marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Très beaux textes Mer 30 Juil - 13:14 | |
| Etre soi meme Des gens uniques, de par le monde, Il en nait à chaque seconde. Chacun de nous porte en soi Une chose que les autres n'ont pas. Les défauts et les qualités Font un cocktail à mélanger pour obtenir ce petit gout Celui qui n'appartient qu'à nous. Les etres humains sont si divers Qu'il y aura toujours sur la terre Quelqu'un qui trouvera en nous Ce qui lui manque par dessus tout Certains recherchent leurs contraires, D'autres c'est leurs semblables qu'ils préfèrent Mais l'important c'est d'arriver A s'accepter tel que l'on est. Et chercher à s'améliorer n'est pas forcément tout changer Quand on commence à s'apprécier, L'entourage l'a vite remarqué Il essaie de savoir pourquoi On est tellement sur de soi. Et tous ces gens qu'on admirait, Finissent par nous envier, Car eux aussi ils cherchent ailleurs, Ceux qu'ils possèdent à l'intérieur. (auteur inconnu) [size=16]Le sourire[/size] [size=16] [/size] [size=16]C'est toujours un cadeau Il coûte un peu d 'effort Mais donne du réconfort, C'est une preuve d'affection, Un peu de compréhension
Un sourire n'a pas d'âge Si un petit bébé Est capable de le donner, Vous qui êtes âgés Essayez ! Vous verrez
Un sourire c'est joli ... Au lieu d'être déprimé De rester enfermé, Sortez donc vos fossettes ... Voyez l'effet que vous faites.
C'est un rayon de soleil Comme un brin de lumière, Qui descend sur la Terre, Il apporte dans le coeur Un instant de bonheur.
Un sourire fait du bien Tiens ! votre sourire revient Et il vous fait du bien. La vie est plus facile Lorsqu'on se sent utile ...
Jean-Claude Brinette[/size] Le diamant et la goutte de rosée
Conte allemand Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler. La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage. - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages. - Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée. - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée. Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant. - Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait. - Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit. - Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée. Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant. - Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif. - En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant. Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution. - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle. L'alouette releva la tête. - Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie. - Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
La Goutte d'eau Si la note disait: ce n'est pas une note qui fait une musique... il n'y aurait pas de symphonie. Si le mot disait: ce n'est pas un mot qui peut faire une page... il n'y aurait pas de livre. Si la pierre disait: ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur... il n'y aurait pas de maison. Si la goutte disait: ce n'est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière... il n'y aurait pas d'océan. Si le grain de blé disait: ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ... il n'y aurait pas de moisson. Si l'être humain disait: ce n'est pas un geste d'amour qui peut sauver l'humanité... il n'y aurait jamais de justice et de paix, de dignité,et de bonheur sur la terre. Comme la symphonie a besoin de chaque note. Comme le livre a besoin de chaque mot. Comme la maison a besoin de chaque pierre. Comme l'océan a besoin de chaque goutte d'eau. Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé. L'humanité tout entière a besoin de toi là où tu es, unique et donc irremplaçable. (Michel Quoist) Les bonheurs de l'amitié La véritable amitié dure toute la vie, par-delà les plaisirs et les bonheurs, les contraintes et les malheurs. Elle fait surgir de doux souvenirs, d'un clin d'oeil ou d'un sourire. Elle apporte l'assurance d'heureux moments et d'immenses plaisirs pour les années à venir ! (auteur inconnu) Le conte de l'arc-en-ciel des émotions
Il était une fois une jeune fille qui n'osait jamais dire ses émotions. A personne, et surtout, surtout pas à ceux qu'elle aimait ! Bien sûr, il n'est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref,plein de choses qui se bousculent dans le corps.
Il y a aussi les réactions de l'entourage.. qu'elle imaginait: -Qu'est ce qu'ils vont penser de moi, qu'est ce qu'ils vont dire ? Et puis un jour, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ? Essayez déjà de m'en dire trois pour voir... Bon, la question n'est pas là, puisque je raconte l'histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions.
Un jour qu'elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu'elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d'elle un magnifique arc-en-ciel. Mais ce qu'il y avait d'étonnant dans cet arc-en-ciel, c'est qu'il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C'est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. Et soudain, elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu'elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l'arc en ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son coeur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux....
Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser.
L'orange celle de l'abandon, de l'offrande, du don de soi.
Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps.
Et le vert ? Le vert c'était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu'elle sentait vrai, véritable en elle !
Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l'espoir.
Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violance dans le violet, de la menace. C'est important de savoir aussi reconnaître cela en soi. Violence que l'on porte, violence que l'on provoque parfois.. violence qui arrive par des chemins imprévisibles.
Le noir. Ah ! Cette couleur noire, là, présente dans l'arc-en-ciel.Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu'il y avait parfois en elle.
Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide, d'autres fois plus direct, plus osant !
Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n'existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d'existence.
A partir de ce jour-là, la jeune fille, ah! j'oublié de vous dire son nom : Yanou, sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d'en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l'émotion qui l'habitait.
Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d'entendre sa fille lui dire : -Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d'émotions, je les ai toutes quand je danse. J'adore danser. La danse, c'est le chant des émotions... Des fois j'éclate quand toutes mes couleurs, je veux dire mes émotions, se mettent à vivre ensemble.. oh ! là là . Je vais éclater un jour. !
Je ne sais pas si la fille de Yanou éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c'est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Jacques SaloméConte traditionnel adapté par Paulo Coelho
Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage dont il était en quête.
Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.
Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.
"Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux gouttes d'huile. "Tout au long de votre promenade, tenez cette cuillière à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile."
Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.
"Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"
Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.
"Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."
Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuillère et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait.
De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu. "Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage. Le jeune homme, regardant alors la cuillère, constata qu'il les avait renversées. "Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner : le Secret du Bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuillère".
Ninnenne | |
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