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| BEAUX TEXTES(un peu de tout mais très beaux) | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: BEAUX TEXTES(un peu de tout mais très beaux) Mer 19 Aoû - 11:54 | |
| BEAUX TEXTESJE SERAI TOUJOURS LA/BEAU TEXTE VU CHEZ FRIZOU/MERCIMerci à son Auteur [size=18][/size] *~*~*Je serai toujours là!*~*~* | Lorsqu’il faudra partir pour le dernier voyage, au grand livre du temps, tout en bas de la page. J’apposerai mon nom, clôturant une vie, où le bonheur et chagrins furent parfois réunis.
Tu ne me verras plus, pourtant je serai là, fidèle comme une ombre, attachée à tes pas. Je serai près de toi dans l’allée du jardin, allant l’un près de l’autre, et ta main dans ma main.
Je serai dans la fleur que tu auras cueillie, dans la tiédeur du soir, quand la brise fraîchit. Et je te parlerai lorsque chante le vent, je serai aussi dans la pluie qui fouette les auvents.
Je serai toujours là, lorsque la nuit tombé, les lumières du soir se seront allumée. Si tu fermes les yeux, alors tu m’entendras, aujourd’hui et demain, je serai toujours là. |
EMOUVANT/UNE PETITE BOITE A BAISERS/BEAU TEXTE/MERCICE [size=18]TEXTE EST EMOUVANT ET BEAU/A MEDITER[/size] MERCI A FRIZOU POUR LE PARTAGE *~*Une petite boîte à baisers *~* | Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré. L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite à cadeau pour occuper le dessous de l'arbre de Noël. Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant " C'est pour toi Papa ! "
Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, elle se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille " Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ? "
La fillette regarda son père les yeux pleins d'eau et lui dit : " Mais Papa, la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi, Papi !" Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction.
Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda longtemps la boîte, tout près de son lit. À chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.
Au fond, cette fable nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d'une telle boite dorée,remplie d'amour inconditionnel et des baisers de nos enfants, de nos amis, de notre famille ou de Dieu.
Existe-t-il plus grand avoir ? |
LA VIEILLESSE[size=18]*~*~*La vieillesse*~*~*[/size] | Le brouillard tombe sur la vallée Enveloppant les champs, les prés, Un timide soleil essaie de percer Pour la campagne réchauffer
Brouillard d'Automne Comme celui de ma vie Qui peu à peu s'enfuit La Jeunesse a ses Printemps Il nous reste les Automnes
Le vent dénude les arbres Dont les feuilles se détachent Telles celles de mon éphéméride Marquant de chaque jour l'envol. Elles ont des couleurs magnifiques Avant de mourir sur le sol Mes souvenirs aussi défilent Et lentement s'estomperont Puis dans l'oubli disparaîtront.
Passent les jours Passent les nuits Passe le temps Quelque fois long Souvent bien lent. De la vie Plus rien n'attendons
J'ai quatre vingt dix ans Et ne suis pas débile pour autant. J'ai quitté ma maison, ma ville, mes amis, Pour venir dans cette Résidence, ici. Et être près de mes enfants Bien soignée, bien nourrie Je n'ai pas à me plaindre Mal venu serait de geindre.
Les conversations sont limitées Car beaucoup n'aiment pas parler Si ce n'est de leur santé. Nous sommes devenus sans but De la chambre au salon Repas, Télévision Quelques visites occasionnelles Toujours la même ritournelle "Tu as bonne mine, tu vas bien".
Mais au fond de moi Ce coeur qui ne bat plus de joie Cet enthousiasme qui me fuit Ces rêves pour toujours endormis Qui s'en soucie? Pour vous tout cela n'est rien. Alors, poliment je dis "Oui, Oui, merci, tout va bien Votre visite me fait plaisir.
Sur votre montre un coup d'oeil furtif Indique que vous devez repartir Mon coeur soupire Ma tête chavire J'aurais tant de chose à vous dire
Désolé pas le temps Pas le temps de parler Pas le temps d'écouter Ce sera pour la prochaine fois En attendant prends soin de toi
Si vite déjà vous courrez Vers vos occupations retrouvés Allons, je ne suis qu'une égoïste Qui est au bas de votre liste Je ne serai plus longtemps en piste Et tirerai ma révérence Quittant cette jolie Résidence
Je sais que vous faites de votre mieux Pour nous qui sommes devenus vieux Mais n'oubliez pas qu'un geste affectueux Peut nous rendre tellement heureux. |
LE CHEVAL Le cheval
Toi si grand et fort qui jadis vivait librement dans les prairies et les collines que tu arpentais crinière au vent.
Mais soudainement l'homme a mis l'emprise sur toi te volant ta liberté et t'exploitant et aujourd'hui il ne reste plus de traces de tes racines de cet élégant bohème que quelques rêves perdus de ce temps évanouie.
Malgré ta grande force tu obéis même si on te frappe, t'enferme ou te néglige. Et comble du déshonneur on t'envoie à l'abattoir comme un vulgaire objet qui a été utilisé, usé jusqu'à la corde toute une vie durant; pas un centime de respect pour ta grandeur d'âme et de travailleur acharné.
On te doit les érections des bâtiments et des ponts de jadis car tu es le prédécesseur des chevaux à vapeur, sans oublier le défrichement et la culture de la terre qui a nourrie le peuple. Toi la force de chair, je te rends hommage et demandes à Dieu d'éclairer l'humain afin qu'il te respecte davantage et te permette une retraite paisible ou du moins une mort douce.
Tu es beau et élégant et j'admire ta puissance autant que ta grande fragilité.
Hommage à toi!
Line 24 mars 2013
| LE VIEL HOMME ET LE TEMPS/ A MEDITERLE VIEIL HOMME ET LE TEMPSCe jour là, comme tous les vendredis, je fais mes courses au supermarché du quartier.
Et, comme souvent, je suis pressé, filant entre les rayons à l'allure d'un bolide, faisant à peine attention à ce que j'achète.
En entrant, je croise un couple de personnes âgées. Ils semblent un peu ridicules dans leurs costumes du dimanche, se déplaçant avec lenteur, lui tirant un cabas sur roulette, elle s'accrochant désespérément au veston de son mari.
Je les retrouve dans chaque rayon. L'allure que leur impose le grand âge est irritante, j'aimerais passer devant, mais leur caddy bouche toujours le passage.
À plusieurs reprises, je fonce avant qu'ils ne s'engagent, de peur qu'ils ne me passent devant et ne me retardent davantage.
Dans l'urgence, je laisse mon caddy au milieu de l'allée et je fonds sur les packs de bouteilles d'eau, j'en prends un, deux... Je n'ai pas entendu venir le couple paisible qui derrière moi traîne les pieds sans bruit, et je manque de renverser le grand-père qui stoppe net alors que je manœuvre pour porter mes bouteilles dans le caddy.
Je suis confus mais, toujours très pressé, je lance un bref « Ah... excusez-moi, je ne vous avais pas vu ».
Le grand-père lève la tête, me sourit et d'un ton à la fois aristocratique et doux me dit :
« Je vous en prie Monsieur, nous avons tout notre temps ».
« Nous avons tout notre temps »... la phrase résonne dans ma tête.
Je termine mes emplettes à 100 à l'heure, mais arrivé dans la voiture, je reste songeur. Je repense à ce qu'a dit le vieil homme : il doit avoir 80 ans passés et il dit avoir le temps !
Quelle leçon pour tous ceux qui, comme moi, agissent trop souvent comme si leur dernière heure était proche...
Depuis, je l'entends souvent me dire « Nous avons tout notre temps ».
Je me donne le droit d'avoir tout mon temps, car mon temps est à moi et c'est moi qui décide ce que je fais de mon temps et non le temps qui me guide ma conduite.
« C'est au moment où l'on n'en a pas le temps qu'on devrait se détendre. ». ...Sydney Harris [size=24]L'ARBRE A SOUCIS[/size] |
*~* Arbre à soucis *~* |
Un jour, j'ai retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange. Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l'âme, et pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux pick-up refusait de démarrer, je le reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet. Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta brièvement à un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci de ses mains.
Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme. Lorsqu'il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt. « C'est mon arbre à soucis, » me répondit-il. « Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain, ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants. Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison. Et puis, je les reprends le matin ».
« Ce qu'il y a de plus drôle », il sourit, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés. |
[size] TESTAMENT[/size] En passant de la vie humaine à trépas, Que laisserais-je comme trace de pas ? Le monde ici bas sera-t-il meilleur ? Les hommes auront-ils un peu plus de coeur ? Se donneront-ils tous enfin la main Pour aider les plus pauvres parmi les humains ?Verra-t-on le vrai sens du mot solidarité ? Si l'un a mal, souffrance pour toute l'humanité. On serre les coudes pour apporter soulagement À la multitude qui baigne dans les tourments. Les hommes vivront-ils plus de quiétude et de paix ? Leurs désirs moins égoïstes, presque parfaits ? Y aura-t-il entre les peuples plus de justice, Moins de querelles et moins de préjudices ? Tous les hommes et les femmes de la terre Éteindront-ils à jamais les feux de la guerre ? Aurais-je laissé à une chaleureuse postérité Qui distribue aux proches joie et félicité ? Sourires, amitié, partage et amour, Plus on donne, plus on reçoit en retour. Feront-ils partie des courantes attitudes Et seront-ils des hommes la bonne habitude ? Et y aura-t-il pour le Créateur plus de connaissance ? Pour ses dons et sa grâce, plus de reconnaissance ? Mon frère et ma soeur seront-ils plus heureux Avec leur vie comblée de moments joyeux ? Y aura-t-il dans le monde moins de pauvreté Et de misère, beaucoup plus de générosité ? La chanson " Quand les hommes vivront d'amour " Deviendra-t-elle réalité de jour en jour ? Voilà ce qu'au monde de laisser est mon rêve Tandis que je vieillis et que ma vie se parachève. Si chacun avait en tête un tel testament,La terre s'embellirait, car se serait plus charmant. Il ferait merveilleux de vivre en ce monde Où joie, entraide et partage surabondent. Le quotidien de tous les peuples de la planète Et chaque jour donne occasion de faire la fête, Car entre les personnes plus de fraternité Tous étant frères et soeurs de l'humanité. Richard Langlois, 2006CINQUANTE 9 ANS..NOUS DEUX.
Depuis cinquante-neuf ans nous deux Maintenant nous devenons assez vieux C'est clopin-clopant le matin au réveil Que je retrouve Suky mon grand soleil
Nous vivons dans une triste solitude Qui hélas devient pour nous habitude Une famille qui c'est déchirée Depuis plusieurs années
À tort ou à raison, c'est la bonne question Pour des parents tristes et malheureux Drôle d'anniversaire de mariage Le tsunami chez-nous de passage
Nous resterons à la Gracieuse Dans cette cité radieuse Avec mon épouse cette merveille Qui est présente et me surveille
Connaissant ma santé délicate Elle fait tout et m'épate Raison supplémentaire de mon amour Qui pour elle grandit chaque jour 26 mars 2011. Louis.
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UNE LETTRE A MA FEMME/BEAU TEXTE DE MICHEL SARDOU[size=18]*~*~*UNE LETTRE A MA FEMME *~*~*[/size] | Si tu pars avant moi, promets-moi, par un signe, De me dire où tu vas, de me dire ce qu'il y a. Si tu restes toi-même et si tu me vois vivre. Si je suis le premier, pour ne pas te faire peur, Je viendrai me glisser quand tu t'endormiras, Au creux de ta chaleur, n frisson dans un rêve, Tu sauras que c'est moi.
Une lettre à ma femme Pour tout lui expliquer, pour lui dire que je l'aime Autant qu'au premier jour, que je suis toujours là Que je n'ai pas changé, sinon de la fatigue, et quelques illusions qui se sont égarées... Un frisson dans un rêve, si je pars avant toi, Un sourire sur tes lèvres, tu sauras que c'est moi.
Une lettre à ma femme Au hasard d'un voyage pour lui dire qu'il n'y a pas d'histoire à pardonner, Que je n'ai jamais vu d'aussi jolis yeux qu'elle sinon, il y a longtemps, un visage et un nom qui se sont effacés.
Une lettre à ma femme Pour lui dire en deux lignes que c'est la seule au monde Qui m'ait vraiment aimé, qui a su tout comprendre Avant même que j'y pense, y compris mes silences Et quelque illusions qui se sont envolées.
Un frisson dans un rêve, si je pars avant toi, Un sourire sur tes lèvres, tu sauras que c'est moi.
Michel Sardou
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PHILOSOPHIE D ELA VIE ET DE LA RETRAITE/HISTOIRE VECUEPhilosophie de la vie et de la retraite. reçu par courriel auteur inconnu
Une vieille dame de 82 ans, enjouée et fière, toujours bien mise tôt le matin, bien coiffée et maquillée même si elle est presque aveugle, emménageait dans une maison de retraite. La mort récente de son mari l’obligeait à prendre cette décision. Après plusieurs heures d’attente, elle répondit par un sourire quand on l’informa que sa chambre était prête.
La responsable lui décrivit brièvement la chambre. Elle répondit aussitôt avec l’enthousiasme d’un enfant de 8 ans qu’elle aimait la chambre.
Comme la responsable lui suggérait d’attendre d’y arriver avant de se prononcer aussi définitivement, elle répondit :
"Cela n’a rien à voir avec cette chambre. La joie est une chose qu’on décide à l’avance. Que j’aime ou non la chambre ne dépend ni des meubles ni des décorations mais de la façon dont j’organise ma propre pensée. J’ai déjà décidé que je l’aimais.
Le bonheur est une décision que je prend chaque matin. J’ai le choix. Je peux passer la journée au lit à me plaindre des parties de mon corps qui ne fonctionnent plus ou me lever et profiter de celles qui fonctionnent toujours.
Chaque jour sera un cadeau aussi longtemps que je pourrai respirer. Je me concentrerai sur ce que je pourrai accomplir pendant ce nouveau jour malgré l’usure du temps et je me réjouirai de tous les événements positifs que j’ai accumulés tout au long de ma vie de façon à pouvoir profiter de ces souvenirs à ce moment-ci de ma vie.
La vieillesse est comme un compte de banque. On y retire ce qu’on y a accumulé pendant sa vie. C’est pourquoi il faut y accumuler le maximum de petits bonheurs, éviter d’y verser chagrins et peurs, vivre simplement, donner plus, attendre moins." |
MES PREMIERS CHEVEUX BLANCS/BEAU TEXTE DE MARCEL BREAULTCe qu’on ressent ou pense | | J’ai vu un jour mes premiers cheveux blancs J’avais voulu ce jour-là, arrêter le temps Ma vie ne serait plus comme avant Qu’avais-je fait de concret jusqu’à présent Ce jour-là je pense avoir compris Que j’aurais pu faire mieux de ma vie Surtout, que j’avais voulu tout changer Au lieu d’aider les autres à mieux consolider J’aurais pu le faire, si j’avais mieux écouté Si j’avais su surtout, cesser de parler J’avais oublié que tous ceux qui avancent Sont souvent ceux qui gardent le silence Que c’est dans le silence que surtout on apprend C’est dans un grand silence que l’on comprend A force d’entendre, un jour on comprend tout On comprend, que le silence nous dit tout Il nous dit aussi, qu’il arrive un moment Ou l’on trouve notre premier cheveu blanc On s’entend, il est peut-être tard maintenant On ne peut rien y faire malheureusement Mais, écrire notre histoire prend souvent du temps Elle est encore plus belle, avec des cheveux blancs Texte Claude Marcel Breault 3 -5-12
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TELLEMENT VRAI..ET CELA FAIT LONGTEMPS QUE J'AI DES CHEVEUX BLANCS.... "AIMER LA VIE"/BEAU TEXTE de Lise THIBAULT
Aimer la vie... C'est d'abord apprendre À s'aimer soi-même À accepter ses limites, s'y adapter À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres
Oser la vie... C'est avoir un rêve Assez puissant pour croire passionnément Assez grand pour qu'il soit envahissant Assez beau pour qu'il égaye chaque jour
C'est croire... Croire que nous sommes une Étincelle divine Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage Croire que nous avons une mission Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles Croire en soi, en l'autrui, en la vie
C'est voir... Voir toutes les beautés du monde Au-delà des nuages Voir tous les élans du cœur Avec les yeux de l'âme
C'est créer... À travers le geste, la parole, le regard Créer et recréer son existence Et tendre vers l'espoir Créer la plénitude du moment
C'est communiquer... Abandonner sa solitude première S'ouvrir au regard et aux paroles des autres Reconnaître la puissance d'un groupe Et s'y joindre en toute confiance
C'est se libérer... Car la vraie liberté est intérieure Elle brise les chaînes Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière Cette Lumière qui nous fait... Aimer la vie
Lise Thibault Source bonheur de lire
Ninnenne blog de partage latanierededilou
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| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: BEAUX TEXTES(un peu de tout mais très beaux) Mer 19 Aoû - 14:37 | |
| "VIEILLIR" de Frédéric MISTRAL/TELLEMENT VRAI
*~*~*VIEILLIR *~*~* |
Quand on a tout perdu... la beauté, la jeunesse, la gaieté, la santé et le goût de l'amour. Pourquoi désespérer?... Il reste la tendresse, il reste l'amitié et la beauté du jour Inexorablement les jours fuient, le temps passe. Mais quand le soleil luit sur nos épaules lasses moins lourd semble à porter le poids de nos années, hélas, il n'est pas tous de Méditerranée! Bien sûr, l'hiver est triste et la pluie est maussade. Le cœur se sent plus lourd quand souffle la tornade. Mais un rire d'enfant chante par tous les temps. Si le chant de l'oiseau ne revient qu'au printemps il reste les petits à regarder grandir et la rose en bouton qui va bientôt s'ouvrir.
Il reste à savourer la jeunesse des autres, plutôt qu'à déplorer la perte de la nôtre. Le bel âge est discret, il passe inaperçu, on n'en conçoit le prix, que lorsqu'on l'a perdu. Il ne faut jamais oublier que si nous avons le cœur jeune... Les années n'ont pas d'emprise sur nous.
Frédéric MISTRAL |
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LE DERNIER RENDEZ -VOUS/ROSEMONDE GERARD ~*~*VIEILLIR ENSEMBLE | Le Dernier rendez-vous Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer; Nous aurons une joie attendrie et très douce, La phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis j'ai pu dire :"Je t'aime!" Alors, avec grand soin, nous le recompterons. Nous nous souviendrons de mille choses, même De petits rien exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et, comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain Qu'importeront alors les rides du visage, Si le mêmes rosiers parfument le chemin? Songe à tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent.
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens, Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens; C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain! Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant de la tête, Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans ... Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs!
Auteur : Rosemonde Gérard |
L'ABEILLE ET LA FLEUR/De Khalil GIBRAN"L'abeille et la fleur." "Allez à vos champs et à vos jardins, et vous apprendrez que c'est le plaisir de l'abeille de butiner le miel de la fleur. Mais, c'est aussi le plaisir de la fleur de céder son miel à l'abeille. Car, pour l'abeille, la fleur est une source de vie. Et, pour la fleur, une abeille est une messagère d'amour. Et, pour les deux, abeille et fleur, donner et recevoir le plaisir sont un besoin et une extase." - Khalil Gibran - L'ETERNELLE CHANSON/Rosemonde GERARDL'ETERNELLE CHANSON [size=24][/size] Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encor de jeunes amoureux; Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Nous aurons une joie attendrie et très douce, La phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime!" Alors avec grand soin nous le recompterons: Nous nous ressouviendrons de mille choses, même De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser, Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage? Mon amour se fera plus grave et plus serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent; Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens: Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.
C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur: Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève Pour la savourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours: Je serai riche alors d'une richesse rare: J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours!
Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève Ma mémoire parfois me rendra la douceur; Et de ce cher amour qui passe comme un rêve J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Rosemonde Gérard (1871-1953 )
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"ENSEMBLE" | Poème de Charles RAMUZ Écrivain Suisse
Viens te mettre à côté de moi, sur le banc devant la maison, femme. C'est bien ton droit, il va y avoir quarante ans qu'on est ensemble. Ce soir, et puisqu'il fait beau, et c'est aussi le soir de notre vie : tu as bien mérité, vois-tu, un petit moment de repos. Voilà que les enfants, à cette heure, sont casés, ils s'en sont allés par le monde ; et de nouveau, on n'est rien que tous les deux, comme quand on a commencé
Femme tu te souviens ? On n'avait rien pour commencer, tout était à faire, et on s'y est mis, mais c'est dur, il faut du courage, de la persévérance. Il faut de l'amour, et l'amour n'est pas ce qu'on voit quand on commence. Ce n'est pas seulement ces baisers qu'on échange, ces petits mots qu'on se glisse à l'oreille, ou bien se tenir serrés l'un contre l'autre ; le temps de la vie est long, le jour des noces n'est qu'un jour ; c'est ensuite qu'a commencé la vie… Il faut faire, c'est défait ;il faut refaire et c'est défaire encore.
Les enfants viennent, il faut les nourrir, les habiller, les élever : ça n'en finit plus, il arrive aussi qu'ils soient malades ; tu étais debout toute la nuit, moi je travaillais du matin au soir. Il y a des fois qu'on désespère, et les années se suivent et on n'avance pas et il semble souvent qu'on revient en arrière.
Tu te souviens femme, ou quoi ?
Tous ces soucis, tous ces tracas ; seulement tu as été là. On est restés fidèles l'un à l'autre. Et aussi, j'ai pu m'appuyer sur toi, et toi tu t'appuyais sur moi. On a la chance d'être ensemble, on s'est mis tous les deux à la tâche, on a duré, on a tenu le coup.
Le vrai amour n'est pas ce qu'on croit. Le vrai amour n'est pas d'un jour mais de toujours. C'est de s'aider, de se comprendre. Et peu à peu on voit que tout s'arrange, les enfants sont devenus grands, ils ont bien tourné : on leur avait donné l'exemple, on a consolidé les assises de la maison, que toutes les maisons du pays soient solides et la pays sera solide, lui aussi.
C'est pourquoi, mets toi à coté de moi et puis regarde, car c'est le temps de la récolte et le temps des engagements, quand il fait rose comme ce soir, et une poussière rose monte partout entre les arbres. Mets-toi à côté de moi, on ne parlera pas, on n'a plus besoin de rien se dire, on n'a besoin que d'être ensemble encore une fois…
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[size=24]"CHOSES DU SOIR DE VICTOR HUGO/[/size] Victor HUGO (1802-1885) Choses du soir Le brouillard est froid, la bruyère est grise ; Les troupeaux de boeufs vont aux abreuvoirs ; La lune, sortant des nuages noirs, Semble une clarté qui vient par surprise.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Le voyageur marche et la lande est brune ; Une ombre est derrière, une ombre est devant ; Blancheur au couchant, lueur au levant ; Ici crépuscule, et là clair de lune.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
La sorcière assise allonge sa lippe ; L'araignée accroche au toit son filet ; Le lutin reluit dans le feu follet Comme un pistil d'or dans une tulipe.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
On voit sur la mer des chasse-marées ; Le naufrage guette un mât frissonnant ; Le vent dit : demain ! l'eau dit : maintenant ! Les voix qu'on entend sont désespérées.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Le coche qui va d'Avranche à Fougère Fait claquer son fouet comme un vif éclair ; Voici le moment où flottent dans l'air Tous ces bruits confus que l'ombre exagère.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Dans les bois profonds brillent des flambées ; Un vieux cimetière est sur un sommet ; Où Dieu trouve-t-il tout ce noir qu'il met Dans les coeurs brisés et les nuits tombées ?
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Des flaques d'argent tremblent sur les sables ; L'orfraie est au bord des talus crayeux ; Le pâtre, à travers le vent, suit des yeux Le vol monstrueux et vague des diables.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Un panache gris sort des cheminées ; Le bûcheron passe avec son fardeau ; On entend, parmi le bruit des cours d'eau, Des frémissements de branches traînées.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
La faim fait rêver les grands loups moroses ; La rivière court, le nuage fuit ; Derrière la vitre où la lampe luit, Les petits enfants ont des têtes roses.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
[size=24]"LE REPAS PREPARE" POEME d'ALBERT SAMAIN/[/size] Albert SAMAIN (1858-1900) Le repas préparé Ma fille, laisse là ton aiguille et ta laine ; Le maître va rentrer ; sur la table de chêne Avec la nappe neuve aux plis étincelants Mets la faïence claire et les verres brillants. Dans la coupe arrondie à l'anse en col de cygne Pose les fruits choisis sur des feuilles de vigne : Les pêches que recouvre un velours vierge encor, Et les lourds raisins bleus mêlés aux raisins d'or.
Que le pain bien coupé remplisse les corbeilles, Et puis ferme la porte et chasse les abeilles... Dehors le soleil brûle, et la muraille cuit. Rapprochons les volets, faisons presque la nuit, Afin qu'ainsi la salle, aux ténèbres plongée, S'embaume toute aux fruits dont la table est chargée. Maintenant, va puiser l'eau fraîche dans la cour ; Et veille que surtout la cruche, à ton retour, Garde longtemps glacée et lentement fondue, Une vapeur légère à ses flancs suspendue.
[size=24]LE DORMEUR DU VAL/ARTHUR RIMBAUD[/size] "LE DORMEUR DU VAL" C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaieuls,il dort .Souriant comme sourirait une enfant malade,il fait un somme: Nature,berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille.Il a deux trous rouges au côté droit...... Arthur RIMBAUD.. J'ai essayé de le refaire de tête!! Pas facile!! VOICI LA VERSION ORIGINALE [size=18]Arthur RIMBAUD (1854-1891) Le dormeur du val[/size] C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. (Dans l'ensemble, on va dire que j'ai un peu respecté le texte, mais à revoir la ponctuation!!) Ninnenne blog latanierededilou | |
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