marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Conte du loup et du petit lutin Conte de Loukristie Mer 17 Juin - 12:15 | |
| Conte du loup et du petit lutin Conte de LoukristieAu creux de la forêt, un tout petit lutin, Tout habillé de rouge, s'en allait cheminant. Il venait de la ville, parti dès le matin, Pour aller visiter quelque lointain parent... Les arbres étaient si hauts, et le sentier si sombre Qu'il grelottait de froid, petit lutin fragile, Se retournait sans cesse, devinant quelques ombres Le suivant aux tréfonds de cette forêt hostile. La [size=16]nuit survint bientôt et l'enfant s'égara,[/size] Effrayé il s'assit aux pieds de lourdes branches. L'ombre ouvrit grand les yeux, et de lui s'approcha, Posa son chaud museau sur le bord de sa manche. C'était un loup étrange, au pelage gris clair, Aux crocs étincelants, aux machoîres carnassières... Il offrit à l'enfant sa sauvage chaleur, De sa tendre sagesse, apaisa ses frayeurs... Et quand le jour survint, l'esprit de l'animal Conduisit le lutin vers l'accueillante lisière, Où l'aube à l'unisson éclairait tout le val, Puis il s'en retourna au [size=16]coeur de sa tanière.[/size] Enfants, n'écoutez pas les fables qu'on vous conte, Nul loup ne mangera les petits chaperons. Sauvage liberté, ils errent par le monde, Obligés par les hommes à d'étranges concessions...
http://loukristie.centerblog.net/2970277-Conte-du-loup-et-du-petit-lutin
Pour une fois que le loup n'est pas le grand méchant loup qui donne des cauchemars aux enfants et qui engendre à tort une haine ancestrale...
Brigitisis
Ninnenne
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Conte du loup et du petit lutin Conte de Loukristie Mer 17 Juin - 13:23 | |
| Le paysan et le roi ConteUn paysan très pauvre vivait dans une toute petite case, très loin dans la brousse. Il avait un petit [size=18]jardin qui lui donnait quelques légumes, et une poule qui lui donnait des œufs.
Un jour, il vit arriver chez lui un chasseur qui s'était perdu.[/size] « Gentil paysan, je me suis égaré. Peux-tu m'indiquer le chemin de la ville, s'il te plaît? » lui demanda le chasseur.
« Bien sûr! lui dit le paysan. Il faut aller dans cette direction, mais la ville est très loin. Il te reste encore deux jours de route pour y arriver. Pourquoi ne resterais-tu pas ici ce soir? Tu pourrais te reposer et reprendre la route demain. » Le chasseur, qui était très fatigué d'avoir longtemps voyagé, accepta l'invitation du paysan. Le paysan alla chercher sa poule et la fit cuire avec les plus beaux légumes de son [size=18]jardin. Il partagea son repas avec le chasseur, puis après avoir mangé, il se coucha sur une paillasse et laissa le chasseur dormir dans son lit.[/size] Le lendemain matin, le chasseur se préparait pour reprendre la route. Avant de partir, il dit au paysan :
« Mon brave paysan, tu as déjà été bien généreux avec moi, mais j'aurais une autre faveur à te demander. Le trajet jusqu'à la ville est long et j'ai peur de me perdre de nouveau. Accepterais-tu de m'accompagner? »
Le paysan réfléchit quelques instants puis lui dit :
« Gentil chasseur, avant de te répondre, je dois te demander une chose : connais-tu le roi? »
« Bien sûr que je connais le roi! » répondit le chasseur.
Le paysan fit un large [size=18]sourire. Voyez-vous, le paysan n'avait jamais vu le roi. Et c'était là un de ses rêves les plus chers.
« Si tu me promets de me présenter au roi, dit le paysan, j'accepte de t'accompagner jusqu'à la ville. »
Le chasseur promit au paysan de lui faire rencontrer le roi, puis les deux hommes partirent vers la ville.[/size] Pendant le trajet, les deux hommes parlèrent beaucoup. Ils discutèrent de tout et de rien et s'entendirent très bien. Mais le chasseur trouvait le paysan bien soucieux. - Mon ami, qu'est-ce qui te tracasse ainsi? lui demanda-t-il. - C'est bien simple, répondit le paysan. Je n'ai jamais vu le roi. Comment vais-je faire pour le reconnaître quand je le verrai? - C'est bien facile, lui répondit le chasseur. Voici le truc : quand tout le monde fait la même chose, le roi est différent . Le paysan ne comprenait pas bien ce que le chasseur lui disait. Il lui demanda d'autres trucs pour reconnaître le roi, mais chaque fois, le chasseur lui répétait la même chose :
« Fais-moi confiance. Quand tout le monde fait la même chose, le roi est différent. C'est comme ça que tu pourras le reconnaître. » Après deux longs jours de route, la ville fut en vue. Le chasseur était très content de rentrer chez lui, et le paysan était très excité de penser qu'il allait bientôt rencontrer le roi. Lorsqu'ils entrèrent dans la ville, tous les gens qu'ils croisaient ôtaient leur chapeau à leur passage. Le paysan trouvait cette coutume bien curieuse, mais il ne dit rien. Et comme le chasseur, il garda son chapeau sur sa tête. Lorsqu'ils arrivèrent à la maison du chasseur, tous les habitants de la maison baissaient la tête pour saluer les deux arrivants, mais le chasseur, lui, gardait la tête bien haute. Puis lorsque vint le temps du repas, tout le monde attendit, mais le chasseur commença tout de suite à manger. Alors le paysan regarda le chasseur avec un grand [size=18]sourire.
"Je crois que j'ai reconnu le roi, dit-il. Je me rends bien compte que partout où nous allons, tous les gens font la même chose, sauf nous. Le roi doit donc être un de nous deux. Et comme je ne suis pas le roi, ce doit donc être toi!" "
Le chasseur partit à rire et lui dit qu'il était en effet le roi. Le paysan trouva fort amusant que celui qu'il avait pris pour un chasseur et avec qui il avait fait la route fût en fait le roi. Les deux compagnons devinrent d'excellents amis, et leur amitiédure encore aujourd'hui.[/size] Un conte sur la gentillesse, sur la véritable [size=18]amitié pure et sur le comportement des gens...[/size] Elsi et le peuple de l'eau Conte AutrichienIl y a mille ans, on voyait encore des gens de race aquatique qui avaient la même stature que les autres hommes. Mais, au lieu de vivre sur terre, ils vivaient dans les eaux. En ce temps-là, un vieux moulin s'élevait au bord de la rivière qui descend de la montagne. Un jour que la rivière était à sec, Elsi, la fille du meunier, se mit à chercher des cailloux bien polis en suivant le lit du torrent. Elle s'engagea dans une gorge et y rencontra une femme qui, au lieu de cheveux, avait des algues coiffées en longues mèches.
« Elsi, dit-elle à la fillette, il faut que je t'emmène avec moi, sinon tu te noieras. »
A peine avait-elle prononcé ces mots qu'un flot bouillonnant descendit de la montagne où un orage venait d'éclater. La femme entraîna la petite dans sa grotte située au bord du torrent tumultueux.
« Nous sommes des aquatiques, dit-¬elle, mais ne crains rien, mon fils et moi-même, nous prendrons soin de toi. » Elsi resta sept ans auprès d'eux et oublia presque complètement ses parents. La femme des eaux était sa bonne mère adoptive et Elsi s'attacha encore davantage au fils. Quand ils en eurent l'âge, les deux jeunes gens se fiancèrent avec l'intention de se marier bientôt. Pendant sept ans, les parents d'Elsi pleurèrent leur fille. Un jour, la meunière suspendit un tablier rouge en plein air pour le faire sécher. Deux nains vinrent le contempler. «,Si j'avais, dit l'un, une culotte taillée dans une si [size=18]belle étoffe, j'indiquerais aux gens du moulin le moyen de retrouver leur Elsi. »
La meunière tissa et cousit avec ardeur jusqu'à ce que la petite culotte fût faite. Le lendemain matin, le nain l'enfila et révéla au meunier et à la meunière l'endroit où leur fille était cachée. Il fallait descendre dans la gorge et, pour éviter au meunier l'emploi d'une corde, le nain fit surgir un escalier de la paroi du roc, par nuit de pleine lune. Mais le petit homme les engagea à ne faire aucun mal au gentil peuple des eaux.[/size] « Vous le regretteriez amèrement! » ajouta-t-il. Le meunier se rendit à l'endroit indiqué. La gorge s'ouvrait, sombre et sauvage. Et, tout au fond, la rivière murmurait. Bientôt la lune monta au ciel, toute ronde. Un de ses rayons formait un escalier clair qui conduisait dans le gouffre. Courageusement, le meunier descendit dans le précipice inondé de lumière. Parvenu dans la grotte, il trouva son [size=18]enfant endormie et faisant de beaux rêves sous de chaudes couvertures. Les deux êtres aquatiques dormaient, eux, dans la rivière, une vague blanche leur servant d'oreiller.
Le meunier éveilla sa fille qui, effrayée, se mit à pleurer et à gémir:
« Je veux rester ici, mais j'irai vous voir de temps en temps. »
Sans rien vouloir entendre, le père prit Elsi dans ses bras et, remontant deux à deux les marches de l'escalier lunaire, quitta l'étrange demeure.[/size] L'accueil à la maison fut chaleureux, mais Elsi était triste car elle voulait retourner auprès du peuple des eaux. Elle songea même à s'enfuir. Alors le meunier, irrité, déclara : « Nous l'enfermerons jusqu'à ce qu'elle soit revenue à la raison ! » Quelque temps après, la femme aux cheveux d'algues vint rôder autour du moulin, disant tout haut que son fils se mourait tant il avait de peine. Mais le meunier la chassa en ajoutant grossièrement que la mort de ce galopin ne serait pas une grande perte. La meunière fit chorus :
« Méchante femme, va-t'en! » Mais Elsi cria par la fenêtre « Chère maman des eaux, viens à mon secours ! ". Le meunier, furieux, battit sa fille. Pour le punir, le peuple aquatique envoya un tel afflux d'eau que la roue du moulin se brisa. Le jour suivant, un étranger - qui se disait garçon meunier - se présenta et assura qu'il était deux fois plus fort lorsqu'il travaillait dans l'eau. Le meunier ouvrit de grands yeux quand il vit le jeune homme sauter dans les flots et faire tourner l'arbre du moulin à une vitesse prodigieuse, tout en nageant sur le dos. Cette prouesse l'enthousiasma. Mais, un jour, la pluie se mit à tomber et la gargouille, dégorgeant l'eau du toit, la répandit sur le visage du nageur.
« Sors donc ! » lui ordonna le meunier.
« Je ne puis, aussi longtemps que l'eau, venant d'en haut, tombera sur moi, répondit le garçon,détourne la gouttière ! » Vous pensez bien que Jan continua de faire fonctionner le moulin. Il en obtint même une magnifique. Une lumière se fit dans l'esprit du meunier :
« Par ma foi, c'est le vaurien des eaux chez qui Elsi habitait. »
Aussi se garda-t-il bien de détourner la gouttière.
« Tu resteras éternellement là-¬dessous, ricana-t-il, et devras travailler jour et nuit. »
Dès que la pluie commença à diminuer, il courut à la fontaine, posa un conduit et fit en sorte que le jeune homme fût continuellement arrosé, et ne puisse plus jamais se libérer. - Quelques semaines passèrent avant que la jeune Elsi ne remarquât le malheureux qui, hors d'haleine, peinait pour faire marcher le moulin. Elle ne vit que sa tête à demi-enfouie sous les algues verdâtres.
« Sois bonne, ô jeune fille, soupira-t-il, détourne cette eau qui m'empêche de sortir de là ! » Elsi ne demanda à personne si elle devait oui ou non exaucer cette prière. Elle eut pitié et donna un coup au tuyau qui dégorgea son eau ailleurs. Le garçon sortit de son tombeau humide. Il respira profondément et s'ébroua comme un chien qui vient de prendre un bain. Elsi tomba alors dans ses bras en sanglotant. Le jeune homme l'étreignit tout en lui disant d'un ton grave :
« Pour l'amour de toi, je pardonne à ton père, mais qu'il choisisse : ou je reste ici en qualité de gendre, ou je t'emmène avec moi! »
Elsi, toute heureuse, répondit :
« Je suis d'accord ! » Le meunier et la meunière trouvèrent préférable de garder chez eux le jeune homme comme époux de leur fille plutôt que de voir celle-ci rejoindre le peuple des eaux. Tous vécurent en parfait accord et formèrent une famille bénie. Dans le monde entier, on reconnaît leurs descendants à ce qu'ils aiment l'eau et nagent avec bonheur, que ce soit dans les eaux courantes ou dans l'onde tranquille. Conte d'Autriche Tout faire pour le bonheur de son [size=16]enfant...[/size] Ninnenne
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