marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Poèmes de différents auteurs Jeu 23 Juin - 15:50 | |
| Beau [size=16]poème de Jacques Prévert[/size] La vie n'a pas d'âge. La vraie jeunesse ne s'use pas. On a beau l'appeler souvenir, On a beau dire qu'elle disparaît, On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va, Tout ce qui est vrai reste là. Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse [size=16]histoire, Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir. Les gens très âgés remontent en enfance Et leur coeur bat Là ou il n'y a pas d'autrefois.[/size] L'ombre s'évapore, Et déjà l'aurore De ses rayons dore Les toits d'alentours ; Les lampes pâlissent, Les maisons blanchissent, Les marchés s'emplissent, On a vu le jour ! (A. Desaugiers) suite demain Ninnenne blog de partage
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Ven 24 Juin - 14:00 | |
| L'amour d'un enfantL'amour plus fort que tout
L’amour plus fort que tout Nous donne tant de forces De sentiments si doux La liaison nous renforce L’amour nous donne des ailes Apportant le courage Pour battre les duels Vers de plus beaux rivages Et le plus important Quand on se sent aimé Est que par tous les temps L’espoir nous fait gagner... Valèrie S. ([size=16]Art et Poemes)[/size] L'amour vraiPenser au prince charmant Tout le temps, sans arrêt, Le rêver cent pour cent Voici donc l'amour vrai
Avoir confiance en lui, Ecouter ses paroles, Comme l'homme de sa [size=16]vie, Qui, lui seul, la console
L'aimer tout simplement Sans arrières pensées, Laisser ses sentiments Et croire la destinée...
Valérie S. (Art et Poèmes)[/size] Victor Hugo (1802-1885). Recueil : Toute la lyre (1888 et 1893). Une tempête Approchait, et je vis, en relevant la tête, Un grand nuage obscur posé sur l'horizon ; Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon Frissonnait près de moi ; les branches tremblaient toutes, Et des passants lointains se hâtaient sur les routes. Cependant le nuage au flanc vitreux et roux Grandissait, comme un mont qui marcherait vers nous. On voyait dans des prés s'effarer les cavales, Et les troupeaux bêlants fuyaient. Par intervalles, Terreur des bois profonds, des champs silencieux, Emplissant tout à coup tout un côté des cieux, Une lueur sinistre, effrayante, inconnue ; D'un sourd reflet de cuivre illuminait la nue, Et passait, comme si, sous le souffle de Dieu, De grands poissons de flamme aux écailles de feu, Vastes formes dans l'ombre au hasard remuées, En ce sombre océan de brume et de nuées Nageaient, et dans les flots du lourd nuage noir Se laissaient par instants vaguement entrevoir !
Victor Hugo sur www.poesie-francaise.fr
Victor Hugo.
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