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| | Poèmes de différents auteurs | |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Poèmes de différents auteurs Sam 8 Oct - 9:50 | |
| L' Enfance Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, je coulai ma douce existence, Sans songer au lendemain. Que me servait que tant de connaissances A mon esprit vinssent donner l'essor, On n'a pas besoin des sciences, Lorsque l'on vit dans l'âge d'or , Mon cœur encore tendre et novice, Ne connaissait pas la noirceur, De la [size=16]vie en cueillant les fleurs,
Gérard de Nerval.[/size] [size=16][/size] Feuilles volantes, Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres Annonçant dans la cour un vide insoutenable Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre, S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades. Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant Les évadés punis, aux mains griffées de plumes Dont leur omniprésence n’en fait que des absents. Quand grincent les miroirs aux couleurs de la [size=16]nuit, Annonçant la tempête au fond des encriers, Une larme de pluie se transforme en l’ennui D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.[/size] Isaac Lerutan. [size=16][/size] Un oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voile inutile, II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol II n’a jamais eu d’ombre. Coquilles des moissons brisées par le soleil. Toutes les feuilles dans les bois disent oui, Elles ne savent dire que oui, Toute question, toute réponse Et la rosée coule au [size=16]fond de ce oui.[/size] Un homme aux yeux légers décrit le ciel d’amour. Il en rassemble les merveilles Comme des feuilles dans un bois, Comme des [size=16]oiseaux dans leurs ailes Et des hommes dans le sommeil.[/size] Paul Eluard. [size=16][/size] Poème d'AutomneL'Automne, Ô vous qu'ont enrichis les trésors de Cérès, Préparez-vous, mortels, à de nouveaux bienfaits. Redoublez vos présents, terre heureuse et féconde Récompensez encor la main qui vous seconde. Et toi, riant [size=16]automne, accorde à nos désirs Ce qu'on attend de toi, du repos, des plaisirs, Une douce chaleur, et des jours sans orages.
Il vient environné de paisibles nuages, Il voit du haut du ciel le pourpre des raisins, Et l'ambre et l'incarnat des fruits de nos jardins. De coteaux en coteaux la vendange annoncée Rappelle le tumulte et la joie insensée ; J'entends de loin les cris du peuple fortuné Qui court, le thyrse en main, de pampres couronné. Favoris de Bacchus, ministres de Pomone, Célébrez avec moi les charmes de l'automne : L'année à son déclin recouvre sa beauté. L'automne a des couleurs qui manquaient à l'été. Dans ces champs variés, l'or, le pourpre et l'opale, Sur un fond vert encor brillent par intervalle, Et couvrent la forêt, qui borde ces vallons, D'un vaste amphithéâtre étendu sur les monts. L'arbre de Cérasonte au gazon des prairies Oppose l'incarnat de ses branches flétries. Quelles riches couleurs, quels fruits délicieux Ces champs et ces vergers présentent à vos yeux ! Voyez par les zéphyrs la pomme balancée Échapper mollement à la branche affaissée, Le poirier en buisson, courbé sous son trésor, Sur le gazon jauni rouler les globes d'or, Et de ces lambris verts attachés au treillage La pêche succulente entraîner le branchage.
Les voilà donc, ces fruits qu'ont annoncés les fleurs Et que l'été brûlant mûrit par ses chaleurs Jouissez, ô mortels, et, par des cris de joie, Rendez grâces au ciel des biens qu'il vous envoie Que la danse et les chants, les jeux et les amours, Signalent à la fois les derniers des beaux jours.[/size] Jean François de Saint-Lambert. Poème sur nos fidèles Compagnons à quattre pattes, Mon copain. Quand j’ai du chagrin Il ne me dit rien Il sait bien que ça ne sert à rien Quand j’ai du chagrin
Mon ami Quand j’ai de la peine Il ne me dit pas qu’il m’aime Je sais bien que ça le gêne Quand j’ai de la peine
Alors il m’écoute [size=16]Moi je sais qu’il m’entend Et il me regarde Moi je sais qu’il comprend
Il se met dans un coin Ses yeux sont plus malheureux Que les miens
Mon copain, mon ami Il est plus qu’un ami Plus qu’un bon copain Puisque c’est mon chien[/size]
Chantal Abraham.
[size=16][/size] BerceuseEndormons-nous, petit chat noir. Voici que j'ai mis l'éteignoir Sur la chandelle. Tu va penser à des oiseaux Sous bois, à de félins museaux. Moi rêver d'elle.
Nous n'avons pas pris de café, Et, dans notre lit bien chauffé Qui veille pleure Nous dormirons, pattes dans bras. Pendant que tu ronronneras, J'oublierai l'heure.
Sous tes yeux fins, appesantis, Reluiront les oaristys De la gouttière. Comme chaque nuit, je croirai La voir, qui froide a déchiré Ma vie entière. Charles Cros. Pluie Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ; Le feuillage humble et que nul vent ne berce, Se penche et brille en pleurant sous l'averse ; Le deuil de l'air afflige les oiseaux.
La bourbe monte et trouble la fontaine, Et le sentier montre à nu ses cailloux. Le sable fume embaume et devient roux ; L'onde à grands flots le sillonne et l'entraîne.
Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau ; La vitre tinte et ruisselle de gouttes ; Sur le pavé sonore et bleu des routes Il saute et luit des étincelles d'eau.
Le long d'un mur un chien morne à leur piste, Trottent, mouillés de grands boeufs en retard La terre est boue et le ciel est brouillard ; L'homme s'ennuie oh ! que la pluie est triste . Rene-François Sully Prudhomne. Ninnenne blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Sam 8 Oct - 10:20 | |
| Roses d'Automne, Aux branches que l’air rouille et que le gel mordore, Comme par un prodige inouï du soleil, Avec plus de langueur et plus de charme encore, Les roses du parterre ouvrent leur [size=16]coeur vermeil.[/size] Dans sa corbeille d’or août cueillit les dernières : Les pétales de pourpre ont jonché le gazon. Mais voici que soudain les touffes printanières Embaument les matins de l’arrière-saison. Les bosquets sont ravis le ciel même s’étonne De voir sur le rosier qui ne veut pas mourir, Malgré le vent la pluie et le givre d’automne, Les boutons tout gonflés d’un sang rouge fleurir. En ces [size=16]fleurs que le soir mélancolique étale, C’est l’âme des printemps fanés qui pour un jour, Remonte et de corolle en corolle s’exhale, Comme soupirs de rêve et sourires d’amour.[/size] Tardives floraisons du jardin qui décline, Vous avez la [size=16]douceur exquise et le parfum Des anciens souvenirs si doux malgré l’épine De l’illusion morte et du bonheur défunt[/size] Nérée Beauchemin. Une femme S’il arrivait un jour en quelque lieu sur terre, Qu’une entre vous vraiment comprît sa tâche austère, Si, dans le sentier rude avançant lentement, Cette âme s’arrêtait à quelque dévoûment, Si c’était la bonté sous les cieux descendue, Vers tous les malheureux la main toujours tendue, Si l’époux si l’enfant à ce cœur ont puisé, Si l’espoir de plusieurs sur Elle est déposé, Femmes enviez-la tandis que dans la foule Votre vie inutile en vains plaisirs s’écoule, Et que votre cœur flotte au hasard entraîné, Elle a sa foi son but et son labeur donné. Enviez-la qu’il souffre ou combatte c’est Elle Que l’homme à son secours incessamment appelle, Sa joie et son appui son trésor sous les cieux, Qu’il pressentait de l’âme et qu’il cherchait des yeux, La colombe au cou blanc qu’un vent du ciel ramène Vers cette arche en danger de la famille humaine, Qui, des saintes hauteurs en ce morne séjour, Pour branche d’olivier a rapporté l’amour. Louise Ackermann. L'Automne, Ô Saison bienfaisante aimable et douce Automne, Toi que le Soleil voit d'un regard tempéré ; Toi qui par les présents que ta faveur nous donne, Fais arriver un bien qu'on a tant espéré.
Ce riche amas de fruits dont ton front se couronne, Rend par tous nos Hameaux ton Autel révéré , L'Abondance te suit le Plaisir t'environne ; Mais un plaisir tranquille aussi bien qu'assuré.
Bacchus te suit partout et Cérès t'accompagne ; Les Côteaux élevés et la vaste Campagne, Leurs raisins et leurs blés te montrent tour à tour :
Chacun dans l'Univers a le fruit de ses peines ; Moi seul hélas moi seul abusé par l'Amour, N'ai qu'un espoir trompeur et des promesses vaines. Georges de Scudéry. L'Automne De boue le chemin est devenu. Les arbres encore vivement vêtus. La pluie récente parfume l’air. Un million de feuilles se couchent par terre. A la descente de la brume, le bois secret s’allume. L’enchantement est divin, le temps n’a plus de fin. Errer dans le bois, voler du passé, ramasser du thym gentiment faire du thé. Rarement le silence reste dans ce ruisseau fascinant. Caresser tout le savoir dans les bras de maintenant. Chloe Douglas. [size=16][/size] Le Chat, Dans ma cervelle se promène Ainsi qu'en son appartement, Un beau chat fort doux et charmant. Quand il miaule on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret , Mais que sa voix s'apaise ou gronde, Elle est toujours riche et profonde. C'est là son charme et son secret.
Cette voix qui perle et qui filtre Dans mon fonds le plus ténébreux, Me remplit comme un vers nombreux Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux Et contient toutes les extases ; Pour dire les plus longues phrases, Elle n'a pas besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde Sur mon [size=16]coeur parfait instrument, Et fasse plus royalement Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix chat mystérieux, Chat séraphique chat étrange, En qui tout est comme en un ange, Aussi subtil qu'harmonieux ,
De sa fourrure blonde et brune Sort un parfum si doux qu'un soir J'en fus embaumé pour l'avoir Caressée une fois rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu ; Il juge il préside il inspire Toutes choses dans son empire ; Peut-être est-il fée est-il dieu ?
Quand mes yeux vers ce chat que j'aime Tirés comme par un aimant Se retournent docilement Et que je regarde en moi-même
Je vois avec étonnement Le feu de ses prunelles pâles, Clairs fanaux vivantes opales, Qui me contemplent fixement.[/size] Charles Baudelaire. [size=16][/size]
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Dim 9 Oct - 11:49 | |
| Poème sur les ChatsLes deux [size=16]chats,[/size] Deux [size=16]chats qui descendaient du fameux Rodilard, Et dignes tous les deux de leur noble origine, Différaient d'embonpoint l'un était gras à lard, C'était l'aîné sous son hermine D'un chanoine il avait la mine, Tant il était dodu potel frais et beau : Le cadet n'avait que la peau Collée à sa tranchante échine. Cependant ce cadet, du matin jusqu'au soir, De la cave à la gouttière Trottait courait il fallait voir, Sans en faire meilleure chère. Enfin un jour au désespoir, Il tint ce discours à son frère : Explique-moi par quel moyen, Passant ta vie à ne rien faire, Moi travaillant toujours on te nourrit si bien, Et moi si mal. La chose est claire, Lui répondit l'aîné tu cours tout le logis Pour manger rarement quelque maigre souris. N'est-ce pas mon devoir . D'accord, cela peut être : Mais moi je reste auprès du maître ; Je sais l'amuser par mes tours. Admis à ses repas sans qu'il me réprimande, Je prends de bons morceaux, et puis je les demande En faisant patte de velours, Tandis que toi pauvre imbécile, Tu ne sais rien que le servir, Va le secret de réussir, C'est d'être adroit non d'être utile.[/size] Jean-Pierre Claris de Florian . Poème sur les chiens[size=16]Le petit chien
[/size] [size=16]Je suis un petit chien Mais j’ai déjà quinze ans. Si je présente bien, Mon âge je le sens.
Mon cœur est fatigué, J’ai des douleurs partout, Ma vue a bien baissé, Je n’entends plus du tout.
J’aimais bien la montagne Quand j’étais casse cou. Le vertige me gagne, Je fatigue beaucoup.
Je vais plus doucement Et je marche très peu. Je dors bien plus longtemps, J’ai caché tous mes jeux.
Quand une chienne passe, Je redeviens fringant, Je fais preuve d’audace, Je me sens élégant.
Mais dès qu’elle est partie, Je retrouve mon âge Et mon dos s’arrondit : Ce n’était qu’un mirage.
Mes maîtres m’aiment autant Que quand j’étais petit. Ils me disent souvent Que j’ai changé leur vie.
La mienne aura été Faite de grandes joies, J’aurai été choyé, J’aurai été un roi.
Quand il faudra partir, Je ne gémirai pas. Je voudrais m’endormir Blotti entre leurs bras.[/size]
[size=16]Madeleine Reynaud.[/size] [size=16][size=16][/size][/size] [size=16] Ninnenne blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Dim 9 Oct - 12:25 | |
| Chanson du chat Chat, chat, chat, Chat noir, chat blanc, chat gris Charmant chat couché Chat, chat, chat, N'entends-tu pas les souris Danser à trois des entrechats Sur le plancher Le bourgeois ronfle dans son lit, De son bonnet de coton coiffé, Et la lune regarde à la vitre. Dansez souris, dansez jolies, Dansez vite En remuant vos fines queues de fées. Dansez sans [size=16]musique tout à votre aise, A pas menus et drus, Au clair de lune qui vient de se lever, Courez les sergents de la ville dans la rue Font les cent pas sur le pavé; Et tous les chats du vieux Paris Dorment sur leurs chaises Chats blancs chats noirs ou chats gris.
Tristan Klingsor.[/size] [size=16][/size] Poème d'AutomneL' Automne A toute autre saison je préfère l'automne, Et je préfère aux chants des arbres pleins de nids La lamentation confuse et monotone Que rend la harpe d'or des grands chênes jaunis.
Je préfère aux gazons semés de pâquerettes Où la source égrenait son collier d'argent vif, La clairière déserte où tristes et discrètes, Les feuilles mortes font leur bruit doux et plaintif.
Plus de moissons aux champs, ni de foin aux vallées; Mais le seigle futur rit sur les bruns sillons, Et le saule penchant ses branches désolées Sert de perchoir nocturne aux frileux oisillons.
Et, depuis le ruisseau que recouvrent les aulnes Jusqu'aux sommets où seuls les ajoncs ont des [size=16]fleurs, Les feuillages divers qui s'étagent par zones Doublent le chant des bruits de l'hymne des couleurs.
Et les pommiers sont beaux courbés sous leurs fruits roses, Et beaux les ceps sanglants marbrés de raisins noirs; Mais plus beaux s'écroulant sous leurs langues décloses, Les châtaigniers vêtus de la pourpre des soirs.
Ici c'est un grand feu de fougère flétrie D'où monte dans le ciel la fumée aux flots bleus, Et, comme elle la vague et lente rêverie Du pâtre regardant l'horizon nébuleux.
Plus loin un laboureur sur la lande muette, S'appuie à la charrue et le soleil couchant Détache sur fond d'or la fière silhouette Du bouvier et des bœufs arrêtés en plein champ.
L'on se croirait devant un vitrail grandiose Où quelque artiste ancien, saintement inspiré, Aurait représenté dans une apothéose Le serf et l'attelage et l'araire sacré.[/size]
François Fabié.
[size=16][/size] Nuance matinale Train de banlieue Visages couverts de nuages sphériques bulles de grisaille amphigouriques Les regards sont concentrés Lectures Personne ne semble remarquer ma présence dans cette réalité excisée L’explosion pourrait se produire à tout moment Où regarder pour honorer le paysage Où respirer pour ne pas s’empoisonner Où descendre pour ne pas oublier d’exister Je ne descends pas au centre Je reviens Là Où tout est un sublime vivifié Où j’appartiens Où la foule n’est jamais solitaire Où l’évidence fleurit le destin Eveillée par un rayon de soleil Ce matin les matins toujours Sybille Rembard. Sonnet pour un cheval, Quelques pas, un saut et il s’élève au Firmament Merveilleux être de lumière divine Fils élu de cette Nature Sublîme Alchimie organique des quatre éléments Cheval tu es le Feu qui fait brûler le vent Le souffle d’Air de la Beauté Parfaite L’animal de la Terre au profil d’Athlète qui comme l’Eau, coule au gré du Temps Pégase de la Nuit je suis Bellaphoron Pur Sang inaccessible et Roi comme le Lion Cheval tu tiens dans ton coeur le monde Etalon de légende, passion céleste de Chine Puissant comme Perceval, Hercule ou bien Odin Tu es l’Universel, tu propages le Bien Winston Perez. [size=16][/size] Mon Ami La lune s’enfuit dans la lutte, entre la [size=16]nuit et l’aurore. L’argent de la toile d’araignée étincelle dans la brume.[/size] Mon ami, mon ami, mon ami, Je t’appelle mon ami. La rosée dans la vallée, Les violettes sur la colline, Les ruisseaux coulent de la montagne, dans le matin de ma vie. Mon ami mon ami mon ami, Je t’appelle mon ami. Les [size=16]chevaux sont dans la prairie, mangeant de l’herbe douce. Les oiseaux chantent dans la fôret, Sauf le rossignol endormi.[/size] Mon ami mon ami mon ami, Tu es revenu mon amour. Chloe Douglas. [size=16][/size] Ninnenne blog de partage
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Poèmes de différents auteurs Mar 11 Oct - 10:23 | |
| Un air d'OctobreUn air d'Octobre
Un air comme une traîne immense Un air qui ne finit jamais Un air d'octobre une romance Plus douce que le mois de mai Un air qui toujours recommence Tes yeux ont le mal d’horizon Fou qui trouve assez [size=18]bleu l’azur[/size] A qui le ciel n’est pas prison Il faut [size=18]aimer à démesure[/size] Ce n’est pas assez que raison Bel [size=18]automne aux mains de velours[/size] C'est la chanson jamais chantée C'est la chanson de notre amour C'est la chanson des roses-thé Dont le coeur est couleur du jour Est-il assez profond sanglot Pour dire les déserts physiques Pareils aux ronds qu'on fait dans l'eau Les mots valent-ils la musique Du long désir au coeur enclos Un air Elsa de la démence Un air qui ne finit jamais Un air d'octobre une romance Plus doux que n'est le mois de mai Un air comme une traîne immense Louis Aragon. [size=18][/size] Ninnenne blog de partage
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