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MessageSujet: Poèmes de différents auteurs   Poèmes de différents auteurs Icon_minitimeDim 19 Fév - 14:07

C'était "ma"rivière


Poèmes de différents auteurs 9211e4ab

Enfant, j’allais souvent courir vers la rivière,
 
Tranquille, elle coulait au fond de mon jardin,
 
Et au bord de son cours, près d’une roselière,
 
Je regardais les eaux, assis sur un rondin.
 
 
 
J’entendais au lointain les rumeurs du village,
 
Abois, mugissements, quelques bruits de moteur,
 
Mon esprit apaisé s’en  allait en voyage,
 
J’avais l’impression d’être en apesanteur.
 
 
 
J’admirais les vairons qui s’agitaient dans l’onde,
 
Les reflets argentés d’un paisible goujon,
 
Dans cet endroit discret, je dominais le monde,
 
J’étais un suzerain au sommet d’un donjon.
 
 
 
Je lançais un bâton dans le courant limpide,
 
Le regardait flotter tel un vaillant bateau,
 
Mais soudain il prenait une allure rapide,
 
Puis il disparaissait derrière un boqueteau.
 
 
 
J’imaginais l’esquif se promener sans peine,
 
Après un long parcours, passer à Saint-Ouen,
 
Arriver un matin dans les eaux de la Seine,
 
Avant de traverser la ville de Rouen.
 
 
 
Poursuivant son chemin et découvrant la Manche,
 
Mon voyageur surfait sur cette masse d’eau,
 
Je rêvais que j’étais cette modeste branche,
 
Devenant sur la mer, invincible radeau.
 

Que sont nos provinces devenues?


Je regrette ô combien le nom de nos provinces ?
 
Oublié, remplacé sur l’ordre de nos princes,
 
Découpage aux ciseaux sans consultation,
 
Pour un regroupement, une mutation.
 
 
 
Devrais-je me priver de la quiche Lorraine,
 
Et boire du cognac venant de l’Aquitaine,
 
Tramontane et mistral seraient le même vent,
 
A l’autel insensé d’un concept innovant !
 
 
 
Le gewurztraminer mélangé au Champagne,
 
Puy de Dôme et Mont-Blanc dans la même montagne,
 
Espelette et Sarlat, la truffe et le piment,
 
Disparates unions en friable ciment.
 
 
 
Adieu le Languedoc, exit la Picardie,
 
Et pour nous consoler, reste la Normandie,
 
Belfort et Besançon s’unissent à Dijon,
 
Surprise dans les vins, l’Arbois est Bourguignon.
 
 
 
Si Reims est au Grand-Est, le Nord c’est Hauts-de-France,
 
Un pays découpé sans nulle consistance,
 
Mais qu’importe après tout, d’abord je suis Français,
 
Et je peux l’avouer, mon cœur est Argonnais



Argonne


Argonne

Collines et vallons, cadre de mon enfance,
Des jardins, des vergers aux fruits en abondance,
De profondes forêts, des rivières d’argent,
Des champs de terre grasse où pousse le froment.

Echarpe de verdure aux confins de Lorraine,
Argonne tu défends la Champagne et sa plaine,
Tu t’étends Nord au Sud sur trois départements
Couvrant cette région de tes beaux ornements.

La faune de tes bois se partage l’espace,
Dans tes buissons touffus se niche le rapace,
La truite et le brochet fréquentent tes cours d’eau,
Le goujon, le vairon nagent dans tes ruisseaux..

C’est encore le pays de notre mirabelle,
Ce fruit si délicat comme une demoiselle,
Avec son teint doré, ses taches de rousseurs,
Tartes et confitures au menu des douceurs.

Un passé jalonné de hauts faits historiques,
Varennes bien connu, berceau des républiques,
Valmy et Kellermann, défaite des Prussiens,
La butte de Vauquois, enfer de nos anciens.




Le Jour le plus long


Le Jour le plus long

C’était dans un matin nuageux et brumeux
Avançait sur la mer une armée de navires
A leur bord des soldats, jeunes et courageux
Venant pour déloger l’ennemi et ses sbires

Américains, Anglais, Français et Canadiens
S’élançaient à l’assaut débarquant sur les plages
Accueillis par les tirs de ces maudits Prussiens
A l’abri du béton des forts et des ouvrages
 
Paradoxe cruel pour le jour le plus long
Où des hommes mourront dans de vives batailles
Sous le feu démentiel des mortiers, des canons
Dans le bruit infernal de terribles mitrailles

Ce six juin marquera un nouvel avenir
Premiers pas des alliés pour libérer la France
Pour beaucoup aujourd’hui, il reste un souvenir
Un vent de liberté, la fin d’une souffrance




Mon village


Mon village

Mon village vivait au rythme des saisons
Entouré de coteaux, baigné par deux rivières
Je me souviens encor des fermes, des maisons
L’église, son clocher et les quatre barrières.

Je me souviens encor de ses petits chemins
De ses rues, des ponts, des nombreuses ruelles
De son activité dès le petit matin
Du retour au printemps des jolies hirondelles.

Je me souviens encor du pas lourd des chevaux
Des chariots grinçants chargés de foin, de gerbes
Et de ces défilés de paisibles troupeaux
De vaches revenant des prés aux vertes herbes.

Reste le souvenir de mon instituteur
De son accent du sud agréable à l’oreille
De monsieur le curé quand j’étais enfant de chœur
De l’orgue mélodieux, c’était une merveille.

Reste le souvenir de ces bruits familiers
Le jappement des chiens, le tintement des cloches
Le fracas des bidons quand passait le laitier
Le claquement rythmé de mes grosses galoches.




Poète je ne suis


Poète je ne suis
 
Poète je ne suis, ma muse est infidèle,
Et ne fait que passer à travers mon esprit,
Jamais je ne pourrai retenir cette belle,
Qui m’est indispensable à chacun d’un écrit.
 
Que faire pour garder cette femme volage,
Qui vient et puis s’en va me laissant démuni,
Devrais-je la flatter et lui rendre un hommage,
Chaque fois qu’un poème est enfin accompli.
 
Poète je ne suis, ma plume est trop légère,
Mes vers sont puérils, indécis, bon enfant,
Mais inlassablement, je poursuis la chimère,
Dans le secret espoir d’être un jour son amant.



La grande Guerre


La Grande Guerre
 
Tout autour des tranchées un océan de terre,
Arbres déchiquetés et sol bouleversé,
Souvenirs de Verdun d’une vie de galère,
Les affres de la peur du poilu condamné.
 
Dans ces forts de béton aux sinistres lumières,
Vivent des êtres humains enfermés comme des rats,
Ils dorment sur le bois tout près des poudrières,
Et rêvent de soleil qu’ils ne reverront pas.
 
Le bruit de ces canons projetant la ferraille,
Les cris de désespoir hurlements de douleur,
La débauche de sang au cœur de la bataille,
Sifflement des obus ces oiseaux de malheur.
 
La batterie de tir entourée de culasses,
Les servants affairés, un fût incandescent,
La gadoue qui s’attache aux paires de godasses,
Dans un matin d’hiver au brouillard innocent.
 
Une nappe de gaz monte de la vallée,
Une pluie de shrapnells, averse de mortiers,
Un clairon au lointain annonce la curée,
La mort rôde partout dans les bois les halliers.
 
Et ces lambeaux de chair dans les chevaux de frise,
Ces hommes crucifiés sur le champ de l’horreur,
D’autres ensevelis dans cette argile grise,
Frappés dans leur sommeil engourdis de torpeur.
 
Roulez roulez tambours et résonnez trompettes,
La colombe est partie vers un autre horizon,
Les morts bougent encor au fond des oubliettes,
La victoire a un prix, pas celui du pardon.
 

La rivière


La rivière
 
Elle coulait dans la vallée,
Prenant son temps, sans se presser,
Dans son eau claire et argentée,
Bien des truites venaient frayer.
 
Elle traversait le village,
Passait sous un vieux pont moussu,
Durant l’été, elle était sage,
Quelquefois n’étant plus qu’un ru.
 
Mais en hiver après la pluie,
Elle s’enflait à déborder,
Et devenant une furie,
Elle noyait tout un quartier.
 
Les animaux venaient y boire,
Et le pêcheur l’affectionnait,
Elle avait ses heures de gloire,
Car des moulins elle animait.
 
Dans son courant les lavandières,
Trempaient chemises et jupons,
La nuit se baignaient les sorcières,
Les farfadets aux jeux fripons.
 
Mais les hommes dans leur bêtise,
Ont déversé bien des poisons,
La rivière est devenue grise,
Et n’abrite plus de poissons.


Au temps des filles sages


Au temps des filles sages
 
Au bon vieux temps des filles sages,
Elles avaient de jolis chapeaux,
Des dentelles et des corsages
De longues jupes à carreaux.
 
Elles chantonnaient des rengaines,
Parlant d’amour et de baiser,
Elles rêvaient de capitaines,
Qui sauraient les apprivoiser.
 
Elles rêvaient de mariage,
Avec un prince, un beau seigneur,
Elles auraient dans leur entourage,
De grands jardins plantés de fleurs.
 
Elles auraient de belles toilettes,
Des laquais et des serviteurs,
Des cuisinières, des soubrettes,
Des bijoux de grande valeur.
 
Puis elles épousent des garçons,
Des paysans de leur village,
Beaucoup d’enfants elles auront,
Il leur faudra bien du courage.




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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs   Poèmes de différents auteurs Icon_minitimeLun 20 Fév - 11:16

Collines et vallons


Collines et vallons
 
Collines et vallons, cadre de mon enfance
De profondes forêts, des rivières d’argent
Des jardins, des vergers aux fruits en abondance
Des champs de terre grasse où pousse le froment
 
C’est un petit village au fond de deux vallées
Dominé d’une église à l’imposant clocher
Il est toujours le même après bien des années
Impassible et discret du matin au coucher
 
Ses fermes, ses maisons n’ont souvent qu’un étage
Elles bordent des rues flanquées de caniveaux 
Le rouge de leur toit égaie le paysage
Contrastant de couleur avec les verts coteaux
 
Il est loin de la ville à l’écart des passages
Et il est apprécié pour sa tranquillité
Il offre aux habitants de riants paysages
C’est un cadre de vie en pleine liberté



Un chemin de rêve


Un chemin de rêve
 
C’est un chemin bordé de genêts, d’aubépine,
Les enfants du village aiment s’y promener,
Il monte doucement en haut de la colline,
Allez, viens avec moi, je voudrais t’y mener.
 
Il traverse le bois aux arbres centenaires,
Ils vont te saluer en se courbant un peu,
Les plantes et les fleurs sont extraordinaires,
Au sommet du coteau, le ciel est toujours bleu.
 
C’est un chemin pavé de rêve, de mystère,
Viens, donne-moi la main ne faisons pas de bruit,
Nous sommes arrivés au cœur de la clairière,
Où les fées, les lutins viennent danser la nuit.
 
Nous pouvons nous asseoir sur un tapis de mousse,
Le temps ne compte plus, le soleil est figé,
Laisse flotter au vent ta chevelure rousse,
On est au paradis dans ce lieu ombragé.

Un endroit hors du temps


Poèmes de différents auteurs B5a2074f
[size=19]Un endroit hors du temps[/size]
 
Des champs et des forêts dans le vent qui soupire,
Rivières et coteaux, mon village respire,
Les jardins, les vergers, la pointe du clocher,
Les toits rouges et gris qui voudraient se cacher.
 
Un air qui me revient comme une ritournelle,
Les cloches de midi, chant d’une tourterelle,
Joyeux cocorico, le meuglement d’un veau,
Le jappement d’un chien, murmure du ruisseau.
 
Les couleurs de l’été, chaudes et lumineuses,
Les fleurs de la saison, des odeurs généreuses,
L’ombre d’un marronnier, un banc qui tend ses bras,
Un chemin poussiéreux, l’empreinte de mes pas.
 
Un vol de moucherons formant une escadrille,
Un petit pont de bois, un bosquet de charmille,
Je retrouve l’endroit que j’aimais partager,
Un endroit hors du temps où rien ne peut changer.

Le vieux château


Le vieux château
 
Dans son bel écrin de verdure,
Il était là, comme endormi,
Oublié en pleine nature,
Il n’avait plus un seul ami.
 
Il avait connu la richesse,
Domaine d’un riche marquis,
Au bon vieux temps de sa jeunesse,
Le renom il avait acquis.
 
Avec ses douze cheminées,
Ses fenêtres à petits carreaux,
Pendant de nombreuses années,
Il était le roi des châteaux.
 
Dans ses salons c’était la fête,
Et l’on dansait le menuet,
On chantait souvent à tue-tête,
A la fin de chaque banquet.
 
Son grand jardin et ses fontaines
Etaient sujets d’admiration,
Les fleurs étaient les souveraines,
Des jardiniers plein d’attention.
 
Et maintenant, il tombe en ruine,
Son toit d’ardoise va s’effondrer,
Il a une vilaine mine,
Il me donne envie de pleurer.

Le charbonnier


Poèmes de différents auteurs 36bd8156
Le charbonnier
 
Mes amis, si vous passez un jour dans ce pays,
Prenez tout votre temps vous serez ébahis,
Vous allez découvrir de riants paysages,
Rencontrer en chemin d’étonnants personnages.
 
Voyez dans ce vallon, au pied de la forêt,
Ces petites maisons, ce village discret,
Approchez-vous de lui pour apprécier son charme,
Osez le pénétrer mais sans donner l’alarme.
 
Vous pourrez admirer ses façades en bois,
Vestiges d’un passé lorsque régnaient les rois,
Dans ce lieu enchanteur, au cœur de la nature,
Vous aurez des envies de vivre l’aventure.
 
Promenez-vous à pied dans les rues du hameau,
Et passez sur le pont qui enjambe un ruisseau,
Vous allez voir un banc face à une fontaine,
Occupé par un homme approchant la centaine.
 
Ecoutez-le parler de son ancien métier,
Un métier disparu, il était charbonnier,
Il va vous rappellera que l’art du charbonnage,
A été mis au point au temps du moyen-âge.
 
Il vous expliquera comment faire un fourneau,
Savoir choisir le bois, du hêtre et du bouleau,
L’empiler avec soin pour la combustion lente,
Assurer sans faiblir, la veille permanente.
 
Laissez-le raconter, ne l’interrompez pas,
Sa voix s’éraille un peu, soudain il se taira,
Vous le remerciez, il vous fera un signe,
Prévenez vos amis, donnez-leur la consigne.

Courage compagnon


Courage compagnon
 
Courage compagnon, longue est encor la vie
Les chemins embaumés bordés de marjolaine
Se dérobent souvent à toutes les envies
Pour se perdre à jamais dans les immenses plaines
 
Prend le temps de cueillir un bouquet de lilas
De respirer l’odeur des tendres aubépines
Avance doucement, avance pas à pas
Evite les ronciers, les chardons, les épines
 
Admire le bourdon, qui va de fleur en fleur
Puiser à l’infini un nectar délicieux
Et le beau papillon de toutes les couleurs
Recherchant un endroit pour y pondre ses œufs
 
Regarde par ici, un orvet se repose
Lové au pied du tronc d’un gros chêne endormi
Un mulot trop curieux pointe son museau rose
Il se demande pourquoi tu viens le voir chez lui
 
Ecoute au moins l’oiseau, rien que pour toi il chante
Prends ce petit sentier, descends jusqu’au ruisseau
Vois l’ardeur des fourmis, la beauté d’une plante
Sens le souffle du vent qui courbe le roseau
 


Au rythme des saisons


Poèmes de différents auteurs 7b2198e5
Au rythme des saisons
 
Au rythme des saisons, la vie se faufile
Des hivers au printemps, l’été qui se défile
L’enfer au paradis, des barreaux sans prison
Un ami qui s’en va, un verre de poison  
Neige dans les vergers, rires des demoiselles
Un bateau échoué, promesses en dentelles
La bouteille à la mer, le reflet d’un miroir
Et tous ces pas perdus dans un si long couloir  
C’est la foule et le vide avec un temps qui lasse
Un baiser dans le cou pour une ombre qui passe
Un regard au lointain vers un clair horizon
Celle qui vous déçoit à perdre la raison  
C’est toujours au réveil un monde qui s’agite
Le chant du rossignol, un intrus qui s’invite
La peur du lendemain, des aveux, des souhaits
Des cris et des soupirs, des mots et des regrets  

La petite maison


Poèmes de différents auteurs 5aa9ef58
La petite maison
 
Ce n’était qu’une petite maison,
Avec ses deux chambres et sa cuisine,
Démolie, mais pour quelle raison ?
Elle n’était pourtant pas une ruine.
 
C’est dans ce lieu, un mois de février,
Que je quittais le ventre de ma mère,
Au jour prévu sur le calendrier,
Noté d’un grosse croix par mon père.
 
C’est ici que j’ai fait mes premiers pas,
Que j’ai vécu jusqu’à l’adolescence,
Dans le bonheur, mais aussi les tracas,
Cinq ans de guerre ont marqué mon enfance.
 
Un peu plus tard, j’aimais y revenir,
Pour embrasser mon regretté grand-père,
Je garderai toujours le souvenir,
De ce décor que j’ai connu naguère.
 
Ce n’était qu’une petite maison,
Mais dans mon cœur elle est restée si grande,
Démolie, mais pour quelle raison ?
Pour quel motif, vraiment je me demande.




bonne après midi 1      Ninnenne     blog de partage  
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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs   Poèmes de différents auteurs Icon_minitimeMar 21 Fév - 11:33

Le chevrier


Le chevrier
 
Une plume sur son chapeau,
Un vieux mégot au coin des lèvres,
Souvent vêtu d’un long manteau,
Il était éleveur de chèvres.
 
Il était grand, sentait le bouc,
Vivait à l’écart du village,
Et ceux qui le traitaient de plouc,
Ignoraient que c’était un sage.
 
Il connaissait les champignons,
Chacun lui montrait sa cueillette,
Il désignait toujours les bons,
Infaillible était sa recette.
 
Avec le lait de son troupeau,
Il fabriquait quelques fromages,
Qu’il vendait aux gens du château,
Et à d’autres grands personnages.
 
On le disait un peu sorcier,
Correspondant avec le diable,
Et qu’il fallait s’en méfier,
Ce n’était que vilaine fable.
 
Il est mort un jour de printemps,
Près du ruisseau, dans la nature,
Il allait avoir ses cent ans,
Son souvenir toujours perdure.
C.C.



Le Paysan


Le Paysan
 
Ses mains, ses grosses mains calleuses
Sont les témoins de son travail,
Labour de terres argileuses,
Soins attentifs à son bétail.
 
Sa vie elle est dans ce village,
Ici, vécurent ses anciens,
Toujours le même paysage,
Pour tous ces valeureux terriens.
 
Ses souliers collent à la glaise,
Il est tributaire du temps,
Par les grands froids ou la fournaise,
Il est au milieu de ses champs.
 
Son inamovible casquette,
Ne s’abandonne qu’au coucher,
A carreaux est sa chemisette,
Il ne craint pas de la tacher.
 
A la bouche une cigarette,
Qu’il doit sans cesse rallumer,
Et sur son dos une musette,
Avec son vin et son goûter.
 
Que de rides sur son visage,
Des sillons tracés par les ans
On ne sait pas vraiment son âge,
Combien connait-il de printemps.
 
Que de bons sens et de justesse,
Il exprime dans ses propos,
C’est un homme plein de sagesse,
Qui doucement courbe le dos.
 
C.C.



Rien, c'est tout !


Poèmes de différents auteurs 91d68639
Rien, c’est tout!
 
Rien ! Que des nuages au bout de l’horizon
Nuages vagabonds à la vie éphémère
Agités par un vent qui souffle sans raison
Sans jamais de repos dans son tour de la terre
 
Rien ! Que quelques coteaux recouverts de forêts
Sombres élévations imprégnées de mystère
Où dorment des chemins bordés par des genêts
Où naissent des ruisseaux au secret des clairières
 
Rien ! Que quelques maisons plantées dans un décor
Des champs et des jardins, du soleil, la lumière
Des chevaux galopant sans collier et sans mors
Un petit pont de bois enjambant la rivière
 
Rien ! Que des soirs d’été et un peu de fraîcheur
Des jeux entre copains, des niches aux demoiselles
Des rires endiablés, des moments de bonheur
Des danses et des chants, de folles tarentelles
 
Rien ! Que des souvenirs de ce lointain passé
Où régnait l’insouciance au cœur de la jeunesse
Souvenirs des anciens qui nous ont tant laissé
Respectant la nature, une énorme richesse
C.C.

La vilaine carrière !


Poèmes de différents auteurs C2efee2d
La vilaine carrière
 
On voit cet immense cratère
Creusé par d’énormes engins
Et ces falaises de calcaire
Qui plongent aux fonds des ravins
 
Dans la forêt, la plaie béante
Saigne la folie de l’humain
Une atteinte bien indécente
Qui se moque du lendemain
 
Où sont les chênes centenaires
Où sont partis les animaux
Victimes des hommes d’affaires
Où sont partis tous les oiseaux
 
Pour du ciment on dénature
Un tel endroit favorisé
Jamais cette atroce blessure
N’aura son cœur cicatrisé

Ô joli mois de mai !


Poèmes de différents auteurs 1134fc45
Ô joli mois de mai !
 
Ô joli mois de mai, j’ai tant de souvenirs,
Le mois du renouveau et celui de Marie,
Les prières du soir dans l’église fleurie,
Les jeux d’adolescent, les joies et les plaisirs.
 
Les virées dans les bois à cueillir le muguet
Caché dans les fourrés sous la verte ramille,
Quelques baisers volés dans le cou de la fille,
Les rires résonnant au cœur de la forêt.
 
Où sont les mois de mai du temps de ma jeunesse,
Le soleil du printemps, le vent qui nous caresse,
Les sorties à vélo sur les petits chemins.
 
Mais que sont devenues les jolies hirondelles,
Les roses en boutons et les tendres béguins,
Où sont mes bons copains, mes amies demoiselles ?

Loin des forêts


Loin des forêts
 
Loin des forêts aux arbres séculaires,
Des hêtres fiers, des chênes vigoureux,
Loin des vergers aux fruits tentaculaires,
L’homme ne peut être heureux.
 
Auprès des lacs, des ruisseaux, des rivières,
Au pied des monts au sommet enneigé,
Dans la douceur de discrètes clairières,
L’homme se sent protégé.
 
Dans le souffle du vent, sous ses caresses,
Et à l’écoute du chant des oiseaux,
Dans le parfum des fleurs, de leurs ivresses,
L’homme n’est plus un robot.
 
Sans l’océan à l’eau noire et profonde,
Sans le désert où il peut respirer,
Sans le ciel bleu qui recouvre le monde,
L’homme ne peut prospérer.
 
Sous les étoiles la nuit éclairées,
Sous le soleil et ses rayons ardents,
Dans le matin et ses fraîches rosées,
L’homme devient un géant.
 
Et sans l’amour, la joie et l’espérance,
Sans l’amitié, les sourires et la foi,
Sans les plaisirs occultant la souffrance,
L’homme ne peut être roi.
 

Le Menuisier


Le Menuisier
 
Il était menuisier, raboteur, ébéniste,
Il fabriquait des lits, des portes, des buffets,
C’était dans son métier un véritable artiste,
Il posait des cloisons, des lambris, des parquets.
 
Il lui manquait un doigt mangé par la toupie,
Cela se remarquait dans ses poignées de main,
Le voyant raboter, il me donnait l’envie,
De caresser le bois d’un admirable grain.
 
A la bouche un mégot, un crayon sur l’oreille,
Il sciait, délignait du chêne ou du sapin,
Je venais respirer une odeur sans pareille,
En rentrant de mes cours, c’était sur mon chemin.
 
Avec un grand respect, je le regardais faire,
Il semblait m’ignorer, penché sur l’établi,
Je restais sans bouger, pour ne pas le distraire,
Puis il se redressait, son ouvrage fini.
 
Il était menuisier, souvent dans la poussière,
L’atelier est fermé, les outils au repos,
Personne ne viendra les remettre en lumière,
Quand je passe par là, j’ai toujours le cœur gros.
C.C.
 

La forêt


Poèmes de différents auteurs 30b193bc
La  forêt  
 Comme un bel océan aux vagues écumantes
Une immense forêt ondule au vent d’été
Cette masse feuillue aux vertus apaisantes
Ne peut que me donner l’envie de visiter
 
Je devine les troncs des hêtres et des chênes
S’élançant fièrement au-dessus de ces lieux
Et la bonne santé des érables, des frênes
De l’arbre en devenir aux rameaux ambitieux
 
J’imagine le calme au cœur d’une clairière
Où se glissent discrets les rayons du soleil
Je vois le doux zéphyr soulevant la poussière
Dans les petits sentiers assoupis de sommeil
 
Voici un sanglier, un sujet solitaire
Il connait bien l’endroit qui regorge de glands
Une biche et son faon ont quitté leur repaire
Pour une promenade en ce jour de beau temps
 
J’écoute les oiseaux chanter la sérénade
Le charmant gazouillis des rus et des ruisseaux
Je surprends le renard qui s’en va en balade
Sous le regard inquiet des geais et des corbeaux
 
Je distingue dans l’ombre une forme fluide
Au corps évanescent, aux longs cheveux dorés
C’est, je la reconnais, une jolie sylphide
Qui cherche une fontaine afin de s’y baigner
C.C.

Au rythme des saisons


Poèmes de différents auteurs B7612fe1
Au rythme des saisons  
 
Au rythme des saisons, la vie se déroule
Sans jamais s’arrêter, inlassablement coule
Un parcours inconnu qui à chaque moment
Peut changer de visage et de cheminement  
 
Un voyage tranquille ou parsemé d’obstacles
Des ennuis, des tourments et parfois des miracles
Des bonheurs, des malheurs qui ne sont attendus  
Des soucis, des désirs, des plaisirs imprévus    
 
 C’est le vent, le soleil, la lune et les étoiles  
Lumières dans l’esprit, la danse des sept voiles  
Des sentiers parfumés, des cailloux qui font mal
Des fossés emboués, des ponts sur un canal  
 
 
 C’est aussi le désert, des folies, des sourires
Des chevaux au galop, des meilleurs et des pires
Des forêts de sapin et des jours merveilleux
Des nuits de cauchemar et des océans bleus
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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs   Poèmes de différents auteurs Icon_minitimeVen 24 Fév - 11:55

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MessageSujet: Re: Poèmes de différents auteurs   Poèmes de différents auteurs Icon_minitimeVen 3 Mar - 15:15

Octobre


Citation :
"Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y'aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche

Citation :
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines

Citation :
Il y aura certainement,
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides qui traînent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'Octobre nous prenne

Citation :
On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'Octobre illumine
Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres

Citation :
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord.
Octobre restera peut-être."
                          Francis Cabrel. Octobre.


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