La verveine officinale, souveraine contre la douleur
Sous
ses airs dégingandés, cette grande plante rameuse qui approche les 70
centimètres se voit prêter bien des vertus : antinévralgique et
conseillée aux migraineux, Verbena officinalis permettrait également de
traiter certaines anémies mais aussi les inflammations de la bouche, les
plaies et les contusions...
Et comme un bonheur n'arrive jamais
seul, ce n'est pas une plante difficile à se procurer. Elle pousse
littéralement partout. Dans les prés ou en montagne, le long des
chemins, en bordures de friches ou sur les décombres : la verveine ne
demande qu'une chose, c'est que le sol soit lourd et bien humide... A la
maturité on cueille la plante pratiquement dans son ensemble : les
tiges (un peu ligneuses) et les feuilles sont conservées et mises à
sécher tête en bas ou, si vous avez de la place, en couches minces sur
des claies.
Le principe actif le plus important de la verveine
est glucoside amer qu'on appelle la verbénaline iridoïde. C'est à elle
que la plante doit ses propriétés antinévralgiques. Mais on y trouve
également des tanins, des mucilages, de la saponine et des quinones qui
permettent aussi de faire « tomber » fièvre et symptômes inflammatoires,
un peu comme dans le cas du Quinquina.
Il y a deux manières de « prendre » de la verveine :
* en infusions classiques à raison de 2 à 3 tasses par jour, elle aura un effet apprécié sur la migraine et les asthénies ;
*
en gargarismes (inflammations de la bouche) ou en compresses, elle sera
utilisée pour calmer les plaies, contusions et ganglions, les éruptions
et les hématomes
Ninnenne