Rennes-le-Chateau
Bénitier "satan" installé par l'abbé saunière.
L'inscription "Terribilis est locus iste" au dessus du porche de l'église Marie-Madeleine.
L'église Marie-Madeleine.
La villa Béthanie.
La tour Magdala.
Marie Dénardaud.
Vue de la petite place forte que représentait le village.
Mystère de Rennes-le-Chateau et de l'abbé Saunière
Rennes-le-Chateau (Rènnas del Castel en occitan) est un petit village médiéval situé au sud-ouest de la France, dans le département de l'aude, à quelques Kms de Couiza, en Languedoc-Roussillon. La cité est perchée sur un piton rocheux (oppidum), qui domine la région du Razès, ancien comté rattaché à Carcassonne.
Rennes-le-Chateau est d'abord le village de l'abbé François Béranger Saunière (11-04-1852/22-01-1917).
L'histoire de la cité est devenu un mythe pour de nombreuses personnes passionnées d'occultisme, de religion, de trèsor, de Templiers, de Cathares ou autres.... Des livres, nombreux et variés, ont été écrits sur ses mystères dont certains ne tiennent pas toujours compte de la réalité historique.
Ce lieu ésotérique est aussi propice à la méditation et la contemplation du paysage magnifique qu'il offre à vos pieds.
Le village accueille son nouveau curé le 1er juin 1885. Il a 33 ans. La commune n'a que 300 âmes et pour y accéder, il faut gravir environ 3 Km de chemin en lacets.
Aujourd'hui, tout est fait pour recevoir les nombreux touristes en quête d'un "Da Vinci Code".... mais en mieux. Chacun voudrait comprendre et découvrir "la" vérité.
Car des questions autour du village et de l'abbé Saunière, il y en a des milles et des cents :
* Comment un petit curé de village a t-il pu basculer dans le luxe du jour au lendemain ?
* Que représente l'inscription sur le porche de l'église Sainte Marie-Madeleine "Terribilis est locus iste" (ce lieu est terrible) ?
* De quel secret l'abbé était-il détenteur ?
* Marie Dénardaud, sa "servante" connaissait-elle le(s) secret(s) ?
* Y avait-il un trésor ? et qu'en reste-t'il ?
* Avait-il à faire avec des sociètés secrètes ? Comme le prieuré de Sion ?
* ....
* ....
Tout tourne autour de ce personnage ambigü.
Ses débuts dans la paroisse sont modeste, il est pauvre. Dès son arrivée, il se liera avec M. Dénardaud qui l'accompagnera jusqu'à sa mort. En 1891 il commence la rénovation de l'église Sainte Marie-Madeleine avec les deniers de la mairie.
Cette église, déjà, semble dédiée à autre chose que Marie-Madeleine, avec son inscription "terrifiante" et son bénitier soutenu par le diable qu'il a lui même "installé".
Ce que l'on sait , est que l'abbé Saunière aurait découvert dans le creux d'un pilier des parchemins. En 1893, il se rend à Paris pour "vendre" ses écrits pour financer la réfection de l'église. Il rencontre de nombreuses personnes dont l'abbé Veil, directeur de l'église Saint Sulpice, qui lui aurait révèlé les sens "cachés" (ou pas) des rouleaux. Il repart avec des copies de ces écrits, qui pour beaucoup semblent être la clef de l'énigme.... Car c'est à partir de là, que le comportement du curé change. Sa façon d'être est de plus en plus étrange pour les villageois.
Et c'est sans compter, qu'il découvre la dalle d'un chevalier dans l'église, au dos (face cachée) de laquelle se trouve des dessins étranges. Il "visitera" seul les sous-sol de la batisse. Aprés ses découvertes, généralement, il se "débarrasse" de ses ouvriers pour "étudier" en paix les nouveaux "éléments" qui s'accumulent.
L'église est re-consacrée en 1897 par l'évèque Billard.
Le curé en était venu à manipuler plus d'argent qu'il n'en détenait.... En plus de la rénovation de l'église, il construisit la villa Bethanie, la tour Magdala (batit au bord de la colline et qui abrite sa bibliothèque), une galerie, une serre, une tour de verre et des jardins. Il achètera 6 terrains sur le village et les mettra au nom de Marie Dénardaud qu'il nommera comme sa légataire principale. Dans sa villa, il accueillerra des invités de marque, mais il ne vivra que dans son presbytère. D'où venait cet argent ? Les travaux s'achèveront vers 1899.
Cette histoire agacera les fidèles comme l'épiscopat. Le nouvel évèque Paul-Felix Beuvain de Beauséjour l'interdira de messe en 1910 et un nouveau curé s'installera à Rennes-le-Chateau. Mais B. Saunière passera par dessus et officiera dans la petite chapelle de sa villa....
Il décèdera le 22 janvier 1917, laissant tout à sa servante, qui elle même moura le 29 janvier 1953, sans avoir révélé quoique ce soit.
Quel était ce trésor ?
* celui perdu de Jérusalem.
* celui des cathares.
* Celui des Templiers.
* Celui de Wisigoths.
* Celui de la reine Blanche de Castille, mère de Saint Louis.
* A-t-il pillé les tombes, l'église ou Dieu sait quoi d'autre à Rennes-le-Chateau....?
* Est-ce un tresor "spirituel" ?
Comme nous pouvons le voir la liste est longue et non exaustive.
Et si le trésor de Rennes-le Chateau était tout simplement le mythe, qui fait "accourrir" des millers de touristes chaque année, à la recherche d'une réponse à un mystère qui peut-être n'existe pas. Le village ne voudrait pas tuer "l'abbé aux oeufs d'or" comme je l'ai vu écrit dans je ne sais plus quelles revues ou livres.....
La photo représente l'abbé Béranger Saunière.
marileine blog de partage