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| Poèmes de différents auteurs | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Poèmes de différents auteurs Sam 18 Juin - 15:24 | |
| Danse Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Libre comme un poisson dans l'eau, comme un [size=16]oiseau dans l´air, Léger comme le vent qui danse dans les arbres, Ou le mât d´un bateau qui danse sous la vague.
Danse tant que tu peux danser sur les pavés, sur l´herbe, Sur une table de bistrot, à l´ombre des tavernes. Viens, laisse-toi porter par toutes les musiques, [/size]
Qui sortent d´un piano ou d´un vieux tourne-disque.
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse dans les bras de Margot ou Julie de Nanterre, Danse pour retrouver l´amour et la folie, Danse pour éblouir ton âme qui s´ennuie.
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Pour ne plus porter sur ton dos la mort et la misère. Et tu verras jaillir les sources souterraines, Et les torrents de joie qui coulent dans tes veines.
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse pour qu´un printemps nouveau balaye les hivers. Danse comme l´on vit, danse comme l´on aime, Danse comme on écrit sur les murs un poème.
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse tant que tu peux danser. Viens, le bal est ouvert! Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Danse tant que tu peux danser. Viens, le bal est ouvert! Georges Moustaki
Les violons mêlaient leur rire au chant des flûtes Et le bal tournoyait quand je la vis passer Avec ses cheveux blonds jouant sur les volutes De son oreille où mon Désir comme un baiser S'élançait et voulait lui parler, sans oser.
Cependant elle allait, et la mazurque lente La portait dans son rythme indolent comme un vers, - Rime mélodieuse, [size=16]image étincelante, - Et son âme d'enfant rayonnait à travers La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts.
Et depuis, ma Pensée - immobile - contemple Sa Splendeur évoquée, en adoration, Et dans son Souvenir, ainsi que dans un temple, Mon Amour entre, plein de superstition.
Et je crois que voici venir la Passion.
Verlaine, Poèmes saturniens[/size]
LES RATS Sur la scène de l'Opéra, Autour de la grande chanteuse, Dansent en rond les petits rats. La cantatrice est bien heureuse.
Elle sait que rien ne viendra Troubler ses harmonieux arpèges, Car la [size=16]danse des petits rats Des fausses notes la protège.
Elle soulève à tour de bras Sa poitrine en soufflet de forge Et prête à lancer sur les rats Le chat qu'elle aurait dans la gorge.[/size] Jacques Charpenteau Titre du poème : Le chat et le chant Extrait de Poèmes pour peigner la girafe, Hachette livre / Gautier Languereau, 1994. Les Yeux d'Elsa extrait Quelle valse inconnue entraînante et magique M'emporte malgré [size=16]moi comme une folle idée Je sens fuir sous mes pieds cette époque tragique Elsa quelle est cette musique Ce n'est plus moi qui parle et mes pas sont guidés[/size] Cette valse est un vin qui ressemble au Saumur Cette valse est le vin que j'ai bu dans tes bras Tes cheveux en sont l'or est mes vers s'en émurent Valsons-la comme on saute un mur Ton nom s'y murmure Elsa valse et valsera. Aragon Danse Danse au tournant des flammes Danse malgré tes larmes Danse pendant la [size=16]nuit tombée Danse en pensant à ton bien-aimé Danse à la douceur des matins Danse et transforme ton destin Danse dans ta robe de velours Danse dans ce monde pesant et lourd[/size] Founda http://clg-voltaire.scola.ac-paris.fr Chanson de grand-père Dansez, les petites filles, Toutes en rond. En vous voyant si gentilles, Les bois riront. Dansez, les petites reines, Toutes en rond. Les [size=16]amoureux sous les frênes S'embrasseront.[/size] Dansez, les petites folles, Toutes en rond. Les bouquins dans les écoles Bougonneront. Dansez, les petites belles, Toutes en rond. Les oiseaux avec leurs ailes Applaudiront. Dansez, les petites fées, Toutes en rond. Dansez, de bleuets coiffées, L'aurore au front. Dansez, les petites femmes, Toutes en rond. Les messieurs diront aux dames Ce qu'ils voudront. Victor Hugo, De l'art d'être grand-père Auteurs : Fradin, Guichard Compositeur : Carli Editeur : Warner Chappell Music France La tendresse, C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux De se trouver à nouveau deux C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu Avec le cœur au bord des yeux La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse. La tendresse, C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir Sans un regret sans rien se dire C'est quand on veut se séparer sans se maudire Sans rien casser, sans rien détruire La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse. La tendresse, C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie Que tous les deux on a grandi C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie Qu'un jour ou l'autre l'amour finit La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse. La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse. Allez viens. Claire fontaineClaire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’es-tu pas le charmant symbole D’un cher passé ?Source de fraîche mélodie, Qui fait fleurir, sous nos frimas, Ce rosier blanc de Normandie, Qui ne meurt pas !À ce bouton de rose blanche, L’hiver ne fut jamais fatal, Non plus qu’au chêne qui se penche Sur ton cristal.Oh ! c’est une peine immortelle Qui s’épanche, en larmes d’amour, Dans la naïve ritournelle De l’ancien jour.C’est un reflet des ciels de [size=16]France,Ô fontaine, que tu fais voir,Dans la limpide transparenceDe ton miroir.[/size] Nérée BeaucheminLa chandeleur
Je fais sauter les crêpes Les crêpes de la chance Saute la chance Tourne la chance Que je t’attrape Que je te rissole Que je te sucre Et te mange. Saute la chance Rate la chance Tombe à coté Mais je sais ramasser Les chances perdues, Et je les fais sauter Tourner, Dorer C'est carnaval Tous les jours. Denise Dubois Jallais Février (la ronde des mois) Les petits matins froids du mois de février Se lèvent dans des tons de [size=16]rouge orangé,Et les nuages lentement s'étirent,Laissant au soleil le temps de se vêtir.De sa douce chaleur, il fait fondre la glaceQue la nuit dépose comme une carapace,Sur une nature, encore engourdieQui ne demande qu'à reprendre vie.Février à mauvaise réputation.A la lecture des vieux dictonsOn le dit, froid, pluvieux, venteuxEt pourtant il est bien besogneuxPuisqu'il prépare le PrintempsTirant la nature de son engourdissementUn petit peu plus, chaque jourSans rien attendre en retourQue de mourir, pour laisser sa placeA ce coquin de mois de Mars.Mardi-gras et la chandeleurAmènent à ce petit mois travailleurUn air de fête, apprécié des petitsQui le couvrent des couleurs des confettis.[/size] Dominique Sagne
[b]LE PRINCEDE MON JARDIN[/b] (Mon beau rouge-gorge) | Il est un prince, en mon jardin, Que j’aperçois, dès le matin Et qui, le soir, sautille encore, Quand, dans le noir, je pense qu’il dort. Il est petit et très coquin ; Moi je crois qu’on est très copains. S’il est perché sur le pommier, C’est lui qui m’appelle en premier. Quand je secoue ma planche à pain, Vite, en pépiant, il me rejoint. Si je retourne un bout de terre, Hop, sur ma bêche, il guette des vers. Mon beau rouge-gorge, que je t'aime bien ! Tu es l'oiseau le plus malin ! Mais je suis triste, quand vient l'été, Car tu préfères vivre en forêt. Robert Casanova
| La cascade Au [size=16]coeur de la natureAvalanche de murmuresTransperce la cascadeTelle une humide tornade[/size] Coulent les perles d’eau Immesurables flots Glissant entre les roches Sans véritables accrochesComme un rideau de pluie La chute d’eau s’enfuit Les gouttes sont un refrain Immergeant les instinctsValérie S. ([size=16]Art et Poèmes) Août 2009[/size] Les oiseaux de l'hiver Mais d'où viennent ces oiseaux Que j'entends chanter l'hiver? Où se cachent leurs fuseaux De plume sur fil de chair? Il neigeait encore hier Sur l'arbre et le caniveau, Et les miettes du pain clair, Pour des petits yeux d'oiseaux, Se perdaient dans la lumière, Des flocons à mes carreaux. Ô mes oiseaux de l'hiver, Par le froid levés si tôt, Ô mes oiseaux sans manière, Faits pour chanter comme l'eau Dès qu'elle a roulé rivière. Que penser de nos misères, Tristes colliers de grelots, Quand on secoue leur poussière, Au milieu des trilles fiers, D'un bonheur clamé si haut Publié le 16 janvier 2013 par madette ~~REVE DE PAIX~~
Je rêve du jour où les canons Seront rangés dans les musées, Du jour où tous les bataillons N'auront plus raison d'exister. Et dans le ciel l 'oiseau de fer De la colombe accompagné Laissera tomber sur la terre De l'or, du pain à partager.
Et tous les ponts seront reconstruits, Unissant toutes les nations, On enterrera les fusils Et les rosiers refleuriront. On entendra chanter le vent Dans la forêt comme dans le désert. Le coeur en paix, en oubliant Le bruit des missiles d'hier.
Les enfants formeront une ronde Autour du monde ils vont danser, En sachant bien qu'aucune bombe Ne viendra pour les mutiler. Ils chanteront l'hymne à la joie, L'hymne au printemps, l 'hymne à l 'Amour. Le seul drapeau qui flottera Sera l 'emblème d'un nouveau jour.......suite demain Ninnenne blog de partage | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Dim 19 Juin - 11:01 | |
| "L'aquarelle de la vie."Oh comme j'aurais aimé pouvoir peindre ma vie, Y mettre des couleurs, des tons doux et pastels J'aurais banni le noir et évité le gris J'aurai fait de ma vie une douce aquarelle. Et j'aurais peint des arbres, des prairies et des fleurs Puis un bel étang bleu, comme le reflet du ciel, Quelques chaises en osier, pour le simple bonheur De m'asseoir, contempler combien la vie est belle. Ce tableau que je peint ne ressemble qu'à un rêve, La vie n'en est pas un, elle est comme les saisons, Printemps, été, automne nous paraîssent bien brèves Alors que l'hiver lui, nous semble bien plus long... Chacune de ces saisons est comme nos états d'âme, Le printemps fait revivre toutes les émotions La chaleur de l'été voit les coeurs qui s'enflamment Puis l'hiver naissant gomme toutes les saisons. 'Aubrylia" Ninnenne blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Dim 19 Juin - 13:21 | |
| Je suis pas mal capable pour mon âge. | Il n'y a rien qui cloche [size=18]chez moi: Je suis aussi en santé que qui que ce soit. J'ai de l'arthrite aux deux genoux Et je parle toujours avec une petite toux; Mon sang est faible et mon pouls volage. Mais je suis encore pas mal capable pour mon âge !
Mon foie fonctionne de façon pénible Et j'ai un mal de reins terrible. J'entends mal, ma vue a baissé. Tout le système semble désaccordé. Mon médecin me dit que la fin approche Car à chaque jour quelque chose de plus décroche. La manière dont je zigzague en marchant, Je vais me ramasser par terre avant longtemps. Je saute et je sursaute au moindre remue-ménage. Mais je suis encore pas mal capable pour mon âge !
Canne ou bras charitable, il me faut pour avancer, Je ne saurais autrement la rue traverser. Mes articulations sont crochues et raides, La tremblotte m'oblige à demander de l'aide, Nuit après nuit, c'est l'insomnie, Et le matin j'ai l'air d'un mort-en-vie. Je radote, j'ai des étourdissements, Je ne vis que de médicaments, pilules ou drogue. Mais je suis encore pas mal capable pour mon âge !
La morale de cette histoire d'infirmité Est que, pour vous et moi en route pour l'éternité. Il est préférable de dire un: "Je suis encore pas mal capable" bien sage ! C'est ce qui nous fera le mieux vivre à "notre âge "[/size]
Une colombe est partie en voyage... Pour faire chanter partout sur son passage... La paix, l'amour et l'amitié... La paix, l'amour, la vérité... Quand elle ouvre ses ailes... C'est pour la liberté. Une colombe est partie en voyage... Autour du monde elle porte son message... De paix, d'amour et d'amitié... De paix, d'amour à partager... Et c'est sa jeunesse qui la fait voler. RECETTE POUR UNE ANNÉE NOUVELLE
Prendre 12 mois complets,
Les nettoyer de tout ressentiment, haine et jalousie
Pour les rendre aussi frais et propres que possible.
Maintenant couper chaque mois en tranches de 28, 30 ou 31 morceaux,
Puis, tout doucement, incorporer dans chaque journée,
Un zeste de courage... une pincée de confiance... une cuillère de patience... une louche de travail...
Mélanger le tout avec de généreuses portions d'espoir, de fidélité, de générosité et de douceur.
Assaisonner le tout avec un soupçon de rêves, une bolée de rires et une pleine tasse de bonne humeur.
Verser maintenant la recette dans un grand bol d'amour
Et pour terminer...
Décorer avec un sourire... Servir avec tendresse...
Maintenant vous avez 365 jours pour la savourer avec Amour et délicatesse..
[size=24]C'est Noël, joie sur la terreC'est Noël, joie sur la terre L'enfant-Dieu est né Il est là , divin mystère Le sauveur annoncé Dans une étable L'enfant-Dieu est né Adorable Au milieu des bergers
C'est Noël, joie sur la terre Et joie dans les cieux Chantent et en vœux de lumière Séraphins grâcieux Nous accompagnent Au loin les pipeaux Des campagnes Aux doigts des pastoureaux
C'est Noël, joie sur la terre L'enfant-Dieu est né Il est là , divin mystère Le sauveur annoncé Dans une étable L'enfant-Dieu est né Adorable Au milieu des bergers
C'est Noël, joie sur la terre La vierge Marie Comme sont toutes les mères Est heureuse, et sourit Le bœuf et l'âne Un peu moins de bruit Tout est calme, Jésus s'est endormi
C'est Noël, joie sur la terre L'enfant-Dieu est né Il est là , divin mystère Le sauveur annoncé Dans une étable L'enfant-Dieu est né Adorable Au milieu des bergers.Le petit renne au nez rougeLe petit renne au nez rouge Quand la neige recouvre la verte FinlandeEt que les rennes traversent la landeLe vent dans la nuitAu troupeau parle encore de luiOn l'appelait Nez RougeAh comme il était mignonLe p'tit renne au nez rougeRouge comme un lumignonSon p'tit nez faisait rireChacun s'en moquait beaucoupOn allait jusqu'à direQu'il aimait boire un p'tit coupUne fée qui l'entenditPleurer dans le noirPour le consolerLui dit :"Viens au paradis ce soir"Comme un ange Nez RougeTu conduiras dans le cielAvec ton p'tit nez rougeLe chariot du Père Noël Quand ses frères le virent d'allure aussi lesteSuivre très digne les routes célestesDevant ses ébatsPlus d'un renne resta babaOn l'appelait Nez RougeAh comme il était mignonLe p'tit renne au nez rougeRouge comme un lumignonMaintenant qu'il entraîneSon char à travers les cieuxC'est lui le roi des rennesEt son nez fait des envieuxVous fillettes et garçonsPour la grande nuitSi vous savez vos leçonsDès que sonnera minuitCe petit point qui bougeAinsi qu'une étoile dans le cielC'est le nez de Nez RougeAnnonçant le Père Noël (x2)Le sucre d'orge Delectable bonbon, Vient adoucir ma gorge, de tes concupisentes vertues. Quand je t'accueille dans ma bouche Dans l'antre du palais de mes envies Tu fonds dans mon cystotome, tu combles mes plaisirs J'aimerais tant, qu'au contact de cette chaleur étrangère Tu développes l'apothéose de mes sens afin que plaisir ne finisse Je regrette cependant,car tu disparais sous mon sensuel idiome Douce sucrerie, délice de la boite à malices Pour que de toi demain je fasse confesse Aux Bénédictinnes qui t'on inventés. Poéme trouvé sur internetLe loupLe loup On ne m'aime pas du tout mon poil n'est pas doux doux doux On ne m'aime pas du tout je vis au fond de mon trou On ne m'aime pas du tout on me chasse de partout On ne m'aime pas du tout on m'appelle méchant loup On ne m'aime pas du tout et je hurle comme un fouHaou !!! ( Poème trouvé sur internet )Saint-Nicolas[/size] [size=24]Mon ami, le lutin[/size] Elle est étrange mon [size=16]histoire certes mais véridique Par une soirée d'hiver alors qu'une épaisseur de neige De plusieurs pieds recouvrait des Ardennes la forêt Toute proche qu'il faisait froid, très froid sous le gel alors Qu'un ciel sans lune et qu'un crachin brumeux Dissuadaient l'aventure nocturne et l'errance dehors
Est venu à ma porte un garçonnet de rouge et de bleu vêtu Coiffé d'un bonnet aussi rougeâtre que son poupon visage Il parlait une langue inconnue mais par gestes et mimiques Il demanda permission d'entrer; ce récit longtemps je l'ai tu
C'était un nuton, un lutin de chez nous, égaré, je suppose Il était très mignon, la rumeur les disait espiègles, farceurs Ce sont en quelque sorte des gens de la famille des Trolls Ces petits personnages vivent ici dans les roches en forêt Cachés, discrets, peu les ont vus, j'ai eu ce privilège Hélas le matin il était parti, cela encore m'émeut Car au cours des années je sentis sa présence Toujours il m'épiait, je pense
Parfois devant ma porte en remerciements, il dépose Des fruits des bois, des noisettes sauvages Des myrtilles, des mûres, des bolets et girolles Et si vous ne me croyez, venez voir adoncques censeurs [/size]
Cepyge X
Roman; font-size: small;">Poème en vers libres Thème de décembre 2010 Les.Maissineries XII.20 [size] Les années agrippées aux plis de la vie Les années en équilibre sur un fil de vieVertiges qui parfois changent en [size=16]poésie,[/size] Les années, c'est la vie dans un souffle divin,C'est la pluie, le beau temps, la rosée du matin. Les années aux creux des vagues et du ventDes souvenirs, des sourires en larmes souvent,La vie des années c'est, essayer, tomber, se relever,Amour donné, voyage à gagner. Les années en espoirs sur le fil fragile du destinDouceur d'un coucher de soleil, un autre chemin,Les années agrippées, en rayons, aux plis de la vieSagesse acquise, beauté sans rides, bleu en mélancolie. Les années restent aux plis de la vie, embrassées,Dispersées sur la courbe du temps, temps évaporé,Les années en équilibre sur un fil de vieVertiges qui parfois changent en [size=16]poésie...[/size] La danse des flocons[/size] [size] La [size=16]danse des flocons blancs[/size] La neige fait danserTous les flocons légers. Vient se mêler le ventAu bal des flocons blancs. Prends la main d'un floconEt [size=16]danse en tourbillon.[/size] L'emporte loin d'iciEt en fait un ami. (image et [size=16]poème trouvés sur internet)[/size] [size=16]Novembre[/size] Captif de l’hiver dans ma chambreEt las de tant d’espoirs menteurs,Je vois dans un ciel de novembre,Partir les derniers migrateurs.Ils souffrent bien sous cette pluie ;Mais, au pays ensoleillé,Je songe qu’un rayon essuieEt réchauffe l’oiseau mouillé.Mon âme est comme une fauvetteTriste sous un ciel pluvieux ;Le soleil dont sa joie est faiteEst le regard de deux beaux yeux ;Mais loin d’eux elle est exilée ;Et, plus que ces oiseaux, martyr,Je ne puis prendre ma voléeEt n’ai pas le droit de partir. François Coppée[/size] [size] Publié par BaCChaNal Paysage maritime[/size] Mes yeux sereins admirent l’horizon; Les vagues se plissent vers le rivage Sur un arrière-plan de l’azur profond, L’infini de la beauté prude et sauvage.
Le zéphyr fredonne une douce mélodie -Les vagues, aux fonds sonores répétitifs, Viennent et reviennent sur mes pieds Creusés sur le sable granuleux mouillé- Mes oreilles se régalent de cet air vif Qui se répète sans cesse, qui m’étourdie.
Mon ouïe se déforme, mes oreilles sillent -Ils s’apparentent aux voix des coquillages Qui émettent un son, une musique de plage- Je sens soudainement le vent tranquille Se dresser sur ma chevelure dorée Puis rafraîchir mon fragile corps huilé. | Poeme publié 27 Mai 2014
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[size] Hommage aux poilus[/size] Hommage aux poilus L’histoire me fait dire, Et me fait même écrire, Sans hommes vaillants, Au [size=16]coeur noble et fragile, Serions-nous aujourd’hui vivants ?[/size] Avec sa frêle silhouette, Rien n’a entamé l’éclat de son regard, L’aîné a plus de cent ans. Une larme coule… il se rappelle, Tous ses compagnons morts au combat.
En un éclair sa mémoire revient, Là-bas, dans les tranchées les bruits sourds, Des obus et des mortiers, tremblent leurs mains. Leurs visages éclaboussés par le sang et la boue.
Le 21 février 1916, Verdun Un déluge de feu diabolique se déverse, Roulant s’abattant sur les hommes, Cris… hurlements imprime l’histoire. La guerre rouge d’une densité affreuse, Puis au lointain, un silence foudroyant.
Une voix forte s’élève dans la nuit : - On les aura s’écrie Pétain ! Dans une lutte acharnée, Les Français et outre mers
S'opposent contre les allemands, Sur la plaine du chemin des dames, L’horreur immaculé de sang frais. Peu d’eau et de nourriture, Rythmait leur quotidien, Par le manque de couverture, Les corps cherchaient un maintien.
Jour et nuit l’innommable absolue, Les esprits dépouvus d’espoir, se déchaînaient, Sans répit, dans ce carnage foutu, Au-delà des mots qui le permettaient.
Souffrant dans leurs chairs mutilées, Pitié pour nous !
Pauvres forçats de guerre. Nous ne sommes plus que des hommes brisés, Nous demandons humblement le respect. Avec courage et détermination, Ses hommes ont fait don de leur vie. Pour conserver intacte la liberté d’autrui, Ils marquent nos âmes pour toujours, Dans le symbole de la Patrie.
Arlette Philbois
poeme inuit Québec publié(e) par MORANE Poeme inuit
Dors, dors, je suis là près de pour veiller sur tes rêves
Dors, dors, dans la paix de la nuit car demain l'aube se lève
toujours plus loin, toujours plus loin, dans cette immense neige glacée
toujours plus loin, toujours plus loin dans cette immense pays glacé
Dors, dors, tu as le temps de grandir et d'avoir à chasser
Dors, dors, tu as le temps de grandir et d'avoir à pêcher
toujours plus loin, toujours plus loin dans cette immense forêt de givre
toujours plus loin, toujours plus loin dans cette immense banquise blanche
Dors, dors, les loups peuvent hurler au loin, je suis là tu ne crains rien
Dors, dors, l'ours blanc et les pingouins nous les croiserons demain
toujours plus loin, toujours plus loin, au fil des traineaux et des chiens
toujours plus loin, toujours plus loin, dans ce grand nord on est si bien
Dors, dors, et rappelle toi les contes des trolls et des magiciens
Dors, dors, bien au chaud dans cet igloo que j'ai construit de mes mains
toujours loin, plus loin, toujours le jour s'en va sur la pointe des pieds et revient
toujours plus, loin toujours, loin, la nuit s'en va sur la pointe des pieds et revien | Poeme publié 21 Nov 2007
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[size] Les fleurs (Jacques clary Jean Normand)[/size] [size] [size=16]Les fleurs[/size] Jetant leur fantaisie exquise de couleursA l'étalage des fleuristesElles sont tour à tour ou joyeuses ou tristes,Les fleurs !Joyeuses, elles vont porter les mots frôleursA l'oreille des biens aimées,Disant : bonheur, espoir, ivresses enflammées,Les fleurs !Tristes, elles s'en vont mourir, vagues pâleurs,Dans la nuit des tombes glacées,Disant : désespoirs, deuils, soupirs, âmes blessées,Les fleurs !Joyeuses, elles vont, par groupes enjôleurs,Briller en nos têtes frivoles,Disant : luxe, plaisir, insouciances folles,Les fleurs !Tristes, avec novembre, elles viennent en pleurs,Dire les chers anniversaires,Les souvenirs aimés et les regrets sincèresLes fleurs !Ainsi, s'associant aux gaîtés, aux douleurs,Selon que le veut notre envie,Elles sont nos témoins et nos sœurs dans la vie,Les fleurs !(Jacques Clary Jean Normand) Ninnenne blog de partage
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