Il restera de toi …
Il restera de toi ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné, en d’autres fleurira.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre les bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que les réveils,
Ce que tu as souffert, en d’autres revivra.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé, en d’autres germera.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Par Simone Veil
La mort n'est rien ...
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Adaptation d'un texte du
Chanoine Henry Scott-Holland (1847-1918
Au-delà de la mort ...
Il fixe de son lit, un plafond blanc
Dans la pénombre, la mort l’attend
Une foule d’inconnus vient le voir
Une dame blanche et des ombres noires.
Il perçoit des frôlements et des murmures
Ce ne sont pas les infirmières, il en est sûr
Qui sont ces gens qui longent un tunnel
Eblouissant de lumière, il entend des appels.
Son enfance, son adolescence, se rembobine
Sa vie d’homme, ses enfants, la mort tambourine
Le visage de sa femme, ses amis, défile sa vie
Ses futurs petits-enfants, ses 48 ans, puis la maladie.
Le cœur s’arrête, dernier souffle de vie
Au même instant il pousse son premier cri
Quelque part un nouveau-né vient de naître
L’âme du mourant est happée et change de tête.
Ségur (adapté pour Olivier)
Désolée de poster des poèmes tristes mais c'est la vie!!!
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