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| Poèmes divers.... | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Poèmes divers.... Sam 11 Juin - 15:40 | |
| Le PLUS BEAU BISOU DU MONDE
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Hommage à nos aînés ! Ils nous ont transmis leur savoir, Ils nous ont éduqués à leur manière. Leurs souvenirs ? Immense réservoir Qui se dévide depuis des millénaires ! Aujourd’hui, ils méritent toute notre attention. On leur droit honneur, respect, considération. Aussi, grâce à une étroite collaboration, Nous nous devons de réussir cette cohabitation. Si la vérité sort souvent de la bouche des [size=18]enfants, Les témoignages que nous recevons chaque jour, Jusque là enfouis dans leur mémoire d’éléphants, Nous fortifient et nous mettent dans un bon jour. En restant à leur écoute et à leur disposition, En multipliant des échanges d’inter générations, Nous pourrons tirer profit de ces fréquentations, Et vivre ainsi en parfaite harmonisation Alors, ne restons plus dans notre bulle. Sachons qu’un aîné qui s’en va, Est une bibliothèque qui brûle. Evitons-nous de chercher dans les gravats.Et ne jamais oublié que nos ainés sont aussi nos parents *[/size] La tendresse On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y´en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l´histoire Et s´en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n´en est pas question Non, non, non, non On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y´en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l´histoire Et s´en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n´en est pas question Non, non, non, non Votre sourire. Recueil : Les échos du rivage (1857) Votre sourire est charmant de gaieté ; Lorsqu'en mon âme où bout parfois l'orage Il resplendit comme un soleil d'été, Il y dissipe et chasse tout nuage, Et je m'apaise à sa sérénité.
Ce doux rayon dans mon cœur reflété, Oh ! si j'étais poète, à chaque page Comme en beaux vers ma muse l'eut chanté ! Votre sourire.
Vous n'avez pas besoin en vérité, D'avoir le sceptre et l'empire en partage ; Vous n'en sauriez pas en réalité Être plus reine et régner d'avantage, Car il vaut bien certes une royauté, Votre sourire.
Albert Dabadie
[size=16]Claire fontaineClaire fontaine où rossignoleUn rossignol jamais lassé,N’es-tu pas le charmant symboleD’un cher passé ?Source de fraîche mélodie,Qui fait fleurir, sous nos frimas,Ce rosier blanc de Normandie,Qui ne meurt pas !À ce bouton de rose blanche,L’hiver ne fut jamais fatal,Non plus qu’au chêne qui se pencheSur ton cristal.Oh ! c’est une peine immortelleQui s’épanche, en larmes d’amour,Dans la naïve ritournelleDe l’ancien jour.C’est un reflet des ciels de France,Ô fontaine, que tu fais voir,Dans la limpide transparenceDe ton miroir. Nérée BeaucheminLa cascade Au [size=16]coeur de la natureAvalanche de murmuresTransperce la cascadeTelle une humide tornade[/size] Coulent les perles d’eau Immesurables flots Glissant entre les roches Sans véritables accrochesComme un rideau de pluie La chute d’eau s’enfuit Les gouttes sont un refrain Immergeant les instinctsValérie S. ([size=16]Art et Poèmes) Août 2009[/size] Les petits matins froids du mois de février Se lèvent dans des tons de [size=16]rouge orangé,Et les nuages lentement s'étirent,Laissant au soleil le temps de se vêtir.De sa douce chaleur, il fait fondre la glaceQue la nuit dépose comme une carapace,Sur une nature, encore engourdieQui ne demande qu'à reprendre vie.Février à mauvaise réputation.A la lecture des vieux dictonsOn le dit, froid, pluvieux, venteuxEt pourtant il est bien besogneuxPuisqu'il prépare le PrintempsTirant la nature de son engourdissementUn petit peu plus, chaque jourSans rien attendre en retourQue de mourir, pour laisser sa placeA ce coquin de mois de Mars.Mardi-gras et la chandeleurAmènent à ce petit mois travailleurUn air de fête, apprécié des petitsQui le couvrent des couleurs des confettis.[/size] Dominique Sagne
[/size] C’est quoi l’amitié ?
L’amitié ce sont « deux oreilles » qui t’écoutent dans la joie, dans la peine, sans jamais se lasser L’amitié ce sont « deux yeux » qui voient dans « ton regard » comme dans un miroir
L’amitié c’est « la confiance » malgré la distance L’amitié c’est se parler de « tout et de rien », mais c’est aussi le respect dans le « silence »
L’amitié est « aveugle » devant tout ce qui est différent L’amitié ne fait pas de distinction de « sexe », Elle est « l’intérieur de [size=18]soi » pure et limpide comme l’eau qui coule dans un ruisseau[/size]
L’amitié ne voit que « la beauté de l’âme » L’amitié c’est tellement de choses qu’on ne peut « jamais » dire qu’on a « beaucoup » d’amis-es Car l’amitié ce sont deux âmes qui se prennent par la main sur le chemin de la vie et même davantage…
L’amitié c’est ne jamais se « perdre de vue » malgré le temps qui passe
L’amitié c’est vraiment « tout » UN CADEAU Le plus beau [size=18]cadeau emballé avec les doigts du cœur…[/size]
Yolande St-Hilaire
l [size] La violette est dans le pré.Dans la clairière, la jonquille;Sous l'arbre en espoir de familleOn entend le merle chanterDu mois d'avril au mois de mai.Pierre Menanteau (1895-1992 ) Ninnenne blog de partage
[/size] | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes divers.... Dim 12 Juin - 9:38 | |
| La fraîcheur du matin Le chant des oiseaux Le soleil qui se lève et les rayons passe à travers les rideaux. Ouvre les yeux et regarde ce petit paradis matinal qui s'offre a toi, je t'envoie les rayons solaires.
Le cœur d'une grand-mère Un cœur de Mémé, ça veut du bonheur, du bonheur pour tous ces enfants. Un cœur de Mémé, ça a toujours peur, ça tremble pour petits et grands, ça se laisse grignoter par la vie et le événements. Un cœur de Mémé, ça se donne sans compter : c'est toujours un cœur de maman. Un cœur de Mémé, ça n'aime pas la solitude. C'est hospitalier, comme dans les béatitudes. ça aime les visites. " Ne partez pas, vous avez le temps " " Encore un biscuit. " " Restez encore un instant " ça aimerait qu'on lui dise un petit merci en passant. ça voudrait une bise; Mais les jeunes en ont-ils le temps ? Un cœur de Mémé, ça ne vieillit pas. ça veut s'accrocher. C'est parfois bien las ! Un cœur de Mémé, c'est plein de finesse ; ça sait deviner : ça voit la tristesse, ça sait regarder, sans oser rien dire. C'est plein de bonté, ça vit de tourments. Un cœur de Mémé, ça se dit : " Je ne voudrais pas partir. " Rester pour aimer. Même vieux, ça ne veut pas mourir. Demain oui, peut-être. Mais non, non pas aujourd'hui. ça veut être là pour les fêtes. Voir grands et petits ; consoler ; encourager. Un cœur de Mémé, c'est disponible, pas pressé. ça ne pense qu'à donner. ça a de l'expérience. ça doit rester longtemps, pour donner confiance dans la vie à ses petits enfants. GUY GILBERT Prêtre des loubars. extrait de son livre " MES PLUS BELLES PRIERES " pages 164- 165
Les fleurs : Elles naissent dans un mystère Et jaillissent de la terre, Avec toutes les couleurs, Elles apportent le bonheur... Les fleurs
Dans la rosée elles s'ouvrent Et le soir elles se couvrent, Sans faire le moindre bruit Pour s'endormir la nuit.
Elles cherchent le soleil Qui passe dans le ciel, Elles se gorgent de chaleur Et adorent la douceur.
Elles invitent les abeilles A boire dans leur stigmate, Pour emplir des corbeilles De pollens dans leurs pattes Travaillant de longues heures Elles emportent en leurs mains Des grandes prairies de fleurs Qui renaîtront demain...
Les fleurs ont un langage Qui parle aux gens sages, Pour leur dire en silence Tout l'amour que l'on pense ... Nobles fleurs d'élevages Qui font de longs voyages, Petites fleurs des champs Que ramassent les enfants.
Elles viennent en visite Pour montrer qu'on existe, Elles consolent ceux qui pleurent Et fleurissent ceux qui meurent ... Les fleurs
Si la vie est trop dure Va donc dans la nature. 0uvre bien grand ton coeur Pour y mettre des fleurs
Respire tous leurs parfums Sans y mettre les mains, Pour que même fanées, Elles reviennent chaque année ... [size=32]Les Tournesols de Provence Ils sont dorés et gras, et ce sont les enfants De l’union du Soleil avec dame la Terre. Il leur a dispensé un peu de sa lumière En les créant ainsi il y a fort longtemps. Car l’astre trop distrait a un jour répandu Quelques rayons ici. Mais au lieu de brûler La terre provençale, ils y ont fructifié En grosses fleurs dressées, costaudes et bien drues. Ce sont les tournesols, ce merveilleux cadeau D’origine céleste et de divine essence. Et c’est en pivotant tous dans le même sens Qu’ils adorent leur père sans lui tourner le dos. -> Lespoèmes de Vette de Fonclar sur la Provence. [/size] L’Automne Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. Père, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil. Déjà la Nymphe qui s’étonne, Blanche de la nuque à l’orteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne. Sois le bienvenu, rouge Automne. Théodore de Banville [size=16]Dans le silencieux automne[/size] Dans le silencieux automneD’un jour mol et soyeux,Je t’écoute en fermant les yeux,Voisine monotone.Ces gammes de tes doigts hardis,C’était déjà des gammesQuand n’étaient pas encor des damesMes cousines, jadis ;Et qu’aux toits noirs de la Rafette,Où grince un fer changeant,Les abeilles d’or et d’argentMettaient l’aurore en fête.Paul-Jean Toulet, Contrerimes [size=16]Novembre[/size] Captif de l’hiver dans ma chambreEt las de tant d’espoirs menteurs,Je vois dans un ciel de novembre,Partir les derniers migrateurs.Ils souffrent bien sous cette pluie ;Mais, au pays ensoleillé,Je songe qu’un rayon essuieEt réchauffe l’oiseau mouillé.Mon âme est comme une fauvetteTriste sous un ciel pluvieux ;Le soleil dont sa joie est faiteEst le regard de deux beaux yeux ;Mais loin d’eux elle est exilée ;Et, plus que ces oiseaux, martyr,Je ne puis prendre ma voléeEt n’ai pas le droit de partir. François Coppée Ninnenne blog de partage | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
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