Bon à savoir sur les cerises
Notre petit cerisier Aigre
Après les Bigarreaux que nous avons partager
avec les petits et gros oiseaux
il reste celui ci moins bonne mais les oiseaux aiment aussi.
[size=18][/size]
La cerise est le fruit comestible du cerisier.
C’est, après la fraise, le plus populaire des petits fruits rouges.
Il s’agit d’un petit fruit charnu.
[size=18][/size]
Histoire et étymologie
Les populations européennes connaissaient et consommaient depuis
au moins le IVe millénaire av. J.-C., une variété de cerise
autochtone, celle du merisier sauvage.
La sélection permettant peu à peu de sélectionner ceux aux
fruits les plus gros et les plus sucrés, les plus précoces ou les plus succulents.
Le grand gastronome romain Lucullus est le premier à en avoir parlé.
Selon la légende il aurait rapporté la « perle rouge » à Rome
au retour de sa campagne contre le roi du Pont Mithridate VI vers 70 av. J.-C.
Considérant que certaines variétés de cerise moderne sont originaires
d’Asie Mineure, cela peut être vraisemblable.
Par ailleurs, le nom italien de la cerise, ciliegia rappelle
effectivement le nom de la région de Cilicie, en Asie Mineure.
Cependant le cerisier était déjà connu des Grecs qui le nommaient kerasion,
d’après la ville aujourd’hui appelée Giresun ou Cerasonte.
Jules Verne, dans un ouvrage peu connu Kéraban-le-Têtu,
fait passer ses héros le long de la mer Noire en direction d’Istanbul,
ils traversent une ville nommée Kérésoum où « le cerisier abonde ».
Il mentionne que le bois de ces arbres est aussi utilisé pour faire des pipes.
En turc, on désigne la cerise par le mot « kiraz »
qui vient du nom antique de la ville « kerasous ».
En français cerise, en anglais cherry, en espagnol cereza viennent
également de ce nom antique de la ville.
La cerise a donné son nom à des villages et à des familles.
En France, il fut cultivé pour le commerce dès le haut
Moyen Âge, ses fruits délicats et sucrés étaient appréciés,
mais aussi son bois, à la texture et à la finesse délicate.
[size=18][/size]
Jean Morelot de Fontenoy-le-Château, qui rapportat de ses voyages
en Asie Mineure des plants de cerisiers fut anobli en 1585
par le duc de Lorraine, lui sont octroyées des armes parlantes
portant un « cerisier de sinople fruité de gueules »
Cependant c’est à Louis XV, qui aimait beaucoup ce fruit,
que l’on doit l’optimisation et la culture intensive du cerisier moderne.
[size=18][/size]
Pour l’alimentation
La cerise fournit 68 kcal pour 100 g et contient
de la vitamine C et de la provitamine A.
Les cerises se consomment nature, au sirop amarena,
à l’eau de vie, en confiture, en pâtisserie, et même en tisane.
Fruit frais, juteux, parfois acidulé ; les plus appréciés sont les bigarreaux,
mais certaines variétés supportent mal le transport.
[size=18][/size]
La cerise à croquer doit être charnue et brillante avec un pédoncule bien vert ;
Conserves à l’eau-de-vie : ce sont les griottes qui conviennent le mieux à cet usage ;
Pâtisserie : tarte, clafoutis, mendiant .
[size=18][/size]
Confitures ;
Boisson, par distillation ou macération, pour la préparation du kirsch Alsace,
du guignolet Anjou ou du marasquin ou maraschino
en italien Dalmatie et de la Ginjinha au Portugal.
Il existe aussi des recettes locales :
macérées au moins un jour dans du vin rouge sucré recette catalane;
macérées au moins trois jours dans du vinaigre sans les queues
recette allemande pour accompagner les farces et le gibier.
[size=18][/size]
Ninnenne blog de partage