"Fleurs séchées"
Comme je songe à la mer
Et à ses bateaux qui s'évadent
Et comme il est long notre [size=18]hiver...[/size]
Partir loin, le temps d'une décade.
Sur le guéridon de bois peint
Des [size=18]fleurs séchées rouges et blanches[/size]
Remplissent une potiche en étain
Que l'on m'offrit un beau dimanche.
Ce soir mon coeur a fait naufrage
La vie est toute passivité
J'ai dans le coeur comme un orage,
Comme un bouquet de [size=18]fleurs séchées.[/size]
"Aubrylia"
"il ne faut pas fermer les yeux."
Même si le ciel est bien trop bleu
Que mon [size=18]coeur brûle encore un peu,[/size]
Même si le soleil est radieux,
Il ne faut pas fermer les yeux.
S'il y a des mots dans les chansons
Qui parlent d'amour et d'émotion
des mots qui pleurent puis qui s'en vont
Nous laissant seuls dans un frisson.
S'il y a des souvenirs qui vous gênent,
Des mots perdus qui vous reviennent
Bien que personne ne vous comprenne,
Il ne faut pas avoir de peine.
Si le chagrin vous brûle un peu,
que vous vous sentez malheureux,
En souvenir des jours [size=18]heureux,[/size]
Il ne faut pas fermer les yeux...
"Aubrylia"
"Caprices du temps."
Sous un ciel menaçant de grisaille et de blanc
Où de sombres nuages aux contours déchirés
Tels des navires sans voile avancent lourdement
Effleurant au lointain notre terre ombragée.
Et le vent en rafales souffle sur la campagne,
Il s'entête et secoue les arbres démunis
Et les feuilles dernières sur lesquelles il s'acharne
S'arrachent de la branche, abandonnées de [size=18]vie.[/size]
Et les beaux [size=18]oiseaux blancs aux ailes déployées[/size]
S'agglutinent en masse au dessus de l'étang,
Chacun d'eux en son vol flou et désordonné
Est fragile beauté aux caprices du vent.
"Aubrylia"
"Attente..."
Et elle attend pleine d'espoir,
Reflet du temps dans le miroir
Et les heures passent, meurent les jours,
Amour tenace, terrible [size=16]amour ![/size]
L'oeil vagabond, regard complice,
Douce saison, printemps malice.
Elle songe plus haut que les nuages,
Ses yeux se perdent encore plus ,
Si loin derrière le [size=16]paysage,[/size]
Qu'il semble n'y avoir plus rien...
"Aubrylia"
"Enfance"
Ses yeux me parlent d'innocence
Et ses mains jouent dr tout, de rien,
Telle est la beauté de l'enfance
Cet [size=16]enfant qui marche vers demain.[/size]
Comme il s'amuse, comme il s'étonne!
Et comme il découvre la vie!
D'un simple objet il se passionne
Il est amour à la folie.
Ses yeux sourient pour m'émouvoir,
Son corps s'anime et me fascine
Car l'enfant qui vit c'est l'espoir
Et sa joie de vivre est divine.
Il a parfois un air si grave!
Son regard pose tant de questions
A cette vie pleine d'entraves
Ouvrant ses portes à la raison.
"Aubrylia"
"Immense joie"
Folle, douce et immense joie,
Celle qui fait fondre votre coeur
Celle qui vous envahit d'émoi,
Un fou sentiment de bonheur.
Elle vous rappelle qu'il fait bon vivre
Et ouvre grand vos yeux charmés
D'un doux plaisir elle vous enivre,
Joli [size=18]sourire, les yeux fermés...[/size]
Et elle vous chuchote à l'oreille
Que c'est un moment merveilleux
Instant à nul autre pareil,
Sentiment profond d'être heureux.
Alors, votre coeur bat si fort
et l'on peut voir trembler vos doigts
Tendre émotion fait naître alors,
Dans vos yeux une larme de joie.
"Aubrylia"
"Infinie faiblesse"
Il y a dans mon [size=16]coeur une étrange souffrance,[/size]
Il y a dans mes yeux quelques larmes éperdues,
La tristesse me poursuit car trop souvent je pense
A ce bonheur enfuit, à ces instants perdus.
Il y a dans mon âme une mer de chagrin
Qui sans cesse fait revivre ses vagues de tourments
Mon [size=16]coeur est une plage ou il n'y a plus rien[/size]
Et mon regard turquoise est vague comme l'océan.
Mais je voudrais cueillir un bouquet de candeur
respirer son parfum d'amour et de jeunesse,
J'espère tous ces instants qui font battre mon [size=16]coeur,[/size]
J'attends dans la fadeur d'une infinie faiblesse.
"Aubrylia"
"Dans ce monde là..."
J'aurais voulu t'aider à devenir toi même
J'avais tant espéré oublier ces problèmes,
J'aurais voulu te dire des paroles sensées
J'aurais voulu t'apprendre à vivre en liberté.
J'ai pensé si souvent à de tristes enfants,
J'ai pleuré trop souvent dans des draps bien trop blancs,
J'aurai voulu te dire que tout n'était pas triste
Que le bonheur est là, il t'attend, il existe.
Mais tu n'écoutais rien que tes peines et tristesses
Si dans ce monde là tu t'y plais, tu y restes...
Et tu pleures Sans trop savoir pourquoi,
et ton coeur n'écoute que ta voix...
J'aurais voulu t'aider, te prendre par la main,
J'aurais ouvert tes yeux, effaçé tes chagrins
Je t'aurais emmené vers des iles nouvelles
Je t'aurais fait comprendre combien la vie est belle.
Je t'aurais tout appris, les oiseaux et les fleurs
et tu aurais compris, la beauté, la douceur.
Ne reste pas chez toi, viens avec moi, viens vite!
car le bonheur t'attend et la vie est gratuite.
Mais tu n'écoutais rien que tes peines et tristesses,
Si dans ce monde là tu t'y plais, tu y restes...
Et tu pleures sans trop savoir pourquoi
et ton coeur n'écoute que ta voix...
"Aubrylia"
"La nuit surveille"
Quand la [size=24]nuit jette sur nous son deuil[/size]
Tout semble n'être qu'un souvenir
A l'aube où les rêves se cueillent
Les plus belles choses semblent mentir.
Un ciel de [size=24]nuit serti d'étoiles,[/size]
Un horizon d'incertitude,
Une immensité sans égale,
Triste impression de solitude.
Comme un parfum d'indifférence,
La [size=24]nuit maquille la vérité[/size]
Le vent est un fond de silence,
Une aubade de simplicité.
"Aubrylia"
"Guerre il y a"
Pourquoi faut il que sur la terre
Toujours encore naissent les guerres ?
Cette guerre qui fait couler le sang,
Cette guerre qui tue des innocents.
Le combattant a pris son arme
Et ses yeux crient derrière des larmes
Et il s'en va malgré la peur
Sur notre [size=18]monde semer l'horreur.[/size]
Il vise et tire, un homme est mort,
Il est vainqueur, il se sent fort
Dés que s'approche l'ennemi,
Un coup de fusil retentit
Entends tu ces cris ?
Il faut tuer, il faut se battre
Et les hommes sont bien acariâtres.
L'avion en ciel largue une bombe
A cet instant combien d'hommes tombent ?
Le [size=18]monde gémit de ses blessures,[/size]
Le ciel pâlit sous la torture,
Le sol est jonché de cadavres,
A ce spectacle, mon coeur se nâvre.
Le cri d'une femme malheureuse,
Dix hommes sont morts, cinq autres creusent,
L'enfant appelle, cherche sa mère,
Il ne comprend pas sa misère.
Face à la mort, à la souffrance,
Le soldat rêve à son enfance
Et de ses yeux coulent les larmes
Ses sanglots font trembler son arme.
"Aubrylia"
"Comme une larme dans tes yeux"
C'est une peine si intense,
Comme un sentiment malheureux,
L'amertume qui creuse le silence
Comme une larme dans tes yeux.
C'est un chagrin qui me harcèle,
La mélancolie qui désarme,
La peur du vide et du réel
Comme tes yeux remplis de larmes.
Mais c'est aussi une émotion,
Un regard doux et merveilleux,
Un [size=18]amour bordé de passion,[/size]
Comme une larme dans tes yeux.
"Aubrylia"
"Songe de la nuit..."
Le temps paraît démesuré
Et mon [size=18]coeur bat au ralentis[/size]
Passe le temps et les regrets
Et l'horizon est infini.
Tu as su conquérir mon coeur
Mais tout ce temps où tu t'effaces
M'emplit d'une triste langueur
En moi les souvenirs s'amassent.
Rêve à la mer et son écume,
La lueur du soleil couchant,
Regarde au loin tomber la brume,
Rêve aux bateaux sur l'océan.
Au songe d'une nuit charmeuse
Piquée d'étoiles rutilantes,
L'obscurité mystérieuse
Rend cette nuit plus fascinante.
"Aubrylia"
"Les lumières de Noël..."
Vois comme le temps passe, déjà Noël approche
En entraînant mon coeur dans la mélancolie,
Tant de gens malheureux sans même un sou en poche
Lorsque d'autres s'empiffrent et sombrent dans l'orgie.
Les lumières qui scintillent, les vitrines éclairées
Forment un amalgame de joie et de tristesse,
Je pense à tous ces gens dont le coeur endeuillé
N'éprouvent tout au fond d'eux qu'une infinie détresse.
Tous ceux qui ont perdu un père, un frère, un fils...
N'ont pas la moindre envie de fêter nouvel-an,
Simplement vous diront, comme on disait Jadis
Nos voeux les plus sincères et tout le bataclan...
"Aubrylia"
"Lieux épargnés...
J'aime ces moments rares et privilégiés
Lorsque j'entre en communion avec la nature,
Je déguste les saveurs de ces lieux épargnés
Et les oiseaux sereins m'offrent leurs doux murmures.
La ville et ses lumières, le tumulte de la vie,
La cohue trépidante, les gens qui vous bousculent,
Le manque de savoir-vivre, les cris et les insultes,
Cette masse bruyante, perpetuel tumulte.
Et j'aime à musarder au hasard des sous-bois
Là où mon coeur se gave de tant de plénitude
je regarde l'écureuil qui met à son endroit
Trésor alimentaire, prévoyant l'hiver rude.
Puis il me faut rejoindre le folie des humains,
La haine et la violence qui croissent en ce beau monde,
Mes pas s'engagent alors sur un autre chemin
Où sous les plus beaux jours, parfois le tonnerre gronde.
"Aubrylia"
"Bouquet de sentiments"
J'attends comme la fleur
Attend la rosée du matin
Quelques gouttes de bonheur
Pour y noyer mon chagrin.
Mon [size=16]coeur est un sentier[/size]
Pavé d'amour et de faiblesse
Sur lequel tu t'es promené
Avec une infini tendresse
Et chaque pas que tu as fait
T'offrait une [size=16]fleur de printemps[/size]
Et tout en marchant, tu cueillais
Comme un bouquet de sentiments.
"Aubrylia"
"Saison d'amour"
Et le printemps s' en va
Il s'en va, avec moi
L'amour se meurt,
Tout en [size=16]moi, en mon coeur.[/size]
J'ai cette soif de toi,
De la vie, du bonheur,
Je te veux tout à moi
Comme l'été est chaleur,
Comme la vie est labeur,
Comme baiser est [size=16]douceur.[/size]
Et l'été prend sa place,
Il surveille, il rayonne,
Et ton absence me glace,
C'est tempête et il tonne
Et mes yeux qui te cherchent,
Et mes mains qui tatonnent,
Mais lassée de recherches
En mon coeur né l'automne.
"Aubrylia"
"Rien que pour toi..."
J'inventerai pour toi des pierres
Plus étincelantes que le diamant,
J'éluciderai les mystères
Sur lesquels s'arrêtent les savants.
J'immobiliserai les guerres
Et je mélangerai les fleurs
Je ferai le tour de la terre
Pour semer l'amour dans les coeurs
Et pour toi, je peindrai des toiles,
Pour toi, j'arrêterai le temps
et je t'offrirai des étoiles
Subtilisées au firmament.
Des arbres, je graverai l'écorce
Pour t'y écrire de longs poèmes,
Je t'aimerai de toutes mes forces
Et le [size=18]coeur sera mon emblème.[/size]
pour toi, le ciel sera plus bleu,
Chaque jour sera un évènement
Et le soleil sera radieux,
Nos tête à tête seront troublants.
et je t'inventerai des campagnes
Plus douces, plus belles qu'un paradis
Et devant une coupe de champagne
T'inviterai à la rêverie.
"Aubrylia"
"De tout coeur"
Ce [size=24]coeur qui bat en décadence[/size]
Vaincu par sa fragilité
Redouble de persévérence
Meurtri de sensibilité.
Parfois à travers les persiennes
Pénêtre un rayon de clarté,
C'est cette folie si soudaine
qui clarifie l'obscurité,
Parfume de sa note florale,
Enivre d'un charme curieux
et doucement voile mon âme,
La couvrant d'un amour soyeux.
"Aubrylia"
"Mystérieuse..."
Assise, douce, vêtue pastel
Des yeux de rêve, un teint poudreux,
Chapeau de paille, robe en dentelle,
Ses yeux croisèrent son regard bleu.
Mains jointes posées sur ses genoux,
A qui peut bien rêver la belle ?
Elle semble avoir un rendez-vous
Avec la lune ou le soleil.
Il la regarde, son coeur s'embrase,
Sa beauté est pleine de sagesse,
Il reste immobile, en extase,
Pétrifié d'une tendre faiblesse.
Il aimerait être son secret
Pour ne plus se séparer d'elle,
Passer ses nuits à son chevet
Pour chaque instant veiller sur elle.
Et il l'aime à la perfection
Il suit ses pas comme son ombre,
Toute sa vie est sa passion
Mais il vit seul dans la pénombre...
Assise, douce et mystérieuse,
Il voudrait être son idole,
Plus que jamais la rendre heureuse
Mais son silence le désole...
"Aubrylia"
"A tout jamais..."
Tragique et inutile mort,
La vie qui s'enfuit de ton corps
Et à l'heure où l'aube s'éteint
Nos coeurs se noient dans le chagrin.
Dans cette pièce où tu reposes
L'on t'a offert dix mille roses,
ni leur parfum, ni leur couleur
Ne peuvent effacer ce malheur.
Ta maison est pleine d'absence
Et dans nos yeux crie le silence.
Vois, aujourd'hui l'église est pleine
et nos coeurs ont bien de la peine.
Tout le monde s'est rassemblé pour toi,
Tu es là pour la dernière fois
Et nous marchons en te suivant
Jusqu'à la frontière des vivants.
Adieu, adieu à tout jamais,
Seigneur, comme tu vas nous manquer...
"Aubrylia"
Note personnelle,j'adore ces poèmes!!!!elle mériterait d'être publiée,je trouve????
Ninnenne blog de partage