Doute, espère, ou prie ! Ô mes sœurs, embrassons-nous Si courte est la vie !
Crois-moi, mignonne, crois-moi, Aimons-nous comme elles, Vois, le printemps vient à toi, Et des hirondelles Aimer est l'unique loi A leurs nids fidèles. Ô ma reine je suis ton roi, Aimons-nous comme elles.
Excepté d'avoir aimé, Qu'est-il donc sur terre ? Notre horizon est fermé, Ombre, nuit, mystère ! Un seul phare est allumé, L'amour nous l'éclaire ! Excepté d'avoir aimé, Qu'est-il donc sur terre ?
Eugène David.Perles de Roses PoèmePerles de roses Si tu veux inventer un collier, Tiens, voici comment procéder. De bon matin, te réveiller, Dans les rosiers, te promener.
Tu verras des perles de rosée, Sur les roses elles sont accrochées. Une bonne poignée tu cueilleras, Dans une boîte tu les rangeras.Un cheveu d'or pour les assembler, Un tout petit nœud pas trop serré, Ainsi tu auras un joli collier, Aussi souple que celui d'une fée. Gilbert Saint-Pre. [size=18][/size] [/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: POEMES SUR LES VENDANGES+Roses et autres Mer 4 Nov - 14:07 | |
| POEMES SUR LES PAPILLONSLe papillon,l'abeille et la rose PoèmeLe papillon , l'abeille et la rose
Du printemps la fille vermeille, La rose ne vit qu'un moment, Dont le papillon et l'abeille Profitent bien différemment. Gaspillant, comme un fou, les biens qu'on lui prodigue Tandis que l'insecte léger, Chenille un jour avant, funeste au potager, En stériles baisers sur la fleur se fatigue, L'abeille y puise l'or qu'attendent ses rayons, L'or qui doit la nourrir dans sa maison bien close, Longtemps après le jour fatal aux papillons, Où l'on voit se faner la rose.
Au travail, mes enfants, accordez une part Dans les jours de votre jeunesse : Tout donner au plaisir n'est pas de la sagesse ; Tel qui pense autrement, même avant la vieillesse, S'en repentira, mais trop tard.
Antoine-Vincent Arnault. [size=18][/size] poème sur les papillonsLes papillons De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu’aimez-vous mieux ? Moi, les roses ; Moi, l’aspect d’un beau pré vert ; Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; Moi, le rossignol qui chante ; Et moi, les beaux papillons ! Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l’on cueille en un réseau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l’oiseau !… Quand revient l’été superbe, Je m’en vais au bois tout seul : Je m’étends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tête renversée, Là, chacun d’eux à son tour, Passe comme une pensée De poésie ou d’amour ! Gérard de Nerval. [size=18][/size] Les noces du papillon Les noces du papillon Il faut te marier, Papillon couleur de neige Il faut te marier, Par devant le vieux mûrier. Chers amis, me marierai-je Sans me faire un peu prier ? Il faut te marier, Papillon couleur de neige, Il faut te marier, Par devant le vieux mûrier.
Moi, dit le limaçon Pour loger ta papillonne Moi dit le limaçon Je te cède ma maison. Ce qu'un brave cœur me donne Je l'accepte sans façon Moi, dit le limaçon Pour loger ta papillonne Moi dit le limaçon Je te cède ma maison.
J'ai là dit la fourmi Des fragments de vertes cosses J'ai là dit la fourmi Quelques grains de blé parmi. Ah! le beau repas de noces Tu régales ton ami. J'ai là dit la fourmi Des fragments de vertes cosses J'ai là dit la fourmi Quelques grains de blé parmi. Moi dit l'abeille d'or Mon dessert fera merveille Moi dit l'abeille d'or J'ai du miel liquide encor. Grand merci, gentille abeille, Qui partage ton trésor ! Moi dit l'abeille d'or Mon dessert fera merveille Moi dit l'abeille d'or J'ai du miel liquide encor.
Voici cher papillon Pour le bal fifre et timbale Voici cher papillon La musique du sillon. C'est aimable à vous, Cigale C'est aimable à toi Grillon! Voici cher papillon Pour le bal fifre et timbale Voici cher papillon La musique du sillon.
Pour toi je vais briller Dit le ver luisant dans l'herbe Pour toi je vais briller Ne te fais donc plus prier. Chers amis tout est superbe Je veux bien me marier ! Pour toi je vais briller Dit le ver luisant dans l'herbe Pour toi je vais briller Ne te fais donc plus prier.
Maurice Bouchor. [size=18][/size] Ninnenne blog de partage
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